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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

Une édition électronique réalisée à partir de l'article de Renée HOUDE, “La vieillesse, un temps de la vie.” Un article publié dans le Journal des psychologues, France, 1992, no 101, pp. 30-34. [L’auteure nous a accordé, le 25 juin 2021, l’autorisation de diffuser en libre accès à tous ce texte dans Les Classiques des sciences sociales.]

Renée HOUDE

Ph.D, professeure retraitée,
Département des communications sociale et publique, UQAM.

La vieillesse,
un temps de la vie.”

Un article publié dans le Journal des psychologues, France, no 101, pp. 30-34.

Introduction

1. Les pertes inévitables
2. les deuils libérateurs
3. Totalité et sagesse
4. L'atteinte de l'intégrité
5. Un nouvel investissement

Bibliographie


Pour oublier ses cheveux blancs…

"Petits enfants, jouez dans la prairie
Chantez, chantez le doux parfum des fleurs
Profitez bien du printemps de la vie
Trop tôt hélas, vous verserez des pleurs

Dernier amour, de ma vieillesse
Venez à moi, petits enfants
Je veux de vous une caresse
Pour oublier, pour oublier mes cheveux blancs"
Chanson que me chantait mon père en me disant,
chaque fois, que c'était la chanson de son père.
Source : Souvenirs d’un vieillard, In Charles-Émile GADBOIS, La Bonne Chanson, troisième album, 1938, p.108 
"L'homme est la seule créature qui peut voir venir sa propre mort". Anthony Storr


Introduction

Il y a un temps pour chaque chose : pour être jeune et pour vieillir.

Pourtant notre société prône à coups d’exercices physiques que bien vieillir c’est rester jeune. Mais que signifie vraiment devenir une personne âgée ? Y a-t-il place pour la croissance psychosociale des personnes en ce temps de la vie où s'affichent déclins physiques et psychologiques souvent de façon concomitante au retrait social ? Comment bien vieillir ?

Que signifie bien vieillir ?  Mon but dans cet article est de vous présenter la vieillesse comme un temps de la vie et d'entrevoir ce que pourrait signifier "bien vieillir". À cette fin, je vous présenterai, en première partie, quelques caractéristiques de ce temps de la vie et, en deuxième partie, je décrirai quelques tâches de croissance inhérentes à la vieillesse.

La frontière entre le mitan de la vie et la vieillesse est de moins en moins claire à mesure que l'horloge sociale devient plus fluide. Pendant un certain temps, l'âge de la retraite, fixé à 65 ans, en fut considéré comme l'indice ; aujourd'hui, hommes et femmes prennent leur retraite à différents âges, souvent à partir de 50 ans. La vieillesse comme temps de la vie peut s'échelonner sur une durée allant de ±60 ans jusqu'à la fin du cycle de vie qui, exceptionnellement dépasse les cent ans.

Il faut donc distinguer, à l'intérieur de la vieillesse, des sous-groupes de personnes que Neugarten (1986) suggère d'appeler les jeunes-vieux (young-old) et les vieux-vieux (old-old). Le premier group, est composé de retraité(e)s en santé  âgés de cinquante cinq à quatre-vingt-cinq ans,  en bonne santé, disposant de revenus convenables, impliqué(e)s dans une vie familiale et communautaire. Neugarten réserve la dénomination vieux-vieux (old-old) aux personnes de différents âges qui nécessitent des soins spéciaux.

De plus,  sur une aussi longue durée, il y a place pour une variété d'expériences : la vieillesse n'est pas un bloc mais au contraire,  c’est une occasion de développement pour la personne.

1. Les pertes inévitables

Chaque temps de la vie comporte ses pertes nécessaires : il faut chaque fois permettre à des dimensions de son expérience de faire partie de son passé. Ainsi en est-il du fait d'être un ou une jeune travailleur qui s'insère dans un milieu professionnel, de l'expérience d'être le parent de jeunes enfants, d'une vie sexuelle de jeune adulte, de l'image de soi de nos trente ans : il faut faire le deuil de tout cela pour devenir un adulte du mitan et atteindre une première maturité! Et il faudra faire plusieurs autres deuils pour passer du mitan à la vieillesse. Le déclin physique, l'apparition de problèmes de santé, la maladie, sont autant de pertes liées au corps qui peuvent entraîner une perte d'autonomie physique. Au début et tout au cours de ce troisième âge de la vie, la personne a besoin de réajuster son image corporelle, de s'adapter aux ralentissements de son rythme et à des pertes physiques qui exigeront qu'elle renégocie ses rapports avec autrui.

Le début de la vieillesse coïncide aussi avec le retrait, graduel ou immédiat, du monde du travail. Ne plus être travailleur entraîne sa kyrielle de pertes : identité, statut liée au travail, rôles inhérents et connexes à celui de travailleur, perte de l'appartenance à un réseau de collègues ou de camarades de travail.

Perdre son conjoint est un événement susceptible de se produire à tout âge de la vie matrimoniale et chez les deux sexes. Toutefois le veuvage n'atteint pas également les individus et se retrouve de façon plus concentrée pendant la vieillesse. La perte du conjoint crée un haut niveau de stress. Veufs et veuves ont à faire face à un travail de reconstruction de leur identité et à un travail de reconstruction de leur univers (lieu de vie, réseau social).

Il y a une perte radicale à laquelle la vieillesse nous confronte et c'est celle de son seul et unique cycle de vie. Vieillir c'est aussi faire face à cette perte ultime et irrémédiable qu'est la mort. Le seul mode d'exister et d'être que nous connaissons, celui du DA-Sein, (selon l'expression de Heidegger), celui de l'être-au-monde, (selon l'expression de Merleau-Ponty), via un corps qui constitue à la fois un centre d'ancrage et un  centre de perspective, cette manière d'être, quel que soit notre état de santé, quelle que soit notre croyance sur l'au-delà, quelles que soient nos convictions religieuses, tire à sa fin : chaque personne rencontre l'ultime nécessité de composer avec la fin de sa vie, avec sa mort.

Ces expériences de pertes peuvent se produire d'une façon étalée dans le temps ou de manière plus concentrée dans un laps de temps de temps plus court. La vieillesse, comme temps de la vie, peut subsumer des transitions multiples. Comment maintenir un sentiment de continuité et d'intégrité à travers toutes ces pertes ? Tel est le défi existentiel majeur de ce temps de la vie.

2. les deuils libérateurs

Les autres âges de la vie (enfance, jeunesse et mitan) nous ont appris que, au bout de la perte, après le deuil, surgissent d'autres possibilités. Ainsi en est-il de l'ordre des choses! L'adulte du mitan a eu l'occasion d'apprendre que l'amour romantique du début de la vie du couple pouvait être troqué pour l'amour imparfait d'une personne réelle avec toutes ses différences. Il a troqué l'enthousiasme relié à l'essai et à la nouveauté comme travailleur junior pour connaître les satisfactions liées au sentiment de compétence et de maîtrise du travailleur senior et les joies de devenir un mentor à l'égard des plus jeunes. Mais sur quels gains débouchent les pertes de la vieillesse ? En effet, les stratégies d'adaptation à la perte sont nombreuses et elles peuvent être plus ou moins efficaces. Indépendamment des variables individuelles, on peut se demander s'il existe un contrepoids à toutes ces pertes qui vaille d'investir les énergies nécessaires pour résoudre positivement ces processus de deuil.  Au delà de ces pertes, que peut-on trouver ?

Il semble que le troc consiste à se libérer du passé pour connaître la vitalité propre à ce temps de la vie. Faire le deuil des vieilles images de soi, d'aspirations et de désirs anciens, d'espoirs désuets et désormais impossibles pour se brancher sur une nouvelle définition de soi, sur de nouvelles aspirations, sur des espoirs encore réalistes, tel est l'enjeu. Pollock (1980) nous rappelle que déjà Kohut (1966) avait insisté sur la transformation du narcissisme en humour et en sagesse, et sur la capacité  de contempler sa propre impermanence. Pollock nous rappelle que déjà, Kohut (1966) avait insisté sur la transformation du narcissisme en humour et en sagesse, et sur la capacité de contempler sa propre impermanence.  L'enjeu de bien vieillir se trouve ici : accéder à une plus  grande liberté intérieure et à la joie de composer avec la totalité de l'existence : la sienne et celle de la vie. Ces qualités ne se retrouvent pas chez toutes les personnes, mais chez celles qui choisissent de poursuivre leur développement psychosocial à travers cette étape ultime du cycle de vie adulte.

La vieillesse en tant que temps du cycle de la vie humaine, est une période qui recouvre des expériences fort différenciées. Comment s'accomplit la croissance psychosociale en cette période où surgissent de nombreuses pertes.

3. Totalité et sagesse

Pour Jung, le but de la vieillesse est d'atteindre le sentiment de totalité qui accompagne l'individuation réussie. Pour Erikson, la vieillesse présente un conflit psychosocial spécifique au terme duquel peut surgir la sagesse.

Chez Jung, l’individuation est le but et le sens du de la personne. Ce processus largement inconscient se déroule tout au cours de la vie, mais il est plus actif au mitan de la vie et il semble, à fréquenter la pensée de Jung, qu'il parvienne à son achèvement pendant la vieillesse. Il s'agit donc pour la personne d'actualiser son Soi. L'individuation serait donc synonyme d'actualisation, d'accomplissement et de réalisation du Soi, le Soi représentant la totalité de la psyché.

Pour Jung, la maturité nécessite la recherche d'un nouvel équilibre (« toujours-déjà jamais atteint ») entre le Moi et le Soi en vue d'atteindre la totalité et l'intégrité. Une individuation réussie entraîne alors chez la personne un sentiment de plénitude et une expérience de totalité. Sentiment d'harmonie, sentiment d'être plus entier, sentiment d'être réconcilié avec les différentes parties de son être, voilà ce qui est promis au terme d'une individuation réussie. Le processus d'individuation tend ainsi vers un but, la totalité, où différents éléments de la psyché s'amalgament dans une nouvelle intégration. Ce travail de réunification ne dépend pas de la seule volonté, ni de la seule intelligence. Ce n'est pas davantage une quête égoïste. L'individuation exige que l'individu reconnaisse l'existence de forces directrices à l'intérieur de sa propre psyché, forces qui ne découlent pas de son propre chef mais qui relèvent de l'Inconscient.

Selon Erikson, au cours de la dernière étape de la vie adulte surgit un conflit développemental singulier entre deux pôles : l'intégrité versus le désespoir. La tâche de croissance centrale consiste à se réconcilier avec son propre cycle de vie tel qu'il a été vécu et avec la totalité de son expérience (ce qui n'est pas sans rappeler la pensée de Jung).

D’après le modèle d'Erikson, chaque temps de la vie, offre à la personne la possibilité de se dépasser et de s'actualiser davantage et ce, à l'intérieur d'un paysage psychosocial spécifique qui surgit suite à la maturation concomitante du soma, de la psychè et de l'ethos : une tension entre deux pôles - celui de l'intégrité versus celui du désespoir - s'installe. Idéalement la résolution de ce conflit ouvrirait sur la force de base qu'est la sagesse.

Dans "Identity and The Life Cycle" (1980 C 1950), Erikson décrit l'intégrité comme suit :

1) l'acceptation de sa propre vie et des personnes significatives de notre vie comme étant telle qu'elle est et a été, et telles qu'elles sont et ont été. Ceci implique d'une part, un nouvel amour de ses parents, amour dégagé du désir qu'ils auraient dû être différents ; ceci implique d'autre part d'accepter le fait que la vie de chacun-e est sa propre responsabilité.

2) le sens de la camaraderie - comprendre une certaine complicité - avec les hommes et les femmes d'époques et de cultures différentes, qui ont créé l'ordre, des objets, des idées, des discours tendant à promouvoir la dignité humaine et l'amour.

3) la défense de la dignité de son propre style de vie, ce qui implique de prendre conscience de la variété des styles de vie et de pouvoir endosser son destin personnel comme se situant dans l'ensemble de l'univers.

Le manque ou la perte de ce sentiment d'intégrité s'exprime dans le désespoir et dans le dégoût par rapport à soi-même et à l'ensemble de la vie. Il peut se révéler à travers une peur inconsciente de la mort. Et dès lors, l'unique style de vie et le seul cycle de vie ne sont pas acceptés comme tels. Un tel désespoir peut prendre diverses formes : par exemple, sentir que le temps est trop court pour faire quoi que ce soit ; il peut se camoufler sous la misanthropie, le déplaisir chronique, l'insatisfaction globale et totale et le mépris de soi.

Entre ces deux pôles, il y a place pour de nombreuses variations. À ce stade, comme à tous les autres stades, il peut y avoir des résolutions moins réussies du conflit développemental. Une attitude mésadaptée consisterait à devenir présomptueux tandis qu'une attitude non adaptée consisterait à éprouver du dégoût à l'égard de sa propre vie, de la vie des autres et de la vie en général et a fortiori à l'égard de la mort.

Se réconcilier avec son unique cycle de vie ne va pas sans bilan et sans regrets fort légitimes. Le dernier stade de la vie donne l'occasion, à la personne en fin de parcours, de passer en revue toutes les étapes antérieures de sa vie et de faire ainsi une nouvelle synthèse et une nouvelle intégration des enjeux psychosociaux inhérents à chacun des stades.

4. L'atteinte de l'intégrité

La vieillesse est "une situation existentielle de crise résultant d'un conflit interne expérimenté par l'individu entre son aspiration naturelle à la croissance et le déclin biologique et social consécutif à son avancement en âge". (Laforest, 1989, p. 47). Cette crise existentielle globale a pour but l'atteinte d'une plus grande intégrité.

Telle que définie par Laforest, l'intégrité est une expérience proche parente de l'expérience de sagesse (Erikson) et de totalité (Jung) :

L'intégrité c'est "l'achèvement du devenir de la personnalité par une dynamique de différenciation et d'intégration", c'est "l'actualisation de toutes les dimensions de la personnalité désormais intégrées dans un tout original et unique". (ibidem, p. 60).

Selon l'auteur, l'intégrité s'atteint à travers trois crises qui se rejouent chez la personne âgée :

- une crise d'identité où la personne âgée, devant son déclin physique et ses nouvelles images corporelles, doit réaménager son rapport avec elle-même (image de soi et estime de soi)

- une crise d'autonomie où, devant les maladies, handicaps et autres formes de perte d'autonomie, elle doit renégocier ses rapports avec les autres

- et enfin, une crise d'appartenance à la société où elle doit réaménager celle-ci à la suite de la perte des divers rôles sociaux qu'elle a tenus jusqu'à maintenant.

Sur ce dernier point, il apparaît urgent que la société crée de nouvelles places et de nouveaux lieux (pas seulement spatiaux mais psychiques et philosophiques) qui permettent aux personnes âgées de connaître ce sentiment d'appartenir à une société et à un monde qui valorise ce temps de la vie. Entre le libellé "l'âge d'or" et la réalité du fait de vieillir, le hiatus est immense.

5. Un nouvel investissement

Le rôle et les fonctions des relations interpersonnelles évoluent au cours de la vie adulte, cette réalité est le corollaire d'une constatation soulignée et reprise par plusieurs théoriciens du développement psychosocial de l'adulte (Jung, Neugarten, Lewison, Gould, pour n'en nommer que quelques-uns), à savoir que la deuxième moitié de la vie adulte fait place à un mouvement d'intériorité croissante. De la symbiose intra-utérine jusqu'à la mort, le sens de mon rapport à autrui et par ricochet de mon rapport à moi-même, se métamorphose.

Bref, la personne âgée, peut-être dans la mesure où elle est de plus en plus individuée et de plus en plus actualisée, aurait moins besoin d'utiliser le processus d'identification, serait plus capable d'accueillir l'autre pour ce qu'il est et d'accepter sa solitude existentielle.  Il pourrait en surgir une capacité renouvelée de jouir de sa solitude. Il s'agit bien sûr d'un scénario idéal qui recoupe, soulignons-le, les visions populaires de la sagesse où le sage est un homme ou une femme libre et accompli(e), capable d'apprécier sa solitude.

Faut-il en conclure que les personnes âgées investissent moins les personnes significatives de leur environnement psychosocial ? Le changement paraît être d'ordre quantitatif et qualitatif : l'investissement serait moindre et d'un autre ordre. On a pu observer que souvent les relations des grands-parents avec leurs petits-enfants sont moins houleuses et moins compliquées que celles des parents avec leurs enfants. Selon Storr (1988), ceci pourrait s'expliquer parce que les relations deviennent moins projectives.

Il y aurait donc un jeu de vase communicant entre soi et autrui, de la naissance à la mort, jeu qui, ultimement pourrait coïncider avec l'affirmation d'une solitude existentielle et une plus grande reconnaissance de l'autre en tant qu'autre ?  Ce sont là des hypothèses et des intuitions qui, pour alléchantes qu'elles soient, demandent à être approfondies dans des recherches ultérieures.

Nous n'avons pas le choix de vieillir, mais il semble que nous avons un certain droit de regard sur la manière dont nous choisissons de vieillir. De fait, certaines personnes abordent la vieillesse en tentant par tous les moyens du bord d'ajourner le processus de déclin et de retarder les indices de détérioration. D'autres choisissent une autre voie. Peut-être ne nageons-nous pas en pleine utopie lorsqu'on comprend la vieillesse comme une étape de développement ?

Renée Houde.


Références bibliographiques

Erikson, E. H. (1980 c 1959), Identity and the Life Cycle, New York et London, Norton and Co., 191 p.

Erikson, E., J. Erikson et H.Q. Kivnick (1986), Vital Involvement in Old Age, New York, Norton, 352 pages.

Houde, R., (1991), Les Temps de la Vie. Le développement psychosocial de l'adulte selon la perspective du cycle de vie, 2e éd. Gaétan Morin éd., Boucherville, 358 pages.

Jung, C. G., (1933), "The Stages of Life" in J. Campbell (édit.), The Portable Jung, New York, Viking, 1971, p. 3-22.

Jung, C.G., (1964), Réponse à Job, postface d'Henri Corbin, traduction du Dr R. Cahen, Paris et Genève, Buchet-Chastel.

Laforest, (1989) Introduction à la gérontologie. Croissance et déclin. Frison-Roche.

Martin Matthews, Anne (1991), Widowhood in Later Life, Butterworths, Toronto et Vancouver, 146 pages.

Maslow, Abraham, (1973), The Further Reaches of Human Nature, Harmonsworth.

Neugarten, B. et Neugarten D. A.,(1986), "Changing Meanings of Age" in Pifer A. et Bronte Lydia, Our Aging Society, W. W. Norton, New York et London, p. 33-51.

Pollock, George H., (1980), "Aging or Aged : Development or Pathology", "in : S. I. Greenspan and G. H. Pollock (editors), The Course of Life : Psychoanalytic Contributions Toward Understanding Personality Development, Vol III : Adulthood and the Aging Process, Maryland, National Institute of Mental Health, p. 549-586.

Storr, Anthony, (1988), Solitude, Flamingo, Fontana Paperbacks, Harper, Glasgow, 216.

Viorst, Judith, (1988), Les renoncements nécessaires, coll. Réponses, Laffont, Paris, 400 pages.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le samedi 11 décembre 2021 6:47
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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