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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Albert TSCHEPE, s.j., Histoire du royaume de Tsin, (1106-452.) (1910).
Extrait 2: Le premier projet au mon de paix universelle


Une édition électronique réalisée à partir du texte du Père Albert TSCHEPE, s.j., Histoire du royaume de Tsin, (1106-452). Variétés sinologiques n° 30. Imprimerie de la Mission catholique de l’orphelinat de T’ou-sé-wé, Chang-hai, 1910, xxii+438 pages +une table généalogique de la famille régnante et des grands seigneurs de Tsin (en 2 parties). Une édition réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris.

 

EXTRAIT 2:
Le premier projet au monde de paix universelle

C’est à cette époque [545 av. J.-C.], nous raconte l’historien, qu’on tenta de réaliser une grande utopie, qui a été essayée de nos jours avec le même insuccès ; il s’agissait de provoquer un désarmement géné ral, et d’établir une paix universelle, sur les seules bases d’une concorde solennellement jurée.

C’est Hiang-siu, seigneur de Song, qui fut le promoteur de cette magnifique idée : ami de Tchao-ou, premier ministre de Tsin, ami de Tse-mou, premier ministre de Tch’ou, notre lettré crut le moment venu de réaliser la généreuse pensée conçue par sa bonne âme ; du coup, il pensait acquérir une gloire sans pareille.

Il se rendit d’abord à la cour de Tsin. Tchao-ou, mis au courant de ce beau projet, réunit en conseil tous les grands dignitaires présents à la capitale ; on examina le pour et le contre naturellement, il y eut des opposants qui montrèrent clairement que le candide seigneur poursuivait une chimère.

Han-siuen-tse le soutint en ces termes :

— Les guerres sont une calamité pour le peuple, elles sont la ruine des finances. elles sont le fléau des petits États plus encore que celui des grands royaumes ; si quelqu’un vient nous proposer de les faire cesser, quand même nous jugerions son projet irréalisable, nous devons p.289 cependant le prendre en considération, et tâcher d’en accomplir le plus qu’il sera possible. Rejetons cette pensée généreuse ; le roi de Tch’ou la fera sienne, afin de tourner l’opinion publique en sa faveur, et attirer à soi les vassaux, qui désirent si ardemment la paix ; notre suprématie serait ainsi mise en danger, pour avoir fait fi d’une proposition si humanitaire.

La cour de Tsin approuva ces paroles pleines de sagesse, et se déclara prête à entrer en pourparlers sur cette question, avec les représentants des divers pays. Sur ce, Hiang-siu partit pour le royaume de Tch’ou ; la cour, favorablement prévenue en sa faveur par le premier ministre, lui fit bon accueil, et promit d’envoyer ses députés au congrès général.

Hiang-siu se rendit au pays de Ts’i, où il trouva une grande opposition ; mais le seigneur Tchen-wen-tse vint à son aide en ces termes :

— Les rois de Tsin et de Tch’ou ont donné leur adhésion à ce généreux projet ; comment pourrions-nous le repousser ? ce serait nous aliéner le cœur de notre peuple, qui soupire si lamentablement à chaque nouvelle guerre.

La cour de Ts’i finit par donner aussi sa promesse d’envoyer ses députés au congrès. Hiang-siu arrivait bientôt au royaume de Ts’in, alors réputé le 4e parmi les grands États ; il y reçut bon accueil, et favorable promesse. Bref, il parcourut suc cessivement tous les pays, petits et grands, et obtint toutes les adhésions qu’il souhaitait. Cet apôtre de la paix universelle croyait déjà triompher ; puisque l’accord semblait si unanime, sur une question si avantageuse pour tout le monde ; d’ailleurs, comme on le voit, il n’épargnait ni peines ni fatigues, pour arriver à une heureuse conclusion. Une assemblée générale fut donc décidée ; elle devait avoir lieu dans la capitale de Song ; puisque c’était la patrie de l’apôtre.

A la 5e lune, au jour kia-chen (16 mars), Tchao-ou arrivait le 1er au rendez-vous ; deux jours plus tard, arrivait le seigneur Liang-siao député de Tcheng ; dès le lende main, le prince de Song donnait un grand festin en l’honneur du premier ministre de Tsin ; à ce repas solennel, l’intendant du service était le ministre de la guerre lui-même (le se-ma), selon l’étiquette alors en usage.

Chou-hiang, le sage mentor que nous connaissons, était le compagnon du premier ministre ; il fit observer à l’intendant que, selon les rites, on devait servir la chair des victimes, préalablement découpée sur la table du sacrifice. L’historien approuve ces détails. Confucius lui-même consigna plus tard par écrit, les céré monies pratiquées en cette grande occasion, parce qu’elles lui four nissaient ample matière à des explications utiles.

Le lendemain, 20 mars, les ambassadeurs de Lou, de Ts’i, de Tch’en et de Wei faisaient leur entrée à la capitale ; le 26 mars, arrivait Siuen-yng, assesseur de Tchao-ou, qui n’avait pu partir avec son premier ministre ; le 28 arrivait le prince du petit État de Tchou.

Le 3 avril, arrivait Kong-tse-hé-kouen, grand seigneur du royaume de Tch’ou ; son premier ministre, resté en expectative dans la capitale de Tch’en, l’avait envoyé s’abou cher avec Tchao-ou, sur le sens et la portée de la convention en projet ; il ne tenait pas à se montrer en spectacle dans une réunion si solennelle, si l’on devait aboutir à un échec ; il n’était venu ni pour une parade, ni pour une comédie ; il désirait même avoir un exemplaire du texte qui serait proposé à la signature de tous les congressistes. En cela, il faisait preuve de sagesse et d’habileté.

Hiang-siu se rendit auprès du ministre de Tch’ou, et lui transmit le texte demandé ; Tse-mou proposa d’y ajouter la convention suivante :

« Désormais, les alliés de Tsin se présen teront régulièrement à la cour de Tch’ou ; de même, les alliés de Tch’ou feront leurs visites régulières à la cour de Tsin.

Le lendemain, 9 avril, le prince de Teng arrivait à la capitale de Song. Le 11, Hiang-siu, de retour, communiquait à Tchao-ou le désir de Tse-mou.

— Les quatre royaumes de Tsin, de Ts’i, de Tch’ou et de Ts’in, répondit le premier ministre, sont à peu près d’égale force ; nous ne sommes pas de taille à forcer le roi de Ts’i à se présenter à la cour de Tch’ou ; si cependant le seigneur Tse-mou se sent capable d’obliger le roi de Ts’in à nous faire visite, certainement notre humble maître tentera l’impossible pour amener le roi de Ts’i à se rendre à la cour de Tch’ou.

Deux jours plus tard, 13 avril, l’infatigable Hiang-siu rap portait ces paroles à Tse-mou ; celui-ci ne crut pas prudent d’engager l’honneur de son maître sans l’avoir consulté ; il dépêcha un courrier à toute vitesse à la cour de Tch’ou ; le roi répondit :

— Laissons les deux États de Ts’i et de Ts’in en dehors de cette question ; il suffit que tous les autres vassaux fassent les visites proposées.

A la 7e lune, au jour ou-yng, 19 avril, Hiang-si rapportait le dernier mot du roi de Tch’ou ; cette nuit même Tchao-ou et Kong-tse-hé-kouen signaient ces préliminaires du traité de paix universelle.

Le 21, Tse-mou arrivait enfin au rendez-vous, suivi des ambassadeurs de Tch’en, de Ts’ai, de Ts’ao et de Hiu. Les congressistes étaient au complet ; chacun d’eux était avec ses gens dans son campement particulier, entouré d’une simple haie ou d’une palissade ; pour bien montrer la confiance réciproque, et les intentions pacifiques de tout le monde ; Tchao-ou, venu du nord, campait au nord de la capitale ; Tse-mou, venu du sud campait au sud ; et ainsi des autres.

Siun-yng, l’assesseur de Tchao-ou, lui fit la remarque suivante :

— Les gens de Tch’ou ont bien mauvaise mine ; n’y a-t-il pas quelque complication à craindre ?

— S’ils veulent nous jouer quelque tour, répondit le ministre, nous n’aurons qu’à gagner la porte orientale de la ville, et nous serons chez nous, à l’abri d’un coup de main ; qu’y a-t-il à redouter ?

Au jour sin-se, 22 avril, on se préparait à signer et à jurer solennellement la convention, en dehors de la porte occiden tale ; quant aux gens de Tch’ou, ils endossèrent la cuirasse sous leurs habits, dans le dessein de tomber à l’improviste sur les sol dats de Tsin.

Pé-tcheou-li, ce transfuge que nous connaissons, voyant le piège que l’on allait tendre aux hommes de son pays, s’en montra vivement ému :

— Une telle perfidie est impossible ! s’écria-t-il ; nous sommes venus pour conclure la paix avec tous les princes ; leurs députés sont réunis en toute confiance en notre bonne foi ; et nous commettrions une telle déloyauté ! même les vassaux qui nous étaient soumis jusqu’à ce jour, ne vont-ils pas nous quitter avec horreur ?

Le bon seigneur insistait de toutes ses forces, pour faire reti rer les cuirasses. Tse-mou lui répondit brutalement :

— Que parlez-vous de bonne foi ? il y a longtemps que votre royaume et le nôtre ne s’en soucient plus ; ils ne considèrent que leur avantage ; pourvu que nous atteignions notre but, peu importe le reste !

Pé-tcheou-li sortit indigné et navré :

— Cet homme, dit-il à son entourage, n’en a pas pour trois ans ! il ne songe qu’à son but, sans se préoccuper de la bonne foi ; comment pourrait-il subsister longtemps ?

De son côté, Tchao-ou, malgré sa réponse précedente, n’était pas sans quelque appréhension ; il consulta son mentor, le sage Chou-hiang. Celui-ci lui répondit :

— Qu’avons-nous à craindre ? même un homme vulgaire qui n’a pas de bonne foi, ne peut sub sister ; il cause sa propre ruine ; à plus forte raison, un prince qui a réuni les ministres de tous les États, peut-il espérer la réussite de ses desseins, s’il manque de loyauté ? C’est la confiance qui a rassemblé tant de députés ; les gens de Tch’ou se trompent, s’ils croient arriver à leur but par la perfidie ; ils ne nuiront qu’à eux-mêmes ; espèrent-ils gagner ainsi le cœur des vassaux, et les attirer à leur parti ? Qui donc voudrait s’attacher à eux, après une si noire fourberie ? Nous avons un appui, en cas de trahison ; nous n’avons qu’à nous retirer dans la ville, qui est à nous ; avec le secours de sa garnison, nous pourrions tenir en échec les gens de Tch’ou, fussent-ils deux fois plus nombreux qu’il ne sont. Bien plus ! dussions-nous mourir dans un guet-à-pens ; puisque nous sommes venus pour établir une paix universelle, toute la gloire et tous les avantages seraient pour nous ; les gens de Tch’ou, couverts de honte, s’en retourneraient chez eux, avec la réprobation de tous les États.

Un autre incident se produisit à ce même moment : Par ordre du duc de Lou, le premier ministre Ki-ou-tse avait mandé à son député, le seigneur Chou-suen-pao de suivre la même ligne de conduite que les principautés de Tchou et de Teng ; parce qu’il avait peur de se voir imposer de trop fortes contributions ; or il arriva que le roi de Ts’i demanda et obtint que le prince de Tchou fût son tributaire ; de même l’État de Song reçut la principauté de Teng, sous sa dépendance immédiate ; en conséquence, les deux princes, présents à l’assem blée, devaient être exclus de la signature, réservée aux seuls États indépendants. Le représentant du duc ne pouvait plus se conformer à l’ordre reçu, sinon c’était la déchéance ; il se résolut à suivre la ligne de conduite de ses égaux, les pays de Song et de Wei ; comme eux il fut admis à la signature du traité, et au serment solennel.

Nous voici arrivés au moment critique : Les congressistes sont réunis ; qui d’entre eux va avoir la préséance ? Qui va signer le premier ? Qui va, le premier, se frotter les lèvres avec le sang de la victime ? Les gens de Tch’ou vont-ils susciter une querelle à ce sujet, pour pouvoir fondre sur leurs rivaux de Tsin ? Les cœurs devaient battre un peu fort à cet instant décisif !

— Notre souverain, dirent les gens de Tsin, à été jusqu’ici le chef des vassaux de l’empire, sans que jamais personne eût prétendu avoir le pas sur lui.

— Il y a peu de jours, répliquèrent leurs rivaux, vous nous avez mandé que les États de Tsin et de Tch’ou vont d’égal à égal ; comment aujourd’hui voulez-vous nous mettre au second rang ? Depuis longtemps d’ailleurs, nos deux États ont eu alternativement la suprématie sur les princes féodaux comment prétendez-vous l’avoir exercée toujours et tout seuls ?

L’orage commençait à gronder ; un des deux rivaux allait-il sombrer ?

Le sage Chou-hiang dit onctueusement à son premier ministre :

— Les divers princes se sont alliés à notre souverain non pas à cause de sa préséance dans les assemblées, mais à cause de sa haute vertu ; que votre seigneurie rivalise donc à l’emporter en vertu, comme lui ; non pas à se frotter les lèvres le premier avec le sang des victimes ! D’ailleurs, dans les assemblées, s’agit d’arranger les affaires des petits États, co-signataires du traité ; il faut bien que quelqu’un se charge de cette corvée ; si gens de Tch’ou veulent la prendre pour eux ; tant mieux pour nous ! pouvons-nous en être mécontents ?

Là-dessus, l’inflexible ministre de Tch’ou, le premier, se frotta les lèvres avec le sang des victimes. Ce qui n’empêche pas Confucius de donner la préséance à Tchao-ou ; parce que, dit-il, le royaume de Tsin était vertueux et loyal. N’est-ce pas une niaiserie ? L’histoire doit avant tout dire la vérité. Les commentaires ne sont pas plus intelligents dans leur explication ; pour eux, les gens de Tch’ou étant des sauvages, ne pouvaient marcher de pair avec les Chinois ; encore moins passser avant eux. Belle raison !

Quatorze États étaient représentés à ce congrès ; Confucius n’en mentionne que neuf ; on arrive à son chiffre de la manière suivante : les rois de Ts’i et de Ts’in ne comptent pas, comme dispensés des visites officielles ; les princes de Tchou et de Teng ne comptent pas non plus, comme ayant été « médiatisés » ; enfin, le prince de Song, chez qui l’on se trouvait, ne devait pas signer la convention, quoiqu’il y adhérât, et en fût même considéré comme l’entremetteur ; ainsi le voulait l’étiquette en usage dans les traités ; c’était une exagération de déférence et d’humilité envers les hôtes.

Ici, pour la première fois, paraît officiellement, et dans un acte solennel, ce qui existait de fait depuis longtemps ; à savoir, le dualisme dans l’administration de l’empire : on y parle des adhérents de Tsin et de Tch’ou, comme ayant les mêmes droits, les mêmes privilèges ; désormais, il y a deux chefs des vassaux ; celui du nord, le roi de Tsin ; et celui du sud, le roi de Tch’ou ; chose inouie jusque là, on y reconnaît des sauvages (les gens de Tch’ou) comme les égaux des Chinois.

Les historiens et les commentaires en versent des larmes ; et ils ajoutent que plus tard on descendra encore plus bas, en admettant les barbares de Ou et de Yué dans le concert des nations civilisées, c’est-à-dire chinoises.

Quant à l’empereur, fils du ciel, maître unique du monde exis tant, il n’en est pas même fait mention ; son ministre, président naturel d’une assemblée comme celle-là, ne paraît pas, n’a pas été invité ; on veut prouver efficacement que son maître ne compte plus.

Hiang-siu, l’infatigable promoteur du congrès, s’imagina- t-il avoir réussi ? crut-il que jamais plus on ne verrait de guerres entre les divers princes ? comprit-il, au contraire, qu’avec le systè me nouvellement inauguré, les choses ne marcheraient pas mieux qu’auparavant ? Nous ne pouvons répondre à ces questions ; peut-être vécut-il assez longtemps pour voir les batailles recommencer comme autrefois.

Nous-mêmes, en ces derniers temps, dans l’Europe supra-civilisée, n’avons-nous pas vu un puissant empereur provoquer une semblable assemblée, avec aussi peu de succès ? N’avons-nous pas vu les congressistes sortir de leur réunion, pour bourrer leurs ca nons, charger leurs vaisseaux ; qui pour l’Afrique, qui pour la Chine ? Paix universelle ! Belle pensée ; irréalisable dans les condi tions où l’on espère en vain la mener à bonne fin !

Mais reprenons notre récit : Le 23 avril, au lendemain du pacte solennel, le roi de Song donnait un grand festin, en l’honneur des deux premiers ministres de Tsin et de Tch’ou ; pour consoler Tchao-ou d’avoir été évincé la veille, on lui laissa la préséance au banquet ; mais il paraît qu’il ne sut pas répondre convenablement, dans son entretien avec son rival Tse-mou ; pour éviter une nouvelle honte, il ordonna à Chou-hiang de se tenir à ses côtés, et de prendre la parole à sa place ; le lettré remporta bientôt le triomphe sur toute la ligne.

Entre autres questions, Tse-mou fit la suivante :

— En quoi donc la vertu de votre seigneur Fan-ou-tse fut-elle si remarqua ble, pour avoir obtenu une si grande renommée ?

Le sage lettré répondit :

— C’était un homme modèle dans sa famille, dont toutes les affaires étaient parfaitement réglées ; c’était un modèle à la cour, où il parlait à son souverain avec la plus franche sincérité ; aussi les employés de son temple n’avaient rien à cacher, rien à exagérer sur ses mérites, dans leurs suppliques aux Esprits protecteurs de sa maison ; ils n’avaient qu’à invoquer la simple vérité, pour les fléchir en sa faveur.

L’historien ajoute que Tse-mou, rentré dans sa patrie, rap porta cette réponse à son roi, et que celui-ci s’écria :

— Ô l’homme admirable, qui fut également agréé des hommes et des Esprits ! Étant doué d’une telle vertu, il était bien juste qu’un tel homme aidât, illustrât cinq souverains, et les fît parvenir à la dignité de chefs des vassaux !

Tse-mou remarqua de même :

— Il est bien naturel que le roi de Tsin conserve la suprématie sur les princes féodaux ; car un sage comme Chou-hiang est le conseiller qui inspire les ministres ; notre pays n’a pas de dignitaire qui lui soit comparable ; ainsi nous ne pouvons guère lutter pour l’hégémonie, avec quelque espoir de succès.

Au jour i-you (26 avril) le roi de Song signait en son particulier, en dehors de la porte Mong, le traité de paix universelle ; le faire avec tout le monde, aurait dénoté l’arrogance envers ses hôtes, dont il devait se considérer comme le valet.



Retour au texte de l'auteur: Yves Martin, sociologue, Université Laval Dernière mise à jour de cette page le samedi 2 juin 2007 11:02
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cegep de Chicoutimi.
 



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