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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition électronique réalisée à partir du texte de Russel Aurore Bouchard, “Voltaire enfin heureux sans Québec.” Un article publié dans Voltaire à Ferney, 250 ans, 1760-2010, pp. 29-34. Ferney: Fondation Voltaire à Ferney, 2010, 46 pp. [Autorisation formelle accordée par l’auteur le 9 août 2015 de diffuser le texte de cette conférence, en accès libre, dans Les Classiques des sciences sociales.]

[29]

Russel Aurore Bouchard

citoyenne libre et historienne professionnelle,
Chicoutimi, Ville de Saguenay (1948 - )

Voltaire enfin heureux
sans Québec
.”

Un article publié dans Voltaire à Ferney, 250 ans, 1760-2010, pp. 29-34. Ferney : Fondation Voltaire à Ferney, 2010, 46 pp.


Le 5 septembre 1760 les corps des armées française et anglaise se sont finalement rejoints à Montréal avec l’unique souci d’en découdre. La guerre de Sept-Ans est à son tournant. Pour faire face aux quelque 28 000 soldats de l’armée britannique qui se resserrent autour de l’île comme une nasse, il ne reste plus que quelque 2 400 résistants, des militaires pour la plupart, prêts à faire le coup de feu jusqu’à l’extrême limite. Les soldats français qui ont survécu à l’irrépressible montée anglaise, sont d’une bravoure irréprochable ! Ils ont le maréchal Lévis à leur tête, un héros plus grand que nature, et ils ne pourraient avoir mieux à cette heure du dénouement. Les Canadiens, qui n’ont plus à défendre les couleurs d’une France qui les a tant et si bien méprisés, ont déposé les armes sans demander leur reste ; pour leur part, les soldats français mariés avec des naturelles du pays et canadianisés les ont suivis sur la piste ; et les « sauvages domiciliés » ont fait la paix avec les Anglais et leur ont même offert de prendre les armes contre leurs anciens alliés pour achever de les réduire. Dans les circonstances, chacun est son roi. Voltaire en sait quelque chose lui qui, tel l’oracle de Delphes, écrit justement le 20 septembre de cette funeste année « que le monde est un grand naufrage, et que la devise des hommes est : Sauve qui peut » [1].

Ne reste plus, en effet, qu’à se plier aux conditions des conquérants pour éviter des souffrances inutiles au peuple et arracher à Amherst, le général anglais, une reddition honorable aux troupes. Le gouverneur Vaudreuil, Canadien de naissance et porte-parole officiel de la France en cette douloureuse entrefaite, en homme pratique, plaide contre la souffrance du peuple canadien dont il [30] s’inquiète sans doute pour la première fois ; Lévis, opiniâtre, défend l’honneur de l’armée française qui, à ses yeux, est non négociable ! Les deux positions étant irréconciliables, dans la nuit du 7 au 8, le général Lévis, la mort dans l’âme, adresse un mémoire à Vaudreuil dans lequel il lui demande expressément de rompre sur le champ « tout pourparler avec le général anglais et de se déterminer à la plus vigoureuse défense » [2]. La réponse, lapidaire, l’intimera au contraire « de se conformer à la présente capitulation, et faire mettre bas les armes aux troupes » [3]. Dépouillé de ses dernières prérogatives, Lévis fait donc brûler ses drapeaux pour éviter l’humiliation de devoir les remettre à l’ennemi.

Comme Québec, un an auparavant, Montréal capitule donc à la pointe du jour du 8 septembre, sans avoir tiré un seul coup de canon. Et comme ce fut le cas à Québec, les termes de la capitulation sont généreux pour la petite bourgeoisie d’affaires politico-militaro France-Québec, mais sans égard pour les soldats français qui n’ont même pas droit aux « honneurs de la guerre ». Sous l’effet du colbertisme (« tout par et pour la métropole ») qui ne faisait que prélever sans donner dans les colonies depuis les beaux jours de Louis XIV sur le trône, la France y laisse une colonie qui, hélas pour elle ! n’a pas grandi comme elle aurait dû, une colonie qui ressemble à la petite Cosette des Misérables. Elle est en haillons et la maisonnée anglo-saxonne qui l’a prise en charge a toutes les prérogatives pour en abuser jusqu’à l’âme. Comparée avec les Treize Colonies américaines qui sont en train de devenir le plus important partenaire commercial de leur métropole, c’est le jour et la nuit ! Par sa négligence et la stupidité des locataires de Versailles la France vient de perdre non pas une colonie mais un continent —et le droit moral d’en appeler à ce « peuple de héros en guenilles » [4] pour résister à l’Anglais.

Le 3 octobre 1760, n’ayant pas encore été mis au parfum de la défaite des défaites que vient de subir la France en Amérique, le nouveau citoyen de Ferney prend la plume et écrit au Marquis de Chauvelin, un militaire de carrière qui joue également dans les belles lettres et qui, comme Voltaire, aime bien se relire à voix haute : « Si j’osais, je vous conjurerais à genoux de débarrasser pour jamais du Canada le ministère de France. Si vous le perdez, vous ne perdez presque rien ; si vous voulez qu’on vous le rende, on ne vous rend qu’une cause éternelle de guerre et d’humiliations. Songez que les Anglais sont au moins cinquante contre un dans l’Amérique septentrionale. Par quelle démense horrible a-t-on pu négliger la Louisiane, pour acheter, tous les ans, trois millions cinq cent mille livres de tabac de vos vainqueurs ? » [5].

[31]

La voix libre de Ferney n’aura pas à insister davantage. La nouvelle de la Capitulation de Montréal arrive d’abord aux oreilles des Londoniens par des salves d’artillerie qui font vibrer l’air matinal du 5 octobre [6]. Puis, roulant de bouche à oreilles, l’écho atteint la grisaille de Versailles dans les jours d’après. Le 12 octobre, à une journée de l’anniversaire de la prise de Québec par Wolfe, le ministre Choiseul écrit à Voltaire pour lui apprendre la nouvelle dans des mots qui pourraient sembler bien inconvenants pour un Canadien tenu de s’écraser sous la botte revêche du conquérant : « J’ai appris que nous avons perdu Montréal et par conséquent tout le Canada. Si vous comptiez sur nous pour les fourrures de cet hiver, je vous avertis que c’est aux Anglais qu’il faut vous adresser » [7]. Des « fourrures » et « quinze cent lieues, dont les trois quarts sont des déserts glacés » [8] ! C’est tout ce que le Canada représentait alors pour la France. Avec un tel langage sorti de la plume de personnalités responsables sur lesquelles repose une telle destinée, étonnons-nous seulement du fait que la Nouvelle-France ne soit pas tombée dès le début du conflit…

Voltaire peut enfin se réjouir ! Le premier novembre, dans une lettre rédigée à l’intention de d’Argental, il met à nouveau le Canada au pilori : « Je n’ai jamais conçu comment on a pu choisir le plus détestable pays du nord, écrit-il alors, qu’on ne peut conserver que par des guerres ruineuses, et qu’on ait abandonné le plus beau climat de la terre, dont on peut tirer du tabac, de la soie, de l’indigo, mille denrées utiles, et faire encore un commerce plus utile avec le Mexique » [9]. Dans l’énervement des tractations du Traité de Paris et tout le chahut qu’on fait autour des concussionnaires qui portent sur eux une part des malheurs de la France en Canada, il se présente comme la voix du peuple et ne se prive pas de dire qu’il « aime beaucoup mieux la paix que le Canada » et que « la France peut-être heureuse sans Québec » [10]. Comme toujours, les mots sont durs et sans nuances. Voltaire n’est jamais mièvre et encore moins modéré ; comme tous les êtres entiers, il est excessif. Peut-on en vouloir aux Canadiens bien éduqués de ne pas avoir opiné du chapeau quand on leur a appris ce que l’auteur de la Henriade, l’ouvrage le plus en vogue au Canada à l’époque [11], pensait d’eux ?

[32]

Si Voltaire a beaucoup écrit sur tous les sujets qui animent la vie de son époque, il n’a cependant pas abusé du Canada comme le prétend dans ses errances l’historiographie québécoise éduquée à l’école du renouveau nationaliste. Le malheur, c’est que le petit peu qu’il en a dit écorche l’âme de ce bon peuple qui a tant aimé son roi et tant donné à la France ! Les Canadiens n’apprécieront pas. Évidemment ! Mais pas tout de suite ! Les Canadiens de l’après Conquête anglaise, pour la plupart analphabètes, ont bien d’autres chats à fouetter, perdus qu’ils sont sur leurs pauvres « arpents de neige » [12]. Pour être juste envers l’histoire, le peuple canadien, qui vit un tel drame, n’en veut ni à Louis XV ni à Voltaire pour lequel il s’anime d’ailleurs d’une grande passion ; en ces années encore sensibles, il en jette plutôt le blâme « sur la Pompadour qui a vendu le pays à l’Anglais » [13].

À l’époque, l’œuvre de Voltaire enrichit les meilleures bibliothèques des Canadiens —l’élite intellectuelle et les meilleurs éléments du clergé entendons bien— qui en ont été parfumés par la finesse d’esprit des généraux français comme Montcalm, Lévis et Bougainville. Dans la défaite de septembre 1760, l’influence de Voltaire au Canada se confond plutôt dans l’influence de l’Encyclopédie dont les milieux intellectuels font beaucoup de cas. Pour s’en convaincre, il suffit de lire la thèse de Marcel Trudel sur L’Influence de Voltaire au Canada [14] (1945) et l’érudit essai de Jean-Paul de Lagrave qui ressort de l’ombre le combat mené sous le joug anglais par Fleury Mesplet [15], un intellectuel avant la lettre, une plume bien acérée et d’une belle férocité voltairienne. Si les Canadiens (français) n’ont retenu, de l’œuvre de Voltaire, que les mots qui les disgraciaient, c’est qu’on voulait bien, en haut lieu, les détourner de l’esprit des Lumières et faire éteindre la voix de ceux qui, à Québec et à Montréal, propageaient ses enseignements contre l’infâme avec des mots trempés au même feu de l’insoumission.

S’il est vrai de dire que Voltaire n’avait aucune attirance pour le Canada, il est aussi vrai de dire qu’il a été, dans cette Amérique française, abusivement cité hors contexte, au point où l’essentiel du combat qu’il menait contre l’intolérance et la tyrannie fut évacué dans la mauvaise foi de ceux qui ont fait le détour pour le pourfendre. On a fait beaucoup de cas en apprenant que, de Ferney, Voltaire avait célébré la prise de Québec, comme s’il avait été un Anglais de Londres, par un banquet doublé de la représentation du « Patriote insulaire » où il joua le premier rôle. On a annoncé, écrit un chanoine Groulx qui ne pouvait vraiment pas rater [33] une si belle occasion, que cette « incarnation la plus parfaite alors du monde français, intellectuel, élégant et libertain a fêté cyniquement la chute de la Nouvelle-France » [16]. Le père du nationalisme québécois n’écrit jamais avant d’avoir récité le bénédicité ; et il a bien pris soin de ne pas mettre en relief la source anglaise d’où provient l’information. 

L’historien François-Xavier Garneau, l’une des plumes les plus influentes du XIXe siècle au Canada français, a vu, certes, dans « ce spectacle étrange donné par un Français, quelques chose de sinistre » (quelque chose de bien mauvais goût, il est vrai, pour un Canadien). Mais, si étonné soit-il, il a pris le temps de mettre en contexte et d’extrapoler sur le pourquoi d’une telle effusion. Pour lui, qui a découvert cette information insolite dans un journal anglais contemporain de l’événement (le Public Advertiser [17]), la perte de Québec, dont il se réjouissait, avait son propre sens. « C’était le rire effréné d’une haine plus forte que le malheur ; mais ce rire effrayant a reçu depuis son explication dans les bouleversements et les vengeances à jamais mémorables de 1793 » [18]. Ce rire en pleur ne faisait qu’annoncer sinon précipiter la fin de la tyrannie monarchique en France, « cette tyrannie inerte et sensuelle » [19]. Il célébrait plutôt la victoire de la liberté sur le despotisme dont il avait tant de fois subi les foudres de la part de Versailles et de Paris.

Voltaire avait prévu, dit encore Garneau, que la perte du Canada allait inévitablement amener la délivrance des colonies anglaises, et, par la suite, l’affranchissement de toute l’Amérique. L’histoire allait finir par replacer les choses dans leur vrai contexte. Certes, pour un Canadien français, cette anecdote était et reste toujours une bien mauvaise façon de rappeler un si triste événement et de frotter de si douloureuses plaies. Libertaires et indulgents, ils auraient aimé que Voltaire, qui était un peu la France pour eux, leur manifeste autant d’amour qu’ils en ont pour lui et pour la mère-patrie dont ils regrettent l’abandon. Mais on oublie trop facilement que Voltaire était Londonien d’adoption ; il s’y était réfugié à un moment où, justement, la tyrannie française l’avait malmené sur sa propre personne, qu’elle l’avait embastillé et qu’elle le menaçait dans sa liberté de mouvement. Ce que ses détracteurs n’ont pas eu la finesse de comprendre et le souci d’admettre, c’est que Voltaire avait alors joué ce qu’il n’avait jamais cessé d’être [34] dans son propre pays, ce « patriote insulaire » qui s’était échoué sur les rivages de Ferney pour s’y accomplir comme le lui demandait sa destinée. Comme toujours, Voltaire s’était amusé à jouer Voltaire. C’était son plus grand rôle !

*
*     *

Si les Canadiens avaient besoin d’une revanche eu égard au mépris de leur bien-aimée métropole et aux grimaces que Voltaire leur faisait pendant qu’ils se faisaient tuer pour la gloire et le salut de la France en Amérique, ils la prendront dans sa propre appréciation du Traité de Paris, signé le 10 février 1763 dans des conditions que nul n’aurait jamais pu imaginer au départ. « Grand’ risée grand’ pleure », dit-on au Canada dans les grandes circonstances où le pire est appelé à succéder au meilleur. « La France avait un si pressant besoin de cette paix », ratura Voltaire dans ses ajouts du Siècle de Louis XV qui avaient besoin d’un bon coup de pinceau pour masquer les craquelures, « qu’elle regarda ceux qui la conclurent comme des bienfaiteurs de la patrie » [20].

Triste ironie du sort ! Comme il sut si bien le reconnaître dans l’écume de cette retouche littéraire, « les suites de cette paix si déshonorantes et si nécessaires furent plus funestes que la paix même ». Et ce triste résultat, qu’il n’avait su prévoir, lui paraissait d’autant plus amer au goût, que « les colons du Canada aimèrent mieux vivre sous les lois de la Grande-Bretagne que de venir en France » [21]. Cordonnier ne pouvait être plus mal chaussé et penseur plus mal inspiré ! En écrivant ces mots, le philosophe des Lumières témoignait de son incompréhension de ce qui se passait alors dans l’esprit des Canadiens et il se faisait le porte-parole des regrets tardifs de la France. Alors que tout était encore possible, l’un et l’autre n’avaient pas compris que perdre le Canada c’était aussi perdre la guerre de Sept-Ans, et que les « colons du Canada » étaient d’abord et avant tout des Canadiens, qu’ils aimaient la France comme on aime cet ami pour lequel on est prêt à mourir quand un tel sacrifice est requis, et que ses manquements à leur endroit leur avaient appris à ne compter que sur eux-mêmes. Son habitude de tout prendre sans rien laisser dans ses colonies et la défaite qu’elle n’avait pas volée les avaient hissés à la hauteur d’un peuple…

Russel Bouchard
Le Métis
Chicoutimi
4 mars 2010


[1]       Voltaire, Lettre à M. Le Chevalier de R… X., Toulouse, 20 septembre 1760.

[2]       « Mémoire à M. le Marquis de Vaudreuil, aujourd’hui 8 septembre 1760 », in Journal des campagnes du chevalier de Lévis, H.-R. Casgrain, 1889, vol. 1, pp. 306-307.

[3]       « Réponse de M. le marquis de Vaudreuil / 8 septembre 1760 », in Casgrain, op. cit., pp. 307-308.

[4]       Abbé Lionel Groulx, Lendemains de conquête, Bibliothèque de l’Action française, 1922, p. 50.

[5]       Voltaire, Lettre à M. le Marquis de Chauvelin, 3 octobre 1760.

[6]       Guy Frégault, La guerre de la Conquête (1754-1760), Fides, Montréal et Paris, 1955, p. 395.

[7]       Choiseul à Voltaire, Versailles, le 12 octobre 1760.

[8]       Voltaire, Le Siècle de Louis XV, Baudoin Frères Éditeurs, Paris, Quatrième édition, 1828, Chapitre XXXV.

[9]       Voltaire, Lettre à M. le Comte d’Argental, 1er novembre 1760.

[10]       Voltaire, Lettre à M. le Comte de Choiseul, 6 septembre 1762.

[11]       M. Trudel, op. cit., vol. 1, p. 54.

[12]       Voltaire, Mémoires pour servir à la vie de M. de Voltaire, écrits par lui-même (1759-1760).

[13]       Philippe Aubert de Gaspé, Mémoires, Montréal, Fides, 1971, p. 75s (au début du chapitre IV).

[14]       M. Trudel, L’influence de Voltaire au Canada, Publications de l’Université Laval, Fides, Montréal, 1945, 2 vols.

[15]       Jean-Paul de Lagrave, Fleury Mesplet (1734-1794), imprimeur, éditeur, libraire, journalier, Patenaude Éditeur, Montréal, 1985.

[16]       Abbé Lionel Groulx, op. cit., p. 50.

[17]       Public Advertiser, Londres, 28 novembre 1759.

[18]       Ainsi, précise le Public Advertiser : « Chaque scène était illustrée par divers emblèmes de la liberté, et au-dessus du théâtre il y avait l’inscription suivante en latin et en anglais : Libertati / Musis sacrum / Sp of the F. / la ligne en anglais signifie « en dépit des Français » (spite of the French), consacré à la liberté, à la paix, aux muses. »

[19]       François-Xavier Garneau, Histoire du Canada depuis sa découverte jusqu’à nos jours, Montréal, Beauchemin & Fils, 1882, vol. 6, pp. 388-389.

[20]       Voltaire, Le Siècle de Louis XV, op. cit., Chapitre XXXV.

[21]       Voltaire, Le Siècle de Louis XV, op. cit., Chapitre XXXV.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 20 mai 2016 20:01
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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