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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

JOURNAL DES ARMES, vol. 1, no 1 (1979)
Table des illustrations


Une édition électronique réalisée à partir du texte de la revue de La Société des collectionneurs d'armes du Québec [SOCAQ] (directeur de l'édition: Russel Bouchard), JOURNAL DES ARMES, vol. 1, no 1, 1979, 24 pp. [Document diffusé avec l'autorisation du directeur de la revue accordée le 22 septembre 2005.]


Figure page 2. Sabre fabriqué avec une lame de faux, utilisé lors du soulèvement de 1837. Il aurait appartenu au rebelle Joachim Boivin. (Photo, courtoisie du Musée du Saguenay).
Figure page 3. Lors des troubles, une bonne partie des rebelles étaient armés de vieux fusils à silex qui dataient au Régime français. Ce fusil militaire français, modèle 1754, adapté au système à percussion et allégé de son fût aurait appartenu au docteur Ed. Rousseau, chef des Patriotes à Québec, en 1837. (Photos, courtoisie du Musée François-Pilote à La Pocalière).
Figure page 4. Le docteur Wolfred Nelson, né à Montréal en 1792, s'avéra l'un des plus ardents défenseurs des droits de la majorité à l'Assemblée. En 1837, il devint le principal chef patriote de la vallée du Richelieu. Le 23 novembre, Nelson dirige les Patriotes de Saint-Denis contre les troupes régulières du colonel Gore. Ce sabre qui lui a appartenu est de fabrication anglaise, modèle 1796, de cavalerie lourde. (Photo, courtoisie du Musée du Séminaire de Sherbrooke).
Figure page 5. Après avoir écrasé le soulèvement dans les Six-Comtés, Sir John Colborne mène ses troupes à Saint-Eustache. (Dessin de C.-W. Jeffrys, Collection de l'Imperial Oil).
Figure page 6. En 1838, les insurgés avaient réussi à se procurer une certaine quantité de fusils aux États-Unis. Ce Springfield, modèle de 1811, originellement à silex, a été utilisé par un Patriote du Bas-Canada. (Photos, courtoisie du Musée Maritime et Militaire de l'Île Sainte-Hélène).
Figure page 7. Couteau pliant à manche de cuivre, de fabrication domestique, ayant appartenu à l'un des Patriotes et qui aurait servi lors des troubles. (Photo, courtoisie Musée du Saguenay).
Figure page 8a. Passage du Richelieu, la nuit du 22 novembre 1837. (Lithographie de Lord Charles Beauclerk, Archives Publiques du Canada).
Figure page 8b. Fonte du plomb et moulage des balles à Saint-Denis. (Dessin d'Henri Julien).
Figure page 10. India Pattern,

Le Brown Bess "India Pattern" est en réalité le résultat de près d'un siècle d'essais et d'expérience subis par les modèles précédents. C'est au cours de la dernière décennie du XVIIIe siècle, dans le but de répondre à la demande, qu'on fabriqua la version allégée du "Short Land" à titre provisoire, version qui fut connue sous le nom de "India Pattern".

Au début du XIXe siècle, ce type de fusil fut donc l'arme principale de l'armée anglaise et constitua le gros de la fabrication. Officiellement adopté par le gouvernement britannique en 1797, il fût appelé ainsi en raison de son utilisation antérieure par la "East India Company".

Sur le plan technique, le modèle "India Pattern" était un peu différent de son prédécesseur, le "Short Land Pattern". Quoique du même calibre, .75, le canon, fixé à goupilles, fut réduit de 42 à 39 pouces. La monture de noyer, ou encore d'une essence tirée à même les bois coloniaux, conservait la même apparence que les premiers Brown Bess. Les garnitures de laiton furent quelque peu simplifiées. La contre platine perdit sa queue et conserva uniquement la forme d'un S simplifié, le pontet fût aplani, les supports à baguettes réajustés en raison du raccourcissement du canon et finalement, la pièce de pouce, caractéristique du ''Long Land" et du "Short Land", fut complètement éliminée. Quant à la platine, elle conserva le même aspect, bien qu'en 1809 le chien à col de cygne fût remplacé par un nouveau chien à espalet plus solide, percé d'un ovale. (Photos, collection de l'auteur).
Figure page 11. New Land Pattern

À partir de 1802, un nouveau modèle, mais cette fois-ci le dernier de la longue lignée des Brown Bess, était fabriqué parallèlement à son aîné. Cette version améliorée et simplifiée de l' "India Pattern" fut toutefois fabriquée en quantité plus limitée.

Ses principales caractéristiques résident dans sa platine "carrée", armée du chien à espalet qu'on verra apparaître plus tard, en 1809, sur le modèle "India Pattern". Au niveau des garnitures, la contre-platine en S se voit ajouter une vis en son milieu, probablement pour empêcher le soldat de l'égarer au démontage. La crosse perd sa forme stylisée qui l'avait caractérisée depuis les origines et devient beaucoup plus simple. La modification majeure réside dans le remplacement des goupilles par des tablettes, devant assurer un assemblage plus solide. Seul le calibre de .75 reste inchangé. La longueur du canon s'allonge à 42 pouces. (Collection Fernard Martineau, Drum-mondville).
Figure page 13. Modèle 1839

C'est à partir de 1836 que les autorités britanniques décident officiellement d'adopter le système de mise à feu par percussion. En juillet de cette même année, on entreprend la conversion de 300 "India Pattern", dont 250 seront distribués au 3e bataillon des "Grenadier Guards" et au 1er des "Coldstream Guards''. Il est important de se rappeler qu'en 1838 ce sont le 2e bataillon des "Grenadier Guards" et le 2e bataillon des "Coldstream Guards" qui furent dépêchés sur les lieux des affrontements.

Donc, en 1836, on commence à rassembler les modèles "India Pattern" et "New Land Pattern" pour les transformer au système à per-cussion. Après avoir subi une série de tests de toutes sortes, ces fusils furent acceptés définitivement en 1839, d'où vient le nom de "Pattern 1839''. Leur production continua jusqu'en 1851. (Photos, courtoisie Parcs Canada, Ottawa).
Figure page 14. Le 23 novembre 1837, lorsque le colonel Gore et ses troupes marchèrent sur le village de Saint-Denis, ils étaient appuyés par quelques artilleurs et d'une pièce de campagne de 12 livres du même type que celui représenté ci-dessus et qui est conservé à Brantford, Ontario. (Photo, courtoisie, Renée Chartrand, Parcs Canada).
Figure page 17a. Dan Wesson, modèle 15-2VH.
Figure page 17b. Dan Wesson, modèle 14-2.
Figure page 18a. Dan Wesson en pièces détachées.
Figure page 18b. Le Mousquet inc.
Figure page 22. Jean Dechaine avec sa collection d'épées reçoit la première mention, lors de l'exposition du Cap-de-la-Madeleine.
Figure page 23. Qui au Québec ne connaît pas Émile Pèlerin, surnommé affectueusement par quelques-uns, "Directeur de la Manufacture Impériale de Trois-Rivières". Ses tables toujours bien garnies, du fusil de traite à silex à la carabine Spencer, en font un homme fort occupé lors de nos foires. Voici une de ses tables lors du dernier "Gun Show" de Québec, l'automne dernier.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le dimanche 16 février 2014 7:00
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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