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Collection « Les auteur(e)s classiques »

La foule criminelle. Essai de psychologie collective. (1901)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Scipio Sighele [(1868-1913) Anthropologue et criminologiste italien, professeur à l’Université nouvelle de Bruxelles, et dans les universités de Rome et de Pise], La foule criminelle. Essai de psychologie collective. Paris : Félix Alcan, Éditeur, 1901, 300 pp. Deuxième édition entièrement refondue. Traduit de l’Italien par Paul Vigny. Collection: Bibliothèque de philosophie contemporaine. Note : Cette édition numérique a été réalisée grâce à Mme Maristela Bleggi Tomasini, avocate, de Porto Alegre - Rio Grande do Sul, au Brésil, qui a eu la gentillesse de nous prêter gracieusement ce livre provenant de sa propre bibliothèque. Une édition numérique réalisée par Réjeanne Toussaint, bénévole.

Table des matières:

Avant-propos

Introduction : La sociologie et la psychologie collective

I.      Application à la sociologie d'une loi biologique d'Herbert Spencer. - Analogie de cette loi avec les idées de A. Comte et de A. Schopenhauer. - La société est un organisme ?
II.      Exceptions à la loi d'Herbert Spencer. - Le jury. - Les commissions artistiques, scientifiques, industrielles. - Les assemblées politiques. - Observations de Voguë, de Gabelli, de Maupassant, de Max Nordau, de Enrico Ferri. - La psychologie collective. - Les agrégats humains inorganiques et hétérogènes. - La foule
III.      Qu'est-ce que c'est que la psychologie collective. - Résumé et conclusion. - Plan de l'ouvrage

Première partie: La psycho-physiologie de la foule et la foule criminelle

Chapitre I : La psycho-physiologie de la foule

I.      Difficulté du problème de la responsabilité pénale dans le crime collectif. - Précédents historiques. - La décimation. - L'exemple de Tarquin. - Position actuelle du problème
II.      L'école classique de droit pénal n'a pas résolu ce problème. -Théorie de M. Pugliese. - Critique
III.      Avant de discuter ce qu'est le crime d'une foule et d'indiquer les moyens de le réprimer, il faut l'étudier dans ses manifes-tations. - Qu'est-ce qu'une foute ? - Description donnée par les artistes. - L'âme de la foule. - Comment se forme-t-elle ? -Explications données par les savants. - L'imitation : idées de Bordier, Tarde, Bagehot. - Le misonéisme. - La contagion morale : idées de Ebrard, Jolly, Moreau de Tours, Despine. - La suggestion : théories de Tarde et de Sergi. - La suggestion à l'état normal. - La suggestion dans la folie, dans le suicide, dans le crime. - La suggestion à deux et la suggestion épidémique. - La suggestion dans la foule. - Une page d'Alfred  Espinas
IV.      Insuffisance de la théorie de la suggestion pour expliquer les crimes de la foule. - Le facteur anthropologique. - Intuitions de Barbaste et de Lauvergne. - La foule est un milieu où le microbe du mal se développe plus facilement que le microbe du bien. - Raisons de ce phénomène. - Exemples et exceptions. - L'occasion a, dans la foule, le terrible de l'irréparable. - Mobilité de la foule. - La foule au théâtre. - Les actifs et les passifs dans la foule. - Une page d'Alexandre Manzoni. - Le mimétisme psychique. - Psycho-physiologie des émotions. - Recherches de Piderit, Souriau, Lange, Stricker, Bain, Maudsley, Ribot. Lessing, Darwin, Mantegazza. - Tout état intellectuel est accompagné par des manifestations physiques qui n'en sont pas seulement les effets et les signes, mais les conditions nécessaires et les éléments constitutifs. -L'influence du nombre sur l'intensité des émotions. - Preuves données par Forel et par Espinas. - Observations de Victor Cherbuliez. - La fermentation psychologique

Chapitre II : Les foules criminelles

I.      La condition psychologique permanente du peuple. - La question sociale. - Les théories dangereuses. - L'opinion de Stendhal. - La plèbe qui réclame son droit
II.      Encore l'influence du nombre.  - L'ivresse morale du despote. - Confession de Napoléon. - Observations de Tacite, de Jacoby et de Taine. - La diversité des foules. - Le facteur anthropologique de la foule
III.      Les foules criminelles. - Les foules dans la Révolution française. - Les dégénérés qui en faisaient partie : les vagabonds, les criminels, les fous. - Episodes de la Révolution tirés des ouvrages de Carlier, Gisquet, Mathieu-Dumas, Meissner, Bailly, Taine, M. Du Camp, Droz. - Cruauté de la femme. - Psychologie de la femme et de la criminalité collective féminine. - Inconscience dans la cruauté. - La cruauté et la luxure : leur lien pathologique dans le crime individuel et dans le crime collectif. - La folie de la poudre
IV.      Les foules honnêtes. - L'émeute de l'année 1750 à Paris. -Pourquoi la foule est-elle honnête ? - Exemples. - Les causes sociales et la cause anthropologique. - La grève de Decazeville. - L'émeute des ouvriers à Rome. - Influence des professions cruelles sur la psychologie de l'individu

Chapitre III : La responsabilité de la foule criminelle

I.      Un mot célèbre de Napoléon. - La responsabilité collective anciennement et aujourd'hui. - Évolution historique. - Dans quel sens et dans quelles limites une foule peut-être responsable
II.      La redoutabilité du criminel. - Quel est le pouvoir de suggestion de la foule sur l'individu. - Comparaison avec la suggestion hypnotique. - Influence de la suggestion hypnotique sur le caractère individuel. - L'école de Nancy et l'école de Paris. - Exemples. - Discussion. - La suggestion hypnotique ne supprime pas la personnalité
III.      Existe-t-il des foules criminelles ? - Réponse à certains sceptiques. - Quelle est la responsabilité des foules criminelles ? - La suggestion à l'état de veille. - Sa puissance relative. - Les faibles et les névrasthéniques. - L'individu est toujours responsable
IV.      Quelques règles pour graduer la responsabilité. - La distinction entre meneurs et menés. - Les idées de l'école italienne, de l'école française et de l'école russe. - Psychologie des manifestations publiques. - Les meneurs ne sont, des fois, que des camelots achetés. - Le motif pour lequel la foule commet un crime. - Inconscience, égoïsme et altruisme de la foule. - Les crimes soudains et les crimes prémédités de la foule. - La loi de lynch. - Statistique. - La difficulté de recueillir des preuves sur un crime de la foule. - Le peu de crédibilité des témoins. - Exemples. - Le type anthropologique du criminel. - La demi-responsabilité. - Idées de M. Garofalo. -Résumé et conclusion

Deuxième partie: La foule au point de vue sociologique

Chapitre I : L'intelligence et la moralité de la foule

I. Lettre de M. Scipio Sighele à M. Gabriel Tarde
II. Note de M. Enrico Ferri
III. Réponse de M. Scipio Sighele à M. Enrico Ferri
IV. Réponse de M. Gabriel Tarde à M. Scipio Sighele
IV. Réponse de M. Gabriel Tarde à M. Scipio Sighele.
V. Note de M. Silvio Venturi

Chapitre II : Physiologie du succès

Le mépris de la foule. - Est-il sincère ? - Différence entre une collectivité physiquement réunie (la foule) et une collectivité physiquement séparée (le public) ; moyens divers d'arriver au succès dans les deux cas. - Un mot de Balzac. - Physiologie du succès immédiat, instantané, et du succès qui se détermine lentement dans le temps. - Critique et conclusion

Chapitre III : L'opinion publique

Qu'est-ce que c'est que l'opinion publique ? - Position du problème
I.      La définition de M. Bonghi. - Critique. - Exemples d'opinions publiques fausses et erronées, et qui pourtant ont entraîné peuples, assemblées, gouvernements : la guerre d'Afrique en Italie, l'affaire Dreyfus en France. - La définition de M. Pugliese. - Critique. - Impossibilité ou, du moins, inutilité de donner une définition. - Pour savoir ce que c'est que l'opinion publique, il faut avant tout savoir ce que c'est que le public.
II.      Différentes significations du mot : public. - Dans quelle de ces significations il faut l'entendre. - Évolution du public. - Dans les stades infimes de l'animalité où il n'y a pas d'association, il ne peut non plus exister même l'embryon du public. - Les premières formes de l'association : l'action de présence, le contact physique. - Naissance de la foule. - L'association à distance. - La cohésion mentale. - Naissance du public. -Exemples des foules et des publics chez les animaux. - Les foules et les publics dans l'antiquité. - La découverte de la presse crée vraiment le public. - Influence des livres et des journaux. - La presse, pourtant, tout en ayant créé le public, n'avait pas su lui offrir l'avantage psychologique que la foule possédait, c'est-à-dire l'actualité. - Cet avantage devait être donné par le chemin de fer et le télégraphe. - L'unité de temps conquise par le public. - La foule a des limites dans le nombre des individus qui la composent : le public n'en a pas
III.      Les différences entre la foule et le public. - La foule est une collectivité barbare et atavique : le public est une collectivité évolutive et moderne. - Preuves et exemples. - Influence de l'atmosphère et des saisons sur la foule et sur le public. -Influence de la race sur la foule et sur le public. - L'impulsivité des foules et des publics. - Notre époque est-elle l'ère des foules ou l'ère des publics ?
IV.      La psycho-physiologie du public. - Les différentes catégories des publics. - Instabilité des publics. - Les publics politiques autrefois et à présent. - Les causes de l'instabilité des publics. - La presse. - Chaque public a son journal. - Influence du journal sur le public et vice versa. - Discussion, - Le journaliste n'est qu'un meneur de son public : créé par celui-ci, il peut l'entraîner bien au-delà du point où lui-même voulait aller....233
V.      Exemple de l'influence du public sur le journal, et du journal sur le public. - Quelle est la plus dangereuse ? - Les crimes commis envers le public et par le public. - La médisance. -L'amour et la haine dans le public
VI.      La profession de journaliste. - Sa responsabilité. - Le devoir de signer l'article
VII.      Conclusion. - Une page de Max Nordau. - L'exemple donné par Émile Zola

Chapitre IV : Le problème moral de la psychologie collective

I.      Les oeuvres collectives créées par la foule. - La langue. - L'écriture. - Les légendes. - Les proverbes. - L'intuition de la foule précède souvent le génie individuel. - Les rapports entre le génie et la collectivité
II      L'influence de la foule dans le monde a été très peu appréciée jusqu'ici. - Le rôle de la foule dans l'avenir. - Moyens pour rendre la foule digne du sceptre qu'on va lui donner. -L'éducation du peuple. - La supériorité de l'éducation anglo-saxonne. - Les causes. - La race. - Les foules latines. - Conclusion
Chapitre V : L'art et la foule
L'art et la foule sont deux mots en apparences contradictoires. -La foule peut-elle comprendre l'art et le juger ?
Il y a des écrivains qui ne croient pas à la mission moralisatrice de l'art. - L'art symbolise tous les problèmes qui s'agitent autour de lui. - La recherche des rapports entre l'art et la foule n'est, au fond, que la forme artistique sous laquelle se manifeste le duel entre l'individualisme et le socialisme.
En art, comme en politique, il y a deux partis, l'un qui aime la foule, l'autre qui la méprise. - Contradiction intime de tous les deux. - À quoi se réduit le mépris de l'artiste pour la foule. - L'artiste peut mépriser la foule des contemporains, mais non pas la postérité. - Misonéisme fatal, non pas des foules seulement, mais aussi des individus. - Exemples. - Erreur de vouloir, à cause de ce misonéisme, mépriser les foules ou les individus. - Le devoir de l'artiste. - Conclusion

Troisième partie: La théorie sur la foule criminelle devant les tribunaux

I.      Arrêt du tribunal de Bari
II.      Arrêt du tribunal de Bologne
III.      Arrêt du tribunal de Pallanza
IV.      Arrêt du tribunal de Volterra
V.      Arrêt du tribunal de Sassari
VI.      Arrêt du tribunal de Bari
VII.      Arrêt de la cour d'appel de Venise


Retour au livre de l'auteur: Scipio Sighele (1868-1913) Dernière mise à jour de cette page le Jeudi 20 juillet 2006 05:39
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cégep de Chicoutimi.
 



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