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Collection « Les sciences sociales contemporaines »

La stratégie de l’autruche. Post-mondialisation, management et rationalité économique (2002)
Préface


Une édition électronique réalisée à partir du livre d'Omar Aktouf, La stratégie de l’autruche. Post-mondialisation, management et rationalité économique. Montréal: Les Éditions Écosociété, 2002, 370 pp. Une édition numérique réalisée par Marcelle Bergeron, bénévole, professeure retraitée de l'École polyvalente Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec. [Autorisation formelle accordée par l'auteur le 18 février 2006 de diffuser toutes ses publications.]

Préface

C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Edmond Rostand

 

Federico Mayor Zaragoza
Ancien directeur général de l'UNESCO
Madrid, juin 2002 

L’heure où se produisent des événements aussi effroyables que ceux du 11 septembre 2001 aux États-Unis et de Jenine ou de Gaza en Palestine, menaçant, peut-être pour très longtemps, jusqu'à l'idée même d'ordre mondial, de démocratie, de développement et de paix, à l'heure où, sur le terrain politique, les extrêmes droites et les nouveaux fascismes menacent partout où l'on veut conserver pour soi une part de plus en plus grandissante et injuste des richesses mondiales, à l'heure où les extrémismes et les fanatismes vont jusqu'à l'immolation, bien des idéologies nationalistes ou religieuses montrent les fruits amers de l'ignorance, de l'exclusion et de la misère. 

À l'heure où sur le terrain des affaires économiques et financières de la planète se produisent des scandales aussi énormes que ceux que nous ont fait vivre des firmes « mondialisées », à l'heure où des continents et des pays entiers, aussi riches et dotés en ressources que l'Afrique, l'Indonésie, l'Argentine, etc., sombrent de plus en plus dans le chaos social, politique et économique, à l'heure où les profits des multinationales ne se font pratiquement plus que sur l'exploitation sauvage de la nature et l'exclusion cruelle de l'humain, à l'heure où se publient des livres aux titres aussi évocateurs que l’Empire, stade suprême de l'impérialisme de Antonio Negri et Michael Hardt, ou La grande désillusion : la mondialisation ne marche plus de joseph Stiglitz [1], peut-on encore continuer de nier que l'humanité, avec sa façon d'utiliser les sciences et les techniques, de les assujettir aux lois de la finance — surtout de la part des pays les plus nantis et les plus puissants —, a sans doute raté l'essentiel pour préserver le minimum nécessaire à la survie du grand nombre et à la dignité de nos descendants ? Voilà ce dont j'exprimais moi-même les signes et les craintes dans Los Nudos Gordianos et dans A World Ahead. Dans ce sens, un livre tel que celui du professeur Omar Aktouf me paraît être un événement majeur. 

Car c'est le moment précis, incontournable, de changer de cap, de se doter de codes de conduite à l'échelle mondiale acceptés par tous, d'éviter l'impunité qui aujourd'hui règne, y compris au-delà des frontières nationales. C'est le moment précis de redonner aux Nations Unies des moyens — et l'autorité — comme cadre global éthique et juridique. C'est le moment précis de transiter d'une culture de force et d'imposition à une culture de dialogue et de concertation, à une culture de la parole. Parler, parler, et encore parler, aux parlements, aux Chambres hautes et basses, dans les forums internationaux, aux conseils municipaux, etc. ; parler et débattre au lieu de se battre. Mais pour parler il faut être à l'écoute, et les interlocuteurs sont devenus si gigantesques qu'il est pratiquement impossible de se faire entendre. Les structures colossales publiques et privées représentent le grand défi de nos temps actuels : Comment en atteindre le sommet ? Comment leur dire notre message sans violence ? Comment les persuader qu'un autre monde est possible ? Seattle, Prague, Davos, Genova, Porto Alegre, etc. sont des pas importants sur le chemin de l'instauration de ces « pourparlers » essentiels à l'échelle mondiale. Mais pour éviter d'entamer une spirale de violence, ce sont à mon avis les « réseaux de réseaux » qui peuvent devenir les meilleurs outils à cet égard [2]. La voix de milliers, voire de millions de personnes, directement ou par le biais des ONG qui les représentent, peut se lever, comme une vague de grande portée, jusqu'à la hauteur des plus puissants leaders. 

Voilà, dans le livre du professeur Aktouf, une œuvre qui me confirme, en l'explicitant sur plusieurs plans et axes majeurs, l'essentiel de mes propres analyses et, disons, de mes prémonitions, lorsque je me posais des questions à propos de mes propres activités en tant qu'homme politique, scientifique, citoyen de la Catalogne, de l'Espagne, de l'Europe, mais surtout et avant tout, citoyen du monde, et en tant que dirigeant d'une institution internationale comme l'Organisation des Nations Unies, pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Le professeur Omar Aktouf nous montre comment, en partant d'analyses serrées et quasi encyclopédiques des idées fondatrices en gestion et en économie, le vrai miracle aurait sans doute été que notre planète se porte mieux aujourd'hui ! 

Largement rejointe et appuyée par les plus récents propos et écrits du Prix Nobel joseph Stiglitz qui parle de « raisonnements absurdes », de « fondamentalistes du marché » et de « meurtrière mondialisation néolibérale pour les pays pauvres », à propos de la façon dont a été conduite l'organisation de l'économie mondiale ces dernières décennies, la pensée du professeur Aktouf invite, même si son propos direct n'est pas là, avec grande justesse selon moi, à méditer sur le fait que le père spirituel — pour ainsi dire — des intentions et fondements des institutions de Bretton Woods, John Maynard Keynes, a été plus que trahi, pour le plus grand mal de la plus nombreuse partie de l'humanité : les pays pauvres et les pays en développement. Il ne faut en effet pas oublier que l'esprit qui a présidé à la constitution des instances de Bretton Woods en 1944 (Fonds monétaire international [FMI], Banque mondiale, Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce [GATT], etc.) a été largement et directement inspiré par les idées keynésiennes, en vue d'une volonté de mise en ordre et de discipline des marchés, et aussi d'appui aux interventions — considérées alors comme nécessaires et salutaires — de l'État dans la régulation des affaires économiques. En 1945, après une guerre terrible (avec génocides, soldats-suicides, kamikazes, etc. qui offraient leur vie à l'Empereur, et non à Dieu), les États-Unis d'Amérique ont décidé d'être le lieu d'impulsion d'un mouvement visant un schéma démocratique mondial — avec l'Organisation des Nations Unies (ONU) et ses principes (« nous, les peuples ») — pour doter la planète d'une éthique concertée ; et un plan de développement, le Plan Marshall, pour faciliter la réhabilitation d'échanges pacifiques, guidés par l'esprit de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Un meilleur partage du développement — moins inégal, plus endogène, durable et humain — devait être assuré par un programme spécifique : le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Paix, démocratie et développement forment un triangle interactif au centre duquel se situe l'éducation, le grand pilier pour bâtir (sur les savoirs et la créativité) un avenir plus équitable, plus sûr, plus stable. 

Malheureusement, quand en 1989 le mur de Berlin s'est effondré, l'ONU a été mise de côté, et la formule « nous, les peuples » semble avoir été remplacée par « nous, les plus puissants ». Les États plus nantis ont décidé de transférer les responsabilités politiques à l'« économie de marché ». Les résultats étaient apparemment si bons à court terme que, en 1996, la foi en ce « marché » a été poussée à son paroxysme, jusqu'à des limites inattendues (et d'ailleurs inadmissibles) : on s'est mis à parler de « société de marché », de « démocratie de marché » ! 

Au fur et à mesure que les Nations Unies s'affaiblissaient, l'impunité supranationale, avec un échiquier mondial dominé par les G7 puis G8, était devenue une quasi-institution. Tandis que se multipliaient les trafics d'armes, de drogues, de personnes, de capitaux, s'instaurait la monstrueuse et impossible cohabitation entre démocraties locales et oligarchies internationales... 

Aujourd'hui, comme l'écrit avec raison Stiglitz, Keynes se retournerait dans sa tombe s'il avait la moindre idée de ce que l'on a fait sur la base de sa pensée économique. Et le professeur Aktouf n'en dit pas moins lorsqu'il déplore la « triple trahison des révolutions économiques de la modernité », et lorsqu'il dénonce la trop abusive « analyse du côté de l'offre », d'abord de la dite « crise mondiale » et ensuite de la mondialisation et de sa conduite. 

À mon sens, le plus grand des mérites de ce livre n'est pas là. Il est dans la capacité — profonde, multidisciplinaire et originale — que l'auteur a su démontrer dans l'examen, mieux la dissection, de l'essentiel de ce qui fonde les pensées contemporaines dominantes en économie et en management. Comme l'écrivent mes amis le Dr Cercos et le Dr Errouaki en postface, le professeur Aktouf a tout simplement inauguré, avec cet ouvrage, un nouveau champ de recherche et de réflexion, auquel il fallait penser : tout le champ des liens entre pensée économique et pensée managériale. La seconde n'étant, à tout prendre et effectivement, que « le bras armé » (aujourd'hui mondialisé) de la première. 

Et ce bras armé, bien sûr, est marqué du sceau de la conception américaine de la conduite des affaires ; ce n'est pas peu que de le dire, de le montrer et d'en décortiquer tous les effets pervers. 

J'aimerais rappeler que le professeur Aktouf a d'abord, dans un précédent livre (une véritable somme de plus de 700 pages devenu un classique traduit en plusieurs langues, Le Management entre tradition et renouvellement), systématiquement et méticuleusement exploré tout l'essentiel de ce que la pensée dominante de type nord-américain en gestion pouvait offrir comme conceptions, pratiques et voies de solutions aux problèmes contemporains de conduites des affaires économiques. N'ayant pas trouvé, du côté du seul management, les réponses aux questions qu'il pose (dont la principale reste de savoir pourquoi malgré les proliférations de diplômes et de diplômés en gestion, notre planète est-elle toujours aussi mal gérée), le professeur Aktouf se tourne alors vers l'économie. 

C'est ce que ce livre nous apporte, mais, hélas, l'auteur a dû là aussi admettre, amer constat, que la science économique « dominante » recèle bien plus de contradictions, d'énigmes, de dogmes, d'idées toutes faites, d'idéologies, d'emprunts épistémologiques injustifiables et de fuites dans l'abstraction que de réponses acceptables et scientifiquement fondées aux plus grands problèmes qui se posent à l'humanité d'aujourd'hui. 

Le résultat et le mérite de ce travail sont non seulement d'avoir montré de façon difficilement réfutable que les discours des dites « sciences » de la gestion et de l'économie sont enfermés dans une forme d'autoproduction — reproduction désormais stérile mais aussi et surtout d'avoir ouvert la voie à quelque chose qui, à mon sens, manquait jusque-là dans le domaine des disciplines touchant aux affaires économiques, et que je n'hésiterais pas à qualifier de « pont » théorique entre le champ de l'économie et celui de la gestion. Il reste, bien entendu, beaucoup à défricher en ce sens, mais, je le crois sincèrement, le chemin est ici déjà tracé et bien tracé. 

Cependant, que ne voilà un travail ardu ! Audacieusement, et avec grande compétence, le professeur Aktouf nous propose une relecture de l'économie-management à travers un fil conducteur dont l'originalité n'a d'égale que l'exigence et la profondeur intellectuelles : un fil qui conduit depuis Aristote jusqu'à la mécanique quantique et la thermodynamique, en passant par... Karl Marx ! Il faut être capable d'assumer une telle audace. 

On ne peut dire que l'auteur ne le fait pas. Sa lecture aristotélicienne, marxienne, puis thermodynamique des conceptions, évolutions, pratiques et contradictions de l'économie-management peut laisser plus d'un songeur... Mais nul ne pourrait, je crois, sérieusement rester indifférent devant les défis conceptuels et scientifiques auxquels on est ici invité. 

Bien sûr, bien des reproches pourraient être faits à un tel ouvrage. On ne peut sans parfois sourciller un peu, adhérer à l'ensemble de ce que l'auteur développe. Bien des aspects mériteraient les uns un peu plus de rigueur, de démonstrations plus dûment documentées, référencées, chiffrées, les autres un peu moins de prises de position personnelles. Certes, et, dirais-je même, heureusement et tant mieux ! Car plusieurs débats sont ainsi ouverts et incitent à réactions. 

C'est là un autre des mérites de ce livre : il invite à questionner, à réfuter, à soulever des objections ; il provoque, il met au défi, et c'est très bien ! Les chemins de réflexion qu'il nous convie à emprunter sont, à mon avis, parmi les plus prometteurs de ces dernières années en la matière. 

Par ailleurs, voici un livre qui offre un fascinant voyage académique à travers les temps, les civilisations, les disciplines. Il invite en particulier à traverser, à croiser et à entrecroiser, bien des aspects des traditions intellectuelles orientales et occidentales. C'est là un travail, dans le domaine ici abordé au moins, qui restait à faire. Le professeur Aktouf offre une belle ouverture, concrète et précise, à un dialogue des civilisations, ce qui a toujours été une de mes grandes préoccupations, que ce soit à l'UNESCO ou ailleurs. 

En tant que biochimiste et intellectuel concerné par ces problèmes, j'ai particulièrement été frappé par le chapitre développant les liens entre l'économique et la thermodynamique. Comme l'a montré Ilya Prigogine, Prix Nobel de chimie, les grands axes des lois de fonctionnement de la nature peuvent s'appliquer à la sociologie et à l'art de « décider à temps ». La conclusion, en ce sens, du professeur Aktouf à une sorte « d'impossibilité thermodynamique » de la logique de la croissance et du profit maximalistes (dans le cadre d'un « marché » dogmatiquement élevé par le courant mondialiste néolibéral au rang de force agissante et quasi pensante, décidant, régulant et ordonnant notre monde — presque — à notre place), n'est pas sans rappeler les propos de joseph Stiglitz, ni sans donner à ceux-ci un nouvel éclairage et une nouvelle perspective d'analyse. Voilà un débat ouvert, enfin, entre physique, management et économie ! Débat certes bien complexe, mais à mon avis combien nécessaire et riche de promesses. 

Il reste, bien entendu, la fort délicate question des « solutions ». Mais comme le dit l'auteur lui-même, et je ne crois pas qu'il ait tort : tout d'abord, qu'appelons-nous « solutions » ? Dans quel cadre de pensée ? Dans quel type de conception de l'ordre économique mondial ? De l'économique tout court ? Et ensuite parmi les solutions, qui soit existent déjà (telles que les diverses solutions de rechange au modèle financier à l'américaine), soit peuvent être raisonnablement envisagées, lesquelles auront le bonheur d'être acceptées par les puissances qui dominent le jeu économique et gestionnaire mondial ? 

Comme le souligne avec indignation Joseph Stiglitz dans La grande désillusion, confirmant encore une fois les propos du professeur Aktouf, une bonne dose d'« hypocrisie » et d'intérêts égoïstes des milieux affairistes des pays les plus nantis empêche d'envisager sérieusement toute solution hors la tenace et bien commode conception néolibérale qui fait du « marché » le suprême concepteur et ordonnateur — voire, le responsable — de tout, même de l'inconcevable. 

Cela n'empêche cependant nullement l'auteur du présent livre d'offrir des propositions de « solutions » qui ne manquent ni de réalisme ni de fondements. Découlant tout à fait logiquement des analyses et raisonnements conduits tout au long de l'ouvrage, ces propositions de solutions vont depuis la façon de concevoir une nouvelle et plus équitable « mondialisation », jusqu'aux conceptions, pratiques et enseignements en gestion pour le futur. 

Dans Un monde nouveau [3], j'ai moi-même proposé quatre nouveaux « contrats » : un contrat social pour redresser la situation présente et les tendances globales observables ; un contrat naturel ou environnemental pour assurer la qualité écologique léguée à nos descendants ; un contrat culturel pour sauvegarder la diversité — cette belle richesse de l'humanité ; et un contrat moral pour assurer la conservation des grandes valeurs communes — cette irremplaçable force propre de l'humain. Ces quatre contrats devraient mener à un « plan global de développement endogène », où l'éducation pour tous et tout au long de la vie représenterait la pierre angulaire. Une éducation pour devenir des citoyens d'un « monde-village global » capables de participer et d'agir en accord avec nos propres réponses à nos problèmes, nos propres réflexions, notre propre démesure créatrice, notre espoir. 

Connaître en profondeur la réalité pour pouvoir la transformer. Apprendre les leçons du passé mais avoir en permanence à l'esprit la vision de l'avenir. Le passé ne peut pas être corrigé. Il a déjà été écrit. Nous pouvons le décrire, seulement. Par contre, nous pouvons écrire le futur. Un futur à visage humain. Oui : un autre monde est possible. Sans violence, sans autre force que la parole et l'imagination pour contrecarrer l'inertie et tisser une belle étoffe multicolore pour rassurer une humanité confrontée au souffle froid des nouveaux égoïsmes. Rien n'est possible sans espoir. La nuit, sans espoir, on ne voit guère les étincelles de la vie. 

Pour conclure, je crois pouvoir affirmer que le professeur Aktouf nous livre à temps, n'ayons pas peur des mots, un encyclopédique travail de réflexion approfondie, qui jette une nouvelle et salutaire lumière sur ce grand froid social et économique que nous vivons. Nous avions grand besoin d'un tel travail, qui nous fait mieux saisir les raisons et conséquences de ce qu'on peut très justement dénommer — et les événements et scandales récents ne font que le confirmer —, « une grave dérive de type business economics et étroitement financière » de la noble et vénérable science économique. 

Reconnaître cette dérive et ses dramatiques retombées, mieux en comprendre les sources et les méandres, et s'atteler sans délai à la tâche d'imaginer des moyens pour en sortir, voilà, en vérité, ce à quoi invite ce travail courageux, consciencieux, méticuleux et militant. 

Federico Mayor Zaragoza
Ancien directeur général de l'UNESCO
Madrid, juin 2002


[1] Ancien vice-président de la Banque mondiale et Prix Nobel d’économie.

[2] Voir UBUNTU’ The Word Forum of Networks, www.ubuntu-upc.es.

[3] En collaboration avec Jerome Binde.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le dimanche 18 juin 2006 8:06
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cegep de Chicoutimi.
 



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