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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Jean-Louis Benoît, “Société et religion: sécularisation laïcité et politique. - Les élections américaines, la société musulmane et le déclin du catholicisme européen à la lumière du texte tocquevillien -.” (2008). Texte inédit, 8 mai 2008. [Autorisation accordée par l'auteur de diffuser ce texte dans Les Classiques des sciences sociales, le 8 mai 2008.]

Jean-Louis Benoît 

Société et religion: sécularisation,
laïcité et politique. 

- Les élections américaines, la société musulmane
et le déclin du catholicisme européen
à la lumière du texte tocquevillien -”.
 

Texte inédit, 8 mai 2008.

Introduction
 
La place et le rôle de la religion au États-Unis.
Le catholicisme va-t-il mourir ?
L’islam et le monde musulman

 

Introduction

 

Les élections américaines qui se déroulent, le contraste saisissant d’une société américaine où le fait religieux semble s’imposer dans la campagne et la société française, laïcisée et sécularisée, pays catholique en voie de déchristianisation, l’agencement possible ou non de l’islam et de la démocratie, autant de questions de société qui se posent à nous avec une acuité accrue en ce début de troisième millénaire. Le problème majeur est plus que jamais celui de l’articulation du politique et du religieux, des choix d’aujourd’hui dépendent directement la sauvegarde – ou plutôt la restauration - de la paix ou la guerre généralisée, le conflit qui débouche sur l’Apocalypse comme le montre avec force René Girard dans son dernier livre [1]. 

Le plus choquant, aujourd’hui, est l’incompréhension réciproque existant dans l’articulation du religieux et du politique entre les sociétés occidentales (étatsuniennes et européennes) et les sociétés musulmanes [2] ; or nos concitoyens, européens et nord-américains, sont sans outils intellectuels pour aborder cette problématique. Les présentations qui sont faites aujourd’hui dans les médias, et qui seront beaucoup plus importantes dans les mois à venir - puisque c’est du conflit généralisé et apocalyptique ou de la paix et de la survie qu’il est question - sont obligatoirement superficielles puisque, de par leur nature même, ces émissions ne peuvent pas vraiment permettre de comprendre une problématique qui se pose depuis la fin du XVIII siècle, globalement depuis la naissance des républiques américaine (États-Unis) et française. 

Or il se trouve que, de 1835 à 1859, Tocqueville a abordé ces questions et mis en évidence la nature profonde des questions qui se posent aux sociétés démocratiques.

*

 

La place et le rôle de la religion
aux États-Unis.

 

Relisons Tocqueville qui écrit :

 

« Aux États-Unis, la religion se confond donc avec toutes les habitudes nationales et tous les sentiments que la patrie fait naître; cela lui donne une force particulière.[…]
 
En Amérique, la religion s'est, pour ainsi dire, posé elle-même ses limites; l'ordre religieux y est resté entièrement distinct de l'ordre politique, de telle sorte qu'on a pu changer facile­ment les lois anciennes sans ébranler les anciennes croyances.
 
[…] C'est la religion qui a donné naissance aux sociétés anglo-américaines : il ne faut jamais l'oublier; aux États-Unis, la religion se confond donc avec toutes les habitudes nationales et tous les sentiments que la patrie fait naître; cela lui donne une force particulière ».

 

Mais il ajoute que si la religion doit : « être considérée comme la première de leurs institutions politiques, c’est dans la mesure où elle s'est, pour ainsi dire, posé elle-même ses limites; l'ordre religieux y est resté entièrement distinct de l'ordre politique… »

 

Le texte de Tocqueville nous permet de mieux comprendre la double tradition  étatsunienne : celle des pères fondateurs qui construisaient le pays, et ses institutions, la Bible à la main, et celle des hommes formés à l’école des Lumières, comme Jefferson (ambassadeur en France de mai 1785 à août 1789, pour lequel la construction d’un «mur de séparation » entre l’État et les Églises constitue une impérieuse nécessité. Ce principe de la séparation de l’Eglise et de l’État figure dès le premier amendement, dans l’Amérique de Jefferson : « Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion » ; principe d’autant plus pertinent qu’aux Etats-Unis, dès le début, on n’a pas affaire à un Église mais à une pluralité d’Eglises et de sectes. 

Aussi, depuis lors, les États-Unis ont vu successivement au pouvoir l’une ou l’autre des tendances (mais parler d’alternance serait trop réducteur). Tantôt les présidents soulignent leur distance vis-à-vis de la religion. Jefferson était agnostique, John Quincy Adams, que Tocqueville rencontra pendant son voyage [3], était un partisan convaincu de la laïcité, choisissant de prêter serment, non sur la Bible, mais sur la Constitution des États-Unis. Théodore Roosevelt, lui, ne prêta serment sur aucun livre ; Franklin Pierce et Herbert Hoover n'ont, quant à eux, pas juré, mais promis de remplir fidèlement leurs fonctions et de défendre la Constitution. 

Kennedy, lui, prêta serment sur une version catholique de la Bible. Mais, la religion catholique étant minoritaire et perçue comme naturellement monopoliste, il prit soin de mettre en avant la séparation entre l’État et les Églises. 

Ce n’est que depuis 1956, la Guerre Froide aidant, les Américains se sentent remplis d’une mission divine que la devise :  « In God we trust » a remplacé sur le dollar « E pluribus unum » qui vantait les mérites de l’union et de l’association ! 

Aujourd’hui, comme en 1831, un homme politique ne peut faire carrière, aux États-Unis, s’il professe ouvertement son athéisme ou attaque toutes les Eglises ou sectes comme le soulignait Tocqueville :

 

« Aux États-Unis, lorsqu'un homme politique attaque une secte, ce n'est pas une raison pour que les partisans mêmes de cette secte ne le soutiennent pas; mais s'il attaque toutes les sectes ensemble, chacun le fuit, et il reste seul ».

 

Mais cette revendication religieuse relève sans doute, comme en conviennent nombre d’Américains en privé, d’un positionnement politique, idéologique et sociétal que d’une foi profonde comme Tocqueville le soulignait déjà : « Je ne sais si tous les Américains ont foi dans leur religion, car qui peut lire au fond des cœurs ? Mais je suis sûr qu'ils la croient nécessaire au maintien des institutions républicaines. Cette opinion n'appartient pas à une classe de citoyens ou à un parti, mais à la nation entière; on la retrouve dans tous les rangs. » 

Il entre dans cette religiosité du pragmatisme, de l’hypocrisie, une sorte de pari économique qui espère une sorte de retour sur investissement : « [Aux États-unis] on suit une religion comme nos pères prenaient une médecine au mois de mai, si ça ne fait pas de bien, a-t-on l’air de dire, au moins ça ne peut pas faire de mal, et il est d’ailleurs convenable de se conformer à la règle commune. » 

*

 

Le catholicisme va-t-il mourir ?

 

Etienne Charpentier, l’un des grands biblistes français disparu accidentellement voici 25 ans, était l’un de mes amis. Que de fois l’avons-nous entendu répéter, non sans une réelle ironie devant le tragique de la situation : « L’Église catholique me fait penser à l’un de ces chats des dessins animés qui avancent levant la tête, voire fermant les yeux, sans s’apercevoir qu’au bout d’un moment ils marchent au-dessus du vide ». 

Pour Tocqueville, l’Église catholique est son meilleur/pire ennemi, voici ce qu’il écrivait à son ami Corcelle, le 15 novembre 1843 :

 

« Ce qui est [le] plus dangereux […] c'est l'esprit même du catholicisme, cet esprit intraitable qui ne peut vivre nulle part s'il n'est le maître. Le catholicisme, qui produit de si admirables effets dans certains cas, qu'il faut soutenir de tout son pouvoir parce qu'en France l'esprit religieux ne peut exister qu'avec lui, le catholicisme, j'en ai bien peur, n'adoptera jamais la société nouvelle. Il n'oubliera jamais la position qu'il a eue dans l'ancienne et toutes les fois qu'on lui donnera des forces, il se hâtera d'en abuser. […] Le clergé ressemble parfaitement aux hommes de l'ancien régime. Dès qu'un vent de popularité lui arrive ou que la main du pouvoir se tend vers lui, il se croit follement le maître de la société et, au lieu de profiter de cette fortune pour prendre dans la nouvelle hiérarchie une place utile et grande quoique secondaire, il se fait briser en voulant se rasseoir à la première. Le même esprit qui a perdu la Restauration perdra toujours j'en ai bien peur, le clergé et, malheureusement avec lui, la religion ».

 

« Cette citation est malheureusement vraie […] et je n'avais pas encore lu ce risque aussi bien exprimé », convenait voici peu l’un des responsables du service religieux d’un grand journal catholique répondant à l’un de mes courriers. 

Tocqueville a été témoin du rendez-vous manqué de l’Église catholique avec l’Histoire. Après la Restauration, l’Église qui s’était discréditée, estime Tocqueville, en soutenant le régime, retrouve son rang, sa place et l’estime de la population, puis elle se fourvoie à nouveau. Elle se mêle de politique de la pire façon qui soit, en soutenant alors et depuis lors, les régimes les plus conservateurs et/ou réactionnaires, antidémocratiques et antirépublicains : de Napoléon III à Pétain, en passant par Mussolini et Franco. Aujourd’hui le catholicisme romain [4] subit l’extrême violence de ce retour du refoulé, l’insupportable vestige du cadavre dans le placard. 

Tocqueville s’est violemment indigné du soutien de l’Eglise et de la hiérarchie catholique à un despote liberticide [5]. En mars 1858 il écrit à l’Évêque de Coutances qui vient d’appeler ses ouailles par trois fois en trois mois à prier pour, « L’envoyé du Très-Haut ». Cet attelage de la religion et du pouvoir constitue, explique-t-il : « un danger pour la religion à prendre parti pour le pouvoir nouveau et à le recommander en pareils termes au nom de Dieu. J’ai vu, de mon temps même, l’Église mêler aussi sa cause à celle du premier empereur ; je l’ai vue de même couvrir de sa parole la Restauration ; et il ne m’a pas semblé qu’elle eût profité de cette conduite. Dans un pays en révolution comme le nôtre, les jugements qui sont portés sur le pouvoir du moment ne sauraient être unanimes. Dans ces temps malheureux, on ne blâme pas seulement les actes du gouvernement ; on conteste sa moralité, ses droits. […] La loi morale universelle réprouve absolument [les exactions du pouvoir impérial]. Ceux qui ont présents ces souvenirs si récents de notre histoire, [ne peuvent manquer d’éprouver] un trouble douloureux au fond de leur âme et une sorte d’ébranlement de leur croyance, en entendant les voix les plus autorisées couvrir de pareils actes au nom de la morale éternelle… » 

* 

Tocqueville estime également que le pontificat de Pie IX, dont il est contemporain [6], ne peut que conduire l’Eglise catholique à son déclin pour cette raison à laquelle il en ajoute deux autres, d’une part, une surcharge dogmatique inutile – l’invention du dogme de l’Immaculée conception, par exemple – d’autre part parce que, sauf à prendre la voie de l’intégrisme ou du fanatisme, les religions ne doivent pas aller inutilement, en des temps démocratiques, à rebours des moeurs. 

Si aujourd’hui, en France, les églises sont vides, si depuis 25 ans le nombre des « messalisants » a chuté de 84% [7] c’est parce qu’il n’y a pas de relève. Pourquoi ? Parce que les femmes de ma génération se sont trouvées de facto hors de l’Église, de la communion, des sacrements en refusant de se soumettre aux exigences anachroniques de l’encyclique Huamane Vitae. 

« La femme fait les mœurs », écrit Tocqueville, elles faisaient également le catéchisme et assuraient la transmission sinon de la foi, du moins de la pratique religieuse. Aujourd’hui l’Église de France est devant ce paradoxe : dans ce pays où plus des 2/3 des citoyens se considère(raient), aujourd’hui encore, sinon comme catholiques, du moins comme de tradition catholique [tradition avec laquelle ils accepteraient volontiers de renouer…s’il y avait une offre] moins de 20% des enfants d’une tranche d’âge font aujourd’hui leur communion contre plus de 80% en 1970 ! 

 

L’islam et le monde musulman

 

Tocqueville s’est intéressé à l’islam, il a lu et annoté le Coran, sans être pour autant, ni devenir un véritable spécialiste. Son attitude est ambivalente : il est très critique vis-à-vis de la nature même de cette religion en même temps qu’il intervient avec force pour que les forces en charge de la colonisation de l’Algérie respectent les habitants dans leurs pratiques, dénonce la spoliation des biens des fondations religieuses musulmanes par l’État français, et demande que l’on aide cette religion dans sa quotidienneté (enseignement, formation du « clergé » …) au lieu de lui porter préjudice ce qui ne peut faire, explique-t-il, que le lit du fanatisme ! 

En revanche, il critique l’islam pour deux raisons d’inégale grandeur : l’appel à la violence et le mélange des genres et des ordres. 

Certes il juge négativement les appels à la violence, mais n’est-ce pas un trait récurrent des religions ; il a en outre dénoncé la violence faite par les conquistadors en Amérique latine et la violence beaucoup plus grave encore des citoyens des Etats-Unis qui, légalement, en toute bonne conscience, ont décidé du génocide des Indiens : « Les citoyens des États-Unis, si attachés à la religion, ne lui ont pas fait mystère de leur décision d’exterminer la totalité des Indiens : “  Le ciel ne les a pas faits pour se civiliser, il faut qu’ils meurent », et Tocqueville ajoute : « Satisfait de son raisonnement, l’Américain s’en va au temple où il entend un ministre de l’Évangile répéter que tous les hommes sont frères et que l’Éternel qui les a tous faits sur le même modèle leur a donné à tous le devoir de se secourir [8] ». 

La seconde critique est beaucoup plus fondamentale, du point de vue de Tocqueville, qui dénonce constamment le mélange du politique et du religieux (y compris dans le christianisme/catholicisme) [9]. Il considère en outre que le cheminement historique qui conduit nécessairement à des formes démocratiques suppose une séparation de l’Église et de l’État, qu’il juge absolument nécessaire, bien que difficile à réaliser pour l’Europe chrétienne, et qu’il estime quasiment impossible pour le monde musulman. En effet, pour cette civilisation, l’islam et le Coran s’imposent à l’ensemble des domaines et des ordres de la vie politique, économique, juridique, scientifique… 

* 

On le voit, les textes de Tocqueville demeurent d’une complète actualité. Le retour du religieux dans le politique, le mélange des genres et des « ordres », au sens pascalien du terme, notamment dans la vie politique française et dans l’élection présidentielle américaine n’est assurément pas la marque d’un progrès dans la voie de la démocratie, mais une régression qui trouble le fonctionnement des institutions politiques. Le renversement du gouvernement italien provoqué par la défection de sénateurs de la démocratie chrétienne vient encore de donner un exemple de ce type de perversion dont, à terme, le monde politique, les institutions démocratiques et les formes religieuses elles-mêmes, portent la responsabilité et devront payer les errements. 

En ce sens, une lecture des textes que Tocqueville consacre à cette question serait bien utile aux concitoyens des régimes démocratiques, et à leurs élus, afin d’éviter les erreurs et les errances d’un temps où les nouveaux Grands Inquisiteurs relancent les discours d’un autre âge ; cette montée aux extrêmes, ce processus apocalyptique qui marque la défaite de la pensée, de l’humanisme, de la civilisation et le retour à l’irrationalité de la violence mimétique qui allume, jour après jour, de nouveaux foyers sur la planète.


[1] Achever Clausewitz, Carnetsnord, 2007.

[2] La question se pose, on le remarquera, entre les religions du livre, leur coexistence possible ou non, conflictuelle ou pacifique, et la sécularisation, la possibilité d’une évolution vers une démocratie laïque, alors que cette problématique n’a guère de sens pour le monde asiatique, par exemple ; de plus cette opposition est asymétrique : Etats-Unis, Europe, monde musulman – qui ne correspond pas exactement à une entité géographique - , reste à poser le problème du continent africain partagé entre islam et religions et/ou sectes chrétiennes…

[3] Tocqueville prend fait et cause pour la séparation du religieux et du politique, des Eglises et de l’Etat, qu’il a expérimentée dans l’Amérique de Jefferson, qui n’est mort que depuis cinq ans lorsque Tocqueville arrive aux Etats-Unis.

[4] Pensons ici aux trois grandes nations catholiques que sont l’Italie, l’Espagne et la France.

[5] Tocqueville n’a aucun doute à ce sujet, n’oublions pas, en outre, que le régime fut à peu près continuellement en guerre, et que le « Neveu » qui n’en était pas un, acheva les forfaits de l’oncle qui avait fait, écrit Tocqueville : « de nos alliés naturels » (les Allemands) nos pires ennemis, qu’il engagea la France dans la guerre de 1870 d’où sortirent les deux guerres mondiales. René Girard souligne comment la montée aux extrêmes qui mène à l’Apocalypse naît des ces guerres franco-allemandes.

[6] Tocqueville était ministre des Affaires étrangères dans le second gouvernement Barrot – 2 juin -30 octobre 1849- et se trouva en charge de l’intervention militaire française (à laquelle il était opposé) ; il voulait, toute sa correspondance privée et officielle l’établit, contraindre le pape à amnistier tous les républicains qui s’étaient emparés de Rome et à donner une constitution libérale à ses Etats. Louis-Napoléon Bonaparte choisit, pour marquer son autorité, de renvoyer, inconstitutionnellement, le gouvernement sur cette question.

[7] Je travaille ici d’après l’enquête de La Croix en 2006 ; la situation est certes celle de la France, mais celle des deux autres grandes nations catholiques latine, italienne et espagnole ne doit pas être très différente, ce qui n’est pas le cas pour des raisons historiques de la Pologne (où l’Église a puisé sa force dans la résistance au régime communiste), ni de l’Allemagne où le catholicisme n’était pas en situation de monopole, mais de pouvoir partagé avec le protestantisme… .

[8] Quinze jours au désert, in Gallimard, « la Pléiade », I, p. 219-220.

[9] Ce faisant, Tocqueville ne tient pas compte des siècles où la civilisation musulmane était à son apogée, la religion étant la même mais la vision du monde, la « Weltanschauung » étant manifestement très différente ; question civilisationnelle majeure, en particulier pour le monde musulman puisque c’est de sa nature et de son évolution qu’il s’agit.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mardi 3 juin 2008 7:46
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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