La première partie de ce texte est constituée de notes au jour le jour qui sont à l’essai structuré ce que la photo instantanée est au film documentaire. C’est seulement l’étendue de la période considérée qui peut prétendre donner à l’ensemble une certaine consistance.
Il s’agit également d’un pan d’histoire d’une subjectivité : celle d’une autodidacte de quarante-cinq ans qui entame à peu près à ce moment des études de Psychologie à la Sorbonne (Paris V), en France la seule université qui, à l’époque, enseigne sans arrière pensée politique la psychologie expérimentale.
On y trouvera donc l’audace, la liberté, l’impavidité, de qui a l’habitude de juger par soi-même ; tendance qui au fil des années s’est enrichie de la culture universitaire.
Un même sujet peut, à intervalles, recevoir des éclairages différents, voire contradictoires. C’est la rançon de la sincérité.
Le journal a continué après l’an 2000 mais les progrès de la mondialisation rendent un peu décalée cette réflexion franco-française. Laissons à d’autres le soin de commenter le début de ce siècle.
Sera-t-il, comme j’en fais l’hypothèse, celui d’un techno-classicisme plein de sagesse prenant la relève du foisonnement débridé des techno-sciences au XXe siècle ? On peut l’espérer, l’humanité n’ayant pas, me semble-t-il d’autre opportunité de survie.
Un esprit qui s’intéresse aux problèmes du jour a, de temps à autre, des pensées plus intemporelles. Ces “considérations” constituent la seconde partie du texte. |