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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Simone Weil (1909-1943), Pensées sans ordre concernant l’amour de Dieu. (1962)
Note de l'éditeur


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Simone Weil (1909-1943), Pensées sans ordre concernant l’amour de Dieu. Paris: Éditions Gallimard, 1962, 159 pp. Collection: Espoir. Une édition numérique réalisée par mon amie Gemma Paquet, bénévole, professeure de soins infirmiers à la retraite du Cégep de Chicoutimi.

[7]

Pensées sans ordre
concernant l’amour de Dieu



Note de l'éditeur



Les textes intitulés Pensées sans ordre concernant l'amour de Dieu, Le Christianisme et la vie des champs, Réflexions sans ordre sur l'amour de Dieu et Israël et les Gentils ont été retrouvés dans les papiers de Simone Weil, qui les a probablement écrits à Marseille entre octobre 1940 et mai 1942. Le second de ces textes, Le Christianisme et la vie des champs, a été publié dans La Vie intellectuelle en juillet 1953. Le quatrième, Israël et les Gentils, était sans doute destiné à faire partie d'un travail plus long, car Simone Weil avait inscrit au début le chiffre I.

(Il en était peut-être de même des Pensées sans ordre et des Réflexions sans ordre, deux titres entre lesquels Simone Weil semble avoir hésité pour désigner un recueil qui aurait pu contenir non seulement les pensées mises sous ces titres mais beaucoup d'autres.)

La lettre à Déodat Roché, que Simone Weil a datée par erreur du 23 janvier 1940, a été écrite en réalité le 23 janvier 1941, comme le montre le début. C'est à Marseille en effet que Simone Weil est entrée en relations avec Jean Ballard, le directeur des Cahiers du Sud. Cette lettre a été publiée dans les Cahiers d'études cathares, nº 2, 1949, et de nouveau dans le no 19 de ces mêmes cahiers en 1954.

Le Questionnaire a été remis par Simone Weil à Dom Clément, bénédictin, quand elle le consulta sur des problèmes [8] religieux à l'abbaye d'En-Calcat, au début d'avril 1942, pendant la Semaine sainte.

La lettre à Joë Bousquet est la troisième des lettres que Simone Weil lui écrivit en avril et mai 1942, et que Jean Ballard a publiées dans les Cahiers du Sud (no 304, 1950). Sur sa rencontre avec Joë Bousquet, Ballard donne les renseignements suivants dans la notice qui précède ces lettres : « Rappelons que la rencontre Simone Weil-Joë Bousquet eut lieu sur le désir de la première, qui se rendait à l'abbaye d'En-Calcat, à Dourgnes, pour assister aux offices de la Semaine sainte, et que Simone Weil nous avait demandé de l'accompagner jusqu'au chevet de notre ami. Il était bien deux heures du matin quand le train nous déposa à Carcassonne ; le reste de la nuit s'écoula en entretiens passionnés. Au petit jour, Simone Weil consentit à s'étendre sur une natte, dans une petite chambre voisine, refusant tout confort comme à l'ordinaire. Quelques heures après, elle devait repartir pour se rendre à l'abbaye. Nous croyons bien que les deux correspondants ne se revirent jamais. »

Les pages sur L’Amour de Dieu et le malheur, retrouvées il y a peu d'années parmi les papiers de Simone Weil, font suite à un texte publié par le Père Perrin dans Attente de Dieu (1950, pp. 124-141). Le début en est identique, sauf quelques variantes, aux dernières pages de ce texte ; le reste en est inédit. Nous avons pu reproduire ici, grâce à l'obligeance des éditeurs de La Colombe, le texte publié par le Père Perrin, de sorte que les pages retrouvées pourront être lues en rapport avec ce qui les précède. Comme le texte publié par le Père Perrin lui avait été remis par Simone Weil quelques jours avant son départ de Marseille (cf. Attente de Dieu, p. 124), les pages qui font suite à ce texte ont dû être écrites soit vers la fin du séjour de Simone à Marseille, soit à Casablanca ou sur le bateau qui la transportait en Amérique, soit même à New York.

La Théorie des sacrements, écrite à Londres en 1943, fut envoyée par Simone Weil à Maurice Schumann, avec une [9] lettre dont on trouvera un extrait au début de ce texte. Cette Théorie des sacrements a été publiée, avec une introduction de Maurice Schumann, dans Réalités, en mai 1958.

Le Dernier Texte enfin a été retrouvé grâce aux Pères Florent et Le Baut, dominicains. Le premier l'avait reçu, à la fin de 1944 ou au début de 1945, d'une jeune fille dont il a oublié le nom. Celle-ci le lui avait confié en lui disant qu'il était d'une de ses amies (qu'elle n'avait pas nommée) et en lui demandant ce qu'il en pensait. Le Père Florent le jugea d'un très grand intérêt, et, comme la jeune fille n'était pas revenue le chercher, il le conserva soigneusement. Plus tard, parlant avec le Père Le Baut à Alger, au sujet de Simone Weil, et voyant des facsimilés de son écriture, il fut frappé de la similitude de pensée, de style, d'écriture avec le document qu'il avait gardé. Persuadé, non sans raison, qu'il était de Simone Weil, il en fit don à la Bibliothèque Nationale par l'intermédiaire du Père Le Baut. Il semble que Simone Weil l'ait écrit dans les tout derniers temps de sa vie.

On a placé en tête de ce recueil La Porte, poème de Simone Weil.



Retour au texte de l'auteure: Simone Weil, philosophe Dernière mise à jour de cette page le jeudi 19 septembre 2013 9:00
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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