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Collection « Les sciences sociales contemporaines »
Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Jean-François Chanlat, “Types de sociétés, types de morbidités: la socio-genèse des maladies”. Un article publié dans l'ouvrage sous la direction de Jacques Dufresne, Fernand Dumont et Yves Martin, Traité d'anthropologie médicaleÀ en croire ce que l'on peut lire le plus fréquemment dans de nombreuses revues médicales, la maladie est un phénomène soit strictement biologique, soit uniquement psychologique. [1] Ces deux conceptions largement dominantes, encore aujourd'hui, sont de plus en plus critiquées. Ce qu'on leur reproche principalement, c'est de faire, la plupart du temps, l'impasse sur le social, en réduisant la maladie soit à un phénomène cellulaire, biochimique ou génétique, soit à un désordre psychique. [2] Ces critiques ne reposent pas par ailleurs sur du sable. Bien au contraire, elles s'appuient sur un grand nombre de données qui tendent à prouver que la production sociale de la maladie n'est pas un mythe mais bien une réalité dont l'existence remonte non seulement aux premières heures de l'histoire humaine, mais s'inscrit également au coeur de la structure sociale. C'est cette socio-genèse des maladies qui fait l'objet du présent chapitre.. L'Institution de la santé et de la maladie Chapitre 14, pp. 293-304. Québec: Les Presses de l'Université du Québec, l'Institut québécois de recherche sur la culture (IQRC) et les Presses universitaires de Lyon (PUL), 1985, 1245 pp. [Autorisation accordée par l'auteur le 15 mai 2006.] Introduction [1] Voir Anne LAFORGUE, La société est-elle cause des maladies ? Une question qui intéresse peu les médecins, Étude quantitative de la bibliographie médicale mondiale. Paris, Thèse de médecine, Université de Paris, VII, 1979. [2] Voir en particulier J. EYER et P. STERLING, « Organisation sociale, stress et surmortalité », dans : L. BOZZINI, M. RENAUD, D. GAUCHER, J. LLAMBIAS-WOLF, Médecine et société, les années 80, Montréal, Éditions coopératives Albert St-Martin, 1981, pp. 177-233.
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