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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Jean Benoist, Anthropologie médicale en société créole (1993)
Bibliographie


Une édition électronique réalisée à partir du livre de M. Jean Benoist, Anthropologie médicale en société créole. Paris: Les Presses universitaires de France, 1993, 286 pp. Collection: Les champs de la santé. Une édition numérique réalisée par Marcelle Bergeron, bénévole, professeure retraitée de l'École polyvalente Dominique-Racine de Chicoutimi. [Autorisation formelle accordée par l'auteur, le 17 juillet 2007 de diffuser, dans Les Classiques des sciences sociales, toutes ses publications.].

Bibliographie 

 

Adjanohoun et coll., 1982, Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques aux Seychelles, Agence de coopération culturelle et technique, 170 p.

Adjanohoun et colt, 1983, Contribution aux études ethnobotaniques et floristiques à Maurice (îles Maurice et Rodrigues), Agence de coopération culturelle et technique, 214 p.

Albany J., 1974, Ptit glossaire. Le piment des mots créoles, Cachan, Imprimerie Mazarine, 116 p.

Alber J.-L., 1990, Vivre au pluriel. Production sociale des entités à l'île Maurice et à l'île de la Réunion, Université de la Réunion, 183 p.

Andoche J., 1984, Pratiques de guérissage et culture populaire créole à l'île de la Réunion, mémoire de maîtrise, Université Paris V, 183 p.

Andoche J., 1988, L'interprétation populaire de la maladie et de la guérison à l'île de la Réunion, Sciences sociales et santé, VI, n°, 3-4, 145-165.

Anonyme, s.d., L’Grénier d’Pays Bourbon, Saint-Denis, Société anonyme d'impression et de papeterie, 66 p.

Intitulé « Chez le Docteur, consultation », un dialogue (p. 51 à 58), en créole, montre avec humour la non-communication patient-médecin lors d'une consultation entre un médecin parlant français et des clients parlant créole.

Anonyme, Le P. Raimbault et les plantes médicinales de la Réunion, 1984, Saint-Denis, Nouvelle Imprimerie dionysienne, 87 p.

Barat Ch., 1980, Rites et croyances, Saint-Denis, Ed. Favory, con. « À la découverte de la Réunion », 151 p. 

Un chapitre de cet ouvrage présente, sous le titre « A la frontière des religions, de la magie et de la sorcellerie », un certain nombre de descriptions fort bien illustrées, en particulier sur les « prolongements » de la religion catholique et sur saint Expédit. 

Barat Ch., 1989, Nargoulan. Culture et rites malbar à la Réunion, la Réunion, Ed. du Tramail, 479 p.

Bennett G., 1987, Traditions of Belief. Women, folklore and the supernatural today, Londres, Penguin books, 222 p.

Benoist J., 1980, Religion hindoue et dynamique de la société réunionnaise CNRS/PUAM, Annuaire des Pays de l'océan Indien, VI, 127-166.

Benoist J., 1981, Sur la contribution des sciences humaines à l'explication médicale, Anthropologie et Sociétés, Québec, 5, 2, 5-15.

Benoist J., 1982, Possession, médiation, guérison. Un chamanisme sud-indien à l'île de la Réunion, L’Ethnographie, 87-88, 227-239.

Benoist J., 1983, Un développement ambigu, Saint-Denis, Fondation pour la recherche, 200 p.

Benoist J., 1983, L'esprit sur lui et Le cerveau gâté, Psychiatrie française, 5.

Benoist J., 1990, Agir, répondre : où siège l'efficacité en médecine ?, in AMADES, La dimension culturelle de la maladie, Toulouse, p. 27-37.

Bersez J., 1974, Remèdes et pratiques étranges à l'île de la Réunion, Paris, Tecdim, 93 p. 

Recueil de croyances et de pratiques traditionnelles diverses, introduit par un bref aperçu de l'histoire de la Réunion. Le livre contient une liste de 52 recettes médicinales, dont 45 à base de plantes. En annexe, une liste sur le langage des fleurs.

 

Bosse Cl., 1977, Ca Bourbon même, Alençon, Imprimerie Alencennoise, 83 p.

Bouton L., 1857, Medicinal Plants Growing or Cultivated in Mauritius, Trans. Roy. Soc. Arts and Sciences, Mts. New Series, 1, 1- 177.

Boyer-Vidal A., 1972, Épidémiologie de l'épilepsie à la Réunion, thèse médecine, Paris.

Cadet Th., 1977, La végétation de l'île de la Réunion, thèse soutenue le 26 avril 1977, Saint-Denis, Imprimerie Cazal, 312 p.

Cadet Th., 1981, Fleurs et plantes de la Réunion et de l'île Maurice, Ed. du Pacifique, 130 p.

Cadet Th., 1983, La Flore, II, vol. 5 de la série « À la découverte de la Réunion », Ed. Favory, 138 p.

 

Par le chercheur le plus qualifié dans ce domaine, un chapitre de cet ouvrage accessible au grand public porte sur « Plantes à parfum, plantes médicinales, plantes toxiques ». Les plantes médicinales y sont regroupées selon leur usage ; plantes « rafraîchissantes », plantes utilisées contre les troubles de l'appareil digestif, espèces à propriétés vermicides ou vermifuges, plantes à propriétés fébrifuges, plantes utilisées dans les affections de la peau, contre les troubles respiratoires, plantes réputées agir au niveau du système nerveux supérieur et une liste de diverses autres plantes médicinales. Une mise en garde contre l'usage abusif ou erroné de ces plantes précède ce texte, bref, clair et remarquablement illustré.

 

Cellier P., 1990, Le discours de la kriz dans la société réunionnaise et la production sociale d(es) identité(s), in J.-L. Alber, Vivre au pluriel.

 

Il s'agit d'un travail commandé à l'auteur pour essayer de mettre en évidence les dimensions socioculturelles de l'épilepsie à la Réunion. Il présente la question de l'identité sociale réunionnaise. Il analyse ensuite les aspects socioculturels de la kriz à la Réunion, où il établit au départ, une assimilation entre kriz et épilepsie. Cette assimilation conduit soit à restreindre la signification de kriz (« La médecine occidentale désigne ce phénomène [la kriz] sous le terme d'épilepsie », p. 87), soit à confondre la crise épileptique avec des crises d'une tout autre nature (« L'épilepsie serait (...) un des modes d'expression critique d'une identité prise dans les multiples contradictions du réel et de l'imaginaire, vécues dans le quotidien », p. 88). L'intérêt pour l'épilepsie proprement dite disparaît et l'analyse porte sur la kriz et sur son rapport avec l'identité. La conclusion de l'auteur est que « la kriz projette le conflit entre [la] conception syncrétique de nature magico-religieuse et une conception rationaliste du monde à l'origine des comportements qui dramatisent dans la quotidienneté l'inconscient collectif » (p. 97). Il s'agit plus d'une affirmation que d'une démonstration.

 

Chaudenson R., 1983, Magie et sorcellerie à la Réunion, Saint-Denis, Livres-Réunion, 135 p.

 

Remarquablement illustré de photographies de Jacques Barre, cet ouvrage destiné à un large public présente tout l'éventail du sujet. Il le fait essentiellement à partir de documents et d'ouvrages antérieurs, largement cités, mais aussi à partir de quelques observations personnelles. La grande connaissance qu'a l'auteur du créole et de la culture réunionnaise lui permet une vue cavalière de ces questions complexes. Nombre de documents et de notes de terrain, en particulier celles qui proviennent de rencontres avec le P. Dijoux, exorciste du diocèse, font de ce livre un utile complément documentaire à notre ouvrage.

 

Chowdhury A. B., Schad C. A., Schiller E. L., 1968, The prevalence of intestinal Helminths in religious groups of a rural community near Calcutta, Am. Journal of Epidemiology, 87, 2, 313-317.

Clerc P., 1989, Être médecin généraliste : éléments d'un choix éclairé La Revue du Praticien. Médecine générale, 71, 9 octobre, 121-125.

Cravero J.-P., 1979, Contribution à l'étude de la sorcellerie réunionnaise, mémoire CES psychiatrie, Paris, Kremlin-Bicêtre.

Daruty Cl., 1886, Les plantes médicinales de l'île Maurice et des pays inter-tropicaux, Maurice, General Steam Printing Company, 124 p.

 

Signalons à la fin de cet ouvrage une intéressante note sur la maladie connue sous le nom de « tambave », et souvent invoquée à la Réunion par les mères comme « une maladie que les docteurs ne connaissent pas ». À cette époque déjà, la tambave semblait difficile à cerner. Daruty note : « Le mot tambave tire son étymologie de la langue malgache. Ainsi "Tambavi" veut dire : maladies de la première enfance. Les créoles à Maurice confondent généralement toutes les maladies de l'enfance et qualifient de tambave toutes celles qu'ils ne comprennent pas (...). Nous n'hésitons-pas à dire que le Tambave n'est pas autre chose que l'athrepsie. Il est aussi important de ne pas le confondre (comme le fait journellement le bas peuple) avec le carreau qui en diffère essentiellement au point de vue pronostic (...). Nous croyons que dans la majorité des cas le tambave est produit par un régime alimentaire défectueux. Aussi le voit-on survenir après le sevrage, et le plus souvent à la suite d'un sevrage précoce, qu'on veut remplacer par l'allaitement artificiel. »

 

Daruty Cl., 1889, Notes sur la thérapeutique coloniale de l'île Maurice née de l'empirisme, Port-Louis, 104 p.

Duchemann B., 1900, Les plantes médicinales, in Exposition universelle de 1900 Colonies françaises La Réunion (2e édition), J. André éd., Paris, Librairie africaine et coloniale, 308 p.

 

Dans un ouvrage publié à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, un chapitre (p. 117-139) est consacré aux plantes médicinales d'utilisation traditionnelle à la Réunion. Il s'agit d'une liste de 120 plantes qui donne le nom vernaculaire, le nom scientifique et l'utilisation de chacune d'elles.

 

Duchemann B., s.d. Plantes médicinales de l'île de la Réunion (s/r).

 

L'auteur fait d'abord une liste de 119 plantes médicinales d'utilisation traditionnelle à la Réunion. Sont notés le nom vernaculaire, le nom scientifique et l'utilisation de chacune d'elles. Il fait ensuite une liste de maladies traitées par les plantes.

 

Dunn F. L., 1976, Traditional Asian Medicine and Cosmopolitan Medicine as Adaptive Systems, in Asian Medical Systems, C. Leslie Ed., Un. of California Press.

Egnor M. T., 1984, The changed mother or what the smallpox goddess did when there was no smallpox, Contributions to Asian Studies, XVIII.

Eisenberg L., 1977, Disease and illness. Distinction between professional and popular ideas of sickness, Culture, Medicine and Psychiatry, 1, 9-23.

François R., 1976, Quelques plantes médicinales de la Réunion, Saint-Denis, CDDP.

Gauliris Y., 1988, Aspects et fonctions d'une survivance religieuse dans une société issue de la colonisation. L'exemple du culte des ancêtres chez les Noirs de l'île de la Réunion, mémoire de maîtrise, Université René-Descartes.

Geertz C., 1972, La religion comme système culturel, in collectif, Essais d'anthropologie religieuse, Paris, Gallimard, 207 p.

Guignard D., 1986, Si je dis : « Sorcier ! » Regard sur la sorcellerie réunionnaise, Université de la Réunion, Institut de linguistique et d'anthropologie, 101 p.

Guille-Escuret G., 1991, Ethnologie des sciences et logiques de la science, L'Homme, 119, 81-111.

Hoareau R., 1981, Les plantes médicinales de l'île de la Réunion, thèse, Faculté de pharmacie de Montpellier, 105 p.

Hubert Delisle M. J., 1981, La médecine populaire, in Encyclopédie de la Réunion, t. V, p. 129-141.

Hubert Delisle M. J., Lavergne R., 1982, La tisanerie, vertus secrètes des plantes médicinales, in L'univers de la famille réunionnaise, t. VI, Mascareignes Éditions, 264 p.

Isambert F., 1979, Rite et efficacité symbolique, Paris, Cerf, 224 p.

Jolles A., 1972 (1930), Formes simples, Paris, Seuil, 217 p.

Kleinman A., 1980, Patients and Healers in the context of Culture, Un. of California Press.

Lavergne R., Vera R., 1989, Étude ethnobotanique des plantes utilisées dans la pharmacopée traditionnelle à la Réunion, Paris, Agence de coopération culturelle et technique, coll. « Médecine traditionnelle et pharmacopée », 236 p.

 

« Ce livre s'adresse d'abord au simple amateur de tisanes, mais aussi aux pharmaciens, au corps médical et à tous ceux qui croient aux vertus curatives des plantes. »
 
Après une description du milieu physique, de la flore et de la végétation, et un aperçu sur la société réunionnaise, les auteurs présentent un inventaire de 142 plantes médicinales qui a été fait à partir de 135 herbiers. Il s'agit dans tous les cas de plantes utilisées de nos jours. Chaque fiche contient la classification botanique, les différents noms vernaculaires, la description de la plante et son utilisation thérapeutique, ainsi qu'un dessin la représentant.
 
Suit une liste de maladies mentionnant le nom des espèces utilisées dans leur traitement.

 

Lavergne R. (sous la direction de), 1989, Des élèves et des plantes médicinales, Saint-Denis, Collège Juliette-Dodu, 119 p.

 

Catalogue de 55 plantes médicinales, réalisé par les élèves du collège Juliette-Dodu. Pour chaque plante sont notés les différents noms vernaculaires, les propriétés thérapeutiques attribuées par la population réunionnaise et le(s) mode(s) d'utilisation. Chaque fiche contient un dessin sommaire de la plante.

 

Lavergne R., 1989, Plantes médicinales indigènes. Tisanerie et tisaneurs de la Réunion, thèse de doctorat, Université des sciences et techniques du Languedoc, Académie de Montpellier, 610 p. (publié sous le titre de).

Lavergne R., 1990, Tisaneurs et plantes médicinales indigènes de l'île de la Réunion, Livry-Gargan, Ed. Orphie, 521 p.

L'auteur présente, dans la première partie, une description détaillée du milieu naturel (géographie, climat, sol, végétation), suivie par une brève présentation du peuplement et de la population de l'île.
 
La deuxième partie est consacrée aux tisaneurs et à la préparation de tisanes.
 
La troisième partie, la plus importante du travail, porte sur les plantes natives utilisées dans la médecine traditionnelle, l'auteur ne se limitant pas ici à la tisanerie. Elles sont regroupées selon la période historique correspondant à leur utilisation : 23 plantes désormais inusitées, 56 plantes présentes dans la médecine traditionnelle et encore utilisées, 17 plantes utilisées depuis peu. Chaque plante est présentée dans une fiche qui contient : 1) dessin détaillé de la plante et de ses différentes parties ; 2) nom scientifique et synonymes ; 3) nom(s) vernaculaire(s) ; 4) répartition géographique ; 5) description ; 6) écologie ; 7) usage dans la médecine traditionnelle ; 8) composition chimique, qui inclut des hypothèses sur les propriétés thérapeutiques (scientifiquement parlant) des plantes. Il n'y a pourtant pas d'analyse globale mettant en relation l'utilisation traditionnelle des plantes et leurs propriétés pharmacologiques. Quelques réflexions et quelques données sur des plantes potentiellement médicinales, et ensuite quelques annexes (répertoire thérapeutique pour les plantes indigènes, plantes exotiques utilisées par les tisaneurs, lexique) complètent le travail. 
Travail destiné surtout aux scientifiques intéressés par les plantes médicinales sous l'angle de leur analyse de laboratoire, il donne quelques précisions aux ethnologues en particulier grâce aux fiches d'identité de 29 tisaneurs accompagnées de remarquables portraits.

 

Lebrun L., 1984, Les plantes médicinales des tisaniers de l'île de la Réunion, thèse soutenue à l'UER de médecine et de pharmacie de l'Université de Poitiers, 87 p.

Leclerc J., 1864, Plantes médicinales des îles de la Réunion et de Madagascar, Saint-Denis de la Réunion, Ozoux, 85 p.

Lemaire M., 1988, « Merci Madame, je suis guéri. » Mme Visnelda, Flash 3, Bras-Panon, 235 p.

 

Une guérisseuse créole, Mme Visnelda, raconte sa vie depuis son enfance. Elle nous fait connaître son initiation, ses techniques de diagnostic et de thérapie, certains cas de guérison qu'elle attribue à son pouvoir, et même ses réflexions sur différents sujets dont on ne peut dire qu'ils soient du ressort du métier du guérisseur, comme par exemple le rôle de la guerre en tant que facteur de stabilisation de la population mondiale...
 
Vient ensuite une liste de 30 plantes médicinales qu'utilise Mme Visnelda. Cette liste, explique l'ouvrage, « a été établie par B. Duchemann à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 » (p. 139). Ce qui ne s'avère pas facilement compréhensible étant donné que la liste de Duchemann contient 120 plantes (non pas 30), et que la classification botanique des plantes des deux listes ne coïncide que dans 8 cas. Par ailleurs, on ne nous dit pas d'où provient le nom scientifique des plantes de la liste de Mme Visnelda, ce qui rend difficile à comprendre le critère de sélection de certains dessins de l'œuvre de Cabanis et al. pour l'illustrer. Ce qui coïncide – mot à mot – dans les listes de Duchemann et de Mme Visnelda ce sont les indications médicinales des plantes. Elles apparaissent identiques dans l'un et l'autre texte, et cela nous amène à nous poser des questions, ou bien sur le caractère traditionnel du savoir de la guérisseuse (qu'elle affirme hautement, cependant), ou bien sur le sérieux de l'auteur-éditeur (un professionnel du marketing, d'après la quatrième page de couverture) dans l'élaboration de cette liste.
 
Suivent 45 pages de témoignages anonymes assez disparates (parmi lesquels celui d'un mystérieux « Gendarme R..., CNRS, Paris », p. 202). La présentation est uniforme, qu'il s'agisse d'éloges, de marques d'étonnement ou de simples attestations de présence de la part d'observateurs qui tiennent à rester peu engagés. Le tout a cependant une tonalité assez dithyrambique.
 
L'ouvrage se termine par une série d'articles de journaux sur les activités thérapeutiques de Mme Visnelda.

 

Lévi-Strauss C., Eribon D., 1990, De près et de loin, Seuil, « Points », 272 p.

Leproux M., 1957, Dévotions et saints guérisseurs, PUF, 264 p.

Lieutaghi P., 1991, La plante compagne. Pratique et imaginaire de la flore sauvage en Europe occidentale, Conservatoire et Jardin botanique de la ville de Genève, 217 p.

Loupy M.-M., 1987, Contribution à l'étude des plantes médicinales de l'île de la Réunion contenant des alcaloïdes : Ochrosia borbonica Gmel., Tabernaemontana mauritiana Jacq., thèse, Faculté de pharmacie de Montpellier, 88 P.

Mouls G., 1982, Étude sur la sorcellerie à la Réunion (désir et réalité), Saint-Denis, NID, 123 p.

Murdock G. P., 1980, Theories of illness, Pittsburgh, Un. of Pittsburgh Press.

Narassiguin P., Squarzoni R., 1991, La balance commerciale de la Réunion. Perspective historique et analyse régionale, Annuaire des Pays de l'océan Indien, vol. XI, p. 103-133, Paris/Aix, Ed. du CNRS et des PUAM.

Payer L., 1988, Dis-moi comment on te soigne, Paris, First, 203 p.

Picot H., Benoist J., 1975, Interaction of Social and Ecological Factors in the Epidemiology of Helminth Parasites, in E. Watts et al. (eds), Biosocial interrelations in population adaptation, Mouton, p. 233-247.

 

La nature et l'intensité des parasitoses varient entre les quartiers ruraux de l'île de la Réunion, essentiellement en raison de facteurs environnementaux. Par contre, au sein d'un même quartier, les différences entre des foyers très parasités et ceux qui le sont peu tiennent à des faits sociaux : plus ou moins grande cohésion de la famille, et également comportements d'origine religieuse qui conditionnent le plus ou moins grand évitement des souillures.

 

Raimbault Cl., 1948, Les plantes médicinales de l'île de la Réunion, Saint-Denis, Imprimerie Dieu et Patrie, 58 p.

Romieux Y., 1986, De la hune au mortier, ou l'histoire des compagnies des Indes, leurs apothicaires et leurs remèdes, Nantes, ACL, 445 p.

Sam-Long J.-F., 1979, Sorcellerie à la Réunion, Saint-Denis de la Réunion, Ed. Anchaing, 160 p.

Sam-Long J.-F., 1984, Magie des arbres de la Réunion, Saint-Denis, NID, 186 p.

 

Il s'agit d'une série de tableaux : récits de faits qui ont eu lieu à la Réunion, récits de coutumes et croyances de l'île, commentaires et pensées de l'auteur autour de ce qu'il appelle « sorcellerie ». Les images portent sur des cas d'envoûtement « vrai » et « imaginaire », des cas d'exorcisme, des pratiques de guérisseurs locaux, des aspects historico-sociaux de la sorcellerie, des pratiques de la religion indienne, des aspects de la suggestion dans la maladie et dans la guérison, le spiritisme, les talismans, certaines légendes de l'île... Il y a aussi une liste de tisanes médicinales, et une énumération de pratiques superstitieuses vis-à-vis de certaines situations. Les différents tableaux apparaissent sur un fond d'explications et de commentaires où se juxtaposent des théories psychologiques, parapsychologiques, occultistes, cartésiennes, catholiques...

 

Schwartz D., 1986, Peut-on évaluer les médecines douces ?, Sciences sociales et santé, IV, n° 2, 75-88.

Sussman L. K., 1980, Herbal Medicine on Mauritius, Journal of Ethnopharmacology, 2, 259-278.

 

Rapport préliminaire de recherche sur les plantes dans les pratiques médicales traditionnelles : leur utilisation par les spécialistes ainsi qu'à la maison.
 
L'article est descriptif. Les données concernent la pratique de deux herboristes indo-mauriciens du marché de Port-Louis et des usagers de plantes médicinales. Une liste de 89 plantes médicinales utilisées par les herboristes ou à la maison relève pour chaque plante : nom botanique, noms vernaculaires anglais et créole, usage thérapeutique, partie de la plante utilisée et mode de préparation, ainsi que les ingrédients qui complètent la recette. Les clients de ces herboristes appartiennent à tous les groupes ethniques (sauf franco-mauricien) et à tous les âges.

 

Sussman L. K., 1981, Unity in diversity in a polyethnic society : The maintenance of medical pluralism on Mauritius Soc. Sc. Med, 15, B, 247-260.

Sussman L. K., 1983, Medical Pluralism on Mauritius : A study of Medical Beliefs and Practises in a polyethnic Society, thèse Ph.D., Washington University, 445 p.

Turquet M., 1990 (sous la direction scientifique de), Encyclopédie médicale de la Réunion, vol. I : La santé au quotidien, Paris, Larousse, 287 p.

 

Ce premier volume d'une série de quatre est le seul qui soit consacré à ce qui est spécifique de la Réunion. Il passe en revue l'histoire des maladies dans l'île et donne un état de la santé publique à travers quelques thèmes essentiels : assainissement, alimentation, alcoolisme, toxicomanies, action sanitaire et sociale, lutte contre les grands fléaux. Il consacre un chapitre à la médecine traditionnelle (J. Benoist) et une partie importante, et remarquablement illustrée, au sujet « Les plantes de la médecine traditionnelle de la Réunion » (R. Lavergne). Le tableau de l'histoire des maladies à la Réunion est bien fait (M. Turquet). L'ouvrage est orienté strictement vers la communication à un large public d'informations sur la santé et la maladie dans l'île. Il n'en constitue pas moins pour l'ethnologue intéressé à ces domaines une excellente source de référence et une somme fort équilibrée.

 

Vinson L., 1941, Quelques plantes médicinales de Maurice, Rev. Agric., XX, 273-283.

Vinson L., 1942, Quelques plantes médicinales de Maurice, Rev. Agric., XXI, 3-17.

Wirtz P., 1954, Exorcism and the Art of Healing in Ceylon, Leiden, Brill, 256 p.

Wong-Hee-Kam E., 1987, La religion populaire des Chinois de la Réunion, mémoire de maîtrise de chinois, Université de Provence, 121 p.

Wong Ting Fook W. T. H., 1980, The Medicinal Plants of Mauritius, ENDA océan Indien, Doc. 10, 35 p.

 

L'auteur aborde l'étude des plantes médicinales du point de vue de l'utilisation pharmacologique et clinique de leurs composantes.
 
Une liste de 97 plantes médicinales locales a été réalisée à partir des données obtenues de deux herboristes. Pour chaque plante l'auteur note le nom botanique, le nom vernaculaire et l'utilisation traditionnelle locale, ainsi que, quand il y a lieu, l'utilisation traditionnelle dans le reste du monde (d'après la bibliographie). Il signale les plantes indigènes de l'île Maurice. Une revue de l'analyse biochimique des plantes attache un intérêt particulier aux huiles essentielles, mais examine aussi leur activité pharmacologique et l'utilisation de leurs composants dans la médecine moderne. À la fin l'auteur rappelle l'importance de l'interdisciplinarité dans ce domaine d'étude.

 

Zempleni A., 1985, La maladie et ses « causes », L’Ethnographie, LXXXI, 2, 13-44.

 

Cet article de synthèse sert d'introduction à un très important numéro spécial de la revue consacré à « Causes, origines et agents de la maladie chez les peuples sans écriture ». Là où le médical s'efface presque complètement devant le social, les conceptions étiologiques renvoient à la société et à la religion bien plus qu'au corps et à ses perturbations. Les médecins apparaissent souvent comme inconscients de ce contexte où est immergée la maladie, et les anthropologues leur apportent dans ce numéro un éclairage indispensable.

 

Zimmerman F., 1989, Le discours des remèdes au pays des épices, Paris, Payot, 310 p.

 


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le samedi 4 août 2007 14:52
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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