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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

JUIFS MAROCAINS À MONTRÉAL. Témoignages d'une immigration moderne (1987)
Remerciements


Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Marie Berdugo-Cohen, Yolande Cohen et Joseph Lévy, JUIFS MAROCAINS À MONTRÉAL. Témoignages d'une immigration moderne. Montréal: VLB, Éditeur, 1987, 211 pp. Une édition numérique réalisée par Marcelle Bergeron, bénévole, professeure à la retraite de la l'École polyvalente Dominique-Racine de Chicoutimi.. [Autorisation accordée par l'auteure le 26 mars 2007 de diffuser la totalité de ses publications.]

Remerciements

 

Après un si long parcours, sur un chemin semé d'embûches, qu'il est agréable de s'arrêter pour dire ce que l'on doit... 

Fruit d'une idée émise en 1979 et qui a eu le temps de mûrir depuis, cet ouvrage doit beaucoup à ceux et celles qui en font, osons le dire, l'attrait essentiel : ces hommes et ces femmes se sont livrés à nous, pendant de longues heures d'entretien parfois douloureux, toujours passionnants, sans la moindre hésitation. Conscients de se dévoiler, ils ont, comme nous, le sentiment d'urgence, de sauvetage qu'une telle entreprise évoque nécessairement. Par leur témoignage, ils nous font partager leurs joies, leurs émotions mais aussi leurs frustrations, leurs espoirs, leurs rêves... À travers cette nostalgie doublée parfois d'amertume se lit la richesse d'une culture qui survit aussi grâce à leur mémoire. Chaleureux, hospitaliers, ils ont pris plaisir à évoquer leur histoire, à projeter leur vision, à se poser dans la vie. 

Avec ces remerciements que nous adressons en particulier à chacune des trente personnes qui ont accepté de nous recevoir en amis, en confidents, nous dédions nos meilleures pensées ; ce livre en est le témoin. 

Il paraîtra injuste que tous les témoignages de nos informateurs ne puissent figurer dans cet ouvrage. Dûment enregistrés et transcrits, ces récits constituent l'humus de cette recherche. Telle une esquisse, ce livre ne pouvait les contenir tous. De ces quelque mille pages de texte, une fraction seulement devra « rendre » l'univers tumultueux de ces individus. Tout au plus avons-nous tenté de ressusciter certaines trajectoires qui évoqueront la diversité des cheminements tout en soulignant l'inéluctable de l'émigration. Par là se comprennent mieux – du moins nous l'espérons – des comportements communautaires, des attitudes personnelles, des rapports toujours complexes à « l'autre ». 

Le récit nécessairement « monté » pour l'édition perd la substance riche et imagée de l'oral. Le judéo-arabe, difficilement traduisible en français écrit, est une langue qui s'épanouit dans la parole. Nos informateurs plus âgés, qui nous ont fait revivre leur histoire dans cette langue magique, reconnaîtront-ils seulement leur verve ? De toutes ces carences d'ordre méthodologique et technique ils ne sont bien sûr en rien responsables. Nous avons essayé de respecter de notre mieux les contraintes éditoriales et éthiques qui nous lient à nos sources. 

Ce projet n'aurait pu être mené à bien sans l'aide du Secrétariat d’État au multiculturalisme à Ottawa. L'octroi d'une subvention de recherche en 1984 et 1985 constitue déjà une aide matérielle suffisante pour stimuler une équipe ; elle fut, dans ce cas, doublée de la reconnaissance accordée à la sauvegarde d'un patrimoine unique. 

Qu'il nous soit enfin permis d'exprimer notre gratitude à Gilles Medam qui a su aller chercher les informations pertinentes auprès des membres de sa génération ; et à Henri Cohen qui nous a chaleureusement encouragés dans les premières étapes de ce manuscrit ; à Denise Brunelle qui, inlassablement, a rentré les récits sur ordinateur sans montrer la moindre humeur devant les innombrables versions du texte ; à Irène Lenoir et aux membres des Services financiers de l’UQAM qui, sollicités à plusieurs reprises par l'ampleur de nos besoins, y ont répondu avec la meilleure grâce ; à toutes celles et ceux qui, dans nos départements respectifs d'histoire et de sexologie à l’UQAM, nous ont offert leur soutien ; à nos amis et parents qui se sont intéressés à notre démarche, enfin à la communauté juive marocaine dont l'existence indique une pérennité à elle seule digne de toute notre admiration. 

M. B.-C.

Y. C.

J.J. L.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le samedi 11 août 2007 17:02
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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