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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Saint-Just (1767-1794), THÉORIE POLITIQUE. (1976)
Chronologie


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Louis Antoine Léon de Saint-Just (1767-1794), THÉORIE POLITIQUE. Textes établis et commentés par Alain Liénard. Paris: Les Éditions du Seuil, 1976, 312 pp. Une édition numérique réalisée par Pierre Patenaude, bénévole, professeur de français à la retraite et écrivain, Chambord, Lac—St-Jean.

[30]

THÉORIE POLITIQUE


Chronologie



1767

25 août. Naissance à Decize (Nièvre) de Louis-Antoine de Saint-Just, fils de Louis-Jean de Saint-Just de Richebourg, maréchal des logis des gendarmes du duc de Berry, et de Marie-Anne Robinot. En dépit de son nom, Saint-Just n'était pas noble, mais de moyenne bourgeoisie rurale. La famille se fixe à Nampcel (Oise).

1776

La famille se fixe à Blérancourt (Aisne).

1777

Mort du père de Saint-Just.

1777 à 1785

Saint-Just fait ses études au collège des oratoriens de Soissons.

1786

9 septembre. Saint-Just fait une fugue.

Septembre 1786 à mars 1787. Sur la demande de sa mère, il est détenu dans une maison de correction, chez Mme de Sainte-Colombe, rue de Picpus à Paris.

1787-1788

Études à la faculté de droit de Reims.

1788

15 avril. Saint-Just est licencié ès lois.

1789

Vers la fin de l'année, parution d'Organt, première œuvre de Saint-Just. C'est un long poème épico-libertin qui raille les mœurs décadentes de la cour.

1790

avril. Saint-Just représente Blérancourt à Chauny lors de la discussion pour fixer le chef-lieu de l'Aisne.

[31]

3 juin. Il est nommé colonel de la garde nationale de Blérancourt.

14 juillet. Accompagnant son détachement, il assiste à Paris à la fête de la Fédération.

19 août. Il adresse une première lettre à Robespierre.

17 octobre. Il défend la communauté de Blérancourt contre son ancien seigneur, Grenet, dans une affaire de biens communaux.

1791

Publication à Paris de l'Esprit de la Révolution et de la Constitution de France. L'ouvrage est très vite épuisé et contribue largement à faire connaître Saint-Just.

1792

20 juillet. Saint-Just, qui n'avait pu être élu à la Législative en raison de son jeune âge, est élu cinquième représentant de l'Aisne à la Convention.

22 octobre. Premier discours connu de Saint-Just, aux Jacobins, il combat la proposition girondine de faire entourer la Convention d'une garde armée.

4 novembre. Discours aux Jacobins sur les armements suspects, que les Girondins font entrer dans Paris.

13 novembre. Premier discours sur le jugement de Louis XVI : « et moi, je dis que le roi doit être jugé en ennemi, que nous avons moins à le juger qu'à le combattre », « cet homme doit régner ou mourir ».

29 novembre. Discours sur les subsistances.

27 décembre. Second discours sur le jugement de Louis XVI.

1793  l5 janvier. Saint-Just se prononce pour la culpabilité du roi, contre la ratification de la sentence par le peuple, qui n'était qu'un biais juridique pour lui laisser un sursis.

[32]

17 janvier. Il se prononce pour la mort du roi. 19 janvier. Il se prononce contre le sursis.

28 janvier. Discours sur l'organisation du ministère de la Guerre.

12 février. Discours sur l'organisation de l'armée.

24 avril. Discours sur la Constitution de la France, et présentation de l'Essai de Constitution.

15 mai. Discours sur la division constitutionnelle du territoire.

24 mai. Discours sur le maximum de population des municipalités.

30 mai. Il est élu membre du Comité de salut public.

8 juillet. Rapport contre les Girondins.

9 août. Rapport sur l'approvisionnement des armées.

10 octobre. Rapport sur le gouvernement révolutionnaire jusqu'à la paix.

16 octobre. Rapport sur la loi contre les Anglais.

17 octobre-30 décembre. Mission à l'armée du Rhin, elle débouche sur la prise de Landau.

1794

22 janvier-13 février. Première mission à l'armée du Nord.

19 février. Il est président de la Convention.

26 février. Rapport sur les personnes incarcérées.

3 mars. Rapport sur le mode d'exécution du décret contre les ennemis de la Révolution.

13 mars. Rapport sur les factions de l'étranger, qui vise notamment les hébertistes.

17 mars. Rapport sur l'arrestation de Hérault de Séchelles.

31 mars. Rapport contre Danton et ses partisans.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mardi 9 décembre 2014 9:26
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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