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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Ethnicité et conquête du pouvoir politique en RDC. (2016)
Introduction


Une édition électronique réalisée à partir du mémoire de Junior KIBELO MATONDO, Ethnicité et conquête du pouvoir politique en RDC. Mémoire pour l’obtention d’une licence en sciences politiques et administratives, option science politique, sous la direction du professeur Jean ABEMBABU-LAIMU. Université de Kinshasa, République démocratique du Congo, octobre 2016, 72 pp. [Autorisation formelle accordée par l’auteur le 24 novembre 2016 de diffuser ce mémoire, en accès libre dans Les Classiques des sciences sociales.]

[1]

Ethnicité et conquête du pouvoir politique
en RDC.

Introduction

1. ÉTAT DE LA QUESTION [1]
2. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET [4]
3. PROBLÉMATIQUE [5]
4. HYPOTHÈSES [9]
5. MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE [10]
5.1. Méthode [10]
5.2. Techniques [11]
6. DÉLIMITATION DU SUJET [12]
a) Sur le plan spatial [12]
b) Sur le plan temporel [12]
7. DIVISION DU TRAVAIL [12]

La course au pouvoir dans le monde impose aux acteurs plusieurs stratégies pouvant leur permettre d’y accéder. Comme le disait Nicolas Machiavel : « tous les moyens sont bons pour accéder au pouvoir ».

En Afrique, l’ethnicité demeure une arme de combat politique que tout le monde cherche à utiliser avant de se lancer dans une aventure électorale. D’où, la plus part d’acteurs, avant d’entreprendre leurs actions politiques, pensent d’abord aux membres  de leurs ethnies. Ce qui est à la base de plusieurs Associations à caractère tribal.

Au vu de cette  réalité inévitable, nous allons mener notre réflexion sur cet aspect d’utilisation de l’ethnicité comme arme de conquête du pouvoir politique en République Démocratique du Congo, en nous intéressant plus à l’approche instrumentaliste de la dimension subjective de celle-ci. Au fait de considérer l’ethnicité pas seulement comme une arme d’accession au pouvoir politique, mais aussi comme une idéologie servant non seulement à conquérir le pouvoir, mais de l’exercer et le conserver.

1. ÉTAT DE LA QUESTION

Toute investigation de grande envergure commence par la lecture de la littérature spécialisée tant sur les considérations théoriques du thème que sur les recherches empiriques limitrophes menées antérieurement [1].

La revue de littérature permet au lecteur de se faire une idée sur les préoccupations des recherches antérieures ayant traité le même thème ou en rapport avec le sujet sous examen.

[2]

Ainsi, OMASOMBO TSHONDA définit l’état de la question comme étant une étape très importante de la démarche scientifique, dont le but est l’analyse des études ayant abordé le même thème que celui qu’on se propose d’étudier, en vue de se distancer [2].

MARTINIELLO Marco [3] dans sa publication sur l’ethnicité  s’interroge au sujet de l’ethnicité en action dans la vie politique contemporaine. A cela il démontre que les États contemporains sont, pour la plupart, constitués d’une hétérogénéité ethnique. Mais l’idée qu’une société « ethniquement pure serait plus efficace qu’une société multiethnique peut parfois être promu au service de stratégies politiques. Il est question ici de l’usage politique qui est fait de l’ethnicité à des fins politiciennes, le contrôle d’un territoire, la participation aux prises des décisions politiques, la reconnaissance d’une spécificité culturelle, religieuse, la volonté d’une autonomie économique, etc.

Il enrichit en disant que : l’ethnicité comme le produit d’une construction sociale pouvait faire l’objet d’études, afin de comprendre comment les groupes ethniques peuvent se constituer, et dans quels contextes ils peuvent se transformer en groupes d’intérêts et de conflits. Il cherche à montrer que les phénomènes ethniques occupent aujourd’hui une place considérable dans la vie politique, sociale et culturelle de nos sociétés.

MANKOU Brice [4] dans sa réflexion sur « le tribalisme, source de violence politique et ethnique en Afrique », démontre que le  tribalisme est érigé comme une arme au service des [3] leaders politiques africains, incapables d’asseoir les principes démocratiques dans leur pays.

Ainsi, à l’approche des élections, le politicien africain se réconcilie avec sa base qui, par la plupart, est constituée des partisans appartenant à son ethnie. Il estime qu’en Afrique, lorsqu’un politicien conteste le verdict des urnes, il se réfugie dans son ethnie. Lorsqu’il sollicite les suffrages de son peuple, il manipule les membres de son ethnie, et il s’entoure alors de courtisans choisis non pas pour leur compétence, mais d‘abord pour leur appartenance ethnique.

AUNDU MATSANZA de son côté, saisie l’ethnicité comme une réinvention socio-politique permanente qui prend des formes et des sens en fonction des enjeux du moment. Les acteurs politiques s’appuient, selon les circonstances, sur divers traits identitaires pour atteindre leurs objectifs [5].

Enfin, dans ce même ordre d’idées, KIBELO MATONDO estime que l’instrumentalisation politique des considérations ethniques et tribales est très perceptible dans les chefferies traditionnelles de la République Démocratique du Congo, car ces entités sont considérées comme des ressources politiques [6].

Toutes ces études montrent la pertinence et à quel point il est impérieux d’étudier l’ethnie sous l’angle politique, mais nous osons croire qu’aucune d’elles n’a analysé explicitement « l’ethnicité comme moyen d’accession et/ou de conservation du pouvoir politique sous l’ère démocratique en RDC, donc à partir de 2006.

C’est pourquoi notre analyse trouve sa raison d’être, car elle étudie « l’ethnicité et conquête du pouvoir politique en [4] RDC » en l’analysant nécessairement aux élections présidentielles de 2006.

2. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

Un thème d’étude ne se choisit ni au hasard, ni à la légère, mais à partir d’une angoisse existentielle d’un chercheur déterminé face à la vie qu’il mène et qu’il observe autour de lui, dans son propre milieu et sa propre société [7].

Pour ce faire, le choix du thème sous examen est le résultat d'une observation faite sur le comportement électoral des électeurs pendant les élections présidentielles de 2006 en République Démocratique du Congo, d’où surtout au deuxième tour de cet électorat on a assisté à l’emprise géopolitique ou ethnique sur le projet de société que devrait présenter les protagonistes au pouvoir, c'est-à-dire le clivage Est-Ouest.

Toutefois, le présent travail ne manque pas d’intérêt, qui du reste est à appréhender  sur le plan à la fois personnel, pratique et scientifique.

Sur le plan personnel, l’intérêt de ce travail se justifie par le désir d’analyser et de critiquer objectivement le comportement, l’impact  de l’ethnicité et conquête du pouvoir politique en RDC, en nous focalisant sur  le comportement des électeurs aux élections présidentielles de 2006, tout en évoquant l’influence de celle-ci sur le fonctionnement de l’État.

Sur le plan scientifique, il y a lieu de noter que les analyses faites à ce sujet serviront des repaires à d’autres chercheurs qui vont s’investir dans ce domaine de recherche.

Sur le plan pratique, le sujet sous examen permet non seulement au grand public de cerner l’influence de l’ethnicité sur [5] le fonctionnement de l’État en RDC, mais aussi le comportement  des électeurs. Ce qu’on peut qualifier de vote tribal ou ethnique.

3. PROBLÉMATIQUE

La formulation du problème est très importante, elle réduit le problème à une série de questions. Dès qu’on veut promouvoir une recherche, il faut la formuler en termes concrets par rapport à une idée générale qui lance l’enquête ou la recherche.

D’après SHOMBA KINYAMBA, la problématique est un ensemble d’idées qui spécifient la position du problème suscité par le sujet d’étude. C’est aussi un intermédiaire entre la logique formelle et la recherche concernant le contenu. Elle répond à un besoin de cohérence logique, elle met en œuvre un ensemble de problèmes qui oriente la recherche [8].

La République Démocratique du Congo comme société étatique, est composée dans l’ensemble de ses différentes provinces, d’une population diversifiée en tribus et ethnies.

Elle est animée par un système politique  coordonné non seulement par des institutions politiques qui forment un régime, mais aussi par les relations entre le régime et le système social.

Malgré sa diversité culturelle, la République Démocratique du Congo dispose d’une culture commune [9]. Fichter précise même dans ses analyses que la société est le plus grand nombre d’êtres humains qui partagent une culture commune [10].

La culture commune que partage la population congolaise s’illustre par diverses ethnies, et par la culture politique paroissiale. La culture politique paroissiale est celle où [6] les individus sont peu conscients, peu sensibles au système politique global, à l’ensemble national. Ces individus ignorent l’État-nation et se tournent surtout vers un sous-système politique plus limité (village, ethnie, région).

La participation politique axée en une certaine mesure sur le facteur ethnique est enracinée dans la société congolaise. L’adhésion aux structures tient compte souvent de l’identité ethnique, du facteur symbolique et du facteur matériel.

L’on observe ainsi une culture où les individus basent plus les conquêtes du pouvoir en termes d’élections sur les origines ethniques. A l’approche des élections le politique congolais se réconcilie avec sa base qui, par la plupart, est constituée des partisans appartenant à son ethnie en se présentant comme le porte-parole de sa communauté ethnique, afin de représenter celle-ci au sein des institutions politiques. Et la population de son côté, la présence d'un ressortissant de son ethnie, de sa province, rassure la confiance, la sécurité et la garantie de la protection tandis qu'une personne venant d'ailleurs est perçue comme un traître et capable de remettre en question les intérêts de la communauté. Mieux vaut choisir la personne de son ethnie ou encore de sa province que d'aller prendre le risque de choisir un traître, quelqu’un qu’on ne connait pas ses origines.

À la faveur des élections générales inaugurées le 30 juillet 2006, la RDC venait de négocier un tournant historique dans sa trajectoire politique, démocratique et institutionnelle. La tenue de ces scrutins a placé le Congo sur l’orbite de la troisième République, marquant ainsi, la rupture avec une longue transition.

Ainsi, notre analyse à cette question est consacrée au comportement de l’électorat congolais, de scruter le sens et les messages que cache ce comportement à travers le décodage des déterminants ou des motivations qui fondent l’acte de vote.

À cet effet, cette étude évoque la manipulation ou l’instrumentalisation  de l’ethnicité comme arme politique [7] pendant les élections présidentielles de 2006 par les protagonistes, en abordant l’aspect géopolitique de l’ethnicité qui a conduit à ce que nous avons appelé clivage « Est-Ouest » qui s’est créé pour de fins électoraux.

Ce clivage géopolitique se comprend à travers l’histoire de la territorialisation de la République Démocratique du Congo qui, inscrite dans une logique de fusion identitaire, elle a obligé les différentes ethnies à partager le même l’espace géographique (et la même langue : le kiswahili, le lingala, le tshiluba, le kikongo). Ce travail d’imposition identitaire et de catégorisation ethnique à travers les régions a fini par figer des identités naguère fluides ou imaginaires : les baswahili, les bangala, les baluba, les bakongo ; car les agents sociaux s’identifient plus facilement à ceux qui leur sont proches géographiquement, ceux qu’ils côtoient depuis des décennies ou des siècles qu’à ceux qu’ils ne croisent que rarement ou pas du tout. Autrement, l’ethnicité n’est plus appréhendée dans son sens réduit de fait naturel, mais elle tend à s’élargir comme relation sociale fondatrice des nouvelles identités [11].

 Ainsi, à partir de l’observation, nous avons fait un constat selon lequel les candidats à la présidentielle de 2006, en dehors de la présentation de leur projet de société devant les électeurs, ont misé aussi sur leur appartenance ethnique ou géopolitique, afin de gagner la confiance de la population et se faire élire.

Et c’est à travers leurs discours et stratégies électorales que les acteurs politiques mobilisent des populations d’une aire linguistique (d’une région) constituée de différentes ethnies qu’ils coalisent dans des camps politiques. Cela veut dire que non seulement la proximité géographique, la cohabitation et la participation à des activités communes ont généré une parenté linguistique que l’histoire même récente à laquelle les uns et les [8] autres se réfèrent, confèrent une identité ethno-géographique, mais aussi et pour des besoins électoraux [12], que des acteurs politiques se forgent des bastions ethniquement hétéroclites. Ils s’activent à susciter chez les ressortissants de ces entités géographiques un sentiment d’appartenance à une même aire imaginée comme une même communauté géolinguistique, culturelle, ou en mobilisant une hypothétique histoire commune.

Nul n’ignore que l’électorat d’Antoine GIZENGA était plus dans son BANDUNDU natale que dans d’autres provinces. Sauf Jean Pierre BEMBA et Joseph KABILA, qui, avaient bénéficié d’un vote géopolitique dont l’Ouest avait plus voté pour BEMBA et l’Est pour KABILA. Bien qu’au finish KABILA avait remporté la magistrature suprême.

Néanmoins, il nous revient aussi de signaler que la manipulation politique de l’ethnicité ne conduit pas nécessairement à la conquête du pouvoir, elle accentue toute fois les différences qui expliquent les tensions et les conflits divers.

Nous pouvons ainsi dire que l’analyse du fonctionnement des systèmes sociopolitiques demeure tributaire du paradigme ethnique, et ces systèmes sont souvent présentés comme des lieux de confrontations ethniques.

Cette situation a soulevé en nous les préoccupations résumées en ces termes : Comment l’ethnicité a-t-il impacté sur le comportement électoral des élections présidentielles de 2006 en RDC ? De cette question principale, on peut s’intéresser aussi sur l’influence de l’ethnicité sur le fonctionnement des institutions étatiques.

[9]

4. HYPOTHÈSES

L’hypothèse de travail est entendue comme une série des réponses qui permettent de produire la vérité scientifique vraisemblable au regard des questions soulevées par la problématique et dont la recherche vérifie le bien fondés ou le mal fondé [13].

À notre préoccupation, nous pouvons dire que l’impact de l’ethnicité sur le comportement électoral à la présidentielle de 2006, se fait observer  par le comportement des électeurs. Le constat fait à ces élections, montre que la grande majorité d’électeurs qui s’étaient rendu aux urnes étaient socialement déterminés. Par-là, on peut signifier que le vote n’avait plus un caractère individuel, mais fonction du groupe social auquel il appartient et dont il encode les symboles et les identités. Voilà pourquoi l’Est avait plus voté pour Joseph KABILA et l’Ouest pour Jean pierre BEMBA  et Antoine GIZENGA au premier tour de l’élection présidentiel, avant de voir GIZENGA se rallier avec Joseph KABILA au deuxième tour.  Le vote était donc fonction des déterminations collectives, ou sociales selon que l’on appartient à telle ou telle catégorie sociale ou politique : parti politique, église, syndicat, organisation féminine ou tout autre mouvement associatif.

À la deuxième préoccupation de cette étude, il est constaté que la présence politique de l’ethnicité impact sur le fonctionnement de l’État, dans la mesure où l’autorité qui bénéficie d’un soutien  électoral tribale pense en premier travaille avec les personnes de sa tribu ou ethnie. Ce qui n’est pas une mauvaise chose si ces personnes en question font preuve d’une compétence. Néanmoins ceci risque de constituer l’une de sources des conflits intra ethniques. Par-là, nous voulons dire que l’appui ethnique aux partis fait ressembler la politique à un combat entre ethnies. Donc, l’utilisation de l’ethnicité comme [10] facteur de mobilisation politique par les protagonistes aux élections  débouche sur des tensions politico-ethniques.

5. MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

5.1. Méthode

La méthode doit s’adapter d’une part, à l’objet de la recherche, aux techniques utilisées et aux informations recueillies, et d’autre part, à l’appareil conceptuel et théorique préexistant pour organiser leur confrontation [14]. Pour une analyse correcte de la problématique de l’exploitation de l’ethnicité en arme de conquête du pouvoir politique en République Démocratique du Congo, l’analyse stratégique trouvera toute son importance.

Car, la méthode stratégique repense l’organisation comme un champ politique structuré par des relations de pouvoir entre les acteurs [15].

C'est à travers l’analyse stratégique  qu'il nous est possible de comprendre et d'analyser le comportement des candidats aux élections présidentielles de 2006 lorsqu'ils instrumentalisent l’ethnicité comme arme de conquête du pouvoir politique. Cette manipulation du facteur identitaire s’analyse en une forme de stratégie visant à garantir une position de pouvoir ou au contraire à se prémunir du pouvoir des autres acteurs politiques. C'est-à-dire l’instrumentalisation de l’ethnicité par les candidats précités aux élections présidentielles de 2006 constitue une stratégie servant à la conquête du pouvoir politique et de se faire élire.

[11]

5.2. Techniques

C’est l’ensemble d’instruments que se sert un chercheur pour la récolte de données [16].

Dans l’élaboration de ce travail, nous avons fait recours à la technique documentaire, à l’observation directe et à l’interview :

Technique documentaire

La technique documentaire est un moyen indispensable par lequel le chercheur utilise les différents documents écrits en rapports avec son objet d’étude pour lui permettre de récolter les données nécessaires. Nous citons entre autres, des articles, des revues, des travaux, des mémoires de fin de cycles relatifs à notre objet de recherche, les livres, etc.

Cette technique nous a permis de passer en revue quelques documents qui sont utiles à notre travail.

Observation directe

C’est une technique avec laquelle le chercheur participe dans une situation, palpe la réalité sur le terrain. Ainsi, l’observation directe nous a permis de vivre l’influence de l’ethnicité pendant les élections présidentielles de 2006 en RDC.

Interview libre.

Comme technique, l’interview libre constitue une forme de communication verbale entre l’intervieweur et l’interviewé, procès au cours duquel le premier tente d’obtenir du second les informations dont il a besoin pour l’élaboration d’un travail scientifique. Dans le cadre de notre travail, cette technique nous a donné l’avantage d’interviewer non seulement quelques analystes mais aussi des chercheurs qui s’intéressent à cette thématique et les électeurs de 2006.

[12]

6. DÉLIMITATION DU SUJET

Délimiter une étude permet non seulement la justification du choix et de l’intérêt du sujet, mais aussi éviter à la recherche les dangers qui proviendraient des spéculations souvent alimentées par la fluidité des données.

Notre étude à une double délimitation : spatiale et temporelle, afin de lui rendre toute la pertinence scientifique qui est requise.

a) Sur le plan spatial

Sur le plan spatial, nous avons retenu la République Démocratique du Congo comme cadre physique d’investigation, en raison de l’importance exponentielle du phénomène « de la manipulation ou exploitation de l’ethnicité aux fins politiques ».

b) Sur le plan temporel

Sur le plan temporel, cette étude porte sur une période bien précise celle de 2005 à 2007, période au cours de laquelle on a assisté à l’organisation des présidentielles de 2006.

7. DIVISION DU TRAVAIL

Pour mener à bien notre analyse, nous avons subdivisé notre travail en quatre chapitres, lesquels hormis l'introduction et la conclusion, cette étude contient 3 chapitres qui sont : Le cadre conceptuel et théorique, la présentation de la RDC, et l’ethnicité et la conquête du pouvoir politique en RDC.



[1] KUYUNSA, B et SHOMBA, KINYAMBA., Initiation aux méthodes de recherche en sciences sociales, éd. PUZ, Kinshasa, 1995, p.39.

[2]  OMASOMBO TSHONDA, Cité par NTUMBA MULAMBA, Problématique de la gestion des étrangers en RDC, de 2007 à  2010. Cas de la ville de Kinshasa, mémoire de licence, FSSAP, L2 SPA, UNIKIN, 2010-2011.

[3] MARTINIELLO, M., Penser l’ethnicité. Identité, culture et relations sociales, Liège, presses universitaires de liège, Coll. « Manuel », 2013, p.39.

[4] MANKOU, B., « Le tribalisme, source de violence politique et ethnique en Afrique », in Le-Portique, revue de  philosophie et de sciences humaines, mars 2016, pp.31-40.

[5]  AUNDU MATSANZA, État et Partis au Congo-Kinshasa. L’ethnicité pour légitimité, éd. L’Harmattan, Paris, 2010, p.36.

[6] KIBELO, M., Compétence organisationnelle entre le pouvoir politico-administratif et le pouvoir  traditionnel, Cas de la chefferie pelende nord, travail de fin de cycle, SPA, unikin, 2013-2014, p.27.

[7]  ILUNGA KABO NGO, Cité par NTUMBA MULAMBA, Les services de sécurité et la sécurisation des frontières nationales. Cas de Beach Ngoblila, TFC, G3 SPA, FSSAP, UNIKIN, 2008-2009.

[8]  SHOMBA-K, Méthodologie de recherche scientifique, PUZ, Kinshasa, 2002, p.15.

[9] SASSA, N., La démocratie tribale en République démocratique du congo. Analyse et Incidence, Intelligence en Action, Kinshasa, p.75.

[10] FICHTER, J.H., Sociologie, notions de base, Paris, édition presse universitaire, p.94.

[11]  AUNDU MATSANZA, La nouvelle édification de l’État à l’épreuve de l’ethnicité : esquisse d’une solution pour la République Démocratique du Congo, in Le portail Popups, 05 février, 2016.

[12] MISSIE, J.-P. Contribution à l’étude des systèmes bureaucratico-lignagers en Afrique. Le cas du Congo. La  gestion des cadres dans les entreprises d’État, thèse de Doctorat (Nouveau régime), Université de Nancy II, Nancy, 1986, p.211.

[13] SHOMBA.K, et TSHUND’OLELA, Méthodologie de la recherche scientifique, étape contrainte et perspective éd. MES, Kinshasa,  2003, p.41.

[14] KAHUNGU MUHEMBA, De la scolarité des enfants orphelins du sida, cas des enfants encadrés par AMO-CONGO, mémoire de licence en sociologie, Unikin, 2005-2006, p.6.

[15] SHOMBA KINYAMBA, Méthodologie et épistémologie de la recherche scientifique, PUK, Kinshasa, 2013, p.130.

[16]  PINTO et GRAWITZ. M., Méthode de recherche en sciences sociales, Dalloz, Paris, 1971.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 2 juin 2017 15:09
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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