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Collection « Les auteur(e)s classiques »
Une édition électronique réalisée à partir du livre d'Herbert Spencer, Les premiers principes. Traduit par M. Guymiot sur la sixième édition anglaise, complètement revue et modifiée par l’auteur. Paris: Alfred Costes, éditeur, 1920, 508 pages. Une édition numérique réalisée par M. Jean-Marc Simonet, professeur retraité de l'enseignement, Université de Paris XI-Orsay. Préface de la 6e édition Brighton, 27 avril 1900. Dans dix jours, il y aura quarante ans que furent écrites les premières lignes de cet ouvrage. Il resta sans changement jusqu’en 1867 époque où un changement de sa conception principale nécessita la réorganisation de la seconde partie. En 1875, quelques changements furent faits dans les chapitres sur l’Indestructibilité de la Matière, la Continuité du Mouvement et la Persistance de la Force, pour mettre plus complètement en harmonie les vues qu’ils contiennent avec les conceptions auxquelles on était parvenu à cette époque. Depuis lors, il n’a pas été fait de changements valant la peine d’être mentionnés.
Naturellement, les progrès du savoir dans de nombreuses directions, au cours des années qui se sont écoulées depuis lors, ont rendu nécessaire diverses corrections dans les passages où sont cités les exemples. Les critiques aussi ont donné lieu à quelques changements dans l’exposition.Ajoutez à cela que les développements de mes propres pensées m’ont suggéré diverses améliorations dans cette exposition, parmi lesquelles je peux citer le post-scriptum ajouté à la première partie. En laissant de côté les changements de peu d’importance, je puis indiquer comme améliorations principales celles qui sont contenues dans les §§ 71a - 71c, 93, 150, 152, 182-3, et comme dignes de remarque celles qui sont contenues dans les §§ 46, 54, 65, 72, 79, 88, 111, 120, 123, 132, 139a, 157, 159 et 164, et aussi dans les appendices A et C.
Mais jamais les objections présentées par les autres ni mes propres réflexions n’ont pu me faire éloigner des principes généraux exposés. Au contraire, tandis que j’écrivais les ouvrages suivants sur la biologie, la psychologie, la sociologie, la morale, les exemples multipliés de ces principes qui m’étaient fournis par les faits dont je m’occupais et l’aide qu’ils me prêtaient pour trouver des interprétations ont toujours contribué à fortifier ma croyance que ces principes sont la formule exacte des faits.
Si, dans la présente édition, les modifications du fond sont déjà des améliorations ayant une certaine importance, celles de la forme en ont bien davantage. Il est difficile de trouver le juste milieu entre une exposition des idées trop écourtée et une exposition trop allongée. Maintenant que, des années s’étant écoulées, je puis critiquer l’ouvrage comme s’il avait été écrit par un autre, j’y découvre pas mal de redondances, des mots, des phrases et même des paragraphes qui sont superflus. L’enlèvement de ce superflu, en même temps qu’il a, suivant mon avis, augmenté la clarté de l’exposition, a eu pour résultat de l’abréger, de sorte que, malgré des additions nombreuses, l’ouvrage se trouve maintenant diminué d’une cinquantaine de pages.
C’est pour moi une grande satisfaction d’avoir trouvé l’occasion de faire ces arrangements définitifs du fond et de la forme. H. S. Brighton, 27 avril 1900.
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