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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Boris SOUVARINE, STALINE. Aperçu historique du bolchévisme. (1935) [1985]
Préambule


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Boris SOUVARINE (1935) [1985], STALINE. Aperçu historique du bolchévisme. Nouvelle édition revue par l’auteur. Paris : Les Éditions Gérard Lebovici, 1985, 640 pp. Une édition numérique de Claude Ovtcharenko, journaliste à la retraite dans le sud de la France.

Staline.
Aperçu historique du bolchévisme.

Préambule

_______

« Djougachvili, J. V., paysan de la province et du district de Tiflis, village de Didi-Lolo, orthodoxe, comptable. Par décision du ministère de l’Intérieur, exilé sous surveillance pour deux ans à dater du 29 septembre 1908 à Solvytchegodsk, province de Vologda, d’où s’est enfui. De nouveau exilé dans la province de Vologda, s’est enfui de nouveau le 29 février 1912. Par décision du ministère de l’Intérieur, exilé sous surveillance pour trois ans à partir du 8 juin 1912 dans la région de Narym, d’où s’est enfui de nouveau le 1er septembre 1912. »

En ces quelques lignes tenait, au début de la révolution russe, toute la biographie d’un bolchévik obscur répondant au surnom de Staline, trouvée au département moscovite de la police et publiée en 1918 à Moscou. Le général A. I. Spiridovitch, un des chefs de l’Okhrana de l’ancien régime (police politique secrète), la cite à peu près textuellement en 1922 dans son Histoire du bolchévisme en Russie. Mais nul n’y prêtait alors attention ; le nom de Staline restait encore effacé dans un quasi-anonymat, ignoré non seulement du peuple de Russie, mais même dans les rangs du parti bolchéviste, à plus forte raison à l’étranger. On peut compléter cette fiche policière avec une note de gendarmerie locale relative à l’année 1913 et reproduite par de proches camarades de Staline dans Zaria Vostoka, de Tiflis, organe officiel du bolchévisme en Géorgie :

« D’après les renseignements reçus récemment de nos agents, Djougachvili était connu dans l’organisation sous des sobriquets de Sosso, et de Kola, a travaillé dans le parti social-démocrate depuis 1902, d’abord menchévik, puis bolchévik, comme propagandiste et dirigeant du 1er arrondissement (chemins de fer). »

La première notice biographique consacrée à Staline par le parti communiste de Russie, moins terne mais aussi brève que celle de l’Okhrana se trouve dans les notes explicatives ou documentaires jointes aux Œuvres de Lénine :

« J. Staline, né en 1879, membre du Parti depuis 1898, un des organisateurs et dirigeants les plus en vue des bolchéviks. Fréquemment emprisonné, six fois déporté ; depuis 1912, membre du Comité central sans interruption ; en 1917, rédacteur de la Pravda ; après la révolution d’Octobre, commissaire du peuple aux Nationalités ; en 1921-1923, commissaire exécutif central panrusse, secrétaire du Comité central du parti communiste. »

Du vivant de Lénine, et bien que Staline fût déjà secrétaire du parti bolchéviste, on accordait donc relativement peu de place au futur maître de la Russie. Son nom ne figurait dans aucun ouvrage classique sur l’histoire du socialisme, du mouvement ouvrier, de la révolution russe. Dans les dix premiers tomes des œuvres de Lénine où sont en cause les faits, les idées et les hommes de toute une époque, il n’est jamais mentionné ; rarement l’est-il dans les dix autres, et sans relief, en comparse. Les innombrables mémoires et souvenirs imprimés en dix ans étaient muets sur lui. Dans le Grand Bouleversement, livre où Lounartcharski crayonne une série de Silhouettes révolutionnaires, ensuite réunies sous ce titre en brochure, il n’est pas question de Staline. Sa trace est introuvable dans les publications centrales, et imperceptible dans la presse locale. Son passé paraît ressembler à celui de centaines d’autres révolutionnaires des diverses écoles : arrestations, déportations et évasions sous l’ancien régime, hautes fonctions politiques et administratives sous le nouveau. À première vue, il est même plus gris que d’autres, exempt d’acte saillant, d’épisode mémorable, de date marquée au calendrier de la révolution, et ne signale aucune contribution à l’œuvre collective de la pensée socialiste. Dans un autre volume du même recueil, on peut relever aux Annexes quelques détails complémentaires, d’ailleurs insignifiants pour des profanes :

« Staline, J. V. Djougachvili, sobriquet révolutionnaire Koba, d’origine paysanne, province de Tiflis. Fréquemment arrêté et déporté. Participant à une série de congrès et conférences. Un des organisateurs et dirigeants les plus en vue parmi les bolchéviks. Au début de 1912, entra par cooptation dans le Comité central du parti social-démocrate ouvrier de Russie ; après la conférence générale de Prague, entra dans le bureau russe du Comité central et milita illégalement en Russie où il fut bientôt arrêté, puis déporté à Touroukhansk. Revint d’exil après la révolution de Février. Proche collaborateur de Lénine à l’époque de la préparation et de la conduite de la révolution d’Octobre. Membre du Comité central sans interruption depuis 1912 et du Conseil des commissaires du peuple depuis 1917. »

Notes identiques dans d’autres tomes de Lénine et dans les Œuvres de G. Zinoviev. Chaque fois, l’origine paysanne de Staline est indiquée. L’article « Djougachvili », dans l’ouvrage inachevé de V. Nevsli : Matériaux pour un dictionnaire biographique des social-démocrates, sera plus étendu et détaillé mais avec des inexactitudes. Après la mort de Lénine, une nouvelle édition revue et augmentée de ses Œuvres fut entreprise, mais les biographes officiels, malgré leur zèle envers un nouveau maître, ne purent lui réserver en 1927, après dix ans de révolution, qu’une douzaine de lignes. On y constate quelques variantes :

« Militant social-démocrate russe depuis 1896. Organise en 1902, à Bakou, diverses manifestations ouvrières, est exilé en Sibérie orientale, s’évade en 1904 et passe à l’action illégale… Exilé en 1912 dans la région de Narym ; exilé en 1913, après une nouvelle évasion et retour à Pétersbourg, à Touroukhansk… »

Mais au tome suivant, paru en 1928, le ton change, la teneur de la biographie de Staline se modifie et se développe. L’intention apologétique perce sous l’aspect documentaire. Le bolchévisme était alors engagé dans des luttes intestines sans merci et le curriculum vitæ de tout propagandiste devenait une arme. Chacun fouillant dans le passé de l’adversaire pour y découvrir une défaillance, une erreur, un faux pas. Et chacun de faire valoir ses propres titres à la confiance du parti dirigeant et de la nouvelle classe dominante. Cette fois Staline avait dicté lui-même ou inspiré la notice :

« Staline, J. V. (Djougachvili), né en 1879. Fils d’un ouvrier cordonnier de Tiflis, militant depuis 1897, bolchévik de la première heure ; emprisonné en 1901 pour avoir dirigé des grèves à Bakou, déporté en Sibérie orientale, s’évada et revint au Caucase participer au travail illégal du Parti. Assista en 1905 à la conférence de Tammerfors et à Londres, fit de l’organisation de Bakou en 1907 la place forte du bolchévisme au Caucase. Arrêté et déporté en 1908 et 1910 ; militant illégal à Pétersbourg, de nouveau arrêté, élu au Comité central en 1912. Participa à la rédaction des organes légaux du parti en 1912-1913, déporté en 1913 à Touroukhansk où il resta jusqu’à la révolution. Membre du Bureau politique du parti depuis mai 1917, dirigea l’organe central du parti quand Lénine se trouva dans l’illégalité après les journées de juillet 1917, dirigea avec Sverdlov le sixième Congrès du parti, appartint aux comités des Cinq et des Sept qui organisèrent l’insurrection d’Octobre. Commissaire du peuple aux Nationalités, puis à l’Inspection ouvrière, participa à la guerre civile dans l’Armée rouge (défense de Tsaritsyne, front de Pologne, campagne contre Wrangel, etc.). De 1920 à 1923, membre du Conseil révolutionnaire de guerre. Secrétaire général du parti depuis 1922. Membre du Comité exécutif de l’Internationale communiste depuis 1925. Auteur d’une série de travaux sur le léninisme et la question nationale. »

Ainsi le paysan de Didi-Lolo était devenu un ouvrier cordonnier de Tiflis et son fils Sosso comme on l’appelait dans la familiarité géorgienne, plus tard Koba * et enfin Staline, faisait connaître ses mérites ignorés d’homme de plume, d’homme politique, d’homme de guerre, d’homme d’État, voire de penseur et de théoricien. Les mêmes données serviront de trame à l’article rédigé par son secrétaire pour le dictionnaire encyclopédique Granat, reproduit à satiété en brochures et dans tous les journaux du pays.

Mais cela n’est rien encore à côté de l’événement inattendu du 21 décembre 1929, jour du cinquantième anniversaire de la naissance de Staline. Toute la presse soviétique parut avec d’énormes titres, d’énormes portraits et d’énormes articles. Les louanges décernées au dictateur n’étaient pas moins énormes. L’ensemble des qualités humaines et bien des vertus surhumaines seraient incarnées dans Staline, l’homme d’acier, à en croire les thuriféraires de son entourage. Sa modestie, son courage, son dévouement à la cause égalent son savoir et sa clairvoyance. Il a été l’organisateur du parti bolchéviste, le meneur de la guerre civile comme de la guerre étrangère. Il est aussi par surcroît le guide du prolétariat mondial. Le praticien s’élève au niveau du théoricien et l’un comme l’autre sont infaillibles : Il n’y a pas d’exemple d’une erreur de Staline. Et un leitmotiv revient sans cesse dans les dithyrambes : homme de fer, soldat d’acier, allusion au nom qu’il s’est donné, avec des variations sur le thème invariable de l’acier et du fer : léniniste d’airain, bolchévik de granit. Les mêmes formules, les mêmes hyperboles, les mêmes expressions outrées d’admiration et de soumission strictement conformes aux modèles envoyés de Moscou, se retrouvent dans des milliers d’adresses, de messages, de télégrammes reçus de tous les points de la Russie et qui emplissent des feuilles entières des journaux, puis plusieurs colonnes chaque jour pendant plusieurs semaines. Les Éditions d’État répandent par millions d’exemplaires des recueils où les panégyriques tiennent plus de 250 pages sans compter d’innombrables salutations simplement énumérées par l’indication d’origine. Un buste officiel est fabriqué en série, réparti par ordre. Le nom de Staline déjà donné à plusieurs villes est encore attribué à des usines, des stations électriques, des exploitations agricoles, des casernes et des écoles…

Sous le titre : « L’énigme Staline », un collaborateur de la Pravda, organe officiel du bolchévisme à Moscou, se complaît (21 décembre 1929) à énoncer les termes en usage hors de Russie pour caractériser l’homme du jour : « Staline, hôte mystérieux du Kremlin », « Staline, dictateur de la sixième partie du monde », « Staline, vainqueur de toutes les oppositions », « Staline, personnalité impénétrable », « Staline, sphinx communiste », « Staline, énigme ». Mystère insoluble, énigme indéchiffrable sont en effet les lieux communs le plus fréquemment employés, sans doute parce que Staline a surgi sans bruit et sans éclat d’un passé obscur et d’un présent apparemment banal et que nul — sauf quelques initiés — ne s’explique l’avènement de son omnipotence.

Un des plus anciens compagnons d’armes de Staline, venu comme lui du Caucase et comme lui parvenu au faîte du pouvoir, Sergo Ordjonikidzé, affirme le jour du même anniversaire : « Le monde entier écrit aujourd’hui sur Staline », comme si les prescriptions de la dictature bolchéviste avaient force de loi pour la presse de tous les pays, comme si les circulaires du secrétariat de son parti pouvaient se propager et s’imposer au delà des frontières soviétiques comme des ondes de lumière. Il ajoute, cette fois avec plus de raison : « On écrira beaucoup dans l’avenir aussi. » Et il précise dans son simplisme : « Les ennemis écriront avec haine, les amis avec amour », méconnaissant la possibilité d’écrire « sans haine et sans crainte », en toute conscience et avec quelque esprit critique, dans un effort tendu vers l’étude impartiale et la vérité historique.

Dix années plus tôt, le 23 avril 1920, on avait célébré à Moscou les cinquante ans de Lénine, — véritable initiateur du bolchévisme, vrai fondateur du parti communiste, vainqueur authentique d’Octobre, créateur réel de l’État soviétique. Ce fut une soirée presque intime au comité moscovite du Parti. Des souvenirs échangés entre vieux amis, il reste une modeste brochure de trente pages… De 1920 à 1930, un changement profond s’est accompli dans la révolution russe. Le bolchévisme d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier. C’est précisément ce qui prête un intérêt exceptionnel à la personne de Staline, désormais incorporée à une puissance dictatoriale sans équivalent dans le monde et sans précédent dans l’histoire.

Bibliographie

Afin de réduire les dimensions de ce volume, l’auteur a dû sacrifier la majeure partie de la Bibliographie et l’Index des noms, après avoir renoncé (dans les premières éditions) aux notes et références dans le corps de l’ouvrage. On ne trouvera donc ici mentionnés ni travaux d’histoire générale, ni œuvres de théoriciens antérieurs au bolchévisme, ni biographies de révolutionnaires d’autres écoles, ni monographies de grèves, ni annuaires statistiques, textes diplomatiques, recueils législatifs, ni à plus forte raison les innombrables brochures, articles de revues et de journaux qui ont servi à l’auteur, — sauf quand il s’agit de matériaux cités ou mis à contribution plus ou moins directement. Pour la même raison, il a fallu s’abstenir d’indiquer les sources en langue anglaise, à quelques exceptions près. Enfin, il ne pouvait être question de signaler les récits touristiques ou journalistiques contemporains dont la quantité imposante ne compense pas le caractère superficiel.

En règle générale, un même écrit n’est enregistré qu’une fois, en dépit des modifications de titres. Mais il peut se trouver reproduit tantôt sous une autre forme, tantôt dans des recueils où la matière comporte des variantes, voire de nouveaux éléments (préfaces, gloses, etc.)

La non-concordance de certains prénoms ou des initiales tient à la variation des pseudonymes.

Abréviations :

L., Léningrad ;
M ; Moscou ;
P., Paris ;
St-P., Saint-Pétersbourg ;
Pg., Pétersbourg (le mot « Saint » n’étant pas toujours employé).
Bull. Com., Bulletin Communiste ;
Bull. de l’Opp., Bulletin de l’Opposition ;
Corr. Int., La Correspondance Internationale ;
Int. Com., L’Internationale Communiste ;
Kr. Liet., Krasnaïa Lietopis ;
Prol. Rev., Proletarskaïa Revolioutsia ;
Sots V., Sotsialistitcheski Vesnik.
B. I. T., Bureau International du Travail ;
C. C., Comité Central ;
P. C. R., Parti Communiste de Russie ;
P. C. U., Parti Communiste de l’Union Soviétique ;
P. O. S-D. R., Parti Ouvrier Social-Démocrate de Russie ;
P. S-R., Parti Socialiste-Révolutionnaire ;
U. S., Union soviétique.

Les autres abréviations se traduisent sans difficulté.

LÉNINE

Les œuvres de Lénine sont la documentation principale de l’étude du bolchévisme. Lais une nomenclature détaillée eût allongé démesurément la bibliographie. Qu’il suffise de signaler l’existence d’une Léniniana en 5 forts vol. in-8°, éditée par l’Institut Lénine de Moscou, pour la seule période allant de 1924 à 1928 Édition d’État, M.-L., 1926-30), continuée par un Annuaire (Éditions du Parti, L., 1932) pour l’année 1929. On doit donc se borner à noter ici que l’auteur a eu recours, soit aux publications originales, livres, brochures, revues et journaux, soit à : N. Lénine (V. Oulianov), Œuvres (incomplètes), en 20 tomes et 26 vol., Éditions d’État, M.-L., 1920-26, à quoi il faut ajouter : Léninski Sbornik (Recueil Lénine), 27 vol. parus, M.-L. 1924-34, et Zapiski Institouta Lénina (Annales de l’Institut Lénine), 3 vol., M., 1927-28.

L’auteur n’a pu faire usage de la 2e édition des Œuvres (incomplètes) en cours de publication pendant son travail mais, à titre exceptionnel, il a mis à contribution pour les besoins du préambule la traduction française de deux tomes de cette édition, avec les erreurs de fait qu’elle comporte : V. I. Lénine ; Œuvres (incomplètes), t. XX, P., 1928 ; t. XXO, P., 1930.

Un Predmetny Oukazatiel (Index thématique) pour la 1re édition des Œuvres, M.-L., 1930, facilite les recherches. De même, un Oukazatiel pour Léniniski Sbornik, t. I à VII, M.-L., 1930.

STALINE

On a cru bon de grouper ici les principales références biographiques. Les autres figurent dans l’ordre de leur utilisation ou de la chronologie, par chapitre, et à leur place alphabétique.

M. Aldanov, Contemporains, Berlin, 1928. — Alexandrov, Staline est-il dictateur ? s.l.n.d. — Arrestation du camarade Staline à Bakou en 1910. Tiré des matériaux de la gendarmerie de Bakou, Bakinski Rabotchi, n° 298, Bakou, 20 décembre 1929. — Bajanov, Avec Staline dans le Kremlin, P., 1930. — Camarade (Le) Staline dans la vie souterraine à Bakou. Souvenirs de vieux conspirateurs, Bakinski Rabotchi, n° 298, Bakou, 20 déc. 1929. — E. Chtchadenko, L’arrivée de Staline à la 1re armée de cavalerie, Pravda, n° 318, M., 19. nov. 1934. — J. Chipov, Sur Staline, Ouralski Commounist, n° 24, Sverdlovsk, 1929. — J. Choumiatski. Au cercle polaire, Komsomolskaïa Pravda, n° 294, M., 21 déc. 1929. — R.N. Coudenhove-Kalergi, Staline et Cie, Vienne, 1932. — J. Davis, Joseph Stalin, Russia’s Ruler to day, Current History, n° 6, New York, mars 1929. — S. Dmitrievski, Staline, Berlin, 1931. — Dossier de police sur Staline, Katorga i Ssylka, n° 1 (22), M., 1926. — W. Duranty, Stalin, Man, Mouthpiece, Machine, New York Times Magazine, 18 janv. 1931. — M. Efendiev, L’action du cam. Staline à Bakou, Bakinski Rabotchi, n° 298, Bakou, 20 déc. 1929. — I. Hessen, Staline et ses ennemis, Le Monde slave, n° 6, P., juin 1933. — J. Iremaschwili, Stalin und die Tragödie Georgiens, Berlin, 1932. — A. Kakhoïan, Avec Staline au Congrès, Rabotchaïa Pravda, n° 292, Tiflis, 21 déc. 1929. (d’après l’Aurore de Changhaï). — H. R. Knickerbocker, Stalin mystery man even to his mother, New York Evening Post, 1er déc. 1930). — N. Kornatovski, Staline et la défense de Pétrograd, Léningradskaïa Pravda, 15 juin 1932 ; Staline et l’Armée rouge, Léningradskaïa Pravda, 23 févr. 1933. S. Krivtsov, J. V. Staline, Pod Znameniem Marxisma, nos 2-3, M., 1930. — I. Levine, Stalin, New York, 1931. — E. Ludwig, Staline maître absolu de la Russie des Soviets. Le Mois, n° 21, P., 1932. — Ph. Makharadzé, Le meilleur élève de Lénine, Zaria Vostoka, n° 293, Tiflis, 21 déc. 1929. — N. Markine, « Staline et l’Armée rouge », ou comment on écrit l’histoire, Bull. de l’Opp., nos 12-13, P., juin-juil. 1930. — G. Piatakov, Pour une direction, Pravda, n° 303, M., 23 déc. 1929. — A. Raïevski, Le travail au Caucase, Bakinski Rabotchi, n° 298, Bakou, 20 déc. 1929. — P. Scheffer, Stalin’s Power, Foreign Affairs, n° 4, New York, juil. 1930. — V. Schweitzer, Dans l’illégalité, à Piter, Komsomolskaïa Pravda, n° 294, M., 21 déc. 1929. — Staline-Djougachvili, Brdzolis Khma, n° 3, p., 1930. — Staline, recueil d’articles sur le cinquantième anniversaire de sa naissance (M. Kalinine, V. Kouïbychev, L. Kaganovitch, K. Vorochilov, D. Manouïlski, O. Mikoïan, A. Boubnov, M. Saveliev, A. Enoukidzé, D. Biedny M., 1929. — A. Stopani, Sur le passé de l’organisation de Bakou, Bakou, 1923. — Sur la biographie politique de Staline, Bull. de l’Opp., n° 14, P., août 1930. — E. Tetzlaff, Staline, son évolution intellectuelle, Frankfürter Zeitung, 20 avril 1930. — I. Tovstoukha, Joseph Vissarionovitch Staline, M. 1927. — L. Trotski, Staline, comme théoricien, Bull. de l’Opp., n° 14, P., 1930. — M. Tskhachaïa, Du passé, Zaria Vostoka, n° 293, Tiflis, 21 déc. 1929. — S. Verechtchak, Staline en prison, Souvenirs d’un détenu politique, Dni, P., 22 et 24 janvier 1928.

Bolchéviki, Documents sur l’histoire du bolchévisme de 1903 à 1916, de l’ancien département moscovite de la Police. Mis au point et préfacés par M. A. Tsiavlovski M., 1918. — Cinquantième anniversaire de Vladimir Illitch Oulianov-Lénine. 1970-23 avril 1920, M., 1920. — Dictionnaire encyclopédique Granat, 7e éd. et 2e fasc. de la IIIe partie du 41e tome, M., s.d. — V. Nevski, Matériaux pour un dictionnaire biographique des social-démocrates, etc., Fasc. 1, M., 1923 — Pravda, n° 300 ; Isvestia, n° 301 ; Troud, n° 293, etc., M ;, 21 déc. 1929. — Gén. A. Spiridovitch, Histoire du bolchévisme en Russie, depuis sa naissance jusqu’à la prise du pouvoir, 1883-1903-1917, p., 1922. — Zaria Vostoka, Tiflis, 23 déc. 1925.



* Abréviation de Iakoba (Jacob). Surnom emprunté au héros populaire d’un roman patriotique géorgien, le Parricide, de l’écrivain Alexandre Kazbeghi (1848-1893), très réputé au Caucase, et dont Staline avait été entiché dans sa jeunesse.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le samedi 1 octobre 2016 6:39
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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