Il y aura bientôt vingt ans, le Professeur François Perroux lançait l'idée de « pôles de croissance ». La faveur que cette nouvelle idée a connue auprès des milieux académiques et les responsa-bles économiques non seulement ne s'est pas démentie mais encore s'est consolidée avec le temps. Elle s'est enrichie progressivement pour devenir la théorie du développement régional polarisé, aujourd'hui partie intégrante de la science économique. 

Le but de cette étude est d'examiner, à la lumière de cette théorie, l'évolution d'une région, le Saguenay—Lac-St-Jean au Québec, face à un complexe industriel d'aluminium, celui de l'Alcan, et de montrer indirectement la marge nécessaire entre la théorie et la réalité, entre l'outil d'analyse et l'instrument de politique économique. 

Nous tenons à exprimer d'abord notre profonde reconnaissance à l'égard du Professeur G. Gaudard pour sa direction attentive et bienveillante. 

Nous remercions également le Service des Relations Publiques de l'Alcan, à Arvida, pour sa précieuse collaboration, ainsi que tous les organismes et bibliothèques qui ont accepté aimablement de mettre leurs documents à notre disposition. 

Nous remercions enfin tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont permis de poursuivre nos études et de mener à terme cette tâche. 

Jean J. Moisset