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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

La transformation du Parti libéral du Québec sous Georges-Émile Lapalme (1950-1958) (1988)
Introduction


Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Robert Boily, La transformation du Parti libéral du Québec sous Georges-Émile Lapalme (1950-1958)”. Un article publié dans l'ouvrage publié sous la direction M. Jean-François Léonard, Georges-Émile Lapalme, pp. 221-237. Montréal: PUQ, 1988, 303 pp. Montréal: Les Presses de l'Université du Québec, 1988, 303 pp. Collection: Les leaders politiques du Québec contemporain. [Autorisation de l'auteur accordée le 22 juin 2005.]

Introduction

"Sans se perdre dans le dédale des analyses qui seraient tout de même incapables de nous offrir une réincarnation de ce qui a fui, les fouilles du chercheur, qu'il soit sociologue ou politicologue, dans les textes officiels reconstituent à la manière des ouvrages intitulés : "La vie quotidienne au temps de..." le climat d'une petite civilisation perdue dans une grande". (Le Vent de l'oubli. Mémoires. II, p. 72). 

Tout n'a pas commencé le 20 mai 1950, au moment du choix de Georges-Émile Lapalme comme chef du Parti libéral provincial. Depuis l'Action libérale nationale et l'expérience du Bloc populaire, au sein même du Parti libéral, une volonté de transformation s'est exprimée, a réclamé une démocratisation du parti. Au cours de la brève période qui suivit, soit jusqu'au moment du départ de Georges-Émile Lapalme et de l'élection de Jean Lesage à la tête du parti le 31 mai 1958, l'appel à la nécessité et à l'urgence d'une démocratisation de la politique au Québec et notamment de la vie partisane, s'exprimait également à l'extérieur du Parti libéral, au sein des syndicats, d'un journal comme Le Devoir, chez des intellectuels comme Isocrate, observateur sagace de cette période, dans des groupes de gauche comme le Parti social démocrate ou des mouvements politiques comme le Rassemblement. Malgré le scepticisme profond de ces divers observateurs concernant la volonté réformiste du Parti libéral et leurs critiques sévères touchant la lenteur de cette transformation, on ne peut sous-estimer le caractère déterminant pour le Parti libéral du Québec et pour le système partisan québécois, de l'action entreprise, dans des conditions éminemment difficiles, par un petit groupe de réformistes. 

Rejetant l'option d'un nouveau parti, ils ont fait le choix d'un changement par l'intérieur. Ils vont donner ainsi naissance à un nouveau type de parti qui ne connaîtra son parachèvement qu'au début des années 70, sous la forme d'un parti de rassemblement et sous le nom de Parti libéral du Québec. D'autre part, le réformisme social, économique et politique qui anima ce parti et donnera naissance à la "Révolution tranquille", a provoqué également une modification fondamentale du système de partis : l'introduction d'une distance idéologique entre les projets de société défendus par les deux principaux partis en présence, une dimension absente depuis la fin du XIXe siècle.

Retour au texte de l'auteur: Robert Boily, sociologue, Université de Montréal Dernière mise à jour de cette page le Jeudi 11 août 2005 14:42
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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