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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Introduction à l'économie moderne. (1903)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre Georges Sorel (1903), Introduction à l'économie moderne. Paris: Librairie des sciences politiques et sociales Marcel Rivière, 1922, 2e édition revue et augmentée. Collection “Études sur le devenir social”, 430 pp. Une édition réalisée grâce à la précieuse coopération de Serge D'Agostino, professeur de sciences économiques et sociales en France

Table des matières

Avertissement pour la troisième édition
Avant-propos

Première partie : De l'économie rurale au droit

I. - Les premières formes de l'économie considérée comme science propre aux hommes d'État : préoccupations financières, influence des humanistes, équité naturelle. - Théories ricardiennes tendant à la mathématique ; circonstances qui leur donnèrent naissance. - Efforts contemporains pour passer à une économie pratique : difficulté que présente l'intelligibilité de la nouvelle économie

II. - Grande influence de l'économie du coton ; déspécialisation ; les ouvriers sont considérés du point de vue quantitatif. - Physique sociale. - Confiance absolue dans la rationalité croissante du monde. - Importance de l'agriculture scientifique. - L'économie concrète recherche les phénomènes qui présentent les différences les plus accusées. - Exemple donné par Marx

III. - Changement de point vue des socialistes parlementaires ; causes politiques de ce changement. - Théories exposées par Jaurès en 1897 et sa polémique avec Paul Leroy-Beaulieu. - Il découvre les paysans en 1900. - Recherches de Vandervelde sur la Belgique. - Classification des divers genres de domaines ; méthodes de Roscher et de Vandervelde ; celui-ci défigure les conceptions de Roscher et n'aboutit à rien, faute de pénétrer ce qu'est le fond de la vie rurale

IV. - Recherches de Le Play et de Demolins. - Effort tenté par de Tourville pour donner une base à la science sociale. - Pourquoi l'étude de la famille ouvrière est-elle fondamentale ? La psychologie des peuples : tout ce qui est de nature bourgeoise est superficiel. - Familles rivées au travail, - Divers aspects sous lesquels se présente l'étude des classes ouvrières. - Sentiment juridique du peuple ; cas où il est rattaché au travail et cas où il est importé par des bourgeois. -Chez les paysans il se manifeste surtout dans les coutumes successorales

V. - But pratique poursuivi par Le Play - imitation des peuples prospères. - Influence saint-simonienne. - Sa manière de diviser l'histoire de France et celle d'Angleterre. - Les postulants juridiques sur lesquels s'appuie la méthode suivie par Le Play. - Grande importance qu'il attache à la pureté des rapports sexuels. - Rôle de la famille. - Conclusion relative à la situation économique des ouvriers, déduite des observations de Le Play.

VI. - Attaques de Le Play contre les juristes. - Le tutiorisme des juristes et leur défiance des nouvelles lois. - Reproches injustes qu'on leur adresse à propos de leur travail normal. -L'opportunité et le droit. - L'importance de l'idée d'opportunité dans la législation relative à l'agriculture. - Travaux d'amélioration collective ; servitudes spéciales imposées aux forêts et aux mines. - Remembrement et colonisation intérieur

VII. - La colonisation requiert des formes spéciales et les forces productives ne se créent pas sous le régime de, l'exploitation normale. L'histoire des antiques monastères bénédictins. Grandes analogies que présente cette histoire avec celle du capitalisme ; facilité d'avoir de la main-d'œuvre ; accumulation primitive ; technique supérieure ; discipline. - Échec de la règle de saint Columban. - Décadence des sociétés qui lie s'occupent plus que de la consommation

Deuxième partie : Socialisation dans le milieu économique

I. - Collectivisme partiel. - Théories de Proudhon sur les réformes du milieu économique. -Distinction de la production et de l'échange dam Marx. - Contradiction existant entre l'ordre adopté dans les formules et l'ordre historique des changements. - Opposition entre la production et l'échange, au .point de vue des reformes. - Observations faites par Paul de Bousiers sur les comptoirs de vente. - Nouveaux programmes socialistes

II. - Théorie proudhonienne de la propriété et influence des goûts paysans de Proudhon. - Théorie de la possession. - Son idéal de la propriété, issu en partie d'idées romaines, et son analogie avec celui de Le Play. - Le fédéralisme et son interprétation. - La propriété n'a pas réalisé le mouvement prévu par Proudhon

III. - La coopération comme auxiliaire du capitalisme. - Coopératives d'achat et de vente. -Analogie de la coopérative et de l'économat. - Alimentation administrative. - Rapprochements établis entre les coopératives et les institutions démocratiques. - Doutes sur la manière dont fonctionnement ces sociétés. - Ancien système de la boulangerie parisienne; assurances contre la hausse des denrées proposée par Ch. Guieyesse

IV. - La coopération considérée comme un moyen d'entretien des forces de travail. - Autres institutions ayant le même but : construction des logements ouvriers et caisses de secours. -Assurances contre les cas fortuits : les diverses formes qu'elles revêtent. - Importance toujours croissante de l'assurance rurale. - Accidents du travail. - La houille comme source universelle de force et la nationalisation des mines

V. - La partie spirituelle du milieu économique. - La technologie cesse d'être propriété ; le brevet d'invention. - L'apprentissage passe de l'atelier dans les écoles. - Conception démocratique de l'enseignement populaire. - Discipline des ateliers. - Comment elle s'est produite ; législation napoléonienne. - Les nouvelles conditions techniques et le nouveau régime des ateliers progressifs

VI. - Classement des institutions qui ont une influence indirecte sur l'économie. - Les deux aspects sous lesquels se présente l'État. - Les divers rôles de l'État. - La neutralité du milieu économique. - Confusion fréquente entre la loi du milieu économique et celles de l'atelier ou de l'État

VII. - Difficultés que présentent les gestions par les pouvoirs publics. - Expérience de l'antisémitisme viennois. - Les exploitations à but fiscal. - Fiscalité du Moyen-Age s'appliquant surtout aux échanges. - Ancienne bureaucratie, sa décadence et sa prochaine disparition. -Contrôle des citoyens sur les fonctionnaires. - Différence des points de vue démocratiques et socialistes

Troisième partie : Le système de l'échange

I. - Les transports. - Distinction de la ville et de la campagne. - Diverses sortes de communications rurales et leurs rapports avec la nature de la propriété. - Chemins de fer : voyageurs et marchandises. - Les tarifs légaux et sa conception mutuelliste. - Influence de la démocratie plus favorable aux transports de personnes qu'à ceux des marchandises. - Péages

II. - Plaintes des producteurs contre la distribution de crédit. - Enthousiasme provoqué par les premières banques. - L'usure ancienne et l'Église. - Position particulière de saint Thomas et ses origines. - La lutte contre l'influence musulmane. - L'usure juive rend inutile l'usure chrétienne et permet de faire une théorie sur l'interdiction absolue du prêt à intérêt

III. - Classification des divers genres de crédit d'après les sûretés employées. - Les sûretés délictuelles : clauses pénales, mutilation, excommunication, etc. - Anciennes réductions des dettes. - Monts de piété. - Solidarité des caisses Raiffeissen. - Importance du cautionnement dans l'histoire économique. - Crédit hypothécaire. - Relations entre le prêt et les systèmes de culture. -Anciennes idées des socialistes sur l'hypothèque

IV. - Liquidation des dettes de la terre. - Les anciennes banqueroutes monétaires. - Le bimétallisme et ses raisons. - Les Crédits fonciers. - Les obligations à lots. - L'hypothèque maritime et le prêt sur les récoltes

V. - Théories sur le prêt à intérêt. - Le prêt assimilé à la commandite ; théories de Bastiat et de Proudhon. - Intervention de l'État. - Assimilation à la location ; théorie des théologiens modernes et de Marx. - Assimilation à la vente ; théorie thomiste. - Explication des contrats à titre gratuit. - Classification des actes juridiques d'après l'échelle de la volonté

VI. - Les Bourses de commerce. - Obscurités accumulées autour des questions qui se rattachent à la spéculation. - Traduction des accaparements. - Idées des socialistes parlementaires. -influence, attribuée aux Bourses sur la dépression des prix. - Analogie entre les affaires de Bourse et les opérations des cartels

VII. - Les entrepôts. - Les statistiques. - Les expertises. - Idées de Proudhon sur la disparition des spéculateurs. - L'ancienne, spéculation locale ; sa psychologie ; ses analogies avec l'esprit féodal. - Magasins à blé allemands. - Silos proposés autrefois par Doyère

VIII. - Warrants et leur signification. - Théorie moderne, du prêt à l'intérêt, déduite de cette pratique. - Les prétendus warrants agricoles

IX. - L'escompte. - La Banque du peuple et les discussions de Proudhon avec Bastiat. Police de l'escompte. - Taux de l'escompte. Étrange théorie de P. Brousse. - Principes actuels de l'administration des grandes banques. - Résumé du système de l'échange

Observations générales

Subordination des idéologies à un but. - Représentation du mobile par la tension. Inversion de l'ordre historique dans l'idéologie. - Mythes


Appendice : L'humanité contre la douleur

I. - Cause physiologique de la douleur. - Anciennes théories qui font de la douleur un avertissement donné par la nature. - Hypothèse sur le rôle que jouerait la douleur comme excitation à l'invention.
II. - Ascètes asiatiques. - Leurs influences sur les philosophes grecs. - Mystiques chrétiens. -Dévotions considérées comme moyens de combattre la douleur
III. - Alcoolisme ; gourmandise et érotisme
IV. - Musique. - Sports. - Travail manuel

Retour au texte de l'auteur: Georges Sorel Dernière mise à jour de cette page le Vendredi 09 mai 2003 11:36
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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