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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Jean-Marc Ela. Le sociologue et théologien africain en boubou. (1999)
Avant-propos


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Yao Assogba, Jean-Marc Ela. Le sociologue et théologien africain en boubou. Montréal-Paris: L'Harmattan, 1999, 107 pp. Une édition numérique réalisée par mon épouse, Diane Brunet, bénévole, guide de musée à la retraite. [Autorisation de diffuser ce livre dans Les Classiques des sciences sociales accordée par l’auteur le 9 juillet 2012.]

[13]

Jean-Marc Ela.
Le sociologue et théologien africain en boubou.
ENTRETIENS.


Avant-propos


Je connaissais Jean-Marc Ela, le sociologue et le théologien, l'éveilleur des consciences de la jeunesse africaine par ses ouvrages depuis le début des années 1980, avant de faire la connaissance de l'homme physique et psychosocial dans tout son calme spirituel qui dégage une paix et inspire confiance. Notre première rencontre a eu lieu en janvier 1995 à Cotonou au Bénin lors du 1er Colloque de l'Association internationale des sociologues de langue française (AISLF) en Afrique noire. J'ai reconnu sans hésitation l'auteur de Le cri de l'homme africain grâce à sa photographie qui apparaît au verso des livres qu'il a publiés aux éditions Karthala et L'Harmattan à Paris. Je l'ai abordé dans la cour de l'hôtel où logeaient la plupart des participants au Colloque, et l'ai appelé spontanément « grand'frère » Jean-Marc.

Ce premier contact a été effectivement fraternel. Nous nous sommes présentés puis avons échangé quelques mots. Je lui ai dit que deux de ses ouvrages sont obligatoires dans un cours intitulé : Développement communautaire comparé : Afrique, Amérique latine, Québec que je dispense conjointement avec un collègue du Département de travail social de l'Université du Québec à Hull (Québec) Canada. Tout modestement, il m'a dit en retour : "Au Cameroun, grâce à la revue de presse des missionnaires québécois, je lisais souvent tes articles sur l'Afrique dans Le Devoir de Montréal". Nous avons passé le plus grand temps du Colloque ensemble, et au moment de nous séparer nous avons échangé nos adresses. J'ignorais alors que huit mois plus tard, soit au début du mois d'août 1995, nous [14] devrions nous revoir à l'Université du Québec à Hull (UQAH) à l'occasion d'un autre Colloque organisé cette fois par l'Association internationale de pédagogie universitaire (AIPU). Jean-Marc Ela y était invité pour prononcer la conférence de clôture. À la fin du Colloque, il a demandé asile au Canada, car sa vie est menacée dans son pays natal, le Cameroun.

C'est un événement grave. J'en informai aussitôt par téléphone Achille Mbembe et Célestin Monga qui résidaient respectivement à Philadelphie et à Boston où ils enseignaient au Department of History, University of Pennsylvania et au Massachusetts Institute of Technology Sloan School of Management. Les deux amis nous rejoignirent à Hull, près d'Ottawa, le 22 août 1995. Nous passâmes la soirée et la nuit à écouter le récit de l'exilé, à discuter de sa situation présente et future, de la crise politique en Afrique en général et au Cameroun en particulier, etc. Nous décidâmes d'écrire un Mémorandum sur les raisons du départ forcé de Jean-Marc Ela du Cameroun et de lancer par la même occasion un appel urgent à toutes les personnes, aux chercheurs et universitaires de bonne volonté, aux pays amis de l'Afrique, aux organisations internationales, etc. pour qu'ils se mobilisent pour protéger le Professeur Ela dont la vie est menacée par le régime camerounais. Cet appel, précisons-nous dans le Mémorandum, [1] « concerne aussi la vie des autres créateurs qui font l'épreuve d'un calvaire dans leurs pays respectifs ».

L'atmosphère de la rencontre était pleine de différentes formes d'émotions allant de la colère et de la révolte à la mélancolie, à la joie et à l'humour. Achille Mbembe et Célestin Monga regagnèrent les États-Unis deux jours plus tard, soit le 24 août 1995. Jean-Marc Ela prit le chemin de la ville de Québec [2] après que nous ayons participé à un Colloque international conjoint de l'Association canadienne des sociologues et anthropologues de langue française (ACSALF) et de l'Association internationale des sociologues de langue française (AISLF) qui eu lieu à l'Université de Montréal les 24, 25 et 26 août 1995. Le thème du Colloque était « La dynamique pluriculturelle des sociologies de langue française ».

[15]

C'est durant son séjour à Hull que j'ai effectué ces entretiens avec Jean-Marc Ela. De par sa vie et de par son œuvre, Jean-Marc Ela fait partie du patrimoine intellectuel de l'Afrique noire, de sa conscience morale et des luttes historiques de ses populations pour vivre en dépit du destin, des calamités et d'innombrables épreuves. J'ai voulu, par ces entretiens effectués avec Jean-Marc Ela durant son séjour à Hull, que ce grand intellectuel Camerounais résolument engagé et de réputation internationale nous fasse lui-même son récit de vie à travers son itinéraire personnel et de ses trajectoires sociales. En fait, si son œuvre sociologique et théologique est très bien connue, sa vie individuelle et sociale est cependant peu connue non seulement du grand public, de l'intelligentsia et/ou des universitaires africains, mais aussi européens, nord-américains, etc. qui s'intéressent au savant camerounais et au chef de file des intellectuels africains de cette fin de siècle.

Jean-Marc Ela est né à Ebolowa au Cameroun. Formé aux Universités de Strasbourg et de Paris V-Sorbonne, il est titulaire d'un doctorat d'État en théologie, d'un doctorat de troisième cycle en anthropologie sociale et culturelle et d'une Habilitation en sociologie. Après ses études supérieures en France, il était rentré au Cameroun en 1969. De 1969 à 1984, il a vécu et travaillé avec des communautés paysannes à Tokombéré, dans le Nord-Cameroun. Pendant toute cette période, il a observé, étudié et analysé leurs problèmes grâce à une expérience d'immersion dans leur vie que l'on retrouve rarement dans l'intelligentsia et parmi les chercheurs. Il a pu, ainsi, constituer un stock inestimable d'informations dont on a pu mesurer la richesse dans ses deux ouvrages, L'Afrique des villages (Paris, Karthala, 1982) et Quand l’État pénètre en brousse (Paris, Karthala, 1990).

À partir de 1985, il vivait dans un quartier pauvre de la capitale, Yaoundé, au milieu de gens dont la survie quotidienne dépend, en grande partie, de la débrouillardise et de l'exercice de petits métiers. À travers cette expérience, il a dû confronter au quotidien les problèmes de l'exclusion urbaine, du déclassement des générations neuves, de la pauvreté, du chômage et du SIDA, bref, la question de la [16] souffrance des jeunes avec lesquels il travaillait dans le cercle de réflexion (Cercle MALULA) qu'ensemble, ils avaient créé. Membre de diverses associations scientifiques internationales, professeur au département de sociologie de l'Université de Yaoundé I depuis 1985, il est aussi Professeur invité à l'Université de Louvain-La-Neuve (Belgique) depuis 1989. Dans ces deux institutions, Jean-Marc Ela a engagé un important travail d'animation scientifique et pédagogique. Il a, notamment, orienté la recherche sociologique et l'enseignement de cette discipline - et, au-delà, la recherche en sciences sociales - vers de nouvelles voies, en remettant au centre des programmes les grands défis de l'Afrique postcoloniale (population, environnement, crise de l'État et du développement, croissance urbaine et ajustement structurel).

Jean-Marc Ela est, en outre, l'auteur de nombreux ouvrages publiés en langue française et traduits dans plusieurs langues étrangères. Il est aussi l'un des théologiens africains les plus respectés de son temps, ainsi que l'atteste la réception faite à ses ouvrages dont Le cri de l'homme africain (Paris, L'Harmattan, 1980) et Ma foi d'Africain (Paris, Karthala, 1985). Du fait de son témoignage de vie comme scientifique, comme prêtre et comme intellectuel, et à cause de son engagement d'abord aux côtés des jeunes et des paysans, ensuite auprès des couches pauvres de la population urbaine, à cause également de ses prises de parole et de ses écrits, il subissait périodiquement, depuis 1984, des menaces de mort. Au lendemain de l'assassinat du père Engelbert MVENG, jésuite et historien, au mois d'avril 1995, il a pris une part active dans le travail de réveil des consciences sur le prix de la vie dans les pays où sévissent la dictature, l'appauvrissement économique et la corruption des élites au pouvoir. Les menaces de mort se sont alors précisées et se sont intensifiées. C'est la persistance et la précision de ces menaces de mort qui l'ont forcé à quitter le Cameroun, son pays natal, pour l'exil, le 6 août 1995.

Ce n'est pas la première fois que des menaces de mort sont dirigées à l'encontre de Jean-Marc Ela. Pendant 14 ans, de 1970 à 1984 sous l'ère d'Ahmadou Ahidjo, il a en effet travaillé avec des [17] paysans au Nord-Cameroun, sur des questions de justice et de servitude (santé, nutrition, alphabétisation, développement). Au cours de cette période, il avait subi le harcèlement des autorités, notamment au moment de la condamnation à mort de feu Mgr Albert Ndongnio et de l'exécution du dernier des chefs historiques de l'UPC, Ernest OUANDIÉ en 1971. Ces harcèlements se traduisaient par des interdictions épisodiques de tenir réunion, et par une surveillance étroite de la part des autorités du parti unique, de l'administration et de la gendarmerie. Aussi, au moment de la tentative - avortée - de putsch conduite par des cadres de l'ancien régime en 1984, son nom figurait-il sur la liste de ceux qui devaient être exécutés.

Sous le régime de M. Paul Biya, Chef de l'État depuis 1982, ces menaces reprirent à partir de 1990, lorsque des étudiants, des chauffeurs de taxis, des femmes, des jeunes, des vendeurs à la sauvette, des journalistes et des avocats s'engagèrent dans la lutte pour la démocratie et la revendication de la tenue d'une conférence nationale. Des membres de la classe politique au pouvoir appartenant au groupe ethnique du Chef de l’État (groupe ethnique auquel appartient Jean-Marc Ela lui-même) jugèrent alors ses prises de position nuisibles à leur cause. Il reçut, à l'époque, des lettres dites d'avertissement émanant de l'un des responsables de l'une des milices liées au pouvoir. Tout au long des années qui ont suivi, ces menaces se sont précisées, soit sous la forme de lettres anonymes, soit sous la forme d'intermédiaires dont la mission était de le mettre en demeure de réaffirmer ses loyautés ethniques ou d'être déclaré traître à sa race.

À ces menaces anonymes ou relayées par des intermédiaires prétendant lui donner des conseils, se sont graduellement ajoutés une intensification de la surveillance et de la filature, des pressions de plus en plus grandes sur les membres de sa famille (ses frères, neveux et nièces), l'interception, puis la violation de plus en plus ostentatoire de sa correspondance, le harcèlement téléphonique (lorsqu'il disposait d'une ligne), des visites impromptues de personnes inconnues qui s'introduisaient dans sa maison à des heures douteuses.

[18]

Tout ceci a eu lieu dans un contexte où de nombreux assassinats, jamais élucidés par les enquêtes policières ou par la justice, et mettant presque toujours en cause le gouvernement, se produisaient. Ainsi en fut-il de l'assassinat de Me NGONGO OTTOU (avocat à Yaoundé), de Mgr Yves PLUMEY (missionnaire de la congrégation des Oblats depuis 1946 et ancien évêque de Garoua), de l'abbé Joseph MBASSI, rédacteur en chef du seul hebdomadaire catholique L'Effort Camerounais, des abbés Jean KOUNOU, Materne BIKOA, Joseph YAMB, Anthony FONTEGH, du Père Cornelius VAAN DEN BURG, des religieuses Germaine et Marie LEONE.

Ces assassinats ont culminé le 24 avril 1995 avec le meurtre du jésuite Engelbert MVENG, historien, peintre et sculpteur, poète et théologien, secrétaire général de l'Association Œcuménique des Théologiens Africains (AOTA) dont Jean-Marc Ela est membre. Depuis son retour dans le Sud-Cameroun en 1985, Jean-Marc Ela avait travaillé très étroitement avec le Père Engelbert MVENG aussi bien dans le cadre des activités de l'AOTA que dans l'action en faveur des jeunes déclassés urbains à Yaoundé. C'est ainsi qu'ils fondèrent ensemble, à l'occasion du Synode Africain de Rome en avril 1994, le Centre Africain de Recherche pour l'inculturation (CARI). Tous les deux formaient, avec le jésuite Meinrad HEBGA, le groupe de ceux que l'on appelait les "théologiens à problèmes". Ils ne militaient pas seulement pour l'inculturation et la tenue d'un Concile Africain. Aidés par un groupe missionnaire international (SEDOS) qui facilita leur participation à un Synode parallèle à Rome en 1994, ils purent faire admettre l'option selon laquelle la démocratisation et l'instauration de l'État de droit en Afrique étaient la nouvelle route de l'Église.

Les menaces de mort à l'encontre de Jean-Marc Ela se sont intensifiées lorsqu'il s'est mis à prier publiquement en la mémoire d'Engelbert MVENG. Une situation quasi-explosive s'était créée dans la région de Yaoundé au lendemain des obsèques du jésuite assassiné. Réuni, le clergé diocésain avait voulu, un moment, organiser une marche de protestation. Elle n'a pas eu lieu. Il a alors été décidé d'organiser une neuvaine de prière à laquelle Jean-Marc Ela a activement [19] pris part. Lors de ces prières et de ses sermons à la Paroisse catholique de Mélen, il a relu le meurtre d'Engelbert MVENG à partir de certains textes de base empruntés à la Bible.

À partir de la parabole du Bon Samaritain, il a invité les fidèles à s'interroger sur le drame de l'homme qui voyageait de Jérusalem à Jéricho, et qui tomba entre les mains des brigands qui le dépouillèrent et le laissèrent à demi-mort sur le bord du chemin. Il les a ensuite invités à relire l'histoire du Cameroun au cours des dix dernières années pour se demander si cette parabole avait quelque actualité dans la vie des gens d'aujourd'hui. Il a alors observé que beaucoup de gens meurent facilement aujourd'hui, surtout lorsqu'ils sont pauvres. Nombreux sont ceux qui sont dépouillés de leurs biens, victimes des violences exercées par l'armée et la police, et du brigandage de ceux qui dirigent le pays. Jean-Marc Ela a aussi repris le récit du meurtre d'Abel par son frère Caïn, afin d'inviter les priants à réfléchir sur les assassinats et les rapports de conflit entre les frères d'un même pays. Il a remarqué qu'à l'exemple du sang d'Abel dans la Bible, le sang du Père MVENG et des autres victimes des assassinats qui ont eu lieu au Cameroun depuis dix ans crient faute de justice. Or, la justice est un aspect du régime politique camerounais qui ne dispose d'aucune autonomie.

Le texte biblique sur Sodome et Gomorrhe a servi à réfléchir sur le geste d'Abraham implorant Dieu d'épargner la ville. Il a été prolongé par une méditation sur les conditions dans lesquelles l'Évangile pourrait être vécu au Cameroun comme un message de fraternité au-delà des lignages. Les autres textes portaient sur le Dieu 'qui nous délivre tout mal'. Jean-Marc Ela a invité les priants à s'efforcer de comprendre le mal dont souffre le Cameroun et sur le sens de la souffrance subie depuis dix ans (chômage, pas d'accès à la santé, à l'éducation, insécurité). Il a montré que cette souffrance avait une dimension politique, au même titre que le péché qui l'occasionnait. Et que ce péché était institutionnalisé dans toutes les structures qui empêchent les gens d'exercer leur citoyenneté, dans un libre débat qui leur permettrait de refonder leur société.

[20]

Après avoir réfléchi sur les dimensions du mal, il a dénoncé les classes au pouvoir qui utilisent le croyable à des fins qui n'ont rien à voir avec la religion en pactisant avec le "diable". Puis, il a évoqué les moyens de résister à ce pouvoir invisible. C'est alors qu'il a relu le Magnificat, en insistant sur la signification, dans le Cameroun d'aujourd'hui, du Dieu qui "renverse les puissants de leur trône et élève les humbles et les faibles" ; qui "nourrit les pauvres et renvoie les riches les mains vides". Il a conclu en affirmant que le Dieu du Magnificat, s'il est pris au sérieux, représente le plus grand danger pour ceux qui tuent la vie.

C'est ce genre de prédication qui a inquiété le régime au pouvoir. Dans le Cameroun actuel, on n'entend le langage de ces sermons ni dans les églises, ni dans les journaux, ni dans les partis politiques. La paroisse de Melen où prêchait Jean-Marc Ela était devenue un lieu où des foules de plus en plus nombreuses se retrouvaient chaque samedi soir. Son travail à Yaoundé se situait dans la continuité de ce qu'il avait vécu et fait au Nord-Cameroun. Depuis son retour de Belgique en juin 1995, les menaces de mort s'étaient précisées au point où nombreux sont ceux qui, dans les milieux de la police, du clergé, de l'administration, de l'université, de l'armée et de la présidence de la république étaient venus soit pour le plaindre, soit pour lui suggérer de partir, soit pour lui annoncer que des listes circulaient, qu'un programme d'assassinat était en place, et qu'après Engelbert MVENG, son tour était venu. C'est ainsi que pour sa sécurité, Jean-Marc Ela était forcé à l'exil en ce mois d'août 1995.

Cette brève biographie du professeur Ela est un récit « extérieur ». Or l'approche biographique en méthodologie qualitative postule que l'acteur social est « le meilleur expert de sa vie ». J'ai essayé, à travers ces entretiens, d'amener Jean-Marc Ela en tant qu'agent sociologique, à nous raconter sa vie. Voici donc les résultats des séries d'entrevues que j'ai eues avec celui qu'un étudiant de l'Université Laval a surnommé « L'Africain qui porte le boubou », signifiant par là que le professeur Ela est toujours habillé en "boubou".



[1] Yao Assogba, Achille Mbembe et Célestin Monga, Mémorandum au sujet des menaces de mort à l'encontre du Professeur Jean-Marc Ela et de son départ forcé du Cameroun, Hull-Ottawa, Québec, Canada, Miméo, Août 1995, 12 pages.

[2] Grâce au soutien et aux recommandations des collègues sociologues québécois, l'Université Laval à Sainte-Foy, Québec, avait offert à Jean-Marc Ela un statut de professeur invité pour un certain temps.



Retour au texte de l'auteur: Yao Assongba, sociologue, Université du Québec en Outaouais Dernière mise à jour de cette page le samedi 27 juin 2015 7:14
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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