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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Léon Trotsky, MA VIE. (1930)
Avant-propos


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Léon Trotsky (1930), MA VIE. Traduction de Maurice Parijine. Paris: Éditions Gallimard, 1953, 692 pp. Collection: Le livre de poche. Une édition numérique réalisée par Claude Ovtcharenko, bénévole, journaliste à la retraite, France.

Avant-propos


L. Trotsky

Prinkipo, le 14 septembre 1929


Notre époque, de nouveau, abonde en Mémoires, peut-être plus que jamais. C’est que l’on a bien des choses à raconter. L’intérêt que suscite l’histoire contemporaine est d’autant plus vif que l’époque est plus dramatique et qu’elle est plus riche en sinuosités. L’art du paysage n’aurait pu naître au Sahara. Des temps « intersectés » comme le nôtre créent le besoin de considérer le jour d’hier, jour déjà si lointain, du point de vue de ceux qui s’y sont trouvés activement engagés. Ainsi s’explique l’énorme développement de la littérature mémorialiste depuis la dernière guerre. Ainsi peut-être se justifie le livre que voici.

La possibilité même de sa publication est due à une pause dans la vie politique active de l’auteur. Constantinople a été, dans mon existence, une des étapes imprévues, quoique non fortuites. Je suis ici au bivouac — non pour la première fois — et j’attends patiemment de voir ce qui viendra ensuite. Sans une certaine dose de « fatalisme », la vie d’un révolutionnaire serait en général impossible. D’une manière ou d’une autre, l’entr’acte de Constantinople aura été un moment des plus propices pour jeter un coup d’œil en arrière, en attendant que les circonstances permettent d’aller de l’avant.

Au début, j’avais rédigé, au courant de la plume, de brefs essais autobiographiques pour des journaux, et je pensais me borner à cela. Je noterai que, de mon asile, je ne pouvais surveiller et voir sous quelle forme ces essais parvenaient au lecteur. Mais toute besogne a sa logique. Je pris possession de mon sujet juste au moment où j’achevais les articles destinés à des journaux. Je me décidai alors à écrire un livre. J’établis mon plan sur une échelle incomparablement plus étendue et repris mon travail du début. Entre les articles qui ont paru d’abord dans les journaux et ce livre, il n’y a de commun que le sujet, qui est le même. Pour le reste, ce sont ouvrages tout différents.

J’ai donné des détails particulièrement circonstanciés sur la deuxième période de la révolution soviétique qui coïncide avec la maladie de Lénine et l’ouverture d’une campagne contre le « trotskysme ». La lutte des épigones pour la possession du pouvoir, comme je tente de le démontrer, n’a pas été seulement une lutte de personnes. Elle ouvrait un nouveau chapitre en politique : c’était une réaction contre Octobre et la préparation d’un Thermidor. De là on en vient naturellement à la question que l’on m’a posée si souvent : « Comment donc avez-vous perdu le pouvoir ? »

L’autobiographie d’un homme politique révolutionnaire touche nécessairement à de nombreuses questions théoriques qui se rattachent, partiellement, à l’évolution sociale de la Russie, et à celle de toute l’humanité, qui se rapportent en particulier aux périodes critiques que l’on appelle des révolutions. Bien entendu, je n’ai pas eu, dans ces pages, la possibilité d’examiner à fond de complexes problèmes théoriques. Et, en particulier, la théorie dite de la révolution permanente, qui a joué dans ma vie personnelle un si grand rôle et, observation plus importante, acquiert à présent un si vif intérêt d’actualité pour les pays d’Orient, passe à travers ce livre comme un leitmotiv entendu à distance. Si quelque lecteur n’en était pas satisfait, je pourrais lui dire seulement que l’examen des problèmes de la révolution, pour le fond, sera l’objet d’un ouvrage spécial dans lequel j’essaierai d’établir les plus importantes des conclusions théoriques suggérées par l’expérience de vingt ou trente des dernières années.

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Comme, dans ces pages, on verra défiler un bon nombre d’hommes sous une tout autre lumière que celle qu’ils auraient choisie pour eux-mêmes ou pour leur parti, ils seront plus d’un à déclarer que mon exposé manque de l’objectivité indispensable. Déjà, la publication de fragments de cet ouvrage dans la presse périodique a provoqué certaines réfutations. C’était inévitable. On peut être sûr que si même j’avais réussi à ne faire de cette autobiographie qu’un simple daguerréotype de ma vie — ce que je n’ai pas cherché du tout — le résultat n’en aurait pas moins réveillé des échos des controverses que suscitèrent les conflits racontés ici. Mais ce livre n’est pas une impassible photographie de mon existence ; c’en est une partie composante. Dans ces pages, je poursuis la lutte à laquelle toute ma vie est consacrée. Tout en exposant, je caractérise et j’apprécie ; en racontant, je me défends et, plus souvent encore, j’attaque. Et je pense que c’est là le seul moyen de rendre une biographie objective dans un certain sens plus élevé, c’est-à-dire d’en faire l’expression la plus adéquate de la personnalité, des conditions et de l’époque.

L’objectivité n’est pas dans la feinte indifférence avec laquelle une hypocrisie confirmée traite des amis et des adversaires, suggérant indirectement au lecteur ce qu’il serait incommode de lui dire tout net. Pareille objectivité n’est qu’une rouerie mondaine, rien de plus. Je n’en ai pas besoin. Dès lors que je me suis soumis à la nécessité de parler de moi — et l’on n’a pas encore vu d’autobiographie dont l’auteur aurait réussi à ne pas parler de lui — je ne puis avoir aucun motif de dissimuler mes sympathies ou mes antipathies, mes affections ou mes haines.

Ceci est un livre de polémique. Il reflète la dynamique d’une vie sociale qui est tout établie sur des contradictions. Insolences de l’écolier envers son maître ; dans les salons, propos acerbes de l’envie, glissés sous des apparences d’amabilité ; incessante concurrence commerciale ; émulation enragée dans toutes les carrières de la technique, de la science, de l’art, du sport ; escarmouches parlementaires dans lesquelles on peut toucher de profonds antagonismes d’intérêts ; lutte quotidienne et furieuse dans la presse ; grèves ouvrières ; fusillades dirigées contre des manifestants ; valises chargées de pyroxyline que s’expédient entre eux, par la voie des airs, des voisins civilisés ; langues de flamme de la guerre civile qui ne s’éteignent presque jamais sur notre planète : ce sont là diverses formes de la « polémique » sociale, depuis la plus coutumière, quotidienne, normale, presque imperceptible malgré son intensité, poussée jusqu’à la polémique extraordinaire, explosive, volcanique, des guerres et des révolutions. Telle est notre époque. Nous avons grandi avec elle. Nous la respirons, nous en vivons. Comment pourrions-nous nous dispenser de polémique si nous voulons être fidèles à notre « patrie dans le temps » ?

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Mais il existe un autre critérium, plus élémentaire — celui de la simple bonne foi dans l’exposition des faits. De même que la lutte révolutionnaire la plus intransigeante doit tenir compte des circonstances de temps et de lieu, l’ouvrage le plus polémique doit maintenir les proportions qui existent entre les choses et les gens. Je veux espérer que cette exigence aura été observée par moi, non seulement dans l’ensemble, mais dans le détail.

En plusieurs cas, peu nombreux à vrai dire, je rapporte sous forme de dialogues des conversations qui ont eu lieu voilà longtemps. Personne n’exigerait que de tels entretiens soient reproduits mot à mot après bien des années. Et je n’y prétends pas. Certains dialogues ont plutôt un caractère symbolique. Mais tout homme a connu dans sa vie des moments où telle ou telle conversation s’est gravée plus nettement dans sa mémoire. D’ordinaire, on fait part, à plus d’une reprise, de tels propos à ses proches, à des amis politiques. Et les mots se fixent ainsi dans la mémoire. Je songe ici, bien entendu, avant tout, aux entretiens politiques.

Je veux noter maintenant que j’ai coutume de faire confiance à ma mémoire. Les témoignages qu’elle m’a apportés ont été plus d’une fois soumis à des vérifications objectives, et l’examen a été subi avec succès. Cependant, il est indispensable de faire, sur ce point, une réserve. Si ma mémoire topographique, sans parler de mes facultés de souvenir musical, est très faible, si ma mémoire visuelle, de même que la linguistique, est assez médiocre, ma mémoire des idées est de beaucoup au-dessus du niveau moyen. Or, dans ce livre, les idées, leur développement et la lutte des hommes pour ces idées occupent en somme la principale place.

Il est vrai que la mémoire n’est pas un compteur automatique. Elle est moins que toute chose désintéressée. Fréquemment, elle met en valeur ou rejette dans l’ombre des épisodes peu avantageux pour l’instinct vital qui la contrôle, le plus souvent du point de vue de l’amour-propre. Mais c’est là une affaire de critique « psychanalytique », d’une critique parfois spirituelle et instructive, plus souvent pourtant capricieuse et arbitraire.

Inutile de dire que j ‘ai contrôlé sans cesse mes souvenirs au moyen de ma documentation. Si gênantes qu’aient été les conditions de mon travail, en ce qui concerne les recherches dans les bibliothèques et dans les archives, j’ai tout de même eu la possibilité de vérifier les faits les plus essentiels et les dates dont j’avais besoin.

À dater de 1897, c’est surtout par la plume que j’ai combattu. Ainsi, les événements de ma vie ont laissé, en imprimé, une trace presque ininterrompue pendant trente-deux années. La lutte fractionnelle dans le parti, depuis 1903, fut fertile en épisodes individuels. Ni mes adversaires ni moi ne ménagions les coups. Toutes les blessures ont laissé des cicatrices, dans la presse. Depuis la révolution d’Octobre, l’histoire du mouvement révolutionnaire a pris une large place dans les études des jeunes savants soviétiques et de grandes institutions. On recherche dans les archives de la révolution, dans celles du département de la police tsariste, tout ce qui offre quelque intérêt, et on publie les documents avec des commentaires de fait détaillés. Au cours des premières années de la révolution, lorsqu’il n’était pas encore besoin de cacher ou de masquer quelque chose, ce travail était fait avec une entière bonne foi. Les Oeuvres de Lénine et une partie des miennes ont été publiées par les Editions d’Etat avec des remarques qui occupent des dizaines de pages et qui donnent des renseignements indispensables sur l’activité des auteurs, comme aussi bien sur les événements des périodes correspondantes. Tout cela a naturellement facilité mon travail, m’aidant à établir un canevas chronologique exact, et à éviter les erreurs de fait, du moins les plus grossières.

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Je ne puis nier que ma vie n’a pas été des plus ordinaires. Mais il faut en chercher les causes plutôt dans les circonstances de l’époque qu’en moi-même. Bien entendu, il fallait aussi qu’il existât certains traits personnels pour que j’aie rempli la tâche, bonne ou mauvaise, que j’ai remplie. Cependant, dans d’autres circonstances historiques, ces particularités individuelles auraient pu paisiblement somnoler, de même que somnolent, innombrables, des inclinations et passions humaines que la vie sociale ne réclame pas. En revanche il se peut que se soient manifestées d’autres qualités qui sont actuellement rejetées ou écrasées. En fin de compte, l’objectif prend le pas sur le subjectif et décide de tout.

Mon activité consciente et active — j’en marque le début vers mes dix-sept ou dix-huit ans — a été dans une lutte constante pour des idées déterminées. Il n’y a pas eu dans ma vie personnelle d’événements qui méritent l’attention de l’opinion publique Tous les faits tant soit peu remarquables de mon passé se rattachent à la lutte révolutionnaire et reçoivent d’elle leur sens. C’est seulement cette considération qui peut justifier la publication de mon autobiographie.

Mais c’est par là aussi que l’auteur se sent gêné. Les faits de sa vie personnelle ont été si étroitement insérés dans le tissu des événements historiques qu’il est difficile de séparer les uns des autres. Pourtant, ce livre n’est pas un ouvrage d’histoire. Les événements sont pris non dans leur signification objective, mais dans la mesure où ils ont été rattachés aux faits d’une existence. Il n’est pas étonnant que, dans la caractéristique donnée de différents événements et d’étapes entières, l’on n’ait pas les proportions que l’on devrait exiger d’un livre qui constituerait une étude historique. La démarcation entre une autobiographie et une histoire de la révolution a dû être recherchée à tâtons, empiriquement. Sans dissoudre la description d’une vie dans une étude d’histoire il fallait pourtant permettre au lecteur de se reporter à certains faits de l’évolution sociale. Je suis parti de cette hypothèse que les contours essentiels des grands événements seraient connus des lecteurs et que sa mémoire n’aurait besoin que de brefs rappels aux faits historiques et à leur succession.

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Au moment où paraîtra ce livre j’aurai cinquante ans. Le jour de ma naissance coïncide avec celui de la révolution d’Octobre. Les mystiques et les disciples de Pythagore peuvent tirer de là les conclusions qu’ils voudront. Je ne me suis aperçu moi-même de cette curieuse coïncidence que trois ans après les journées d’Octobre. Jusqu’à l’âge de neuf ans, j’ai vécu dans une campagne éloignée de tout, sans en sortir. Durant huit années, j’ai suivi des cours d’enseignement secondaire. J’ai été arrêté pour la première fois un an après être sorti de l’école. De même que nombre de mes contemporains, j’ai eu pour universités la prison, la déportation, l’émigration. J’ai été emprisonné à deux reprises, sous le régime tsariste, et j’ai été détenu au total pendant quatre ans. J’ai été déporté environ deux ans la première fois et quelques semaines la seconde fois. Je me suis évadé deux fois de Sibérie. J’ai émigré deux fois et la durée totale de mon émigration a été d’environ douze ans, dans différents pays d’Europe et d’Amérique deux années d’émigration avant la révolution de 1905 et presque dix années après l’écrasement de celle-ci. Pendant la guerre, j’ai été condamné par contumace à la prison dans l’Allemagne des Hohenzollern (1915) ; l’année suivante, j ‘étais expulsé de France en Espagne où, après une courte détention dans la prison de Madrid et un séjour d’un mois sous la surveillance de la police à Cadix, je fus expédié en Amérique. C’est là que je vis venir la révolution de Février. Rentrant au pays, de New-York, je fus arrêté, en mars 1917, par les Anglais, et retenu tout un mois dans un camp de concentration au Canada.

J’ai participé aux révolutions de 1905 et de 1917 ; j’ai été président du soviet des députés de Pétersbourg en 1905, puis en 1917. J’ai pris une part active à la révolution d’Octobre et j’ai été membre du gouvernement soviétique. En qualité de commissaire du peuple aux Affaires étrangères, j’ai mené les pourparlers de paix à Brest-Litovsk, avec les délégations allemande, austro-hongroise, turque et bulgare. En qualité de commissaire du peuple à la Guerre et à la Marine, j’ai consacré environ cinq années à l’organisation de l’armée rouge et à la reconstitution de la flotte rouge. Pendant l’année 1920, j’ai joint à ce travail la direction du réseau ferroviaire qui était en désarroi.

Les années de guerre civile mises à part, l’essentiel de mon existence a été constitué par une activité de militant du parti et d’écrivain. Les Éditions d’Etat ont entrepris, en 1923, la publication de mes œuvres complètes. Elles ont réussi à en faire paraître treize volumes, sans compter les cinq tomes d’ouvrages militaires qui avaient été publiés précédemment. La publication fut interrompue en 1927 lorsque les persécutions exercées contre le « trotskysme » devinrent particulièrement acharnées.

En janvier 1928, j’ai été déporté par le gouvernement soviétique actuel et j’ai passé un an sur la frontière de la Chine ; j’ai été expulsé en Turquie, en février 1929 ; j’écris ces lignes à Constantinople.

Même présentée dans son raccourci, ma vie ne pourrait être dite monotone. Bien au contraire, si l’on en considère tous les tournants, l’imprévu, les conflits aigus, les relèvements et les descentes, on peut affirmer que cette existence a été plutôt surabondante en « aventures ». Pourtant, je me permettrai de dire que, par mes penchants, je n’ai rien de commun avec les chercheurs d’aventures. Je suis plutôt pédant et conservateur dans mes habitudes. J’aime et apprécie la discipline et la méthode. Non point pour le paradoxe, mais parce qu’il en est ainsi, je dois dire que je ne tolère pas le désordre et la destruction. J’ai toujours été un écolier très appliqué, très soigneux. J’ai gardé plus tard les deux mêmes qualités. Pendant les années de guerre civile, alors que, dans mon train, je couvrais des distances plusieurs fois égales à la longueur de l’équateur, je me réjouissais chaque fois que j’apercevais une palissade neuve, faite de fraîches planches de sapin. Lénine, qui connaissait en moi cette petite passion, m’a raillé amicalement là-dessus plus d’une fois.

Un livre bien écrit, où l’on puisse trouver des pensées neuves, une bonne plume qui vous permette de répandre vos idées, furent toujours pour moi et sont encore les résultats les plus précieux et les plus proches de la culture. L’envie de m’instruire ne m’a jamais quitté et, bien des fois dans ma vie, j’ai eu comme le sentiment que la révolution m’empêchait de travailler méthodiquement. Néanmoins, c’est presque un tiers de siècle de ma vie consciente qui a été intégralement rempli par la lutte révolutionnaire. Mais si j’avais à recommencer, je m’engagerais sans hésitation dans la même voie.

Je dois écrire ceci dans l’émigration, pour la troisième fois de ma vie, alors que les plus proches de mes amis peuplent les lieux de déportation et de détention de la république soviétique qu’ils ont contribué à constituer d’une façon décisive. Quelques-uns d’entre eux hésitent, s’écartent, s’inclinent devant l’adversaire. Les uns parce qu’ils ont dépensé toutes leurs ressources morales ; les autres parce qu’ils ne trouvent pas indépendamment d’issue au labyrinthe des circonstances ; les autres enfin, sous les duretés de la répression.

Deux fois déjà, j’ai vu ainsi des masses déserter le drapeau après l’écrasement de la révolution de 1905 et au début de la guerre mondiale. Je sais ainsi, d’assez près, par expérience, ce que sont les flux et les reflux de l’histoire. Ils sont soumis à certaines lois. Il ne suffit pas de se montrer impatient pour les transformer plus vite. Je me suis accoutumé à prendre la perspective de l’histoire d’un autre point de vue que celui de mon sort personnel. Connaître les causes rationnelles de ce qui s’accomplit et y trouver sa place, telle est la première obligation d’un révolutionnaire. Et telle est aussi la plus haute satisfaction personnelle à laquelle puisse aspirer celui qui ne confond pas sa tâche avec les intérêts du jour présent.

L. Trotsky
Prinkipo, le 14 septembre 1929.

Retour à l'auteur: Léon Trotsky Dernière mise à jour de cette page le mercredi 10 août 2011 19:52
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cégep de Chicoutimi.
 



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