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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Georges BALANDIER, “Essai d'identification du quotidien”. Un article publié dans les Cahiers internationaux de sociologie, vol. 74, janvier-juin 1983, pp. 5-12. Paris : Les Presses universitaires de France. [Autorisation formelle de diffuser ce texte dans Les Classiques des sciences sociales accordée par M. Balandier le 28 janvier 2008.]

Georges BALANDIER 

Essai d'identification du quotidien”. 

Un article publié dans les Cahiers internationaux de sociologie, vol. 74, janvier-juin 1983, pp. 5-12. Paris : Les Presses universitaires de France.
 

Résumé / Summary 
I
II
III 
Bibliographie

 

Résumé

 

La sociologie du quotidien reste à définir dans son objet et dans sa démarche. Il est ici proposé des critères de repérage du quotidien, et un centrage de la recherche sur les espaces et sur les temporalités du quotidien. Il est également fait appel à une sociologie différentielle et critique de la quotidienneté.

 

SUMMARY

 

The sociology of everyday life must still define its objectives and approaches. In this article the author suggests criteria whereby the everyday can be identified and also proposes that research should center itself on the spaces and temporalities of the everyday. He also calls for a differential and critical sociology of everyday life.

 

I

 

La sociologie du quotidien est maintenant en expansion, mais son objet n'en reste pas moins à mieux définir. Elle se donne àvoir « en négatif » peut-on dire ; elle est davantage précisée par ce qu'elle évite de considérer que par ce qu'elle considère. Son champ d'intervention a des limites fluctuantes ; et qui paraissent sans fin déplaçables si l'on admet que pour le sujet individuel, c'est le quotidien - son espace et sa temporalité - qui importe principalement. Pour l'individu, tout s'évalue d'abord à la mesure de sa vie quotidienne, de ce qui en fixe les régularités comme de ce qui les perturbe, les modifie ou menace de les briser. Dans ces conditions, la sociologie en question deviendrait qualifiable par au moins deux caractéristiques : 1) elle centrerait son interrogation sur le sujet individuel, ses relations proches el régulières, et non sur les grands dispositifs sociaux : les groupements (dont les classes), les organisations, les appareils et/ou les systèmes ; 2) elle étudierait les pratiques et les représentations par le moyen desquelles ce sujet aménage et négocie quotidiennement son rapport à la société, à la culture et à l'événement. 

Cette définition ne fixe cependant qu'un point de départ. Par là même, elle incite à rechercher ce qui est à l'origine de l'actuel engouement dont témoignent les multiples études des formes de la vie quotidienne. Ce qui reporte à autre chose ou à davantage qu'à un mouvement ou une crise de la pensée et de la pratique sociologiques. À quoi donc ? 

Dans le cadre le plus général, à une modernité contemporaine qui se constitue sous le régime de media de plus en plus diversifiés, de plus en plus efficaces et envahissants. Par eux, ce n'est pas seulement l'événement, l'« important », qui fait irruption, mais aussi ce qui relève de notre vie la plus immédiate et quotidienne. Par eux, nous parviennent également des témoignages de ce qui est le quotidien des « autres », inscrits dans des sociétés et des cultures souvent fort différentes des nôtres. Parce que notre quotidienneté nous est donnée à voir et à comparer, elle n'est plus simplement vécue ; elle devient objet d'interrogation et de débat. 

Mais il faut aussi prendre en considération les effets d'une période - la nôtre - qui se caractérise par la chute d'efficacité et de crédibilité des grandes institutions, les crises et les incertitudes. La société est soumise à la loi de fait des changements inégalement contrôlés ; elle devient plus expérimentale, plus ouverte aux recherches alternatives ; elle paraît de moins en moins « explicable » dans ses formes actuelles. Le sujet individuel déporte son action vers ce qui lui est le plus proche, ce sur quoi il estime avoir davantage prise : le cadre de sa vie privée, les milieux définissant sa résidence et ses relations personnelles immédiates, les lieux où se déploient son temps de travail et son temps libre. L'accent est porté sur le vécu quotidien ; et c'est à partir de celui-ci que s'expriment avec la plus forte intensité les adhésions, ou les rejets, ou les revendications. 

La crise d'interprétation du présent est accentuée par les incertitudes actuelles du savoir social (social étant pris dans son acception la plus large), incertitudes qui sont en correspondance avec celles qu'engendrent les sociétés contemporaines. Les disciplines « sociales » établies (à commencer par l'économie retrouvant l'importance de la « société civile ») semblent perdre progressivement leur capacité d'explication et d'application. Elles subissent une chute de la production théorique (dans le sens de formuler des « grandes » ou « suprêmes » théories), un affaiblissement que le « bricolage idéologique » ne permet plus de masquer. La mode du postmodernisme, dans l'ambiguïté même qui la définit, est révélatrice. Les sciences sociales sont entraînées, après les sciences dites dures, vers un au-delà du positivisme tel que le XIXe siècle l'avait façonné. Elles se trouvent en relation d'incertitude à l'histoire à venir, dans la mesure même où celle-ci apparaît de moins en moins prévisible malgré les entreprises de la prospective ou de la futurologie. En butant sur l'écran de l'avenir, les disciplines « sociales » sont de plus en plus contraintes d'occuper l'espace du présent, et par implication celui du quotidien. 

Ce qui ne signifie pas qu'elles soient d'ores et déjà équipées à cette fin. L'une des difficultés majeures reste d'établir la liaison entre les grands dispositifs sociaux (ce qui est estimé de l'ordre du macro-social) et les dispositifs qui règlent la vie quotidienne (ce qui relève de la petite dimension). Faute de quoi, la sociologie du quotidien, ignorant les contraintes auxquelles celui-ci est soumis, ne serait qu'une nouvelle figure de l'utopie -une figure en réduction, puisque rapportée à l'échelle individuelle, des utopies ambitieuses qui ont jalonné l'histoire. Une autre difficulté tient au fait qu'un objet imprécisément déterminé et nouvellement soumis à l'observation ne peut être appréhendé dès le départ avec des moyens théoriques et méthodologiques suffisants ; malgré les efforts de rigueur appliqués à l'analyse des situations, des interactions, des ritualisations et des dramatisations « banales », ainsi qu'à la comptabilité des temps composant le cours de la vie quotidienne. 

Le plus important (peut-être) dans la vogue qui multiplie les recherches portant sur la quotidienneté est le mouvement récent des esprits qui a fait reparaître le sujet face aux structures et aux systèmes, la qualité face à la quantité, le vécu face à l'institué. Cette tendance forte affecte bien plus que le seul champ des sciences sociales, mais elle l'affecte principalement. De ce point de vue, il n'est pas sans intérêt de constater que la sociologie du quotidien (envisageant la relation de l'individu aux impositions sociales durables, répétées) rejoint avec un certain succès deux des disciplines célébrées durant les vingt dernières années, l'anthropologie sociale, culturelle, historique (considérant le rapport à l'« autre ») et la psychanalyse (traitant de la relation de l'individu à sa propre histoire). Dans les trois cas, le point de vue du sujet est privilégié - sans qu'il s'agisse nécessairement d'un sujet relevant de l'exceptionnel, mais plutôt de l'« ordinaire » ou du « banal ». 

Ce qui est remarquable dans cette évolution récente, c'est le fait que le quotidien tend à occuper dans la recherche une place qui fut un temps tenue par la communauté, cet objet d'étude élu durant plusieurs décennies par les anthropologues et les socio-anthropologues. Le rapprochement mérite examen, car il peut contribuer à une identification plus précise du quotidien et de sa sociologie. 

Dans l'un et l'autre cas, les caractéristiques mêmes de l'objet fondent le choix : une localisation, une dimension (la « petite communauté », le champ de la vie quotidienne) qui permettent une observation directe et/ou participante en raison même de l'échelle du phénomène ; une présence des acteurs sociaux qui peuvent être identifiés à partir de leurs représentations, de leurs stratégies et de leurs pratiques - donc une appréhension immédiate du sujet en acte et en situation, une prise sur le social en mouvement ; un ensemble de faits qui expriment une expérience totale, dans le sens où les acteurs sont en principe observables dans la plupart de leurs pratiques, depuis les plus individualisées jusqu'à celles qui sont les plus soumises à la contrainte des grands dispositifs sociaux. La communauté et le quotidien délimitent les lieux sociaux qui donnent le plus « à voir » directement et leur inventaire descriptif est inépuisable, aucune monographie ne rapportera jamais leur entière description. 

Dans les deux cas, un même parti est pris : celui des acteurs sociaux, de leurs représentations et symbolisations, de leurs pratiques, de leurs moyens de négocier le rapport aux structures et à l'événement. Ce choix a pour conséquence le recours à des méthodes identiques ou parentes : l'observation directe et/ou participante déjà mentionnée ; l'étude de situations, d'interactions, de mises en scène ; la méthode des histoires familiales et des récits de vie ; le repérage des régularités et des cycles régissant les activités individuelles. Sous cet aspect, on pourrait reconnaître le fait que s'effectue une anthropologisation (au sens disciplinaire du terme) de la sociologie ; une anthropologie de la vie quotidienne s'est d'ailleurs constituée. 

Dans l'étude du quotidien, comme dans l'étude de la communauté, des risques de même nature apparaissent. C'est tout d'abord l'arbitraire des coupures à établir dans le concret de la vie quotidienne comme dans le concret de la vie d'une communauté ; le détail foisonne, et c'est d'ailleurs de ce foisonnement qu'une partie de la littérature romanesque tire sa sève ; il faut donc sélectionner, séparer ce qui sera pris en compte de ce qui ne le sera pas. C'est ensuite l'arbitraire des hiérarchies établies entre les phénomènes retenus ; même si le quotidien se montre pour une part sous la figure de la banalité, tout n'y est pas banal au même degré ou ne l'est pas seulement. C'est enfin l'arbitraire d'une imputation de quasi-autonomie aux situations de vie quotidienne comme aux communautés ; ce qui exclut les contraintes exercées par les grands dispositifs sociaux et la dynamique en résultant. Ces risques sont d'autant plus réels que le quotidien et la communauté peuvent devenir sources de forces idéologiques puissantes ; travaillés par l'imaginaire, ils prennent place sur les registres des argumentations confrontées.

 

II

 

Au cours de tout essai d'identification du quotidien, ce qui s'impose d'abord à l'attention, c'est la dispersion des espaces où il se trouve en jeu. Depuis les espaces les plus privés (le chez-soi), les espaces les plus électifs (l'entre-soi), jusqu'aux espaces les plus ouverts et/ou les plus contraignants (les lieux publics, les lieux où s'effectue une activité collective régulière). Le sujet individuel n'est situé en chacun d'eux ni de la même manière ni avec la même durée de présence quotidienne. Les deux premiers espaces mentionnés sont ceux qui, généralement, suscitent son insertion la plus intense en termes d'adhésion volontaire et d'initiative. Ce qui conduit logiquement, en prenant ce point de vue de l'insertion individuelle, à différencier un centre et une périphérie du quotidien. 

Le centre se définit comme lieu des relations de forte intensité, quotidiennement vécues ou de grande fréquence, à caractère privé et électif prédominant. Ce sont celles établies durablement avec les « proches » : par le lien familial, le voisinage, l'amitié, l'affiliation, la camaraderie. Elles sont évidemment personnelles, directes, en interaction régulière ; par nature, elles sont peu ouvertes ou fermées. 

C'est d'ailleurs cette caractéristique qui fait qu'elles délimitent le domaine privé, qu'elles peuvent engendrer un enfermement et former un « milieu clos » (famille, groupe à exclusivité), qu'elles permettent de recéler le secret (ce qui ne doit pas apparaître ou être connu à l'extérieur). Elles constituent un intérieur, un « dedans », à forte cohésion et à signes distinctifs. À l'inverse, une trop grande ouverture de ce champ relationnel produit une dispersion de la quotidienneté, une vie quotidienne « éclatée ». La caractéristique d'intensité tient notamment à ce que ces relations sont celles où s'actualisent la sexualité et l'affectivité. 

Dans les limites de cet espace social restreint s'effectuent les ritualisations de divers ordres, les « programmes », qui contribuent à spécifier les vies quotidiennes et ont une fonction sécurisante - en donnant le sentiment d'avoir prise sur le cours des jours. Et l'importance de cette double fonction se mesure au pouvoir discriminant fort (pour les sujets) de variations faibles dans les ritualisations et les « programmes ». On pourrait, à la limite, voir là les moyens dont dispose l'individu, et définis par lui, qui lui permettent de domestiquer le temps ; de se façonner la certitude d'exercer un contrôle et d'attribuer un relief à sa propre banalité. Cette routinisation incite, à l'inverse, à tenir compte de ce qui la perturbe : la rupture, la rencontre, l'événement même mineur. 

Une dernière caractéristique doit être considérée avec plus d'attention encore. Le champ de relations ici tracé constitue aussi une « mémoire », mise en oeuvre lors des élaborations du symbolique et de l'imaginaire dont il est le lieu. C'est par elle que se conserve l'histoire singulière des individus, des familles, des groupes fermés ; elle fournit le matériau nécessaire au travail producteur de symboles et d'images spécifiques ; elle contribue à façonner une tradition « privée ».

 

III

 

Après avoir considéré le quotidien dans sa centralité - et les champs de relations, les espaces qui la définissent -, il est nécessaire de recenser les caractéristiques dominantes de la temporalité qui lui est propre. A premier examen, trois aspects principaux s'imposent par une nette différenciation. 

Premier aspect : la répétition contre l'événement. Le quotidien se vit d'abord au rythme des régularités, des cycles, des répétitions. Chaque jour banal obéit à un partage du temps relativement stable. C'est une propriété du quotidien qui a justifié les nombreuses études de « budgets-temps », les essais de comptabilité de la quotidienneté qui traduisent la qualité en quantité. De plus, la répétition des activités journalières est doublée par les cycles des activités reproduites périodiquement ; ce sont principalement les activités du temps libre, qui rythment par contraste la succession des semaines et le cours de l'année. Il peut y avoir enfermement dans cette temporalité, comme il peut y avoir enfermement dans l'espace des relations privées. Mais l'observation principale est d'une autre nature : ce temps de la répétition est un des facteurs de la sécurisation recherchée dans la quotidienneté ; il agit contre l'événement, l'inattendu, il « protège » autant que faire se peut. Si le dispositif est déréglé, l'individu croit perdre une de ses protections contre les aléas de l'existence. 

Deuxième aspect : la rupture contre la répétition. La monotonie répétitive n'a cependant les effets à l'instant évoqués que si des cassures s'y produisent ; elles contribuent à la raviver (tout comme le désordre permet de régénérer l'ordre), à la rendre supportable, voire désirable. C'est la fonction de la fête qui introduit une rupture dans le temps du quotidien et dans les conduites - en faisant place au temps non compté, à l'excès, à la transgression, à l'imaginaire. C'est la fonction des vacances, qui ouvrent au sens littéral du terme une période de vacance ; elles changent les lieux, les rythmes, l'ordre des relations interpersonnelles, les manières de consommer. C'est aussi la fonction du voyage (du dépaysement) qui introduit à des quotidiennetés radicalement différentes, qui permet à l'occasion de vivre mimétiquement à la façon des autres. 

Troisième aspect : le quotidien contre le temps. Il faut rappeler à ce propos que toute société porte en elle des dispositifs effectuant le traitement du temps, soit pour le gérer (le timing), soit pour tenter de maîtriser ses effets (le contrôle du mouvement, du changement), soit pour le masquer (le jeu des apparences de continuité, de permanence, de durée). L'univers du quotidien peut contribuer à ce dernier effet, il aide à gommer le temps comme à effacer l'événement. Sous cet aspect, à mesure que l'âge avance, il forme écran dans nombre de cas entre l'individu et la mort ; et la routinisation semble d'autant plus nécessaire qu'elle entretient une amnésie du peu de temps à vivre. 

L'identification du quotidien par les espaces de relations et la temporalité qui lui sont propres ne fait pas suffisamment apparaître la dynamique dont il est générateur ; et d'autant moins que les caractéristiques de banalité et de répétition incitent à la sous-estimer. C'est une analyse complétant celle qui vient d'être conduite qu'il conviendrait d'effectuer. À défaut de la produire, il faut placer quelques repères. Le quotidien n'est pas seulement l'espace d'accomplissement des activités répétitives, il est aussi un lieu d'innovation durant les périodes de temps disponible, d'innovation et de création, à commencer par celles que le terme « bricolage » qualifie. Il oppose une certaine spontanéité à la rigidité des contraintes. Il est perçu sous la forme d'un paysage mental familier - car il est le « paysage » régulièrement présent et le plus proche de chacun -mais il n'exclut pas le jeu de l'imaginaire. Les scènes illusoires s'y dressent : celles des enfants, et aussi des adultes dans leur relation au passé et à l'avenir. 

Surtout, le quotidien peut devenir le terrain sur lequel le sujet individuel, et les petits groupes qui encadrent ses activités régulières, situent leur débat ou leur affrontement avec la société globale. C'est en ce sens que la formule usée : la « bataille du quotidien » retrouve un emploi. Le quotidien apparaît alors comme le moyen de la dissidence, par exemple sous les formes du « retraitisme » (repli sur une vie privée close), de la marginalité ou du radicalisme jeune avec leurs signes de reconnaissance et de refus ; ou comme le moyen de l'alternative créatrice d'enclaves expérimentales au sein même de la « grande » société. Au degré supérieur, il délimite un espace de la résistance : nous le savons maintenant, car il fait obstacle à certains totalitarismes ; à ses frontières s'arrêtent partiellement le conditionnement et la domination des pouvoirs. 

Ces constatations manifestent la complexité d'une sociologie du quotidien - complexité encore accrue si l'on y ajoute le rappel de la nécessité d'une étude différentielle des quotidiennetés. Elles montrent aussi que l'enjeu de cette sociologie n'est certainement pas de l'ordre des trivialités, car elle fait saisir la vie sociale en ses multiples foyers.

 

Sorbonne,
Université René-Descartes.
 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

G. AUCLAIR, Le Mana quotidien, Paris, Éd. Anthropos, 1970. 

G. BALANDIER, Gli spazi e i tempi della quotidianità, in L'Almanacco, 1983, p. 61, Bellinzona, Edizioni dell'Almanacco, 1982. 

J.-M. BARBIER, Le quotidien et son économie, Paris, CNRS, 1981. 

P. BELLASI & M. De GRAZIA (dir.), La vita quotidiana e il suo paradosso, in L'Almanacco, 1983, p. 25 ss., Bellinzona, Edizioni dell'Almanacco, 1982. 

M. de CERTEAU, L'invention du quotidien, Paris, UGE « 10/18 », 1980. 

E. GOFFMAN, La mise en scène de la vie quotidienne, 1 et 2, Paris, Ed. de Minuit, 1973. 

J. GRENIER, La vie quotidienne, Paris, Gallimard, 1968. 

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H. LEFEBVRE, Critique de la vie quotidienne, I et II, Paris, L'Arche, 1958 et 1962.  

H. LEFEBVRE, La vie quotidienne dans le monde moderne, Paris, Gallimard, 1968.  

M. MAFFESOLI, La conquête du présent, Paris, PUF, 1979.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 23 mai 2008 14:20
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi.
 



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