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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

La première année d'établissement d'immigrants admis au Québec en 1989.
Portraits d'un processus
. (1992)
Faits saillants


Une édition électronique réalisée à partir du document de Jean Renaud, Alain Carpentier, Gisèle Ouimet et Catherine Montgomery, La première année d'établissement d'immigrants admis au Québec en 1989. Portraits d'un processus. Département de sociologie de l'Université de Montréal et l'Institut québécois de recherche sur la culture, février 1992, 93 pp. [Le 29 janvier 2014, Monsieur Jean Renaud nous autorisait la diffusion de toutes ses publications et travaux en libre accès à tous dans Les Classiques des sciences sociales.]

[3]

Faits saillants

  • 1 000 immigrants âgés de 18 ans et plus sélectionnés à l'étranger et arrivés au Québec entre juillet 1989 et novembre 1989 ont accepté de participer à l'enquête.

  • Ils séjournaient au Québec en moyenne depuis 43 semaines (avec des écarts de 29 à 63 semaines).

Le logement

  • Près de 45% des répondants n'ont connu qu'un seul logement entre leur arrivée et la date de l'entrevue et 46% en ont connu 2.

  • Les immigrants ont, dans une proportion de 61%, un premier logement dans des secteurs francophones, c'est-à-dire où il y a 50% et plus de personnes parlant le français à la maison. Malgré l'importance de cette proportion, il faut noter qu'elle est inférieure à celle de la population du Montréal métropolitain qui habite ces secteurs à 78%. Les immigrants tendent en fait à se diriger en surnombre vers des secteurs résidentiels hétérogènes ou anglophones.

Les ménages

  • Le premier ménage est composé en moyenne de 4,7 personnes.

  • 5% des répondants ont habité seul leur premier logement et 30% avec 6 personnes et plus.

L'insertion au marché du travail

  • 12% des nouveaux arrivants travaillent dès leur première semaine au pays. Les autres connaissent un contact plus lent avec le marché du travail.

[4]

  • Après 4 mois d'établissement, la moitié des immigrants ont obtenu un premier emploi. Après 10 mois, ce pourcentage est de 65%.

  • La vitesse d'accès à un premier emploi varie selon l'âge (plus lente pour les personnes de 40 ans et plus), selon le sexe (plus lente pour les femmes) et selon la catégorie (plus rapide pour les indépendants).

  • Les sources de revenus en attendant le premier emploi proviennent principalement des économies personnelles (57%) et de l'aide des parents (21%).

Le premier revenu d'emploi du ménage

  • Le premier revenu d'emploi fut pour 50% des ménages étudiés, obtenu durant la 6e semaine ou avant.

  • Le temps d'obtention du premier revenu de ménage varie selon la catégorie (plus rapide pour les membres de la famille - qui viennent rejoindre bien souvent un ménage existant, puis pour les indépendants et enfin les réfugiés).

Le premier emploi des répondants

  • 66% des répondants ont obtenu au cours de la période un premier emploi.

  • Parmi ceux-ci, la moitié ont conservé leur emploi plus de 44 semaines.

  • Les emplois des immigrants des catégories « famille » et « réfugié » sont les plus stables : durée médiane supérieure à la durée d'observation.

  • Les immigrants œuvrent dans le secteur secondaire (transformation : 35% des premiers emplois) et tertiaire (services : 66% des premiers emplois).

[5]

  • Il y a des variations selon le sexe (surreprésentation des hommes dans le secteur secondaire et sous-représentation dans le secteur tertiaire) et selon la catégorie (surreprésentation des indépendants dans le secteur tertiaire et des familles et réfugiés dans le secteur secondaire).

  • Les premiers emplois se retrouvent dans des petites entreprises (50% dans des entreprises de 10 employés ou moins et 9% de plus de 100 employés).

  • La plupart des premiers emplois sont salariés (93%).

  • Au niveau des salaires horaires, il y a des différences selon le sexe (les hommes ont des salaires plus élevés), selon la catégorie (les indépendants ont des salaires plus élevés) et selon l'âge (qui est plus élevé avec l'âge).

  • Pour 57% des premiers emplois, le français est la langue la plus souvent utilisée et pour 30%, l'anglais.

L'emploi occupé lors de l'entrevue

  • Les deux-tiers des répondants occupaient toujours leur premier emploi, 22% en étaient à leur 2e emploi et 9% à leur 3e, au moment de l'entrevue.

  • Parmi les personnes qui travaillent au moment de l'enquête, 22% ont déclaré occuper un emploi plus qualifié que celui occupé avant de venir au Québec, 29% de même qualification et 50% moins qualifié.

Les études au Québec

  • 49% des immigrants interrogés avaient débuté au moins un programme de formation au moment de l'entrevue.

  • Les jeunes et les réfugiés suivent plus rapidement un cours que les autres.

[6]

  • 52% des immigrants ne connaissant pas le français à l'arrivée, sont inscrits à une activité scolaire après 6 mois de séjour (ce pourcentage est de seulement un tiers pour les autres).

  • Les COFI constituent 35% des cours et programmes auxquels les immigrants se sont inscrits (27% à temps plein et 8% à temps partiel).


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 28 août 2020 9:35
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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