Table des matières

LE ROYAUME DE HAN

Notes préliminaires : Origine de la famille royale. — la capitale, les frontières de l’État. — les 3 familles Han, Wei et Tchao partagent le royaume de Tsin. — En 403 ils reçoivent l’investiture officielle de l’empereur.

Han-king-heou 408-400, fait diverses guerres.

Lié-heou 399-387. Son premier ministre est curieusement assassiné. — le roi de Ts’in lui fait la guerre et lui prend des territoires.

Wen-heou 386-377. — Il attaque le Tcheng, est lui-même attaqué et battu par le Ts’in ; d’où diverses intrigues des cours.

Ngai-heou 376-373. — annexe la principauté de Tcheng et y établit sa résidence à cause de son importance.

I-heou 370-359. — guerre avec le Wei. vainqueur et vaincu se réconcilient pour attaquer ensemble le Ts’in. — ils sont battus en 366 et de nouveau en 364. — I-heou attaque le Wei, mais il est battu en 362. — intrigues et jalousies des princes.

Tchao-heou 358-333. — battu par le Ts’in, il a une entrevue avec les princes de Wei et de Tchao. — il prend à l’empereur 2 villes. — les feudataires font une ligue contre le Ts’in. — Tchao-heou appelle à sa cour le fameux lettré Chen-pou-hai. — deux traits de mœurs. — les princes de Han et de Wei permettent au Ts’in de passer par leurs territoires pour aller attaquer le Ts’i. — le prince de Wei sauve par son humilité son État jusqu’en 209. — grande réunion des princes à la cour de l’empereur —Tchao-heou est attaqué et vaincu par le Wei, mais sauvé par le Ts’i. — il est dépouillé d’une ville par le Ts’in. — prophétie lettrée.

Siuen-hoei-wang 332-312. le fameux lettré Sou‑Ts’in et la grande ligue contre le Ts’in. — le fameux lettré Tchang-i du roi de Ts’in. — jeux diplomatiques. — le Ts’in bat le Han et s’empare de plusieurs villes. — nouvelle ligue et débâcle ridicule. — le Ts’in bat de nouveau le Han et s’empare de plusieurs villes en 317 et de nouveau en 315. — Sou-ts’in est mis à mort ; Tchang-i triomphe. — le lettré diplomate Tch’en-tcheng. — le Ts’in bat affreusement le Han et le dépouille de plusieurs villes. — et l’oblige à prendre part à la campagne contre le Tch’ou.

Siang-wang 311-296. Tsang-i, ses succès et sa disgrâce. — le Ts’in attaque et bat le Han. — ligue de Han, de Tch’ou et de Ts’i contre le Ts’in. — le Han est joué et tyrannisé par le Ts’in. — querelles intestines à la cour de Han. — nouvelle ligue contre le Ts’in.

Li-wang 295-273. — le Ts’in l’attaque, le dépouille et l’oblige à prendre part à la campagne contre le Ts’i. — En 279, pendant les grandes guerres de Ts’in et de Tch’ou, Li-wang se tient coi. — il est attaqué par le Ts’in en 275 et encore en 273.

Hoan-hoei-wang 272-239. — En 264 il est battu par le Ts’in et dépouillé de neuf villes ; l’année suivante de même. — jeux diplomatiques et discours de vertueux lettrés — Chang-tang le fameux plateau du Chan-si, devient la pomme de discorde depuis 259. Le Ts’in ne cessera que lorsqu’il en sera le maître. — En 256 le Ts’in envahit et dépouille de nouveau le Han. — Hoan-hoei-wang va en 254 saluer le terrible roi de Ts’in. — A sa mort en 251 il porte très dévotement le deuil. — En 247 il va à la cour de Wei pleurer la mort du grand capitaine Sin-ling-kiun. — il fit travail­ler aux nombreux canaux de son pays espérant ainsi empêcher les invasions des ennemis. — En 241 nouvelle ligue contre le Ts’in ; nouvelle défaite effroyable.

Wang-ngan 238-230 continue à végéter quelques années. En 230 Ts’in cheu-hoang en finit.

LE ROYAUME DE WEI

Notes préliminaires : sa capitale, son étendue, sa grande muraille.

Wen-heou 423-387. — En 413 il est battu par le Ts’i, mais il bat le Ts’in. En 408 diverses entreprises heureuses contre ses voisins. — il reçoit le sage Pou-tse-hia à sa cour. — et d’autres lettrés qui l’aident à administrer l’État. Conseil avec ces sages. — divers traits édifiants. — En 400 guerre contre le Tch’ou, — avec le Ts’in et le Ts’i.

Ou-heou 386-371. — caractère aimable. — querelle entre de sages lettrés. — vilenie lettrée. — diverses guerres avec des voisins. — Les 3 maisons réduisent leur ancien maître à l’état de simple particulier.

Hoei-wang 370-319. — guerre civile et guerres extérieures. — les années suivantes encore des guerres. — En 364 il est battu par le Ts’in . — En 362 il bat les armées de Han et de Tchao. — le grand guerrier Ou-k’i, — principes de tactique infaillibles. — le génie lettré Wei-yang est méconnu par Hoei-wang — d’où des suites très tristes. — anecdote lettrée. — En 354 il est battu par le Ts’in et perd les territoires à l’ouest du Hoang-ho. — il tombe sur le Tchao pour se dédommager : le Ts’i et le Tch’ou l’en empêchent. — En 352 il est battu et dépouillé par le Ts’in. — En 343 le Ts’in est déclaré chef des feudataires. — En 341 le génie militaire Suen-tse bat le Wei. — anecdotes lettrées. — En 340 vilain tour de Wei-yang. — Hoei-wang effrayé transporte sa capitale à Ta-liang, où Mencius le visite. — il est attaqué par le Ts’i et le Tchao. — Il prend des génies lettrés à son service : ainsi résurrection universelle. — Il adopte le titre de Wang. — la grande ligue contre le Ts’in en 333 finit misérablement. — il cède de nouvelles terres au Ts’in. — En 329 de même. — nouvelle ligue contre le Ts’in. — Tchang-i anecdote curieuse. — Hoei-wang battu par le Ts’in en 324 et par le Tchou en 323 est dépouillé de ter­ritoires. — Tchang-i le joue indignement. — jeux diplo­matiques. — Après la mort de Hoei-wang, Mencius quitte le Wei.

Siang-wang 318-296. — nouvelle ligue contre le Ts’in et nouvelle défaite. — il se déclare l’humble serviteur de Ts’in ; pour cela il est attaqué par le Ts’i et le Song. En 314 il essaie de secouer le joug de Ts’in ; battu il doit céder de nouvelles terres. — il veut se dédommager en tombant sur le Ts’i et le Tch’ou. il va flatter le roi de Ts’in. — malgré ses bassesses il est attaqué par le Ts’in en 308 et en 303 et il est de nouveau dépouillé de terres. — entrevues diplomatiques. — Siang-wang prend part à la fameuse expédition de Mong-tchang‑kiun.

Tchao-wang 295-277. — il attaque le Ts’in et subit la plus affreuse défaite en 293. — En 289 il est dépouillé d’autres villes ; de même que les années suivantes. — Mong-tchang-­kiun tombé en disgrâce se réfugie au Wei ; il fait la guerre au Ts’i, sa patrie. — le Ts’in bat de nouveau le Wei. — Mong-tchang-kiun et sa famille sont exterminés par le Ts’i.

Ngan-li-wang 276-243. — Dès 276 il est battu et dépouillé par le Ts’in. — le général Sin-ling-kiun. — En 275 de nouveau attaqué et dépouillé. — L’armée de Ts’in s’avança jusqu’à Ta-liang. — En 274 et les années suivantes de même. — Ayant été en 266 de nouveau battu et dépouillé, il invite un génie lettré. En 258 guerre entre le Ts’in et le Tchao. — P’ing-yuen-kiun. — stra­tagèmes de sages et vertueux lettrés. — En 254 nouvelle invasion de Ts’in. — mœurs de traîtres. — P’ing-yuen-kiun sauve sa patrie Wei. — il attire des génies lettrés au Wei. — principes de vertueux lettré. — En 245 nouvelle invasion de Ts’in. — de même l’année suivante. En 243 le roi voulait bâtir une haute tour, "qui aurait certainement porté malheur au pays " ; un sage paysan l’en dissuade.

King-ming-wang 242-223. — dès la 1^e année le Ts’in lui prend 20 villes. — nouvelle ligue contre le Ts’in en 241, nouveau désastre. — conseil d’un sage lettré au roi de Ts’in pour gagner vite la couronne de l’empire.

Wang-kia 227-225. — Après avoir pris le Tchao et le Han, Ts’in-cheu-hoang prend enfin aussi le Wei.

LE ROYAUME DE TCHAO

Notes préliminaires ; ancêtres célèbres de la famille royale.

Lié-heou 408-387. — stratagème de sage lettré pour entourer le roi de ministres vertueux.

King-heou 386-375. — guerre civile. Les années suivantes, invasion de Ts’in, dont l’armée est battue. — Avec ses voisins il est tantôt ami, tantôt ennemi. — En 377 guerre avec les Tartares. — les guerres dureront jusqu’en 295.

Tch’eng-heou 376-350. — guerre civile. — Les années suivantes guerres avec les voisins. Il bat le Ts’in, réputé invincible ; il est moins heureux contre le Ts’i. — En 369 construction d’une muraille contre les Tartares. — guerres et querelles et jalousies continuelles entre les divers États. — guerre avec le Ts’i 368. — En 364 la ligue est affreu­sement battue par le Ts’in. — avec les voisins tantôt des guerres, tantôt des amitiés tendres. — En 354 et les années suivantes grandes guerres avec le Wei, le Tch’ou, le Ts’i, le Ts’in.

Sou-heou 349-326. — c’est une suite presque ininter­rompue de guerres, époque sans foi ni loi. — En 333 le Tchao fut aussi impliqué au fameux désastre de la ligue — En 328 guerre malheureuse contre le Ts’in qui lui prend des territoires. — En 326 Sou-heou meurt et a un enterrement splendi­de auquel 5 princes avec de nombreuses escortes assistent solen­nellement.

Ou-ling-wang 325-299. — d’abord tendres amitiés avec les voisins. — En 318 ses troupes furent avec celles des autres ligueurs affreusement battues par le Ts’in. — les années suivantes tantôt guerres tantôt amitiés avec les voisins. — En 307 après de longues délibérations guerre contre les Tartares — le roi fait de grandes réformes et adopte les usa­ges guerriers des Tartares. — En 306 il pénètre jusqu’à In-ling-fou (Chen-si) — expédition contre les Tartares du Tché-li. — de même en 303. — En 299 il dépose Tchang son prince héritier, renonce lui-même au trône pour y mettre Ho, le fils chéri de le concubine défunte.

Hoei-wen-wang 298-266. Ou-ling-wang reste naturellement maître. — En 298 il fait une expédition contre les Tartares. — il pénètre incognito jusqu’à la capitale de Ts’in. — En 295 nouvelle expédition contre les Tartares du Tché-li ; il établit Tchang, gouverneur de Tai — principes de ver­tueux lettré. — la révolution éclate. — mort de Ou-ling-wang. — divers jeux diplomatiques. — le Tchao permet aux troupes de Yen le passage pour aller attaquer le Ts’i lequel pays est sauvé par un sage lettré. — le sage Ling-siang-jou sauve la perle précieuse. — nouvelles guerres avec le Ts’in. — grand triomphe lettré. — Yo-i, le fameux général, se met au service de Tchao. — En 273 le Tchao est battu par le Tsin. — En 272 grands travaux pour la canalisation du pays. — sage lettré. — quel crime c’est de rire d’un sage lettré. — En 270 nouvelle invasion de Ts’in. — stratagème lettré. — une fable.

Hiao-tch’eng-wang 265-245. — nouvelle invasion de Ts’in. — stratagème de sage lettré. — la province Chang‑tang acceptée par le Tchao devint la cause de grandes guerres avec le Ts’in. — conseil diplomatique de sages lettrés. — qui ne savent pas arrêter les guerres continuelles.

Tao-siang-wang 244-236. — vrai modèle d’un gé­néral d’armée. — stratagème d’un sage lettré. — En 241 grande ligue contre le Ts’in auquel le roi de Tchao et les autres princes rendent finalement une très humble visite.

Yeou-mou-wang 235-228. — le Tchao se défend avec vigueur contre le Ts’in, qui veut en finir. Les jalousies et intrigues des grands sont la ruine de Tchao.

Appendice 1 — sur les Tartares.

Appendice 2 — sur les dignités du royaume de Ts’in.