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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Philippe Sagnac, La formation de la société française moderne.
Tome II.
La révolution des idées et des moeurs et le déclin de l’ancien régime (1715-1788). (1946)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Philippe Sagnac, La formation de la société française moderne. Tome II. La révolution des idées et des moeurs et le déclin de l’ancien régime (1715-1788). Paris: Presses Universitaires de France, 1946, 356 pages. Une édition numérique réalisée par Jean-Marc Simonet, professeur retraité de l'enseignement, Université de Paris XI-Orsay, bénévole.

Table des matières

LIVRE PREMIER

LES TRANSFORMATIONS DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE

 (1715-1750).

Chapitre Premier. — La monarchie de Louis XV et l’atmosphère morale et intellectuelle de la France.

I. L’État et ses fonctions (1715-1750). — II. La société : l’atmosphère économique. — III. La vie morale. — IV. La vie intellectuelle et artistique et la diffusion des connaissances. — V. L’opinion : pas de revendications politiques ; demande de réformes morales, éducatives : le P. Porée, Rollin.

Chapitre II. — Les Classes de la société (1715-1750).

I. Les privilégiés : la Noblesse. — II. Les privilégiés : le Clergé. — III. Les privilégiés : la Noblesse de robe et de fonctions publiques. — IV. La haute bourgeoisie : les financiers, les frères Pâris. — V. La haute bourgeoisie : « négociants », armateurs, fabricants et marchands des villes et des ports (Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, etc.). — VI. La bourgeoisie moyenne. — VII. La petite bourgeoisie. — VIII. Les ouvriers. — IX. Les paysans. — X. Conclusion.


LIVRE II

L’ÉPOQUE DE LA PROSPÉRITÉ ET DE L’ÉMANCIPATION SOCIALE
(1750-1770).

Chapitre Premier. — Les doctrines nouvelles.

I. La science et la philosophie naturelle : Dalembert, Buffon. — II. La phi-losophie humaine et sociale : Voltaire, Vauvenargues, Diderot et l’Encyclopédie. — III. La diversité des doctrines ou des tendances philosophiques : Quesnay et l’école physiocratique ; les philosophes français (Mon-tesquieu, Voltaire, Diderot) ; Rousseau, citoyen de Genève. — IV. Les tenants de la tradition : Fréron, Palissot.

Chapitre II. — La diffusion des doctrines et les aspirations de la société.

I. Lectures et conversation, progrès de l’esprit de sociabilité (Académies, Salons, Sociétés, Loges maçonniques). — II. Les aspirations économiques et sociales : vers la liberté économique ; attaques à l’oisiveté des nobles et des religieux. — III. Les tendances intellectuelles et morales : impiété, mo-rale naturelle, tolérance, bienfaisance, formation de l’homme et du citoyen, éducation nationale, après le départ des Jésuites (plans du président Rolland et du procureur général La Chalotais). — IV. Les aspirations nationales, après la guerre et le traité humiliant de Paris. — V. Les aspirations politiques : I. Vers une monarchie tempérée ; II. Pas de désir d’une Constitution à l’anglaise; III. Vers la réforme des institutions françaises et des pouvoirs in-termédiaires.

Chapitre III. — L’État et la société (1750-1770).

I. Le roi et son gouvernement. — II. L’État et l’économie sociale : I. Politique agraire ; II. Politique industrielle et commerciale. — III. L’État et la religion. — IV. L’État et l’éducation nationale. — V. L’État et l’assistance. — VI. L’État et la pensée française. — VII. L’État et les mœurs.

Chapitre IV. — Les transformations de la société (1750-1770).

I. Le progrès de la vie sociale. — II. Les classes privilégiées : le haut Clergé. — III. La Noblesse. — IV. La Noblesse de robe. — V. L’aristocratie financière. — VI. La Bourgeoisie : la haute bourgeoisie, enrichissement, culture intellectuelle, etc. — VII. Les Villes, les Municipalités : oligarchies bourgeoises. — VIII. La petite bourgeoisie. — IX. Les ouvriers. — X. Les paysans. — XI. Conclusion.


LIVRE III

VERS LA RÉVOLUTION (1771-1788).

Chapitre Premier. — Le milieu social et la vie de la société.

I. Le milieu économique : I. L’agriculture ; II. L’industrie ; III. Le commerce et l’illusion de la prospérité dans les ports ; IV. L’illusion de la monnaie : luxe, spéculation. — II. L’atmosphère intellectuelle et artistique. — III. L’atmosphère morale. — IV. L’atmosphère mystique : la Franc-maçonnerie nouvelle à Lyon, Strasbourg, Paris. — V. La société: le Clergé. — VI. La Noblesse. — VII. La Bourgeoisie. — VIII. Les ouvriers. — IX. Les paysans. — X. Conclusion.

Chapitre II. — La monarchie absolue et la société (1771-1788).

I. L’État et ses administrateurs. — II. L’État et ses essais d’organisation de la Nation : Turgot. — III. L’État et ses essais de réformes fiscales et sociales. — IV. L’État et l’Économie sociale : I. Agriculture ; II. Industrie; III. Commerce : suppression du « pacte colonial » aux « Iles »; établissement de la Compagnie des Indes ; traités de commerce avec l’Angleterre, les Provinces-Unies, la Russie ; IV. Crédit, spéculation, opérations de Bourse et in-tervention momentanée du Contrôleur général Calonne dans les marchés à terme ; campagnes des banquiers étrangers et français : Brissot, Beaumarchais, Mirabeau à leur solde ; grande liberté laissée aux manieurs d’argent. — V. L’État et la liberté civile : liberté de conscience, l’état civil rendu aux protestants ; plus grande liberté de la presse. — VI. L’État et la culture in-tellectuelle et artistique ; l’éducation nationale. — VII. L’État et les mœurs ; pas de restriction du luxe ; pas de censure des mœurs ; plus de décence à la Cour que sous Louis XV ; aumônes et bienfaisance royale, mais pas de budget de l’assistance : régime de l’aumônerie, non de la justice sociale. — VIII. Conclusion.

Chapitre III. — L’esprit public. Analyse et synthèse.

I. La science et l’esprit critique : nouveaux progrès des « sciences exactes » (Laplace) et des sciences expérimentales : Buffon, Lavoisier ; progrès des sciences morales et sociales : après les théories (Montesquieu, Rousseau, l’Encyclopédie) de l’époque précédente, on s’en tient aux faits, à l’analyse. — II. L’influence de l’Antiquité et de l’éducation classique. — III. L’influence anglaise : intense de 1730 à 1760, elle diminue, sinon dans les mœurs de la haute société, du moins dans la formation des esprits, plus critiques qu’autrefois ; on n’a plus d’illusions politiques sur la constitution anglaise dans certains milieux informés. — IV. L’influence américaine : I. Le mouvement de sympathie spontané pour les « Insurgents » et la pénétration de l’esprit «républicain» chez les nobles, officiers de l’armée (La Fayette, Chastellux, Ségur, etc.) ; II. Influence du droit public américain (Déclarations des Droits, Constitution) sur les philosophes et les publicistes français : Condorcet, Brissot, Clavière, Mably et Raynal ; mais graves réserves touchant l’esclavage ; formation d’un droit public franco-américain ; III. Il semble que ce droit public nouveau obscurcisse le droit public anglais et son influence dans l’esprit des philosophes français (Condorcet, etc.). L’illusion de La Fayette. En réalité, l’école moderne de droit public est l’œuvre com-mune de l’Angleterre, de l’Amérique et de la France ; IV. Influence améri-caine sur les jeunes magistrats des Parlements, sur les avocats, voire sur des ecclésiastiques. Besoins différents en France et aux États-Unis. — V. De l’analyse à la synthèse : fusion des divers éléments réformateurs.

Conclusion.

Note sur une Bibliographie des bibliographies pour servir à l’histoire de la société au XVIIIe siècle.

Appendice.

I. Note sur la population et sa densité dans les régions les plus peuplées. — II. Note sur les impositions et leur répartition par généralité. — III. Note sur la fortune et la contribution du « Clergé de France ». — IV. Note sur le commerce extérieur et la balance du commerce. — V. Documents sur le régime seigneurial au XVIIIe siècle : droits seigneuriaux annuels et droit de prévôté ; droits casuels ; terriers. — VI. Défrichements et troubles provoqués à cette occasion, d’après les Papiers des princes apanages, aux Archives Nationales. — VII. Ordonnances royales et Réalités. A propos des Mu-nicipalités. — VIII. Fortune et traitements de grands personnages : comte de Montmorin, secrétaire d’État des Affaires étrangères ; Loménie de Brienne, archevêque de Sens, principal ministre ; marquis de La Fayette. — IX. Les maîtresses royales : Mme de Pompadour, Mme du Barri. — X. Affaires étrangères : subsides à des souverains, princes et personnages étrangers en 1787 ; dépenses secrètes ; traitements des ambassadeurs, ministres. — XI. Journaux : Gazette de France, Mercure de France. — XII. Académies provinciales : villes et dates de fondation. — XIII. Quelques bibliothèques privées : de Paulmy, vendue au comte d’Artois (à l’Arsenal, aujourd’hui) ; marquis de Méjanes (Aix-en-Provence) ; cardinal Loménie de Brienne.

Index.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 22 octobre 2010 19:06
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cegep de Chicoutimi.
 



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