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Collection « Les auteur(e)s classiques »

LES ORIGINES DE LA FRANCE CONTEMPORAINE.
Tome II: La révolution: l'anarchie (1878)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre d'Hippolyte Taine (1828-1893), LES ORIGINES DE LA FRANCE CONTEMPORAINE. Tome II: La révolution: l'anarchie. Paris: Les Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, 1986, Tome I, 255 pp sur 839. Édition publiée avec le concours du Centre National des Lettres. Première édition: Hachette, 1878. Une édition numérique réalisée grâce à la générosité de M. Pierre Palpant, retraité et bénévole.

Table des matières

Préface 

Livre premier
L’anarchie spontanée

 

Chapitre I. LES COMMENCEMENTS DE L’ANARCHIE 

I.    Première cause, la disette. – Mauvaise récolte. – Hiver de 1788 à 1789. – Cherté et mauvaise qualité du pain. – En province. – A Paris.

II.    Deuxième cause, l’espérance. – Dédoublement et relâchement des pouvoirs administratifs. – Enquêtes des assemblées locales. – Le peuple prend conscience de son état. – Convocation des États Généraux. – L’espoir est né. – Coïncidence des premières assemblées et des premiers trouble.

III.    Les provinces pendant les six premiers mois de 1789. – Effets de la famine.
IV.    Intervention des vagabonds et des brigands.
V.    Effet des nouveautés politiques.
VI.    La première jacquerie en Provence. – Mollesse ou nullité de la répression.

Chapitre II. PARIS JUSQUAU 14 JUILLET 

I.    Recrues d’émeute aux environs. – Entrée des vagabonds. – Nombre des indigents.
II.    Excitations de la presse et de l’opinion. – Le peuple prend parti.
III.    Affaire Réveillon.
IV.    Le Palais-Royal.
V.    Les attroupements populaires deviennent un pouvoir politique. – Pression sur l’Assemblée. – Défection des soldats.
VI.    Journées des 13 et 14 juillet.
VII.    Meurtre de Foullon et de Bertier.
VIII.    Paris aux mains du peuple.

Chapitre III

I.    L’anarchie du 14 juillet au 6 octobre 1789. — Destruction du gouvernement. — A qui appartient le pouvoir effectif.
II.    La province. – Destruction des anciennes autorités. – Insuffisance des autorités nouvelles.
III.    Dispositions du peuple. – La famine.
IV.    La panique. – L’armement universel.
V.    Attentats contre les personnes et les propriétés publiques. – A Strasbourg. – A Cherbourg. — A Maubeuge. — A Rouen. — A Besançon. — A Troyes.
VI.    Les impôts ne sont plus payés. – Dévastation des forêts. – Le nouveau droit de chasse.

VII.    Attentats contre les personnes et les propriétés privées. – Les aristocrates dénoncés au peuple comme ses ennemis. – Effet des nouvelles de Paris. – Influence des procureurs de village. – Violences isolées. – Jacquerie générale dans l’Est. – Guerre aux châteaux, aux propriétés féodales et à la propriété. – Préparatifs pour d’autres jacqueries.

Chapitre IV

I.    Paris. – Impuissance et discorde des autorités. – Le peuple-roi.
II.    Sa détresse. – Disette et manque de travail. – Comment se recrutent les hommes d’exécution.
III.    Les nouveaux chefs populaires. – Leur ascendant. – Leur éducation. – Leurs senti­ments. – Leur situation. – Leurs conseils. – Leurs dénonciations.
IV.    Leur intervention dans le gouvernement. – Leur pression sur l’Assemblée.
V.    Journées des 5 et 6 octobre.
VI.    Le gouvernement et la nation aux mains du parti révolution­naire.

 

Livre deuxième
L’Assemblée constituante et son oeuvre

Chapitre I. L’ASSEMBLÉE CONSTITUANTE.— CONDITIONS REQUISES POUR FAIRE DE BONNES LOIS.

I. Ces conditions manquent dans l’Assemblée. — Causes de désordre et de déraison. — La salle. — Multitude des députés. — Intervention des galeries. — Règlement nul, mauvais ou violé. — Point de chefs parlementaires. — Sensibilité et surexcitation de l’Assemblée. — Ses accès d’enthousiasme. — Son goût pour les émotions. — Elle encourage les exhibitions théâtrales. — Altérations que ces parades introduisent dans son bon sens.

II.    Insuffisance de ses lumières. — Sa composition. — Condition sociale et préparation intellectuelle du plus grand nombre. Leur incapacité. — Leur présomption. — Conseils inutiles des hommes compétents. — Adoption de la politique déductive. — Les partis. — La minorité. — Ses fautes. — La majorité. — Son dogmatisme.

III.    Ascendant du parti révolutionnaire. — La théorie est pour lui. — Contrainte qu’elle exerce sur les esprits. — Appel qu’elle fait aux passions. — La force brutale est pour lui. — Il l’organise à son profit. — Oppression de la minorité.

IV.    Refus de fournir le ministère. — Conséquences de cete faute. — Méconnaissance de la situation. — Comité des recherches. — Alarmes perpétuelles. — Effets de l’ignorance et de la peur sur l’œuvre de l’Assemblée constituante.

Chapitre II. LES DESTRUCTIONS

I.    Deux vices principaux dans l’ancien régime. — Deux réformes principales. — Elles sont proposées par le roi et par les privilégiés. — Elles suffisent aux besoins réels. — Plus étendues, elles cesseraient d’être praticables.

II.    Nature des sociétés et principe des Constitutions viables.

III.    Les ordres dans un Etat. — Aptitude politique de l’aristocratie. — Ses dispositions en 1789. — Service spécial qu’elle pouvait rendre. — Principe de l’Assemblée sur l’égalité originelle. — Rejet d’une Chambre haute. — Droits féodaux de l’aristocratie. — Jusqu’à quel point et pourquoi ils étaient respectables. — Comment on devait les transformer. Principe de l’Assemblée sur la liberté originelle. — Distinction qu’elle établit dans la créance féodale. — Comment son principe est interprété. Lacunes de sa loi. — Difficultés du rachat. — Abolition effective de toute la créance féodale. — Abolition des titres et noms de terre. — Préjugé croissant contre l’aristocratie. — Persécutions qu’elle subit. — L’émigra­tion.

IV.    Les corps dans un Etat. — Abus et tiédeur en 1789 dans les corps ecclésiastiques. — Comment l’Etat y exerçait son droit de surveillance et de réforme. — Utilité sociale des corps. — Portion saine dans l’institut monastique. — Zèle et services des religieuses. — Comment on devait employer les biens ecclésiastiques. — Principe de l’Assemblée sur les sociétés particulières et la mainmorte. — Abolition et expropriation de tous les corps. — Suppression gratuite de la dîme. — Confiscation des biens ecclésiastiques. — Conséquences pour le Trésor et pour les services expropriés, — La constitution civile du clergé. — Droits de l’Eglise en face de l’Etat. — Certitude et conséquences d’un conflit. — Les prêtres considérés comme des fonctionnaires de l’Etat. — Principales dispositions de la loi. — Obligation du serment. — La majorité des prêtres le refuse. La majorité des fidèles est pour eux. — Persécution des prêtres et des fidèles.

Chapitre III. LES CONSTRUCTIONS.— LA CONSTITUTION DE 1791. 

I.    Les pouvoirs du centre. — Principe de l’Assemblée sur la séparation des pouvoirs. — Rupture de tout lien entre la législature et le roi. — Principe de l’Assemblée sur la subordination du pouvoir exécutif. — Comment elle l’annule. — Certitude d’un conflit. — Déchéance inévitable du roi.
II.    Les pouvoirs administratifs. – Principe de l’Assemblée sur la hiérarchie. – Annulation des supérieurs. – Les pouvoirs sont collectifs. Introduction de l’élection et de l’influence des subordonnés dans tous les services. – Désorganisation certaine. – Le pouvoir aux mains des corps municipaux.
III.    Les corps municipaux. – Énormité de leur tâche. Leur incapacité. – Faiblesse de leur autorité. – Insuffisance de leur instrument. – Rôle de la garde nationale.
IV.    L’électeur garde national. – Grandeur de ses pouvoirs. – Grandeur de sa tâche. – Quantité du travail imposée aux citoyens actifs. – Ils s’y dérobent.
V.    La minorité agissante. – Ses éléments. – Les clubs. – Leur ascendant. – Comment ils interprètent la Déclaration des Droits de l’homme. – Leurs usurpations et leurs attentats.
VI.    Résumé sur l’œuvre de l’Assemblée constituante. 

 

Livre troisième
La constitution appliquée

 

Chapitre I

I.    Les fédérations. – Application populaire de la théorie philosophique.Célébration idyllique du contrat social. – Différence de la volonté superficielle et de la volonté profonde. – Permanence du désordre.

II.    Indépendance des municipalités. – Causes de leur initiative. – Le sentiment du danger. – Issy-l’Évêque en 1789. – L’exaltation de l’orgueil. – La Bretagne en 1790. – Usurpation des municipalités. – Prise des citadelles. — Violences contre les commandants. – Arrestation des convois. – Impuis­sance des directoires. – Impuissance des ministres. – Marseille en 1790.

III.    Indépendance des groupes. – Causes de leur initiative. – Le peuple délibérant. – Impuissance des municipalités. – Violences qu’elles subissent. — Aix en 1790. – Le gouvernement partout désobéi ou perverti.

Chapitre II. SOUVERAINETÉ DES PASSIONS LIBRES 

I.    Les vieilles haines religieuses. – Montauban et Nimes en 1790.

II.    La passion dominante. – Sa forme aiguë, la crainte de la faim. – Les grains ne circulent plus. – Intervention et usurpation des assemblées électorales. – Maximum et code rural en Nivernais. – Les quatre provinces du Centre en 1790. – Cause permanente de la cherté. – L’anxiété et l’insécurité. – Stagnation des grains. – Les départements voisins de Paris en 1791. – Le blé prisonnier, taxé et requis par force. – Grosseur des attroupements en 1792. – Les armées villageoises de l’Eure, de la Seine-Inférieure et de l’Aisne. – Recrudescence du désordre après le 10 août. – La dictature de l’instinct lâché. – Ses expédients pratiques et politiques.

III.    L’égoïsme du contribuable. – Issoudun en 1790.Révolte contre l’impôt. – Les perceptions indirectes en 1789 et 1790. – Abolition de la gabelle, des aides et des octrois. – Les perceptions directes en 1789 et 1790. – Insuffisance et retard des versements. – Les contributions nouvelles en 1791 et 1792. – Retards, partialité et dissimulations dans la confection des rôles. – Insuffisance et lenteur des recouvrements. – Payement en assignats. – Le contribuable se libère à moitié prix. – Dévastation des forêts. – Partage des biens communaux.

IV.    La cupidité du tenancier. – La troisième et la quatrième jacquerie.La Bretagne, le Limousin, le Quercy, le Périgord et les provinces voisines en 1790 et 1791. – L’attaque et l’incendie des châteaux. – Les titres brûlés.Les redevances refusées. – Les étangs détruits. – Caractère principal, moteur premier et passion maîtresse de la Révolution.

Chapitre III. DÉVELOPPEMENT DE LA PASSION MAÎTRESSE

I.    Attitude des nobles. – Modération de leur résistance.
II.    Travail de l’imagination populaire à leur endroit. – Monomanie du soupçon. – Les nobles suspects et traités en ennemis. – Situation d’un gentilhomme dans son domaine. – Affaire de M. de Bussy.
III.    Visites domiciliaires. – La cinquième jacquerie. – La Bourgogne et le Lyonnais en 1791. – Affaires de M. de Chaponay et de M. Guillin-Dumontet.
IV.    Les nobles obligés de quitter la campagne. – Ils se réfugient dans les villes. – Dangers qu’ils y courent. – Les quatre-vingt-deux gentilshom­mes de Caen.
V.    Persécutions qu’ils subissent dans la vie privée.
VI.    Conduite des officiers. – Leur abnégation. – Dispositions des soldats. – Les émeutes militaires. – Propagation et accroissement de l’indiscipline. – Démission des officiers.
VII.    L’émigration et ses causes. – Premières lois contre les émigrés.

VIII.    Attitude des prêtres insermentés. – Comment ils deviennent suspects. – Arrêtés illégaux des administrations locales. – Violence ou connivence des gardes nationales. – Attentats de la populace. – Le Pouvoir exécutif dans le Midi. La sixième jacquerie. = Ses deux causes. – Eruptions isolées dans le Nord, l’Est et l’Ouest. – Eruption générale dans le Centre et le Midi.
IX.    Etat des esprits. – Les trois convois de prêtres insermentés sur la Seine. – Psychologie de la Révolution.

Retour à l'oeuvre de l'auteur: Hippolyte Taine (1828-1893) Dernière mise à jour de cette page le mardi 14 novembre 2006 8:19
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cegep de Chicoutimi.
 



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