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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

L'État canadien et les blocs sociaux” (1983)
Introduction


Une édition électronique réalisée à partir de l'article de MM. Gilles Bourque et Jules Duchastel [sociologues, UQAM], “L'État canadien et les blocs sociaux”. Un article publié dans l'ouvrage de Gérard Boismenu, Gilles Bourque, Roch Denis, Jules Duchastel, Lizette Jalbert et Daniel Salée, Espace régional et nation. Pour un nouveau débat sur le Québec, pp. 119-155. Montréal: Les Éditions du Boréal-Expres, 1983, 219 pp. [Les deux auteurs nous ont accordé en juillet 2004 leur autorisation de diffuser la totalité de leurs travaux respectifs.]

Introduction

Le savoir produit dans la science sociale québécoise depuis le début des années soixante est tout entier marqué du désir de configurer l'objet Québec et de tracer les marques de la nation québécoise. Sous le signe de l'émancipation, les historiens, les sociologues et les politicologues s'acharnent en un combat aveugle pour la défense et l'illustration d'une nation que l'écriture contribue tout autant à produire que la recherche permet de décrire. À l'avant-scène, les thèses s'affrontent, se déplacent, s'autocritiquent en des combats dont l'irréductibilité relève souvent davantage de l'imaginaire des protagonistes que du travail effectif des productions. Participant de la Révolution tranquille, la science sociale reste emmêlée en des luttes de tranchées qui voilent souvent aux fantassins eux-mêmes, trop attentifs à polir leurs armes, la belle unanimité avec laquelle ils s'appliquent conjointement à former le territoire (la terre Québec) et la communauté (la nation québécoise). Renommer (d'homme (et la femme ?) d'ici », lui redonner de nouvelles balises - littéralement -, tel semble bien avoir été le programme des vingt dernières années. Les uns et les unes parlèrent de nation, les autres de classes dans la nation : tout y passa, la colonie, la formation sociale, la structure et la superstructure, les instances, la surdétermination et la logologie, le capitalisme et le socialisme... sans oublier la rupture dans la nuée des concepts. 

Le texte qu'on va lire s'écrit sur ce terrain fatigué d'avoir été trop souvent labouré dans le même sens. Il relève malgré tout de l'espoir d'y inscrire des traces partiellement nouvelles, plus conscientes de la configuration globale du terrain que de la profondeur et de la régularité des sillons, plus attentives à son irrigation qu'à la beauté des fleurs qui y poussent. Nous présenterons certains aspects d'une problématique que nous avons développée dans le cadre d'une recherche sur le discours politique au Québec entre 1936 et 1960. 

Le duplessisme, issu de la crise, grand héraut de la lutte constitutionnelle et de la défense de la nation, pose de façon particulièrement aiguë deux des problèmes centraux de la science sociale des vingt dernières années : la question nationale et la structure de l'État canadien. L'analyse de cette période de l'histoire du Québec impose la nécessité d'un déplacement de problématiques plus ou moins étroitement nationalistes qui conjuguent deux aveuglements : la nation conçue comme une sorte d'essence préexistant au politique ; l'État canadien réduit au seul affrontement entre deux blocs nationaux monolithiques. 

Le savoir du national 

La science sociale québécoise s'est développée ces dernières vingt années comme savoir [1] du national, non que l'on puisse réduire l'ensemble de ses productions à la seule question nationale, mais en ce que le problème national traverse l'ensemble de ses disciplines et s'y impose aussi bien au niveau théorique qu'à celui de la construction des objets de recherche [2]. À la faveur de ce mouvement, la sociologie s'est imposée comme discipline maîtresse de la définition et de la théorisation du national. Si l'histoire et la science économique avaient été, jusqu'aux débuts des années soixante, les disciplines de prédilection pour poser la question du Québec [3], alors que la sociologie et la science politique mettaient principalement de l'avant la « question sociale » et luttaient contre la réaction duplessiste, on assiste, au milieu des années soixante, à une véritable reconversion des sociologues et des politicologues, les uns s'attachant principalement à la théorisation de la nation, les autres à l'analyse de l'État [4]

Différents courants et plusieurs thèses se sont affrontés. Dans le cadre de cet article, nous ne pourrons malheureusement nous livrer à la revue critique de l'ensemble ce ces productions. Même si ce travail est essentiel à la construction de notre objet, nous n'exposerons ici que les éléments de notre problématique du national qui touchent le plus directement aux questions abordées dans ce recueil. 

Communautarisation et spatialisation 

Nous considérerons l'espace et la communauté comme des produits des rapports sociaux. Tout comme la définition et l'aménagement du territoire dépassent largement les seules déterminations géophysiques, la communauté ne préexiste pas aux luttes sociales, mais en constitue un enjeu fondamental. La communauté, quelle qu'en soit la forme, se présente toujours comme une forme transformée ou plus précisément comme une forme en transformation. Ainsi, la nation ne préexiste pas aux rapports sociaux, mais elle est modelée et remodelée dans un processus ininterrompu au sein duquel elle constitue un enjeu fondamental des luttes pour le pouvoir dans les sociétés capitalistes. La nation ne fait pas exception à toutes les formes de la communauté depuis le début de l'histoire. Il n'y a « d'éternel », dirons nous, que le communautarisme, au sens où l'homme et la femme n'existent que dans leurs rapports à une communauté historiquement déterminée. Quand Marx écrit que l'essence de l'homme c'est l'ensemble des rapports sociaux [5] ou quand, dans le même sens, Habermas considère le travail et l'interaction comme les deux aspects fondamentaux de toute société [6], ils soulignent que l'acteur est toujours déjà un agent social et donc, nécessairement, ajouterons-nous, un sujet communautaire. 

Si, au sein des sociétés primitives la communauté (la tribu, le clan…) est produite dans la mythologie dans son rapport aux relations dominées qu'entretiennent ces sociétés avec la nature, au sein des sociétés de classes, c'est aux niveaux politique et idéologique dans leurs rapports aux rapports de production que se définit la communauté (la cité, la communauté villageoise, la nation...). À ce titre, la communauté nationale est un produit historiquement déterminé et sa reproduction constitue un enjeu fondamental des luttes sociales dans les sociétés modernes.  

L'État, le capitalisme et la nation 

La nation constitue une forme historique de la communauté dont l'apparition correspond au procès de développement du mode de production capitaliste et à l'affirmation de la domination bourgeoise. Son analyse renvoie donc de façon prévalente aux luttes de la bourgeoisie contre la noblesse et à la construction d'un nouveau bloc historique sous hégémonie bourgeoise, mobilisant la petite bourgeoisie, la paysannerie et la classe ouvrière, aussi bien que des catégories sociales comme le clergé et la bureaucratie. En tant qu'elle accompagne historiquement l'établissement et la reproduction de la domination bourgeoise,, la formation de la nation apparaît comme l'un des effets en même temps que l'un des enjeux principal de l'institutionnalisation de l'ensemble des rapports sociaux qui caractérise la société moderne et qui traverse toutes les instances, niveaux ou paliers de la réalité sociale. 

C'est dire que la nation s'inscrit dans le procès de la lutte et de la domination de classes et dans son processus d'hégémonisation et qu'elle se constitue d'abord et avant tout comme société politique, le politique étant précisément le lieu « surdéterminant » de la question nationale, puisqu'il est lui-même le lieu de condensation des rapports de force dans la société bourgeoise [7]. Poser la question nationale, c'est ainsi poser la question de l'État capitaliste. 

L'État capitaliste se présente d'abord et avant tout comme un État centralisé : ses appareils produisent une centralisation-nationalisation de l'ensemble des rapports sociaux. L'aménagement du territoire donne déjà à voir une ouverture-homogénéisation de l'espace dont la clôture, la frontière et ses droits (de douane) conditionnent à la production du MÊME, d'une identité nationale s'opposant à l'AUTRE ne pouvant être que son envers : une autre nation. L'ensemble des individus soumis à la même monnaie, au même système de poids et mesures, aux mêmes moyens de communication convergeant vers les mêmes centres (nationaux) semblent déjà partager le même espace et la même communauté. 

Le territoire ne saurait cependant être national qu'en étant déjà le produit d'un réseau d'appareils et d'institutions posant l'égalité et la liberté individuelle par et dans la communauté. L'État bourgeois se donne aussi comme État démocratique et comme État de Droit ; il ne peut ainsi fonctionner sans une formidable centralisation de l'ensemble des rapports sociaux politiques, économiques, idéologiques et symboliques. Le Droit et la démocratie reposent, en effet, sur le triple canon de l'égalité formelle (l'idéologie juridique), de la représentation issue de la souveraineté populaire (le parlementarisme ou, à tout le moins, l'invocation de la représentativité dans l'État d'exception) et de la communauté des intérêts. Le Droit et la démocratie permettent en les balisant, la reconnaissance et le traitement centralisé des contradictions : la divergence (et non l'antagonisme) des intérêts n'est « vue » qu'à travers le prisme de leur complémentarité. L'inégalité actuelle se fond dans l'égalité formelle de tous les citoyens devant la loi ; la lutte des intérêts est gérée dans des institutions politiques qui dissolvent les opinions dans l'opinion (publique). Cette société « consciente » d'elle-même ne se reconnaît et ne traite sa division qu'à l'intérieur du cadre d'une communauté nationale garante de son éclatement. Les intérêts divergents sont peints sur fond d'homogénéité. 

Le Droit et la démocratie sont ainsi au centre d'un complexe d'appareils qui contribuent comme eux à l'interprétation d'un monde tout entier rapporté à la communauté nationale. Le drapeau, l'hymne national, la langue deviennent des symboles d'homogénéité et de complémentarité de sort. Tous les appareils idéologiques sont mobilisés (l'école, les médias, le sport...) pour la production de la nation comme groupe d'appartenance à travers lequel les individus se reconnaissent et fraternisent dans l'égalité et la liberté. Bref, l'État capitaliste fonctionne à la nation. 

Et l'économie capitaliste ? Serait-elle sans rapport nécessaire avec l'apparition de l'État national ? N'aurait-elle fait que s’accommoder d'un État et d'une communauté essentiellement tributaires des formes de l'État d'Ancien Régime ? A moins de nous en tenir à une vision maniaque de la cohérence des instances ou de nous faire les apôtres d'une rupture tellement nette qu'elle ferait tabula rasa, il apparaît clair que le mode de production capitaliste, ne surgissant pas dans un non-lieu, reste marqué par les luttes qu'a dû mener la bourgeoisie durant la transition du féodalisme au capitalisme. Ainsi, même actuellement, plusieurs formations sociales charrient sous des formes transformées certains aspects du féodalisme. Ne pensons qu'au capitalisme japonais. 

De même, il n'est nullement question, et il ne l'a jamais été, de soutenir une thèse posant l'apparition des nations comme une simple résultante d'un réel et d'une matérialité se réduisant à la circulation des capitaux. Dans l’État capitaliste et la question nationale, Gilles Bourque a soutenu que si une relation de détermination (non univoque) pouvait être pensée entre le développement du capitalisme, l'État national et la nation, celle-ci ne pourrait être trouvée dans la simple mise en rapport de la circulation des marchandises (la création du marché intérieur), mais bien plutôt dans les rapports de cette dernière aux rapports de production capitaliste [8]. C'est, affirmait-il, en tant qu'il est dominé par les rapports de production capitaliste que le marché conditionne à l'apparition de l'État national en créant un ensemble de conditions favorables, aussi bien au strict plan économique qu'aux plans politique et idéologique. Au nombre de ces conditions, citons la représentation d'un univers d'individus libres, égaux et co-échangistes qui, au niveau économique, est rendue possible par le fait que la force de travail est une marchandise et que l'extorsion du sur-travail apparaît comme un simple sous-ensemble du procès de production. L'extorsion du sur-travail propre au mode de production capitaliste se présente sur le marché comme un simple échange entre des partenaires égaux. Ainsi sont posées certaines des conditions de la reconnaissance d'une communauté homogène formée d'un ensemble d'individus égaux entre eux. C'est donc en tant que rapport social et non comme simple accumulation d'argent qu'il faut penser le rapport du mode de production capitaliste stricto sensu à la question nationale. 

C'est dire aussi qu'en tant que rapport social, l'économie capitaliste est elle-même « toujours-déjà » institutionnalisée : non qu'elle soit la source de toute institutionnalisation, mais que la domination politique et idéologique de la société s'inscrit déjà dans les rapports de production. En ce sens, l'entreprise est un appareil tout aussi idéologique que l'école. Dès lors, même si l'on reconnaît que le symbolisme, l'idéologie et le politique (si tant est que l'on puisse leur attribuer des lieux théoriques absolument spécifiques) se structurent ailleurs que dans l'économique, le simple plaisir du déplacement de la topique marxiste conduirait-il à avancer que des phénomènes aussi fondamentaux que la nation et l'État centralisé naîtraient en contradiction presque complète avec l'ensemble des tendances des rapports économiques capitalistes ? 

Or, plusieurs aspects fondamentaux du capitalisme demeurent impensés dans une telle perspective. Si le capitalisme commercial demeure peu attentif aux conditions politiques des sociétés en autant qu'il puisse s'y insérer en jouant sur les termes de l'échange, si, en ce sens, et essentiellement en ce sens, on peut lui penser une vocation principalement mondialisante, il en va tout autrement du capitalisme industriel, c'est-à-dire du capitalisme au sens strict. Car le « capitalisme industriel » s'investissant dans la production des marchandises bouleverse l'ensemble des conditions et des institutions sociales et, comme rapport social, est « condamné » à une vocation hégémonique. Cette détermination à l'hégémonie peut sommairement s'analyser dans deux sens. 

Le capital est d'abord hégémonique par rapport à lui-même. Le capital est par nature fractionné : il se présente sous la forme de capitaux se livrant une concurrence féroce. C'est pourquoi la bourgeoisie n'a jamais été et ne sera jamais un bloc monolithique, mais bien un ensemble de fractions en lutte les unes contre les autres, tentant de s'hégémoniser mutuellement. En ce sens, l'État centralisé est indispensable aux différentes fractions du capital puisqu'il gère les contradictions qui surgissent dès le départ en son sein même. Mais le capitalisme est aussi constitution d'une base d'accumulation ; la concurrence entre les capitaux n'est pas un simple jeu d'échecs à dimension planétaire, mais bien la production de chasses gardées, d'espaces de libre développement protégés des menées adverses. À' ce simple niveau, apparaît déjà la clôture des États nationaux : arbitrage de la concurrence interne, protection de la concurrence extérieure. On voit aussi poindre la nation comme la forme de communauté de sujets égaux dont nous avons repéré certaines des conditions de possibilité au niveau des rapports marchands dominés par les rapports de production capitaliste. 

Cette base d'accumulation est cependant beaucoup plus qu'un partage du territoire, elle est en même temps constitution d'une base sociale, d'un bloc historique. Base sociale essentielle à la reproduction élargie du capital, puisqu'elle pourra assurer la reconnaissance de la propriété dans le Droit et qu'elle permettra d'assurer la domination et l'hégémonie de la bourgeoisie sur les autres classes et catégories dominantes, ainsi que sur les classes dominées. Or, nous avons montré plus haut que le Droit et la démocratie ne peuvent fonctionner que dans un univers communautaire « homogénéisé ». 

Nous pourrions continuer la démonstration à propos de la langue et de la tendance assimilatrice du capital ou à propos de la tendance au fusionnement et à l'unanimisme culturel propre à ce mode de production. Ces lignes suffiront, nous l'espérons, à montrer, sinon à démontrer, que l'État national n'est pas un avatar concédé par le capital dans ses luttes contre la noblesse, mais bien une des conditions essentielles de son développement. Et, même à l'heure de la multinationalisation des firmes, des marchés communs et des parlements transnationaux, et malgré les importantes transformations institutionnelles auxquelles le développement du capitalisme monopoliste contribue, ni l'État national, ni la nation ne semblent près de disparaître compte tenu du maintien de la concurrence et de la nécessité des capitalismes de s'assurer des bases sociales nécessairement fractionnées.


[1] Nous entendons par savoir « cet ensemble d'éléments formés de manière régulière dans une pratique discursive et qui sont indispensables à la constitution d'une science, bien qu'ils ne soient pas nécessairement destinés à lui donner lieu ». Michel Foucault, L'archéologie du savoir, Paris, Gallimard, 1969, p. 238.

[2] Les problématiques féministes, bien qu'elles n'y échappent pas totalement, semblent les premières à ouvrir un nouvel espace de la connaissance se démarquant significativement de ce savoir du national.

[3] Voir à ce propos Marcel Fournier et Gilles Houle, « La sociologie québécoise et son objet : problématiques et débats », in Sociologie et société, vol XII, no 2, octobre 1980.

[4] L'importance de l'obsession nationale varie, bien sûr, selon les disciplines. Il n'est guère besoin de la démontrer dans les cas de l'histoire, de la sociologie ou de la science politique. Mais une analyse attentive démontrerait sans doute aisément comment l'ensemble des autres disciplines sont emportées dans le courant : en économie, on pense aux travaux de Raynault, de Saint-Germain ou de Tremblay qui posent l'économie et l'entreprise québécoises comme objets d'analyse ; en anthropologie, mentionnons l'attrait nouveau, à la fin des années soixante, pour les études québécoises, notamment l'agriculture, voire même les études amérindiennes qui, au moins dans leurs résultats et dans les luttes qu'elles génèrent, sont souvent mises en rapport avec le déploiement de la nation québécoise.

[5] Karl Marx, « Thèse sur Feuerbach » in L'idéologie allemande, Paris, Éditions sociales, 1971. [Texte disponible dans Les Classiques des sciences sociales. JMT.]

[6] Jurgen Habermas : La technique et la science comme idéologie, Paris, Denoël-Gonthier, 1978.

[7] Nicos Poulantzas : Pouvoir politique et classes sociales, Paris, Maspero, 1970.

[8] Plusieurs auteurs ont soutenu depuis quelques années que, même si la nation apparaissait durant la transition au capitalisme, il n'existerait pas de rapport de détermination significatif entre le développement des rapports socio-économiques propres au mode de production capitaliste ci la question nationale, Comme nous l'avons indiqué plus haut, nous réservons pour d'autres lieux la critique systématique de ces thèses. Voir à ce propos : Nicole Laurin-Frenette, Production de l'État et forme de la nation, Montréal, Nouvelle Optique, 1978 [Texte disponible dans Les Classiques des sciences sociales] ; A. Mascotto, P.Y. Soucy, Démocratie et nation, Éd. Albert St-Martin, Montréal, 1980, Michel Freitag, « Une théorie pour la nation », texte ronéotypé, UQAM, 1981.


Retour au texte des auteurs: Gilles Bourque et Jules Duchastel, sociologues, UQAM Dernière mise à jour de cette page le lundi 22 janvier 2007 15:43
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cégep de Chicoutimi.
 



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