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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Albert TSCHEPE, s.j., Histoire du royaume de Ts’in, (777-207 av. J.-C.) (1909).
Extrait


Une édition électronique réalisée à partir du texte du Père Albert TSCHEPE, s.j., Histoire du royaume de Ts’in, (777-207 av. J.-C.). Variétés sinologiques n° 27. Imprimerie de la Mission catholique de l’orphelinat de T’ou-sé-wé, Chang-hai, 1909, 2+2+18+390 pages+une carte. Une édition réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris.

EXTRAIT :
Che-hoang-ti construit la "Grande Muraille"

 

Che-hoang-ti poussait activement et en même temps deux grandes expéditions. Celle de l’extrême-sud était laborieuse, nous venons de le voir ; le généralissime y avait perdu la vie ; mais enfin, au bout de trois ans, les pays convoités furent soumis, tant bien que mal. La campagne du nord était bien autrement difficile ; on s’attaquait à des gens plus redoutables ; de fait, on ne parvint pas à les dompter ; nous verrons à la fin, qu’on fut réduit à les parquer hors de la frontière ; et ce ne sera pas pour longtemps.

Dès le principe, le ministre Li-se avait combattu cette expédition :

— Les Huns, disait-il à l’empereur, n’ont ni villes ni dépôts de provisions ; ce sont des nomades qui errent de tous côtés ; ils sont difficiles à atteindre, difficiles à conserver sous l’obéissance. Si vous envoyez des troupes légères, elles pénètreront facilement dans le pays ; mais là elles mourront de faim ; des troupes chargées de leurs provisions ne pourront jamais avancer, ni poursuivre ces tribus dans leurs évolutions à travers le désert. Supposons que vous fassiez la conquête de ce pays, il ne vous servira de rien ; jamais vous ne forcerez ces peuplades à rester dans des demeures fixes, à cultiver la terre. Donc, après les avoir vaincues, vous seriez obligé de les exterminer. Mais votre Majesté, en qualité de père et mère du peuple, ne peut faire chose pareille ! Vous allez harasser votre armée, à la grande joie de ces sauvages ; et pour une entreprise bien éphémère !

Che-hoang-ti n’écouta point ces bons conseils ; il n’était pas homme à reculer, même devant l’impossible ; il ordonna d’abord à son général Mong-tien de prendre toute la région située au sud du Fleuve Jaune, et dont l’étendue était de mille ly ; dans ce premier plan, le fleuve devait servir de frontière ; puis, voyant ce point déjà obtenu, il ordonna de nouveau à Mong-tien de passer le fleuve, de s’emparer de la montagne Yng-chan, de s’avancer de plus en plus en lignes courbes vers le nord, et de rejeter les Huns le plus loin possible.

Che-hoang-ti fut obéi à souhait. Mong-tien persista plus de dix ans dans cette expédition ; il avait établi son quartier général dans la province de Chang-kiun, pour y recevoir plus facilement les approvisionnements ; de là il organisait l’administration dans les régions qu’il conquérait ; de là il préparait ses marches, à la poursuite de l’ennemi. Les Huns se sentaient impuissants à lutter contre un tel homme ; sa seule renommée aurait épouvanté des peuplades moins guerrières ; mais, malgré tous ses efforts, Mong-tien ne put jamais prendre pied au nord du fleuve ; à peine était-il rentré dans son quartier général que les Huns étaient déjà revenus, sur les pas de ses soldats, dans leurs anciens campements. Sur l’ordre de Che-hoang-ti, il s’empara des montagnes et défilés appelés Kao-kiué (deux pics qui ressemblaient aux deux montants d’une porte), Tao-chan et Pé-kia ; il y construisit de petits bastions pour tenir les Huns à distance, et protéger le pays ; enfin il bâtit une forteresse sur le bord du Fleuve Jaune ; tout fut inutile ; rien n’arrêtait le retour opiniâtre de ces Tartares belliqueux.

C’est alors que Che-hoang-ti conçut le projet de leur opposer une muraille gigantesque par ses dimensions, sur une longueur de dix-mille ly (plus de quinze cents lieues !). En vérité, avoir conçu et réalisé une telle idée, dans des conditions si défavorables, prouve une volonté indomptable, et une autorité à laquelle personne n’aurait osé résister. Après cela, les fantaisies les plus extravagantes de cet empereur ne nous surprendront guère.

Che-hoang-ti employa d’abord à ce travail trois cent mille hommes de ses troupes ; c’était bien insuffisant ; il y envoya tous les condamnés, tous les mauvais employés de l’empire ; il y envoya même une foule de lettrés auxquels il avait fait grâce de la vie, comme nous le dirons bientôt.

Mais comment ravitailler une telle multitude, sur le bord d’un désert, dans un pays où la terre est dure et improductive, l’eau saumâtre ? Che-hoang-ti mit toute la Chine en réquisition, à commencer par le fertile pays de Lang-yé, sur le rivage de la mer, au Chan-tong. Le plus difficile n’était pas de trouver les approvisionnements ; c’était de les faire parvenir en quantité suffisante à des distances pareilles ; quand on songe que sur cent-quatre-vingt deux charges de grains confiées au point de départ, une seule arrivait à destination ; tout le reste était mangé ou vendu le long du chemin ; c’est le témoignage des historiens. Qu’on juge maintenant des corvées et des exactions que le peuple eut à subir ! Nous voici bien loin de cette paix, de cette prospérité chantée par les fameuses inscriptions ! Et pendant ce temps, dans la capitale, on bâtissait des palais innombrables !

Tous les hommes valides travaillant la terre avec ardeur ne suffisaient pas à produire le grain le plus nécessaire ; les femmes ne suffisaient pas à produire la toile exigée pour les camps ; les orphelins, les veuves, les vieillards n’avaient pas de quoi vivre ; sur les routes ou ne voyait que cadavres. C’est alors que commença l’aversion universelle contre la dynastie T’sin ; ses jours étaient comptés ! Le peuple composa des complaintes, pour exprimer sa misère : " Vous avez engendré un fils, débarrassez-vous-en ! Vous avez engendré une fille, choyez-la ! Ne voyez-vous pas, au pied de la grande muraille les monceaux de cadavres qui la soutiennent ? etc., etc."

Une légende populaire a conservé le souvenir d’un fait singulier : la muraille bâtie sur les fondrières de Ou-tcheou était presque finie, quand elle s’écroula plusieurs fois ; on ne savait que faire ; tout à coup, un cheval paraît, s’élance dans une certaine direction, puis revient bientôt sur ses pas ; tout le monde considéra ce fait comme un présage de bon augure ; on rebâtit la muraille à l’endroit tracé par le cheval ; cette fois, elle ne s’écroula plus. De là viendrait le nom donné à une ville qui plus tard y fut établie ; elle s’appelle encore Ma-i-hien, (la ville du cheval), dans la préfecture de Cho-p’ing-fou.

A cette époque, à l’ouest de la Chine, parut une comète très brillante ; les lettrés y ont vu naturellement un présage de grandes calamités ; il est vrai que trois ans plus tard Che-hoang-ti mourait, et que la Chine fut la proie des révolutions ; mais nos philosophes ont oublié que des comètes avaient aussi apparu quand cette dynastie commençait son ère de grandeur et de prospérité. Mais laissons nos lettrés philosopher, et revenons à notre muraille de dix-mille ly.

Voici ce qu’en dit Hoai-nan-tse : d’une manière générale, à l’ouest elle va jusqu’à Lieou-cha, c’est-à-dire le désert de Gobi ; au nord, jusqu’au fleuve Leao ; à l’est, jusqu’à la frontière de Tchao-sien, c’est-à-dire la Corée.

Notre auteur dit presque la même chose : la grande muraille commence, à l’ouest, dans la province de Long-si (le Kan-sou actuel) à Lin-t’ao voisine du désert de Lieou-cha ; elle se croise ensuite avec la rivière T’ao qui vient du nord ; puis elle suit le Fleuve Jaune vers l’est, jusqu’à la montagne de Yng-chan ; de là elle s’en va jusqu’au Leao-tong. Pour la construire, on choisissait des endroits déjà fortifiés par la nature, telles que des gorges de montagnes, des vallée profondes, etc.

Venons maintenant à quelques détails sur ce rempart fabuleux ; nous les tirerons des auteurs chinois qui ont le mieux traité la question. Che-hoang-ti a eu des prédécesseurs dans cette entreprise. Ainsi Ou-Ling-wang, roi de Tchao (325-299), après avoir vaincu les Lin-hou, ou Tartares des forêts, et les sauvages Leou-fan, bâtit une muraille depuis le pays de Tai, le long de la montagne Yng-chan, jusqu’à la contrée de Kao-kiué, pour protéger ses trois provinces du nord contre les invasions réitérées de ces Huns redoutables.

Le roi de Yen ordonna à son général T’sin-k’ai de s’emparer des régions du nord, et d’y bâtir une muraille de mille ly de long, depuis Tsao-yang jusqu’à Siang-p’ing. Ainsi, tout le pays du Leao-tong, depuis l’est jusqu’à l’ouest, fut protégé par ce rempart garni de soldats, contre les incursions de ces Tartares toujours ennemis de la Chine.

Che-hoang-ti avait donc une base et un tracé pour ses propres constructions ; le général Mong-tien, homme si habile, dut profiter de ce qui était en bon état ; il lui restait encore assez à faire pour accomplir les ordres de son maître. N’oublions pas qu’il devait bâtir, en outre, trente-quatre villes murées ou forteresses, y établir et gouverner une population venue de tous les points de l’empire, à savoir, tous les condamnés pour crimes que Che-hoang-ti lui envoya ; population de brigands utilisée contre des hordes sauvages.

Quelqu’un pourrait croire à une contradiction en voyant le même auteur donner des chiffres différents pour les dimensions de cette muraille. A un endroit, il dit qu’elle avait treize pieds de haut, douze de large à la base, huit au sommet ; ailleurs, il lui donne trente-cinq pieds de haut sur vingt-cinq de large. Mais il faut observer que ce rempart n’avait pas partout les mêmes dimensions, cela dépendait de l’endroit, de la position, de la nature du terrain, des matériaux employés à la construction, de l’importance plus ou moins grande du passage à garder.

On se servit de pierres, quand on en avait facilement sous la main ; on fabriqua de grandes briques pour y suppléer, quand cela fut nécessaire ; on employa même simplement des mottes de terre, à la façon des camps retranchés ; ou encore de la terre battue et foulée entre deux planches, comme nous le voyons faire de nos jours, dans nos pays, bien civilisés pourtant, du Kiang-sou et du Ngan-hoei.

Chaque année, la grande muraille devait être réparée, à une époque déterminée par l’empereur ; c’était pour l’ordinaire en été, afin que le travail fût plus solide. Ce règlement fut observé comme tous les autres et en tous pays. Quand le gouvernement est sérieux, et vraiment appliqué au bien public, les bonnes lois s’exécutent ; c’est une autre affaire, quand les mandarins chinois ou européens cherchent avant tout leur profit particulier.

A différents endroits, le rempart était double ou même triple ; par exemple au nord du Chan-si. A l’extérieur, il y avait un grand fossé rempli d’eau, comme cela se pratique encore maintenant pour les villes murées ; en avant, on creusait encore des trous profonds, disposés trois par trois, à la manière du caractère ping ; on voulait par là briser la marche de l’ennemi, le forcer par tant de détours à s’offrir aux flèches lancées de la muraille ; il y avait aussi des buttes de terre pour multiplier les obstacles aussi bien aux piétons qu’aux cavaliers. Quand à toutes ces précautions se joignaient les défenses naturelles de montagne ou de rivières, l’accès était vraiment difficile pour les envahisseurs ; leur marche étant ainsi ralentie, les garnisons averties par des signaux avaient le temps de se masser aux endroits menacés par l’ennemi.

L’auteur ajoute que ces moyens de défense étaient très efficaces ; on peut l’en croire, car les assaillants ne formaient pas une véritable armée ; c’étaient des hordes sans discipline, des bandes de cavaliers, comptant surtout sur la vitesse de leurs coursiers pour fondre à l’improviste sur un village, et le piller en un tour de main.

La muraille par son élévation donnait déjà par elle-même une supériorité matérielle aux assiégés ; elle interceptait les projectiles de l’ennemi ; elle permettait aux défenseurs de frapper plus loin et plus sûrement, ce qui est la définition même d’un retranchement ; sa largeur offrait un chemin commode et sûr pour les piétons et les cavaliers. Elle était fournie de tous les appareils et de tous les engins de défense en usage à cette époque ; elle avait des redoutes aux endroits les plus importants, des contreforts, des tours occupées par des corps de garde, des tours à signaux, des amas de pierre pour écraser les assaillants ; dans les temps postérieurs il y eut même des catapultes, pour lancer plus loin ces lourdes pierres.

A l’intérieur de la muraille, outre les trente-quatre forteresses, trop éloignées les unes des autres, il y avait encore des camps retranchés, où se tenaient des garnisons toujours prêtes à accourir au premier signal d’alarme. Quiconque veut se rendre compte de la disposition générale du rempart et de ses dépendances, n’a qu’à examiner la carte ci-jointe, extraite du 10e volume du T’ien-hia kiun-kouo li-ping chou.

Quoique ce ne soit pas encore une fortification à la Vauban, l’ensemble n’est cependant pas si mal combiné ; les différentes parties se tiennent, s’entr’aident mutuellement ; on peut voir comment les chemins étaient disposés entre les garnisons, les portes, les tours ; on conçoit alors facilement que les assiégés pouvaient tenir en échec une armée considérable. Et pourtant, l’histoire prouve que ce rempart n’a pas toujours arrêté les Tartares, il s’en faut ! L’incurie, la paresse des troupes chinoises, la trahison même de quelques officiers de gardes tout cela suffit bien pour rendre inutiles les meilleures fortifications.

Les soldats avaient des habitations bien bâties, qui les mettaient à l’abri des intempéries des saisons ; les magasins étaient bien garnis ; il y avait, en outre, des soldats qui cultivaient les champs environnants ; en cas d’alerte, ils revêtaient le casque et la cuirasse, couraient au rempart avec les troupes régulières, et rendaient ainsi double service.

Les tours d’observation, fong-toen, étaient bâties sur les hauteurs les mieux orientées et les plus élevées ; des gardes s’y trouvaient constamment ; en cas de danger on frappait le tam-tam, on allumait des feux à grande fumée, si c’était le jour ; à flamme brillante, si c’était la nuit ; c’est pourquoi ces tours furent aussi appelées "tertres à fumée, Yen-toen". Ce genre de signaux était le meilleur de tous et le plus rapide ; on s’en servait encore, il n’y a pas si longtemps, en Europe. En quelques heures, l’alarme était transmise à des distances considérables ; tandis que le meilleur cavalier, galopant jour et nuit, pouvait à peine parcourir trois cents ly.

On conçoit donc le soin avec lequel les Tartares épiaient la négligence des vigies. Le plus souvent, ils choisissaient l’automne pour exécuter leurs incursions ; la récolte faite, les chevaux bien engraissés aux pâturages de l’été, tout était prêt pour une razzia ou une campagne ; le plus important était d’opérer rapidement et à l’improviste ; d’attirer les troupes chinoises à un certain endroit, par une attaque simulée, tandis que les vrais assaillants envahissaient en masse une autre région éloignée et dégarnie de défenseurs. Cette tactique était familière, et réussissait souvent. C’était un fait d’expérience que cent cavaliers Tartares, arrivant à l’improviste, passaient toujours la grande muraille ; mille cavaliers ne pouvaient être arrêtés par les troupes d’un retranchement appelé lou ; dix-mille cavaliers, arrivant inopinément, dispersaient l’armée d’un colonel garde-frontière tcheng, d’après les rapports des officiers eux-mêmes.

Les Tartares avaient encore une raison de choisir l’automne pour accomplir leurs expéditions. A cette époque de l’année, le temps est ordinairement sec, la chaleur modérée. Quand il survenait subitement de grandes pluies, ou une grande chaleur, ces malheureux étaient fort embarrassés de leurs vêtements fourrés ; leurs chevaux s’enfonçaient dans la boue ; les paysans et les soldats accouraient de toutes parts, et massacraient tous ceux qui leur tombaient sous la main.

D’ailleurs, ces sauvages étaient fort habiles ; ils avaient tout un système d’espionnage et de corruption ; ils avaient mille ruses pour dérouter les Chinois ; variaient leurs stratagèmes selon les circonstances, et semblaient insaisissables ; ils venaient toujours de repasser la muraille chargés de leur butin, quand les soldats arrivaient sur le lieu du malheur. Voilà encore ce qu’en disent les rapports des mêmes officiers. Il est vrai aussi qu’ils examinaient à qui ils avaient affaire ; si le général était intelligent, actif, brave, énergique, les rusés compères se tenaient tranquilles ; ils attendaient son changement pour recommencer leurs incursions.

Enfin, c’est un fait historique indéniable que la grande muraille n’empêchait pas les invasions. Était-elle donc inutile ? Loin de là ! Les fortifications d’une ville la rendent bien rarement imprenable ; les détruit-on pour cela ? Elles arrêtent, retardent, fatiguent l’ennemi ; elles permettent à une armée de secours d’avoir le temps d’accourir ; si l’organisation militaire est bonne, les assaillants seront obligés de se retirer, pour n’être pas pris entre deux feux. Ainsi en était-il de la grande muraille ; sans elle, les Chinois n’auraient jamais pu habiter leurs provinces du nord voisines des Tartares. Comme toutes les choses d’ici-bas cet excellent moyen de défense avait le tort de n’être pas infaillible, et la faute en était le plus souvent aux défenseurs ; derrière les meilleurs remparts il faut encore de vaillants soldats et de bons officiers.

Malgré les énormes dépenses causées par l’entretien et la garde de cette muraille, les dynasties successives l’ont réparée ou rebâtie quand cela fut nécessaire. Aujourd’hui, elle est négligée ; la raison en est bien simple : les Tartares, Mongols et Mandchoux, forment avec les Chinois un seul empire, avec le même souverain ; il n’y a plus de frontière à garder entre les deux peuples ; la grande muraille n’a plus sa raison d’être. Mais qu’on lise les annales des dynasties T’ang, Song et Ming ; on verra quelle attention le gouvernement lui portait. Les rapports officiels, les ordres des empereurs abondent.

Retour au livre de l'auteur: Laurence Binyon (1869-1943) Dernière mise à jour de cette page le samedi 14 avril 2007 12:17
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cegep de Chicoutimi.
 



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