La présente étude ne se rattache exclusivement - du moins dans ses intentions - à aucune école de pensée. Un peu à cause de cette autonomie ardemment revendiquée, sera-t-elle susceptible, dans certains cas, de déconcerter le lecteur. Ni marxiste, ni à proprement parler libérale dans sa démarche, ni nécessairement fédéraliste ou indépendantiste dans ses finalités implicites, cette analyse ne se propose que de mettre en lumière une dimension de la réalité sociale  ; elle n'a aucune prétention à expliquer la « québécitude » dans sa globalité.

En outre, aucun rapprochement avec les temps actuels ne se chargera de joindre le passé au présent. Il reviendra à chacun d'y établir les rapports, multiples sont-ils, qui lui conviendront. De toute manière, une lecture est toujours en soi une nouvelle construction.

À propos de notre construit, nous tenons à remercier d'abord Vincent Lemieux, dont les nombreuses conversations antérieures et concomitantes à la rédaction de ces pages ont grandement contribué à aiguiser notre sens du politique.

Notre gratitude va également à Jean Crête qui a passé de longues heures à vérifier l'analyse de contenu que comporte cet ouvrage.

Nous ne saurions passer sous silence ce sourire d'enfant qui nous a accompagné tout au long de cette entreprise, celui de Mathieu-Emmanuel qui a su, on ne peut mieux, nous distraire en nous rappelant ce que nous étions dans ces années 30.

A.-J. B.