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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Michel Bernard, L'UTOPIE NÉOLIBÉRALE (1997)
Quatrième de couverture


Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Michel Bernard, L'UTOPIE NÉOLIBÉRALE (1997). Montréal: Éditions du Renouveau québécois et la Chaire d'étdes socio-économiques de l'UQÀM, 1997, 318 pp.

Quatrième de couverture

Depuis toujours, on a cherché à expliquer l'origine de la société, ce qui fait que les hommes collaborent. Très tôt, deux familles d'explications se sont distinguées: l'une fondée sur un acte volontaire, un contrat social, un idéal social abstrait reconnu par une volonté générale et exprimé politiquement ; l'autre bâtie sur une sociabilité économiquement intéressée, sur une harmonie naturelle des intérêts individuels conscients de leur interdépendance. Cette deuxième explication conduit à l'utopie d'une société de marché qui fonctionne toute seule dans le cadre d'un État minimal. 

L'utopie néolibérale est la forme moderne et dilatée de cette deuxième explication. Les hommes auraient trouvé dans le marché, dans le mécanisme des prix et dans la notion de profit la quintessence de la collaboration efficace et de l'arbitrage de la rareté. Les prix nous informent de la valeur de nos actions, le profit est le sceau d'approbation du projet individuel par la collectivité. L'automatisme à base économique y a complètement réduit le politique. 

Cette explication appuyée sur le marché est naturellement devenue l'idéologie de ceux qui dominent le marché, un dispositif de dissimulation du pouvoir et c'est pourquoi elle est remarquablement bien financée. Le néolibéralisme soutiendra donc les thèses de l'État minimal, de l'inviolabilité de la propriété privée, du rejet des répartitions étatiques et, par voie de conséquence, celles de l'élimination du droit social. 

C'est cette utopie que le livre de Michel Bernard explique de façon accessible, en termes clairs avec de multiples exemples à l'appui. Il devient alors possible de comprendre et de combattre l'idéologie à la base de la réduction du secteur et des biens publics. Car ce livre, en combattant le néolibéralisme, devient aussi une arme pour ceux qui pensent que la société ne doit pas se limiter à n'être qu'un marché et, qu'un idéal social exprimé politiquement est encore possible.  

Michel Bernard est diplômé en sciences sociales, en science et technologie, en sciences commerciales, M.B.A. (H.EC.), M.A. philosophie (UQAM), membre de l'Ordre professionnel des comptables en management (C.M.A), professeur associé à la Chaire d'études socio-économiques et au département des sciences comptables de l'Université du Québec à Montréal. Il est collaborateur à l'aut'journal.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mercredi 10 septembre 2008 8:32
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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