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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Les lois de l'imitation (1895).
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Gabriel Tarde, Les lois de l'imitation. Texte de la deuxième édition, 1895. Réimpression, Paris: Kimé Éditeur, 1993, 428 pages. Un édition numérique réalisée par Mme Réjeanne Toussaint, ma belle-soeur, de Chomedy, Ville Laval, Québec. Je suis tout particulièrement reconnaissant à Réjeanne à cause de l'importance de cette oeuvre. La piètre qualité de l'édition papier utilisée pour la numérisation a rendu la tâche de correction très pénible. Merci. JMT.

Table des matières

Préface de la deuxième édition, 1895
Avant-Propos de la première édition, 1890.

Chapitre I. La Répétition universelle

I. Régularité inaperçue des faits sociaux à un certain point de vue. Leurs analogies avec les faits naturels. Les trois formes de 1a Répétition universelle: ondulation, génération, imitation. Science sociale et philosophie sociale. Sociétés animale

II. Trois lois analogues en physique, en biologie, en sociologie. Pourquoi tout est nombre et mesure

III. Analogies entre les trois formes de la Répétition. Elles impliquent une tendance commune à une progression géométrique. - Réfractions linguistiques, mythologiques, etc. -Interférences heureuses ou malheureuses d'imitation. Interférences-luttes et interférences-combinaisons (inventions). Esquisse de logique sociale

IV. Différences entre les trois formes de la Répétition. Génération, ondulation libre. Imitation, génération à distance. Abréviation des phases embryonnaires
V.

Chapitre II. Les similitudes sociales et l'imitation

I. Similitudes sociales qui n'ont point l'imitation et similitudes vivantes qui n'ont point la génération pour cause. Distinction des analogies et des homologies en sociologie comparée comme en anatomie comparée. Arbre généalogique des inventions, dérivant d'inventions-mères. Propagation lente et inévitable des exemples, même à travers des peuples sédentaires et clos 41-56

II. Y a-t-il une loi des civilisations qui leur impose un chemin commun ou du moins un terme commun, et, par suite, des similitudes croissantes, même sans imitation ? Preuves du contraire 57-65

Chapitre III. Qu'est-ce qu'une société ?

I. Insuffisance de la notion économique ou même juridique: sociétés animales. Ne pas confondre nation et société. Définition

II. Définition du type social

III. La socialité parfaite. Analogies biologiques. Les agents cachés, et peut-être originaux, de la répétition universelle.

IV. Une idée de Taine. La contagion de l'exemple et la suggestion. Analogies entre l'état social et l'état hypnotique. Les grands hommes. L'intimidation, état social naissant.

Chapitre IV. Qu'est-ce que l'histoire ? L'archéologie et la statistique

I et II. Distinction entre l'anthropologiste et l'archéologue. Ce dernier, inconsciemment, se place à notre point de vue. Stérilité d'invention propre aux temps primitifs. Imitation extérieure et diffuse, dès les plus hauts temps. Ce que nous apprend l'archéologie

III. Le statisticien voit les choses, au fond, comme l'archéologue: il s'occupe exclusivement des éditions imitatives, tirées de chaque invention ancienne ou récente. Analogies et différences

IV et V. Ce que devrait être la statistique; ses desiderata. Interprétation de ses courbes, à savoir de ses côtes, de ses plateaux et de ses descentes, fournie par notre point de vue. Tendance de toutes idées et de tous besoins à se répandre suivant une progression géométrique. Rencontre, concours et lutte de ces tendances. Exemples. Le besoin de paternité et ses variations. Le besoin de liberté et autres. Loi empirique générale; trois phases; importance de la seconde

VI et VII. Les tracés de la statistique et le vol d'un oiseau. L’œil et l'oreille considérés comme des enregistrements numériques d'ondulations éthérées ou sonores, statistiques figurées de l'univers. Rôle futur probable de la statistique. Définition de l'histoire

Chapitre V. Les lois logiques de l'imitation

Pourquoi, dans les inventions en présence, les unes sont imitées, les autres non. Raisons d'ordre naturel et d'ordre social, et parmi celles-ci, raisons logiques et influences extra-logiques. Exemple linguistique

I. Ce qui est imité, c'est croyance ou désir, antithèse fondamentale. La formule spencérienne. Le progrès social et la méditation individuelle. Le besoin d'invention et le besoin de critique ont même source. Progrès par substitution et progrès par accumulation d'inventions

II. Le duel logique. Tout n'est que duels ou accouplements d'inventions en histoire. L'un dit toujours oui et l'autre non. Duels linguistiques, législatifs, judiciaires, politiques, industriels, artistiques. Développements. Chaque duel est double, chaque adversaire affirmant sa thèse en même temps qu'il nie celle de l'autre. Moment où les rôles se renversent. Duel individuel et duel social. - Dénouement: trois issues possibles

III. L'accouplement logique. Ne pas confondre la période d'accumulation qui précède la période de substitution avec celle qui la suit. Distinction entre la grammaire et le dictionnaire linguistiquement, religieusement, politiquement, etc. Le dictionnaire se grossit plus aisément que la grammaire ne se perfectionne

Autres considérations

Chapitre VI. Les influences extra-logiques

Caractères différents de l'imitation. - I. Sa précision et son exactitude croissantes; cérémonies et procédures. - II. Son caractère conscient ou inconscient. - Puis, marche de l'imitation:

1er Du dedans au dehors de l'homme. - Diverses fonctions physiologiques comparées au point de vue de leur transmissibilité par l'exemple. Obéissance et crédulité primitives. Dmesog transmis avant rites. Admiration précédant envie. Idées communiquées avant expressions; buts communiqués avant moyens. Explication des survivances par cette loi. Son universalité. Son application à l'imitation féminine même

2e Du supérieur à l'inférieur. - Exceptions à cette loi, sa vérité comparable à celle qui régit le rayonnement de la chaleur. - I. Exemples. La martinella et le carroccio. Les Phéniciens et les Vénitiens. Utilité des aristocratie. - II. Hiérarchie ecclésiastique et ses effets. - III. C'est le plus supérieur, parmi les moins distants, qui est imité. Distance au sens social. - IV. En temps démocratique, les noblesses sont remplacées par les grandes villes, qui leur ressemblent en bien et en mal. - V. En quoi consiste la supériorité sociale: en caractères internes ou externes qui favorisent l'exploitation des inventions à un moment donné. - VI. Application au problème des origines du système féodal

Chapitre VII. Les influences extra-logiques (suite). La Coutume de la Mode

Ages de coutume où le modèle ancien, paternel ou patriotique, a toute faveur; âges de mode, où l'avantage est souvent au modèle nouveau, exotique. Par la mode, l'imitation s'affranchit de la génération. Rapports de l'imitation et de la génération semblables à ceux de la génération et de l'ondulation. - Passage de la coutume à la mode, puis retour à la coutume élargie. Application de cette loi :

I. Aux langues. Le rythme de la diffusion des idiomes. Formation des langues romanes. Caractères et résultats des transformations indiquées

II. Aux religions. Toutes vont de l'exclusivisme au prosélytisme, puis se recueillent. Reproduction de ces trois phases dès les plus hauts temps. Culte de l'étranger, et non pas seulement de l'ancêtre, dès lors. L'étranger bestial adoré. Pourquoi les dieux très anciens sont zoomorphiques. La faune divine. Le culte, espèce de domestication supérieure. - spiritualisation des religions qui se répandent par mode. Liens moraux. Importance sociale des religions

III. Aux gouvernements. Double origine des États, la famille et la horde. En chaque État, deux partis, celui de la coutume et celui de la mode, dès les temps les plus anciens. Fréquence du fait des familles royales de sang étranger. - Le fief, invention propagée par engouement; de même, la monarchie féodale ; de même, la monarchie moderne. Libéralisme et cosmopolitisme. Nationalisation finale des importations étrangères. Comment se sont formés les États-Unis. - Auguste, Louis XIV, Périclès. - Critique de l'antithèse de Spencer, militarisme et industrialisme, comparée à celle de Tocqueville, aristocratie et démocratie

IV. Aux législations. Évolution juridique. Droit coutumier et droit législatif. Droit très multiforme et très stable en temps de coutume, très uniforme et très changeant en temps de mode. Propagation des chartes de ville en ville. L'Ancien Droit de Sumner-Maine. Le rythme des trois phases appliqué à la procédure criminelle. Caractères successifs de la législation. Classification

V. Aux usages et aux besoins (économie politique). Multiformité et stabilité des usages; puis uniformité et rapide changement. La production et la consommation, distinction universellement applicable. Partout transmissibilité plus rapide des besoins de consommation que des besoins de production. Conséquences de cette vitesse inégale. Débouché ultérieur aux âges de coutume, débouché extérieur aux âges de mode. L'industrie au moyen âge. Ordre des formes successives de la grande industrie. - Le prix de mode et le prix de coutume. Caractères successifs imprimés au monde économique et aux aspects sociaux comparés, par les changements de l'imitation. Raison de ces changements

VI. Aux morales et aux arts. Devoirs, inventions originales au début. Élargissement graduel du public moral et du public artistique. L'art de coutume né du métier, professionnel et national ; l'art de mode, inutile et exotique. Morale de mode et morale de coutume. Probabilité pour l'avenir. – Le phénomène historique des Renaissances, soit morales, soit esthétiques 379-396

Chapitre VIII. Remarques et corollaires
Résumé et complément. Toutes les lois de l'imitation ramenée à un même point de vue. - Corollaires

I. Le passage de l'unilatéral au réciproque. Exemples: du décret au contrat; du dogme à la libre-pensée; de la chasse humaine à la guerre; de la courtisanerie à l'urbanité. Nécessité de ces transformations

II. Distinction du réversible et de l'irréversible en histoire. Ce qui est irréversible par suite des lois de l'imitation, et ce qui l'est par suite des lois de l'invention. Un mot à ce dernier sujet. Changements irréversibles du costume même, dans une certaine mesure. Les grands Empires de l'avenir. - L'individualisme final

Retour à l'oeuvre de l'auteur: Gabriel Tarde Dernière mise à jour de cette page le Mercredi 13 juillet 2005 08:10
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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