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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Le Québec, QUEL QUÉBEC ? (2001)
Revue de presse


Une édition électronique réalisée à partir du livre de MARC BRIÈRE, Le Québec, QUEL QUÉBEC ? Dialogues avec Charles Taylor, Claude Ryan et quelques autres sur le libéralisme et le nationalisme québécois. Montréal: Les Éditions internationales Alain Stanké, 2001, 325 pp. Une édition numérique réalisée par mon amie Marcelle Bergeron, professeure retraitée de l'École polyvalente Dominique-Racine de Chicoutimi. [Autorisation accordée par M. Marc Brière, le 18 octobre 2006 de diffuser ce livre dans Les Classiques des sciences sociales.]

Revue de presse

Il est évident [...] que la nation à venir devra consentir à des formes relativement avancées de fragmentation, comme corollaire des nouvelles figures de la citoyenneté. Il lui faudra aussi instituer des mécanismes d'assouplissement et de concertation qui ménageront à chacune de ses composantes un espace de négociation et d'action. Il est à prévoir enfin que les fondements mêmes de la cohésion et de l'appartenance seront soumis à un processus continuel de négociation. Autrement dit, c'est en termes de co-intégration qu'il convient désormais de penser la nation. 

GÉRARD BOUCHARD
Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde,
Montréal, Boréal, 2000 

 

 

Au lieu de constituer le lieu d'allégeance ultime d'un individu, la nation est appelée à devenir une simple pièce d'une mosaïque plus vaste, dont chacun voudra de plus en plus apercevoir la figure d'ensemble. 

CHRISTIAN VANDERDORPE
dans Argument, vol. 2, n° 2, hiver 2000
Les Presses de l'Université Laval

 

 

Faut-il [...] condamner toute entreprise visant à instaurer entre les citoyens une culture publique partagée ? La réponse est non, car à défaut de perspective de rassemblement, le vivre ensemble n'est plus que le fait du hasard (la commune résidence sur un territoire) alors même qu'une « nation est une grande solidarité » qui suppose « le consentement actuel, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis » (Ernest Renan). 

 

Ne vaudrait-il pas mieux, dans la mesure du possible, relativiser la logique de l'État-nation pour lui substituer celle de l'État multinational ?

 

• L'ouverture à la diversité doit donc être compensée par la préservation d'une culture publique partagée propre à entretenir le vouloir-vivre ensemble au sein de l'État multinational. Mais là surgit une difficulté majeure : ce principe fédérateur doit à la fois être assez dense pour constituer un ciment social et assez souple pour préserver l'autonomie des diverses entités subétatiques.

 

ALAIN DIECKHOFF
La nation dans tous ses États :
Les identités nationales en mouvement,

Paris, Flammarion, 2000



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mardi 8 mai 2007 15:49
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cegep de Chicoutimi.
 



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