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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Histoire des trois royaumes Han (423-230), Wei (423-209) et Tchao (403-222 av. J.-C.) (1910)
Préface


Une édition électronique réalisée à partir du texte du Père Albert TSCHEPE, s.j., Histoire des trois royaumes Han (423-230), Wei (423-209) et Tchao (403-222 av. J.-C.). Variétés sinologiques n° 31. Imprimerie de la Mission catholique de l’orphelinat de T’ou-sé-wé, Chang-hai, 1910, X+164 pages + tables généalogiques. Une édition réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris.

Préface

Nous donnons ici l’histoire de l’agonie des trois États feudataires de Han, Wei, et Tchao. Puisque l’agonie n’est pas un spectacle attrayant, ces pages historiques ne sont pas précisément intéressantes. S’il s’était agi d’écrire quelque chose d’agréable, j’aurais pu parler du canal impérial, dont l’embouchure Che-men-kin au Hoang-ho vint en possession de Han après la conquête de l’État de Tcheng ; le Han était donc pour quelque temps le vrai maître du fameux canal impérial, qui date de 2.200 ans avant N. S.

Ou bien, j’aurais pu parler des fameux Seu-hao, quatre héros ; Mong-tch’ang kiun ; Sin-ling kiun ; P’ing-iuen kiun et Tch’oen-chen kiun qui fournissent tant de matières intéressantes.

J’aurais pu m’étendre aussi en détail sur Mencius à la cour de Wei, sur Sou-ts’in et ses frères, lettrés si fameux de cette époque, sur Tchang-i ou Wei-yang et autres lettrés et diplomates errants, pendant cette singulière époque de l’histoire de la Chine.

Une telle lecture aurait été plus intéressante ; mais à vrai dire, j’aurais fait un hors-d’œuvre. Car au royaume de Ts’in j’ai déjà donné la plupart des traits essentiels ; depuis Ts’in Hiao-kong (361) l’histoire de Ts’in est aussi l’histoire de la Chine et toutes les questions importantes appartiennent au Ts’in. Ici nous n’avons que quelques épis glanés çà et là, quelques traits de la si haute sagesse lettrée, qui met la Chine au-dessus de tous les autres peuples ? Ces soi-disant "chinoiseries" peignent si bien les lettrés, elles dessinent à merveille la silhouette de cette gent unique au monde. Elles ressemblent à des anecdotes spirituelles qu’on relit toujours avec plaisir. Le lettré chinois est vraiment un monde nouveau qu’il est intéressant d’étudier.

Quant au canal impérial, cette merveille de la Chine, je n’en ai pas parlé, parce que dans les guerres de l’époque il ne joue pas de rôle important. Je traite ce thème dans un travail à part. Quelques notes éparses auraient été inintelligibles.

Chang-hai. Août 1910.



Retour au texte de l'auteur: Yves Martin, sociologue, Université Laval Dernière mise à jour de cette page le lundi 11 juin 2007 7:25
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cegep de Chicoutimi.
 



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