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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Jean-Daniel Dumas, héros méconnu de la Nouvelle-France. (2008)
Liste des illustrations du livre


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Russel Aurore Bouchard, Jean-Daniel Dumas, héros méconnu de la Nouvelle-France. Russel Bouchard et Les Éditions Michel Brûlé, 2008, 311 pp. Une édition numérique réalisée avec le concours de Diane Brunet, bénévole, guide de musée retraitée du Musée La Pulperie, Chicoutimi. [Autorisation formelle accordée par l’auteure le 6 décembre 2020 de diffuser ce livre en libre accès à tous dans Les Classiques des sciences sociales]


Fig. p. 7. Jean-Daniel Dumas, héros authentique de la guerre de la Con-quête 1721-1794. Tiré de l’œuvre de H. R. Casgrain.
Fig. p. 28. Établissements acadiens en 1750.
Russel Bouchard
Fig. p. 29. Fort Beauséjour
Fig. p. 32. Fort Gaspareau, où a servi Jean-Daniel Dumas.
Fig. p. 35. Les forts de la guerre de la Conquête.
Russel Bouchard.
Fig. p. 39. Plan du fort Duquesne, en 1754.
Par le capitaine Robert Stobo, du Virginia Régiment.
Fig. p. 43. George Washington n’était encore qu’un jeune officier lorsqu’il prit part à la bataille du 9 juillet 1755. D’après un portrait de la Galerie de Versailles.
Fig. p. 45. Le capitaine Daniel-Hyacinthe Lienhart de Beaujeu (1711-1755), tombe dès les premiers coups de feu dan s l’échange du 9 juillet 1755. Il est de suite rem-placé par Dumas. Tiré de l’œuvre de H. R. Casgrain.
Fig. p. 46. Rivière Monongahéla et position approximative occupée par les forces en pré-sence lors de la rencontre du 9 juillet 1755. Le grand rectangle # 1 marque la position des Français et de leurs alliés indiens, et les petits rectangles identifiés par des lettres, les positions anglaises.
Fig. p. 48. « Guerrier iroquois scalpant un Blanc ». Gravure de Grasset Saint-Sauveur d’après Labrousse, extraite de l’Encyclopédie des voyages, 1796.
Fig. p. 53. Le marquis de Montcalm (1712-1759)
Fig. p. 55. Plan des forts de Chouaguen, à l’embouchure de la rivière Chouaguen, en 1756 Archives Publiques du Canada.
Fig. p. 58. François-Gaston de Lévis (1719-1787), second de Montcalm. Il est le fer de lance de l’armée française en Amérique.
Fig. p. 63. Lac-Saint-Sacrement (lac George) Siège de 1757.
Russel Bouchard
Fig. p. 68. Tiré de l’œuvre des Frères des Écoles Chrétiennes.
Fig. p. 71. Candide ou l’optimisme, est l’une des œuvres les plus achevées de Voltaire. Le roman initial (qui sera ensuite revu, corrigé, augmenté par son auteur) a été rédigé plus exactement en 1758. Sorti des presses des Cramer en janvier 1759, une année décisive de la guerre de la Conquête, il fut de suite mis à l’index par le régime pour la critique musclée qu’il faisait alors des auteurs de cette tuerie, pour l’inutilité du Canada qu’il préférait aux Antilles et pour le regard qu’il jetait sur les misères du monde.
Fig. p. 80. Siège de Québec par les Anglais, en 1759.
Tiré de l’œuvre des Frères des Écoles Chrétiennes.
Fig. p. 94. Plan de Québec et de la bataille de Ste-Foy, livrée avec succès par les troupes françaises, le 28 avril 1760. Tiré de l’œuvre de Casgrain, 1891.
Fig. p. 98. Plan des fortifications de Montréal, en 1760. Tiré de l’oeuvre des Frères des Écoles Chrétiennes.
Fig. p. 102. Pierre-Rigaud, marquis de Vaudreuil (1698-1778), gouverneur général de la Nouvelle-France, signataire de la capitulation de Montréal, le 8 septembre 1760. Tiré de l’œuvre de Daughty.
Fig. p. 113. La marquise de Pompadour (1721-1764) personnifie, aux yeux des Cana-diens de l’époque, les excès de Versailles qui expliquent en quelque sorte le déréglement de l’administration coloniale au Canada. (Par Nattier, Château de Versailles) Tiré de l’œuvre de Gaxotte.
Fig. p. 114. En cette fin de régime dans lequel nous fait naviguer le témoin Dumas, la Bastille, prison politique austère et menaçante, était finalement devenue le symbole de l’intolérance, des abus, de l’injustice et de la tyrannie d’une royauté corrompue, insensible aux besoins du peuple et complètement décon-nectée de la nouvelle réalité d’alors. En ce haut lieu de la répression monar-chique, les Lally, les La Bourdonnais, les Mirabeau, les Diderot et les Voltaire, ont eu la disgrâce de visiter les mêmes cachots et d’y subir le même quoti-dien que les Bigot, Cadet et autres concussionnaires qui, par leurs malversa-tions, ont provoqué la perte du Canada et mené à la sanglante révolution de 1789. Tiré de l’œuvre de Arnould et collaborateurs.
Fig. p. 118. Louis XV, le « Bien-Aimé », 1710-1774 (Par François-Hubert Drouet, Château de Versailles). Tiré de l’œuvre de Gaxotte.
Fig. p. 124. Carte d’ensemble des îles de l’Océan Indien.
Tiré de l’œuvre de Toussaint.
Fig. p. 131. Louis XVI vient au monde le 23 août 1754, alors que l’affaire Jumonville secoue le Canada. Il mourra le 21 janvier 1793, guillotiné sur l’actuelle place de la Concorde, à 10 h 10 du matin.
Fig. p. 138. «Monsieur», le comte de Provence.
(Portrait de Van Loo, Musée du Louvre)
Tiré de l’œuvre de Walter
Fig. p. 139. Scène de la guerre de Sept Ans.
Tiré de l’œuvre de Guizot
Fig. p. 143. Vaisseaux hollandais (D’après la Véritable relation des trois nouveaux et extraordinaires voyages des Hollandais (1594-96), par Sennius Hultius). Tiré de l’œuvre de Hannotaux.
Fig. p. 149. L’empire français, en Amérique du Nord, au maximum de son expansion, avant la signature du traité d’Utrecht, le 11 avril 1713. Tiré de l’œuvre de Trudel.
Fig. p. 151. Ce qui reste de l’empire français, en Amérique du Nord, avant la signature du traité de Paris, le 10 février 1763. Tiré de l’œuvre de Trudel.
Fig. p. 155a. L’Isle de Cayenne, par Lefebvre de La Barre
(Description particulière de l’Isle de Cayenne, 1668).
Tiré de l’œuvre de Hanotaux.
Fig. p. 155b. L’Isle de Cayenne, par Lefebvre de La Barre
(Description particulière de l’Isle de Cayenne, 1668).
Tiré de l’œuvre de Hanotaux.
Fig. p. 159a. La Bourdonnais (Bertrand-François Mahé de).
Tiré de l’œuvre de Guizot.
Fig. p. 159b. Dupleix (Le Marquis Joseph).
Tiré de l’oeuvre de Guizot.
Fig. p. 167. Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) Il est le fondateur des Compagnies des Indes orientales, des Indes occidentales, du Nord, de la France équinoxiale, du Levant, et du Sénégal. Et il pense que seules des compagnies particulières peu-vent, avec fruit, commercer et coloniser : « Une Compagnie composée d’intérêts puissants, travaillant au bien commun, dit-il, peut bien plus avantageusement faire le commerce que des parti-culiers ». — Cf. Sédillot, 1958.
Fig. p. 170. Route commerciale de l’Océan Indien
au XVIIIe siècle.
Adaptation d’une carte tirée de l’œuvre de Corvisier.
Fig. p. 173. Le philosophe Montesquieu, baron de son état, une source d’inspiration pour Dumas, et une des Lumières de ce siècle encore obscurci par la vénalité des hommes, l’intolérance, le préjugé et la guerre. Tiré de l’œuvre de Guizot.
Fig. p. 179. Choiseul (1719-1785), ministre de la Guerre et de la Marine, un esprit de son temps, qui eut à souffrir de l’injustice du roi et de ses pairs, comme bien d’autres. Il avait le front large et dégarni, les yeux petits et brillants, les lèvres épaisses, le nez au vent, les cheveux roux, la taille bien prise et les jambes bien faites. Le monde craignait ses mots acérés et son persiflage cruel, mais ses amis vantaient sa bonté, sa générosité, sa franchise. (Bibliothèque Nationale, Cabinet des Estampes). Tiré de l’œuvre de Gaxotte.
Fig. p. 200. Scène de guerre. Tiré de l’œuvre de Guizot.
Fig. p. 205a. Hôpital général de Québec.
Tiré de l’œuvre de Roy.
Fig. p. 205b. Hôtel-Dieu de Québec.
Tiré de l’œuvre de Roy.
Fig. p. 211. Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811), premier aide de camp de Montcalm avec qui il arriva en 1756. Blessé au cours de la bataille de Carillon (1758), il retourna en France pour rendre grâce des événements et recevoir son titre de chevalier de Saint-Louis (1759), revint juste à temps pour assister à la prise de Qué-bec et organisa, sous les ordres de Vaudreuil, la résistance contre les forces d’occupation anglaises. Après la Conquête, Bougain-ville aboutit aux Malouines, où il subit encore l’échec dans une vaine tentative de colonisation. Béni par Choiseul pour son zèle et son courage, homme raffiné et cousu d’élégance, il alla fina-lement s’illustrer dans un audacieux voyage d’exploration et de découverte (1766-1769) à bord de la Boudeuse. Il est l’auteur, notamment, d’un Traité de calcul intégral, d’une Notice historique sur les Sauvages de l'Amérique septentrionale, et d’une Relation de don fameux, Voyage du monde, qu’il publia à Paris, en 1771. Tiré de l’œuvre de Casgrain.
Fig. p. 212. « Les Canadiens sont généralement des tireurs assez remarqua-bles. J’ai rarement rencontré des personnes aussi habiles qu’eux en ce domaine. Qu’un oiseau vole à une distance telle qu’ils soient en mesure de l’atteindre normalement avec une balle ou du plomb, et il aura difficilement la vie sauve. Il n’est pour ainsi dire aucun d’entre eux qui ne soit capable de tirer remarquablement, ni qui ne possède un fusil. »
[…]
« Les hommes d’ici portent souvent des tuques rouges en laine, aussi bien à la maison qu’en voyage. Assez nombreux sont les hommes qui ont les cheveux en forme de queue : je parle actuellement des paysans : en particulier les jeunes gens, surtout pendant le travail. J’ajoute que je n’ai pas rencontré des gens aussi drôles qu’eux, toujours gais et de bonne humeur, profondément courageux et qui tiennent que rien n’est impossible à surmonter. La plus grande partie de ces hommes et, pour le dire en bref, tous les gens nés au Canada sont les meilleurs tireurs qui peuvent exister ratent rarement leur coup. Ils utilisent du plomb et des fusils de chasse, afin de tirer à main levée.» (Cf. Voyage de Pehr Kalm au Canada en 1749, folios 931 et 933 Dessin de Francis Back, 1983.
Fig. p. 214a. À gauche, dessins de fusils de Tulle, modèles semi-réglementaires à boucle grenadière tournante, tels qu’utilisés par les troupes de la Marine et la milice, en Nouvelle-France, de 1697 à 1760: A- modèle de 1696. B- modèle de 1716. C- modèle de 1729/1734. Tirés de l’œuvre de Russel Bouchard, Les fusils de Tulle en Nouvelle-France.
Fig. p. 214b. À droite, reconstitution d’un fusil grenadier de Tulle, conforme au contrat de 1729 /1734. Fabriqué pour la forteresse de Louisbourg. Office canadien des Parcs, Ottawa.
Fig. p. 222. Siège et prise de Louisbourg, juin 1758, triste résultat de la négligence de la métropole, une forteresse, abandonnée aux capri-ces du temps, délaissée et incomplète. Tiré de l’œuvre des Frères des Écoles Chrétiennes.
Fig. p. 223. Juché sur un promontoire naturel « imprenable » (sic), la forte-resse de Québec n’en tomba pas moins aux mains de l’ennemi, le 13 septembre 1759, comme un fruit mûr laissé sans soins et sous mauvaise surveillance. Carte de John Bennet, London, 1776.
Fig. p. 224. « Les ouvrages de campagne sont de différentes espèces. Il y a des fléchés, des redoutes rondes ou à plusieurs faces, des redoutes étoilées, des têtes de pont, des retranchemens, derrière les-quels on fait camper des troupes, et [...] » Dans la pl. XVII, par exemple, on a construit un ouvrage d’une grande étendue sur une montagne, dont on a suivi le contour pour l’emplacement des lignes, à quoi il faut absolument faire attention dans les cas pareils. Il faut que la vue soit libre, et que du poste retranchée on puisse découvrir les approches, en sorte que l’ennemi ne trouve jamais l’occasion d’avancer sans beaucoup de perte ; il faut même brûler les maisons et couper le bois et les broussailles par lesquels il pourrait masquer son attaque... » (Cf. Gaudi, 1793 : 1, 25, 26)
Fig. p. 228. Tiré de l’Encyclopédie de Didérot et d’Alembert. Fig. 4. Pièce de canon français, de 24 livres, encore en usage à l’époque de Dumas. Retenons simplement : (A) culasse avec son bouton ; (B) plate-bande & moulures de la culasse ; (C) le champ de la lumière ; (D) astragale de lumière ; (E) premier renfort ; (F, G, K) plate-bande & moulures des renforts ; (H) les anses ; (I) tourillons ; (L) ceinture ou ornement de volée ; (M) astragale de la ceinture ; (N) volée ; (O) astragale du collet ; (P) collet avec le bourelet en tulipe ; (Q) couronne avec ses moulures ; (R) bouche ; (S) lumière. Fig. 5. Longueur du canon divisée dans les différentes parties selon lesquelles on diminue l’épaisseur du métal depuis la plate-bande de la culasse jusqu’au collet de la tulipe. Fig. 6. Coupe du même canon, montrant la mécanique de mise à feu : du canal de la lumière (c, d) ; en passant par l’âme (entre les parties ee) ; jusqu’à la bouche (R).
Fig. p. 229. Tiré de l’Encyclopédie de Didérot et d’Alembert. Profil coupé de la ligne de tir d’une pièce d’artillerie du rempart jusqu’au glacis. « (AB) niveau de la campagne ; (AW) talud intérieur du rempart; (GH) banquette ; (HL) côté intérieur du parapet ; (LM) partie su-périeure ou plongée du parapet ; (VYQX) contrefort ; (MNRSTQY) revêtement du rempart ; (NR) escarpe ; (N) cordon ; (Su) fossé ; (un) contrescarpe ; (my) revêtement de la contrescarpe ; (mc) chemin couvert ; (ef) banquette du chemin couvert ; (fh) côté intérieur du parapet du chemin couvert ; (hg) glacis ; (lr) palissade du chemin couvert plantée sur la blanquette au pié du côté intérieur ; (ab) échelle. »
Fig. p. 242. Lally-Tollendal, sur les remparts fumants de Pondichéry.
Tiré de l’œuvre de Guizot.
Fig. p. 243. « J’ai manqué mon coup, fustigea Laly à ses juges, et maintenant il faut périr sur l’échafaud. » Apeuré par sa verve et sa fougue, on le bâillonna avant de le livrer à ses bourreaux qui le jettèrent dans un tombereau pour le mener de suite à l’échafaud. Lally y monta la tête haute, raconte un témoin oculaire, et promena autour de lui son regard étincelant chargé de toute l’éloquence du désespoir ; sa langue était enchaînée, dit-on encore, mais son regard adressé aux Parisiens venus nombreux assister à son trépas, laissait deviner l’impétuosité de son caractère, son courage lui tenant lieu d’éloquence. Devant un tel déni de justice et une telle ingratitude envers un si fidèle serviteur, cette exécution témoignait à elle seule de l’incurie d’un régime décadent qui punissait la bravoure et la loyauté au profit des prévaricateurs, une couronne prête à subir l’outrage des piques citoyennes. Tiré de l’œuvre de Arnoul et collaborateurs.
Fig. p. 248. L’Inde du Sud, au milieu du XVIIIe siècle.
Tiré de l’œuvre de Hanotaux.
Fig. p. 265. Madagascar et les îles Mascareignes, selon une carte
du père Du Val, 1672. Tiré de l’œuvre de Hanotaux.
Fig. p. 274a. Exemplaires de monnaie de carte qui ont eu cours en Nouvelle-France, de 1685 à 1760 Ci-contre, une carte valant 100 li-vres, validée en 1714 par les signatures du gouverneur Rigaud de Vaudreuil et de l’intendant Michel Bégon.
Fig. p. 274b. Ci-dessous, une carte valant 12 livres, validée en 1742, par les signatures du gouverneur de Beauharnois et de l’intendant Gilles Hocquart. Tiré de l’œuvre de Trudel.
Fig. p. 284. Le monde atlantique au XVIIIe siècle, et le circuit emprunté par le commerce dit « triangulaire ». Adaptation d’une carte tirée de l’œuvre de Corvisier.
Fig. p. 289. La puissance des empires coloniaux européens des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, repose essentiellement sur leur capacité respective de monter des flottes de guerre à la fois capables de s’imposer dans les quatre coins du monde et de résister aux velléités des États concurrents qui se le partagent. Au milieu du XVIIe, l’Angleterre, la Hollande et la France ont entrepris d’harmoniser leurs capacités navales. Ces flottes se distinguent par des subtilités techniques qui ne confondent pas les spécialistes. Elles font appel à un type de navire de combat particulier — le « vaisseau de ligne » (« ship of line » pour les Anglais, et « aorlog ship » pour les Hollandais) — plus ou moins armé pour défendre le butin qu’il transporte contre les navires pirates et pour prêter main forte à la métropole en cas de conflit militaire. Ces « vaisseaux de ligne » portent, au moins, 50 canons répartis en deux batteries ; ils sont caractérisés par l’importance de leur artillerie, et se classifient selon leur longueur (variant de 40 à 60 mètres), leur tonnage et leur puissance de feu (variant de 40 à 100 canons). Tous sont mus par un système de mâtures (il y en a trois) construites selon des normes spécifiques, et par une variété de voiles choisies selon l’usage plus particulier auquel chaque unité est destinée. Parmi l’éventail de ces coursiers des hautes mers qui font l’orgueil des armateurs et marquent la grandeur des États dont ils portent les couleurs, on retrouve : au premier rang, les bâtiments de 100 canons et plus, répartis habituellement sur trois ponts ; au deuxième, ceux de 90 à 99 canons ; au troisième, ceux de 64 à 89 canons ; au quatrième, ceux de 50 à 60 canons ; au cinquième, ceux de 32 à 40 canons ainsi que les brûlots et les navires servant d’hôpitaux ; et, au sixième rang, les frégates de 20 à 28 canons, les galiotes à bombes et les corvettes. Gravure réalisée vers 1740, qui représente un vaisseau de ligne de 80 canons. Tirée de l’article de Hourblin.
Fig. p. 294. Voltaire dans son cabinet de travail.
Anonyme français du XVIIIe siècle.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le jeudi 13 mai 2021 9:51
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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