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Collection « Histoire du Saguenay—Lac-Saint-Jean »

Quand l’Ours Métis sort de sa ouache. Conférence. (2007)
Table des illustrations


Une édition réalisée à partir du texte de Russel Aurore Bouchard, Quand l’Ours Métis sort de sa ouache. Conférence. Chik8timith, Saguenay: Russel Bouchard, 2007, 102 pp. OPUS 4. [L’auteure nous a accordé le 24 février 2016 l’autorisation de diffuser en accès libre à tous ce livre dans Les Classiques des sciences sociales.]


Fig. 1. Carte p. 13. Les zones naturelles et végétales du Québec et du Labrador.
Fig. 2. Carte p. 17. Les grandes routes commerciales et les principales voies d’accès à la Boréalie québécoise, au début du XVIIe siècle.
Fig. 3. Carte p. 22. L’autochtonie du nord-est de l’Amérique du Nord, à l’époque des contacts, jusqu’avant l’hécatombe du XVIIe siècle.
Fig. 4. Carte p. 28a. Les décalages territoriaux au coeur de la Boréalie québécoise ne lassent de susciter le questionnement tellement ils diffèrent selon les époques et les programmes politiques. À gauche, l’autochtonie québécoise telle que présentée dans l’inventaire réalisé par le gouvernement fédéral après la Confédération canadienne en vue de la loi sur les Indiens de 1876. [Sources : Carte de gauche, Documents constitutionnels ; Carte de droite, Mythes et réalité sur les peuples autochtones. Document pédagogique réalisé par la Commission des droits de la personne du Québec et par le ministère des Affaires indiennes et du Nord, 2002.] Fig. 4. Carte p. 28b. Les décalages territoriaux au coeur de la Boréalie québécoise ne lassent de susciter le questionnement tellement ils diffèrent selon les époques et les programmes politiques. À droite, le territoire ilnut redécoupé en fonction du projet de traité signé en mars 2004 avec les deux gouvernements supérieurs. [Sources : Carte de gauche, Documents constitutionnels ; Carte de droite, Mythes et réalité sur les peuples autochtones, Document pédagogique réalisé par la Commission des droits de la personne du Québec et par le ministère des Affaires indiennes et du Nord, 2002.]
Fig. 3. Carte p. 31. Territoires de chasse des Montagnais des bandes du Lac-Saint-Jean, de Chicoutimi et de Tadoussac, selon la carte élaborée par Frank G. Speck, 1927. On peut voir que les bandes de Tadoussac et de Chicoutimi sont toujours nommément actives.
Fig. 4. Carte p. 33. Frange sud-ouest du Nitassinan. Carte préparée par le Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean, mars 2002, publiée en annexe 4.1 de l’« Entente de principe d’ordre général... », Ottawa, 2004.
Fig. 5. Fig. p. 35. Type de Métis de Chicoutimi, le « Père Bacon » (Jacques) est né à Chicoutimi vers 1819. Son grand-père était Français d’origine et avait vécu avec les Indiens de la Côte-Nord pendant de nombreuses années. Il vécut environ 55 ans à Chicoutimi, et c’est là qu’il épousa une Montagnaise qui lui donna un seul enfant, mort noyé à l’âge de 23 ans. Pendant l’hiver, lui et son frère (Thomas) s’occupaient de faire la chasse sur la rive nord du Saguenay et des mocassins pour la population locale et les touristes. Après le décès de sa femme, en 1911, il déménagea à Bersimis avec sa petite-fille et son gendre. En 1881, témoigne le marchand J.-B. Petit, Jacques Bacon chassait dans les « montagnes en arrière de la rivière Valin » (R.B., Mémoires de la famille Petit, 1993 : 454). Photo : Société historique du Saguenay, 3450.
Fig. 6. Carte p. 44. Le Traité de Paris signé le 20 septembre 1783 entre l’Angleterre et les États-Unis d’Amérique, mit un terme à la guerre d’Indépendance. Il établissait un nouveau tracé de la frontière canado-américaine sans tenir compte des garanties qu’avaient doublement obtenues les « sauvages » (Indiens et Métis) dans la Proclamation royale de 1763 et dans le premier traité de Fort Stanwix (signé avec la confédération iroquoise, le 5 novembre 1768).
Toutefois, cette nouvelle frontière internationale, qui passait au centre des Grands Lacs, ne fut considérée par les deux pays signataires qu’à la conclusion du Traité de Jay, signé à Londres le 19 novembre 1794 par les mêmes. Les territoires présentés en noir ne furent rattachés de fait aux États-Unis que le 3 octobre 1796, avec le retrait de la garnison britannique de Michillimakinac, leur dernier avant-poste du Centre-Ouest de l’Amérique du Nord. Carte : Tirée de H. E. Bolton, History of the Americas, 1935, p. 193.
Fig. 7. Fig. p. 50. Le 7 février 1848, dans une ultime tentative de faire reconnaître leurs droits sur les terres des anciens Postes du Roi envahis par la colonisation, les Indiens et les Métis déposent, auprès de Lord Elgin, une pétition conjointe dans laquelle ils exposent leur misère et suggèrent le moyen d’y remédier.
Dans cette peinture historique, l’artiste Théophile Hamel met en présence trois chefs montagnais et le Métis Peter McLeod, rédacteur de la pétition, interprète et procureur des Indiens. Peinture : Musée des Beaux-Arts d’Ottawa, Collection Elgin.
Fig. 8. p. 56. Parce que sa mère, la « sauvagesse » Alexandrienne McKenzie, avait épousé, à La Malbaie le 4 mai 1847, le Blanc François Maltais, mon aïeule Kate Maltais et toute sa descendance allaient perdre, par la loi de 1851, leur statut « sauvage » et tous leurs droits ancestraux. Photo : Collection Russel Bouchard.
Fig. 9. Fig. p. 60. Le 31 mars 2004, les deux gouvernements supérieurs et les Ilnutsh parafaient le protocole d’entente de l’Approche commune, dernière étape avant la signature d’un traité final qui exclut totalement les Métis de la Boréalie et refuse de reconnaître leurs droits ancestraux. Cette signature a sonné le rappel des Métis qui se sont sentis menacés, bafoués, méprisés, niés d’existence. Cette journée-là, pour marquer sa désapprobation et signifier son appui envers ce peuple qu’il reconnaît fondateur, le conseil de ville de Saguenay a mis les drapeaux en berne devant l’hôtel de ville. Photo : Russel Bouchard.
Fig. 10. Fig. p. 66. Déroulement de la cérémonie du réveil de l’Ours Métis, sur le site de l’ancien poste de traite de Chicoutimi, le 21 juin 2005. Photo : Jeannot Lévesque.
Fig. 11. Fig. p. 70. L’offrande du tabac.
Photo: Jeannot Lévesque.
Fig. 12. Fig. p. 71. Le 20 juin 2005 à la brunante, alors que les chiens sont loups, le lien de mémoire de la Communauté métisse du Domaine du Roy / Mingan est allé cueillir une pincée de terre du cimetière du poste de traite de Chicoutimi, en vue de la cérémonie du lendemain. Photo : Gérald Truchon.
Fig. 13. Fig. p. 72. La dent et la griffe d’ours. C’est le réveil printanier de l’ours noir et son retour dans les forêts dont il est à la fois l’enfant, le gardien, l’invité et l’hôte. Chez les Montagnais des contacts, l’ours est un grand-parent ; il ne meurt pas ; il survit à sa manière. Pour le chasseur Métis de la Boréalie, l’ours noir est un animal familier et totémique ; il est fort et rusé, patient et laborieux, respectueux de l’environnement, discret mais présent ; il cohabite avec tous les êtres de la forêt, prélève son dû sans menacer celui des autres, s’est acclimaté à la forêt boréale qui est son pays.
Fig. 14. Fig. p. 73. Ouverture de la cérémonie du 21 juin 2005, par le lien de mémoire de la Communauté métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan. Photo : Jeannot Lévesque.
Fig. 15. Fig. p. 82. Groupe de chasseurs Métis, à la Belle-Rivière, Lac-Saint-Jean, vers 1910. Photo : Georges Fortin, Métabetchouan.
Fig. 16. Fig. p. 87. Dans l’esprit des pères de la constitution américaine, la construction de la nation passe inévitablement par la récupération du territoire et l’éradication des au-tochtones, à défaut de les amener à se... « civiliser ».
Fig. 17. Fig. p. 89. Au Canada, l’éradication du problème autochtone utilise un autre moyen, plus hypocrite, mais tout aussi efficace. De ce côté de la frontière, on procède par des cadeaux, par une aide monétaire, par des lois qui nient leur existence et qui les dépouillent de leurs territoires, et en les faisant disparaître corps et biens des registres officiels de l’État.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 20 mai 2016 15:15
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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