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Préface
Bien chères sœurs Antoniennes.
Par la publication de ce volume, nous avons voulu répondre à un vœu du chapitre général 1983 qui invitait le Conseil général à réaliser pendant son mandat un guide de spiritualité antonienne.
L'objectif en cours était de garder bien vivante notre spiritualité, par un retour aux sources, afin d'en retenir les éléments importants qui ont tissé la trame de notre histoire de foi, d'amour et de service ecclésial au profit du sacerdoce catholique.
On sait qu'une fondation garde sa vitalité, son identité propre dans la mesure où elle inculque dans le coeur de ses membres un esprit, des traits spirituels particuliers qui donnent une couleur unique au vécu de sa vie religieuse et de son action apostolique.
A travers ce récit, nous rendons en même temps, un vibrant hommage à notre fondateur, à nos sept mères fondatrices, à nos devancières et à toutes les Antoniennes qui ont allumé et alimenté la flamme d'une spiritualité qui contribue à la sainteté des prêtres et de l'Église de Jésus-Christ.
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Les énoncés de cette spiritualité s'échelonnent des origines de notre Congrégation à aujourd'hui. Son contenu sera un ressourcement efficace à notre vocation antonienne dans la mesure où il demeurera incarné et confronté à l'Écriture sainte, à l'évangile, à la théologie renouvelée de la vie religieuse et à l'enseignement officiel de l'Église sur le sujet.
Ce volume est notre héritage à nous. Le travail qu'il contient a ses limites et ses pauvretés. J'ai cependant la conviction que les racines pénétrées profondément dans le sol par le coeur ardent des pionnières fondatrices, font encore monter la sève dans les branches. A notre tour d'arroser, de faire croître cet arbre antonien semé il y a quatre-vingt-quatre ans au sol du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour que de nouvelles pousses vermeilles apparaissent à l'arbre mûri au fil des années. Que ces pousses soient le présage d'un nouveau printemps plein d'espoir et d'espérance pour notre Institut.
"Tu es prêtre pour l'éternité selon l'ordre de Melchisédech"
(Héb. 5, 6).
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