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Collection « Histoire du Saguenay—Lac-Saint-Jean »

La longue marche du Peuple oublié...
Ethnogenèse et spectre culturel du Peuple Métis de la Boréalie
. Opus 3. (2006)
Table des illustrations


Une édition réalisée à partir du texte de Russel Aurore Bouchard, La longue marche du Peuple oublié... Ethnogenèse et spectre culturel du Peuple Métis de la Boréalie. Chik8timith, Saguenay: Russel Bouchard, 2006, 214 pp. OPUS 3. [L’auteure nous a accordé le 24 février 2016 l’autorisation de diffuser en accès libre à tous ce livre dans Les Classiques des sciences sociales.]


Photo de la couverture du livre. Party de chasseurs, à la Belle-Rivière,
Lac-Saint-Jean, vers 1910
. Courtoisie, Georges Fortin, Métabetchouan.
Fig. p. 7. L’auteur, au retour d’une chasse à l’orignal
des plus heureuses.
Fig. p. 23. La bosse du canot. « Chez tous les portageurs de canot que j’ai rencontrés, rares étaient ceux qui n’avaient pas la fameuse « bosse du canot ». Cette excroissance cartilagineuse recouvre la sixième ou septième vertèbre cervicale, là où repose la barre du canot lorsque l’Indien le charge sur les épaules pour le portager. Elle provient du frottement et du macérage vigoureux des chairs par le canot — dont le poids peut varier de cinquante à soixante-quinze livres et plus. Quand un tel massage se produit durant des mois, il ne peut faire autrement que de produire une difformité qui, lorsqu’elle est exagérée, fait l’orgueil de son propriétaire. [...]
Fig. p. 41-1. Métis. Appui concret et historique !
[Le Quotidien, 5 décembre 2005.]
Fig. p. 41-2. Une première au Canada Le 5 décembre 2005, la Ville de Saguenay, dans une résolution officielle et solennelle a acceptée à l’unanimité de reconnaître la communauté métisse comme fondatrice.
Fig. p. 41-3. Reconnaissance par Saguenay.
Un grand jour pour les Métis. [Le Quotidien, 17 décembre 2005].


Fig. p. 45-1. L’univers mythique de Georges Villeneuve, un petit-fils de Peter McLeod Sr, né dans la cité métisse des Terres-Rompues. Fig. p. 45-2. L’univers mythique de Georges Villeneuve, un petit-fils de Peter McLeod Sr, né dans la cité métisse des Terres-Rompues.
Fig. p. 45-3. De ce brave oncle vêtu des oripeaux de l’humilité et de la liberté, les plus beaux qui soient, de ce Métis qui habitait la forêt saguenéenne comme on habite un château, j’ai reçu ma plus belle leçon d’orientation en forêt. J’étais encore tout jeune enfant. C’était sur la rivière Bras-du-Nord, dans les monts Valin. Il m’a appris, en quelques mots, à lire la marche du soleil et à regarder derrière moi pour mémoriser le panorama que je devrai voir au retour. Je n’ai jamais oublié... R.B. Fig. p. 55. Partie sud, d’ouest en est, les Outabitibecs, occupent à peu près la région du lac Abitibi ; les Atticameouecs, le haut Saint-Maurice ; les Nekoubauistes et Chamouchouanistes (Chamonchouanistes), le triangle des lacs Normandin, Nicabau et Ashuapmushuan ; les Petits et Grands Mistassins, les rives des lacs Mistassini et Albanel, et la rivière Mistassini ; les Kakouchaks, le Saguenay, le Lac-Saint-Jean et l’embouchure du Saguenay ; les Canadiens, la région de Québec ; les Papinachois, la haute Côte-Nord ; la Nation de la Loutre, l’extrême nord de la Boréalie, à l’est de la baie James ; Les Naskapis, le nord-est de la Boréalie, là où la forêt perd son nom ; les Esquimaux, la région côtière du Labrador et de la baie d’Ungava ; les Abénaquis, les Etchemins et les Souriquois, la côte Atlantique, de la Gaspésie au Maine.
Fig. p. 63. « Les échanges ». D’après le frontispice de l’Histoire de l’Amérique septentrionale, de Bacqueville de La Potherie. Au XVIIe siècle, la gamme des marchandises de traite varie peu et les produits sont surtout des articles de remplacement qui améliorent la performance des accessoires traditionnellement utilisés : des pots de cuivre, des haches de fer, des fers de lances et de flèches, des lames d’épées et des couteaux, des tranches à glace, des alênes, des produits textiles, du tabac, des bijoux de pacotilles, des miroirs et quelques aliments.

Fig. p. 73. « Village fortifié ». D’après une gravure tirée de l’Histoire des colonies françaises, de Gabriel Hanotaux et Alfred Martineau. Une enceinte faite de pieux plantés dans le sol, à l’intérieur une ou deux cabanes de rondins pour l’arsenal et les officiers, quelques tentes pour les simples soldats et beaucoup de misère pour tout un chacun. Ces forts, comme on les appelait, ne valaient guère mieux que des enclos à vaches et à moutons. À l’extérieur, un campement indien où sévissent les dix plaies d’Égypte.
Fig. p. 83. « Résidence des Jésuites à Sillery », 1637. D’après une gravure tirée de L’Opinion Publique, 1877.

La mission de Saint-Joseph de Sillery était antérieurement désignée sous le nom de Ka-mis-koua Ouangachit. En 1637, les pères Jésuites y construisirent une maison, qu’ils n’occupèrent que le printemps suivant. À ses débuts, le petit bourg judéo-chrétien n’était protégé que par une modeste enceinte de grands pieux, qui fut cependant agrandie et fortifiée de quelques  bastions, en 1651, par le gouverneur Lauzon. Le but étant d’y christianiser et sédentariser les Algonquins et les Montagnais, seuls les Indiens baptisés et quelques familles euro-canadiennes avaient le droit de s’établir à demeure à l’intérieur de l’enceinte. [Source : Jean-Baptiste-A. Ferland, Études et recherches biographiques sur le Chevalier Noël Brulart de Sillery : prêtre, commandeur, etc. de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, fondateur de la mission de Saint-Joseph à Sillery, près Québec, etc. etc., L.-É. Bois éditeur, À Côté, Québec, 1855, pp. 11-12.]

Fig. p. 92. Délimitations de la ferme de la Traite de Tadoussac, selon l’ordonnance du 28 avril 1676. Ce territoire comprenait, en gros, les rives nord et sud du Saint-Laurent, entre l’île aux Coudres et Sept-Îles, ainsi que les territoires peu explorés et mal connus du bassin-versant du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

« Vu la requête à nous présentée par Charles Bazire, Receveur Général des droits du Roy en la Nouvelle-France, Procureur de Messire Jean Oudiette adjudicataire d’iceux et de la traite de Tadoussac en toute son étendue et limites qui est depuis l’Isle aux Coudres jusques à deux lieues au-dessous des sept Isles Nord et Sud en remontant dans les terres par le fleuve de Saguenay au dessus des lacs qui s’y déchargent tendante à ce qu’il nous plaise confirmant les anciens baux, ordonnances et règlemens qui ont été cy devant faits pour l’exécution de la dite traite de Tadoussac... » [Source : Ordonnances, commissions, etc., etc, des gouverneurs et intendants de la Nouvelle-France (1639-1706), 1924, I, pp. 184-190.]

Fig. p. 93. Délimitations du Domaine du Roi, en 1733, selon l’ordonnance de l’intendant Hocquart.Les nouvelles bornes règlent le contentieux de la côte sud du Saint-Laurent et ne concernent plus que la rive nord du fleuve. Elles s’étirent d’ouest en est, de la seigneurie des Éboulements à la pointe du cap des Cormorans, à une soixantaine de kilomètres à l’est de Sept-Îles. Sur sa façade ouest, cette frontière débutait donc aux Éboulements, courait rejoindre la tête de la rivière Métabetchouane (plus exactement au portage du lac des Roches) et s’étirait vers le nord-ouest en suivant la ligne de la hauteur des terres (ou du partage des eaux entre le Saint-Maurice et le lac Saint-Jean) pour finalement décrire une sorte de cercle obliquant vers la baie d’Hudson, avant d’aller rejoindre, de façon toujours imprécise, la frontière septentrionale de la Côte-Nord du Saint-Laurent en suivant la ligne de partage des eaux séparant les réseaux hydrographiques du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la baie d’Hudson. Fig. p. 101. Villages Métis, forts et postes de traite de la Boréalie.
Fig. p. 111. Distribution des principaux clans Métis dans le périmètre du poste de traite de Chicoutimi, entre 1800 et 1843. Fig. p. 112. À l’embouchure de la rivière aux Vases, dans le secteur des Terres-Rompues, où vivent déjà les Verraultu(g), s’est installé Peter McLeod, Sr (f), qui vit là avec la femme de son deuxième lit, Marie, une Montagnaise comme sa précédente ; à la rivière Shipshaw, s’installe [112] Alexandre Murdock (e), un fidèle des McLeod, qui va épouser, le 26 avril 1847, Madeleine, elle aussi une Montagnaise ; à la rivière au Sable, s’installe Jean Dechêne (c) avec sa fée des bois, Marie McLaren, qu’il avait épousée également « à la mode du pays », et une métisse qu’il a prise pour élever, Emma McLeod, la fille du père McLeod et de Louise Santerre ; au lac Kénogami, un autre couple métis, celui de Cyriac Buckell (d) et de la Montagnaise Christine Dianais (Masselimagan), s’arrache la vie tant bien que mal ; entre les embouchures des rivières au Sable et Chicoutimi, vit Simon Ross (c) avec sa Montagnaise prénommée Marie ; entre les embouchures des rivières du Moulin et Chicoutimi, vit Peter McLeod, Jr (a), qui épousera à la mode du pays, une deuxième Montagnaise, Bélonie Siméon, de qui il aura un second fils ; en aval du détour de la rivière du Moulin, à L’Islet et à l’embouchure de la rivière au Caribou se trouve le fief du clan de l’ancêtre Jérôme St-Onge (i) ; et, à l’embouchure de la rivière Michaud, s’est installé Michel Tremblay dit Gros-Michaud (Micho) (h), qui file parfait bonheur avec la Métisse Christine St-Onge, qu’il a justement épousée le 16 juillet 1840, donc avant le début de l’entreprise coloniale.
Fig. p. 117. Un portage parmi tant d’autres, pour les habitués, ce défi est sublimé au rang de la routine. Fig. p. 120. Grand-mère Maggy Tremblay, de Sainte-Anne, petite-fille de James McKenzie et d’Adélaïde Matchiragan.
Fig. p. 125. La pendaison de Louis Riel, le 16 novembre 1885 a soulevé l’ire des Chicoutimiens. Fig. p. 133. L’auteur en canot, à la manière du pays, sur la rivière des Aulnets, sur l’ancienne voie d’eau menant le voyageur au lac Saint-Jean, via Hébertville. Photo : Russel Bouchard, 1987.
Fig. p. 135. « Le Voyageur canadien » D’après une gravure tirée de L’opinion publique, 1871.
Fig. p. 139a. Un des premiers camps construit au bout du lac Docteur, Canton-Tremblay, au nord de Chicoutimi. Photo, Russel Bouchard, 1973. Fig. p. 139b. Tente de « Blancs ensauvagés », dans la forêt, au nord de Québec. Photo, Courtoisie Georges Fortin, Métabetchouan.
Fig. p. 158-1. Indien-métis ou « Sauvage blanchi » Photo Russel Bouchard,lac Tchitogama, 1987. Fig. p. 158-2. Rien, dans cet univers, nous rappelle l’Indien de Cartier voire celui de Champlain. C’est celle du « Sauvage blanchi », de l’Indien-métis, tel qu’il était possible de le rencontrer encore tout récemment le long de la rivière Péribonka. Cette série de photos a été prise en 1987 par l’auteur de ces lignes qui effectuait alors une enquête de sauvetage anthropologique auprès des derniers « Indiens » vivant encore à la mode du pays. Deux ans plus tard, ce campement de Pierre Raphaël (ci-bas) avait disparu, marquant ainsi la fin d’une époque du lac Tchitogama. À ce sujet, on peut toujours prendre connaissance de l’article de R.B. publié dans la revue Saguenayensia, de décembre 1991.
Fig. p. 159-1. Métis-indien ou « Blanc ensauvagé » Photo, courtoisie Georges Fortin, Métabetchouan. Rien, dans cet univers, nous rappelle le Québécois, et encore moins l’Européen. Si une photo vaut mille mots, considérons que celle-ci remplit très bien sa mission. Elle a été prise vers 1910, et montre un party de chasseurs des environs de Métabetchouan, possiblement au lac Caribou, à la Belle-Rivière, une des principales rivières tributaires du lac Saint-Jean. Fig. p. 159-2. De gauche à droite, on trouve : un certain Boulianne, un certain Ti-Gars Alard (frère de Joseph Lord), Médord Côté et Joseph Lord (du Lac-à-la-Croix).
Fig. p. 168. Un fait sans précédent dans l’histoire de Chicoutimi, le 31 mars 2004, jour de la signature de l’Approche commune, le conseil de ville de Saguenay et son maire (Jean Tremblay, un Métis) ont exprimé leur désaccord et leur tristesse en mettant les drapeaux du Canada, du Québec et du Saguenay en berne. Photo, Russel Bouchard, 31 mars 2004.
Fig. p. 173-1. La cérémonie du réveil de la Communauté métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan, sur le site du poste de traite de Chicoutimi, le 21 juin 2005. Fig. p. 173-2. « Aujourd’hui est un grand jour. Un jour historique, le jour de notre réveil en tant que communauté distincte. Ce site historique, où ont vécu nos ancêtres, où ils ont essaimé et où plusieurs d’entre eux reposent, est un site sacré. C’est pour cette raison que nous l’avons choisi pour notre cérémonie. » Jean-René Tremblay, Grand-Chef de la Communauté métisse du Domaine du Roy / Mingan.
Fig. p. 182-1. Concours de panaches de 1994. Les gagnants du concours. Fig. p. 182-2. Concours de panaches de 1994. Gervais Tremblay, au cornet des callers.
Fig. p. 182-3. Concours de panaches de 1994. Début du rassemblement. Fig. p. 183. Concours de panaches du Banko-Bar, Chicoutimi-Nord 22 octobre 1994.
Fig. p. 189-1. le Métis Peter McLeod.
Fig. p. 189-2. le Métis Peter McLeod et sa maison de la Rivière-du-Moulin, là où il est né, vers 1807, et où il a construit sa scierie, à l’été 1842.
Fig. p. 189-3. le père McLeod.
Fig. p. 189-4. La maison du Père McLoed aux Terres-Rompues, là où il s’était installé avec son clan, aux environs de l’année 1842
Fig. p. 195-1. Gustave Boucher et ses potes de chasse, dans l’heure immédiate qui suit l’abattage de la bête. Photo : Courtoisie Jacques Boucher, Chicoutimi. Fig. p. 195-2. le Métis chicoutimien Gaston Lalancette, avec sa « récompense »...
Fig. p. 196. Le camp de chasse d’un groupe métis au lac Onistagan. Photo: Courtoisie Gaby Bouchard, Saguenay. Fig. p. 197. Le camp du Métis chicoutimien Richard Carré, au lac Palette. Remarquez le panache d’orignal en haut de la porte, une matière d’identité pour les Métis de la Boréalie.
Fig. p. 200. Le Chicoutimien Gustave Boucher.
Fig. p. 205. Toponymie de la Côte-Nord, à l’époque des missions oblates. Tirée du livre de Gaston Carrière, Explorateur pour le Christ, 1963.
Fig. p. 209. Toponymie de la partie ouest du Domaine du Roi, à l’époque des missions françaises. Tirée d’une communication de Robert Simard, 1979.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 20 mai 2016 8:40
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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