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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Principes d'économie politique. Tome I: livres I, II, III et IV (1890)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre d'Alfred Marshall, (1842-1924), professeur d'économie politique à l'Université de Cambridge, Principes d'économie politique. (1890) Tome I : Livres I, II, III et IV. (1890) (544 pp.) Texte de la 4e édition anglaise traduit de l'Anglais par F. Savaire-Jourdan (professeur d'économie politique et de science financière à la Faculté de droit de l'Université de Bordeaux). Reproduction de la première édition française publiée à Paris en 1906 chez V. Giard et Brière. Paris: Gordon & Breach, 1971. Collection: Réimpressions G + B, Sciences humaines et philosophie..

Table des matières

Avertissement.
Préface de la première édition, 1890.
Extrait de là préface de la quatrième édition, 1898.
Note du traducteur


Livre I: Aperçu préliminaire.

Chapitre I : Introduction

1. L'économique est à la fois une étude de la richesse et une branche de l'étude de l'homme. L'histoire du monde a été dirigée par les forces religieuses et les forces économiques. - § 2. La question de savoir si la pauvreté est une chose nécessaire donne à l'économique un très haut intérêt. - § 3. La science, pour la plus grande part, est née depuis peu. - § 4. La caractéristique fondamentale de la vie moderne n'est pas la compétition, mais la liberté de l'industrie et du travail. - § 5. Étude préliminaire de la valeur. Conseils sur l'ordre à suivre pour la lecture de l'ouvrage

Chapitre II : Les progrès de la liberté de l'industrie et du travail

§ 1. L'action des causes physiques est prédominante dans les civilisations primitives, et celles-ci ont nécessairement eu leur siège dans les climats chauds. Dans une civilisation primitive le progrès est lent; mais il y a progrès. - § 2. La propriété collective augmente la force de la coutume et fait obstacle aux changements. ,- § 3. Les Grecs mirent l'énergie septentrionale en contact avec la civilisation orientale. Modernes à bien des points de vue, ils regardaient l'industrie comme devant être laissée aux esclaves; leur éloignement pour tout travail continu fut une des principales causes de leur décadence. - § 4. La ressemblance apparente qui existe entre les conditions économiques du monde romain et du monde moderne est purement superficielle : on ne trouve pas dans le monde romain les problèmes sociaux-économiques modernes ; mais la philosophie stoïcienne et le cosmopolitisme des juristes romains postérieurs exerça une influence indirecte considérable sur la pensée et sur l'action économiques. - § 5. Les Germains furent lents à s'instruire au contact de ceux dont ils firent la conquête. Le savoir trouva asile chez les Arabes. - §§ 6. 7. Le self-government par le peuple ne pouvait exister que dans les villes libres; elles furent les précurseurs de la civilisation moderne au point de vue industriel. - § 8. Influence de la chevalerie et de l’Église. Formation de grandes armées servant à ruiner les villes libres. Mais les espérances de progrès ressuscitent grâce à l'invention de l'imprimerie, à la Réforme et à la découverte du Nouveau Monde. - § 9. Le bénéfice des découvertes maritimes appartient en premier lieu à la péninsule hispanique, Mais bientôt il passa à la Hollande, à la France, et à l’Angleterre

Chapitre III : Les progrès de la liberté de l'industrie et du travail (suite)

§ 1. Les Anglais montrèrent de bonne heure des signes de l'aptitude qu'ils possèdent pour l'action organisée. Le commerce a été chez eux la conséquence de leur activité dans la production et dans la navigation. L'organisation capitaliste de l'agriculture ouvrit la voie à celle de l'industrie. - §§ 2, 3. Influence de la Réforme. - § 4. Origine de la grande entreprise. Chez les Anglais la libre initiative avait une tendance naturelle vers la division du travail, qui se trouva favorisée par l'apparition au delà des mers de consommateurs ayant besoin, par grandes quantités, de marchandises simples. Tout d'abord les entrepreneurs se contentèrent d'organiser l'offre sans diriger le travail industriel : mais ensuite ils groupèrent dans des usines leur appartenant de grandes masses de travailleurs. - § 5. Depuis lors, le travail des ouvriers des manufactures se trouva loué en gros. La nouvelle organisation augmenta la production, mais elle fut accompagnée de grands maux, dont plusieurs cependant étaient dus à d'autres causes. - § 6. La guerre, les impôts, et la disette, abaissèrent les salaires réels. Mais le nouveau système a permis à l'Angleterre de triompher des armées françaises. - § 7. Progrès, durant le XIXe siècle. Le télégraphe et la presse permettent maintenant aux peuples de décider eux-mêmes des remèdes qui conviennent à leurs maux; et nous allons peu à peu vers des formes de collectivisme, qui seront supérieures aux formes anciennes parce qu'elles reposent sur le renforcement de l'individualité se soumettant à une discipline volontaire. - § 8. Influence des Américains, des Australiens, des Allemands, sur les Anglais.

Chapitre IV : Le développement de la science économique

§ 1. La science économique moderne doit indirectement beaucoup à la pensée ancienne, mais directement fort peu. L'étude de l'économique fut stimulée par la découverte des mines et des routes commerciales du Nouveau Monde. Les entraves anciennes qui enserraient le commerce furent quelque peu relâchées par les Mercantilistes. - § 2. Les Physiocrates insistèrent sur cette idée que la politique restrictive est un régime artificiel et que la liberté est le régime naturel, ainsi que sur cette autre idée que le bien-être de la masse du peuple doit être le principal but de l'homme d'état. - § 3. Adam Smith développa la doctrine du libre échange, et trouva dans la théorie de la valeur un centre commun qui donne de l'unité à la science économique. - § 4. L'étude des faits fut entreprise par Young, Eden, Malthus, Tooke et d'autres. - § 5. Plusieurs des économistes anglais du début du siècle étaient portés vers les généralisations rapides et les raisonnements déductifs, mais il étaient très au courant de la vie des affaires et n'oublièrent pas d'étudier la condition des classes ouvrières. - §§ 6, 7. Ils ne tinrent pourtant pas assez compte de ce fait que le caractère de l'homme dépend des circonstances. Influence des aspirations socialistes et des études biologiques à ce point de vue. John Stuart Mill. Caractéristiques des travaux modernes. - § 8. Économistes des autres pays.

Chapitre V : L'objet de l'économie politique

§§ 1. 2. Une science sociale unifiée est désirable, mais irréalisable. Valeur des idées de Comte, faiblesse de ses négations. - §§ 3, 4. L'économie politique s'occupe principalement, mais non exclusivement, des mobiles susceptibles d'être mesurés en monnaie, et elle cherche généralement à dégager de larges résultats qui ne soient que peu affectés par les particularités individuelles. - § 5. L'habitude elle-même repose en grande partie sur un choix réfléchi. - §§ 6, 7. Les mobiles économiques ne sont pas exclusivement égoïstes. Le désir de gagner de l'argent n'exclut pas d'autres influences ; il peut lui-même être inspiré par des mobiles nobles. Les procédés économiques de mesure des actions pourront peu à peu s'appliquer à beaucoup d'actes de pure philanthropie. - § S. Les mobiles de l'action collective ont pour l'économiste une importance déjà grande et sans cesse croissante. - § 9. Les économistes envisagent la vie humaine surtout à un certain point de vue, mais c'est la vie d'un homme réel, et non celle d'un être imaginaire

Chapitre VI : Méthodes d'étude. Nature de la loi économique

§ 1. En économie politique, presque à chaque pas, on a besoin à la fois de l'induction et de la déduction; l'école historique et l'école analytique se servent toutes deux de ces deux méthodes, mais à des degrés divers : aucune ne peut se passer de l'aide de l'autre. - §§ 2, 3, 4. La tâche de l'analyse et de la déduction en économie politique est souvent mal comprise ; elle ne consiste pas à forger de longes chaînes de raisonnement déductif. L'interprétation des faits du temps passé ou du temps présent exige souvent de subtiles analyses; et il en est toujours ainsi lorsqu'on recourt à elle pour se guider dans la vie pratique. Stratégie et tactique. - § 5. Le simple bon sens, avec ses seules ressources, peut souvent pousser l'analyse assez loin : mais il lui est rarement possible de découvrir les causes profondes, et notamment les causes des causes. Rôle du mécanisme scientifique. - 6. Les lois sociales n'énoncent que des tendances. Lois économiques. Le mot « normal ». Les lois économiques ne sont pas analogues à la loi de la gravitation, mais aux lois secondaires des sciences naturelles, relatives à l'action de forces hétérogènes. Toutes les théories scientifiques, et par conséquent les théories économiques elles aussi, supposent certaines conditions, et sont dans ce sens hypothétiques. - § 7. Science pure et science appliquée. L'économie politique est une science plutôt qu'un art

Chapitre VII : Résumé et conclusion

§ 1. Résumé. - § 2. Les études scientifiques ne doivent pas être dirigées en s'inspirant des buts pratiques auxquels elles concourent, mais de la nature des sujets dont elles traitent. - § 3. Principales circonstances qui stimulent l'intérêt des économistes anglais à notre époque, bien qu'elles ne rentrent pas dans le domaine de leur science. § 4. Principales questions de la science économique.

Livre II : De quelques notions fondamentales.

Chapitre I : Introduction

§ 1. L'économie politique envisage la richesse en tant que moyen de satisfaire les besoins de l'homme, et en tant que résultat de ses efforts. - § 2. Difficulté de classer des choses dont les caractères et les usages changent. - § 3; L'économie politique doit suivre la pratique de la vie de chaque jour. - § 4. Il est nécessaire que les idées soient très clairement fixées, mais il n'est pas nécessaire que le sens des mots soit rigide.

Chapitre II : La richesse

§ 1. Sens technique du mot « biens ». Biens matériels. Biens personnels. Biens externes et biens internes. Biens transmissibles et biens non- transmissibles. Biens gratuits. Biens échangeables. -§ 2. La richesse d'une personne se compose de ses biens externes susceptibles d'être mesurés en monnaie. - § 3. Mais parfois il est bon d'employer le mot « richesse » d'une façon large, en y comprenant toute la richesse personnelle. - § 4. Part de l'individu dans la richesse collective. - § 5. Richesse nationale. Richesse cosmopolite. Base juridique des droits sur la richesse

Chapitre III : Production. Consommation. Travail. Objets de nécessité

§ 1. L'homme ne peut produire et ne peut consommer que des utilités, et non pas de la matière même. - § 2. Le mot « productif » est exposé à être mai compris, il faut d'ordinaire éviter de l'employer ou l'expliquer. - § 3. Choses nécessaires pour soutenir l'existence et choses nécessaires pour maintenir l'activité. - § 4. Il y a une perte pour la société lorsque la consommation d'un homme est inférieure à ce qui est nécessaire pour maintenir son activité. Objets de nécessité conventionnelle.

Chapitre IV : Capital. Revenu

§§ 1, 2. Le mot « capital » a plusieurs sens différents. La productivité et l'accumulation du capital règlent : l'une, la demande de capital, et l'autre l'offre de capital. La différence entre la notion de capital et celle de richesse n'est qu'une différence de degré. - § 3. Le revenu au sens large. Revenu en monnaie et l'expression de ce capital d'entreprise ». - § 4. Les usages les plus importants de l'expression « capital social » se rattachent au problème de la distribution ; il faut donc la définir de telle façon que lorsqu'on a fait dans le revenu réel de la société les parts du travail, du capital (en y comprenant l'organisation) et de la terre, rien ne soit omis, et rien ne soit compté deux fois. - § 5. Capital de consommation. Capital auxiliaire. Capital circulant et capital fixe, capital spécialisé, capital personnel. - § 6. Nous parlons plutôt de capital lorsque nous envisageons les choses comme objets de production : nous parlons de richesse lorsque nous les envisageons comme moyens de satisfaire les besoins. - § 7. Revenu net. Avantages nets. Usage de la richesse. Intérêt. Profits du capital. Salaire de direction. Rente. - § 8. Revenu social. - § 9. Le revenu national est une meilleure mesure de la prospérité économique générale que la richesse nationale. - §§ 10, 13.- Note sur quelques définitions du mot « capital ».

Livre III: Des besoins et de leur satisfaction.

Chapitre I : Introduction

§ 1. Lien de ce livre avec les trois suivants. - § 2. Jusqu'à une époque toute récente on ne s'est pas assez occupé de la demande et de la consommation

Chapitre II : Les besoins dans leurs rapports avec l'activité de l'homme

§ 1. Désir de variété. - §§ 2, 3. Désir de se distinguer. - § 4. Désir de se distinguer pris en lui-même. Place de la théorie de la consommation dans l'économie politique

Chapitre III : Les variation: de la demande

§ 1. Loi de satiété des besoins ou de l'utilité décroissante. Utilité totale. Accroissement limite. Utilité limite. - § 2. Prix de demande. - § 3. Il faut tenir compte des variations de l'utilité de la monnaie. § 4. Tableau de demande d'un individu. Sens de l'expression « augmentation de la demande ». - § 5. Demande d'un marché. Loi de la demande. - § 6. Demande de marchandises rivales

Chapitre IV : L'élasticité des besoins

§ 1. Définition de l'élasticité de la demande. - §§ 2, 3. Un prix, qui est bas pour un homme riche, peut être élevé pour un homme pauvre. - § 4. Causes générales qui affectent l'élasticité. - § 5. Difficultés venant de l'élément de temps. - § 6. Changements de mode. - § 7. Difficultés pour se procurer les statistiques nécessaires. - §§ 8, 9. - Note sur les statistiques de consommation. Livres des commerçants. Budgets de consommateurs

Chapitre V : Choix entre différents usages de la même chose. Usages immédiats et usages différés

§§ 1, 2. Distribution des ressources d'un individu entre la satisfaction de différents besoins, de façon que le même prix mesure, à la limite des différents achats, des utilités égales. - § 3. Leur distribution entre besoins présents et besoins futurs. Escompte des satisfactions futures. - § 4. Distinction entre l'escompte des, plaisirs futurs, et l'escompte des événements futurs agréables.

Chapitre VI : Valeur et utilité

§ 1. Prix et utilité. Bénéfice du consommateur. Conjoncture. - § 2. Bénéfice du consommateur par rapport à la demande d'un individu, - §§ 3, 4, et par rapport à la demande d'un marché. Cette analyse permet de formuler avec précision des notions courantes. mais n'introduit dans la question aucune subtilité nouvelle. Les différences individuelles de caractère peuvent être négligées lorsque nous considérons un grand nombre de gens; et si parmi eux se trouvent en égale proportion des riches et des pauvres, le prix devient alors une bonne mesure de l'utilité, § 5, pourvu qu'on tienne compte de la richesse collective. § 6. Idée de Bernoulli. Aspects plus larges de l'utilité de la richesse

Livre IV : Les agents de la production - nature, travail, capital et organisation.

Chapitre I : Introduction

§ 1. Les agents de la production sont : la nature, le travail et le capital. Dans le capital, il faut faire rentrer I'organisation industrielle et commerciale, qui doit pourtant, à certaine points de vue, être étudiée à part. À d'autres points de vue le capital peut être réuni au travail, et les agents de la production deviennent la nature et l'homme. - § 2. Disutilité limite. Bien que le travail porte parfois en lui-même sa propre récompense, pourtant, sous certaines conditions, nous pouvons regarder l'offre de travail comme réglée par le prix qu'on peut obtenir pour lui. Prix d'offre.

Chapitre II : La fertilité du sol

§ 1. L'idée que le sol est un don gratuit de la nature, tandis que le produit du sol est dû au travail de l'homme, n'est pas tout à fait exacte ; mais elle a un fond de vérité. - § 2. Conditions mécaniques et conditions chimiques de fertilité. - § 3. Pouvoir que l'homme possède d'altérer le caractère du soi. - § 4. Les qualités originelles du soi comptent pour plus, et les qualités artificielles pour moins, dans certains cas que dans d'autres. Dans tous les cas le rendement supplémentaire obtenu en augmentant le capital et le travail diminue, plus ou moins vite

Chapitre III : Fertilité du sol (suite). Tendance au rendement décroissant

§ 1. Le sol peut être mal cultivé; alors le rendement dû à une plus grande dépense de capital et de travail augmente, jusqu'à ce qu'un certain maximum soit atteint, après quoi il diminue de nouveau. L'amélioration des procédés de culture peut permettre d'employer avec, avantage plus de capital et plus de travail. La loi s'applique à la quantité des produits, et non à leur valeur. - § 2. Une dose de capital et de travail. Dose limite, rendement limite, limite de culture. La dose limite n'est pas nécessairement la dernière dans le temps. Surplus de production; ses liens avec la rente. Ricardo a borné son attention aux conditions d'un Vieux pays. - § 3.Toute appréciation de la fertilité du sol doit s'appliquer à un lieu et à un temps particuliers. - § 4. En règle générale les sols plus pauvres augmentent de valeur par rapport aux sois riches, à mesure que la population augmente. - § 5. Ricardo disait que les sols les plus riches ont été cultivés les premiers; c'est vrai dans le sens où il le disait. Mais il a été mal compris par Carey qui réunit des exemples de pionniers ayant négligé des sols qui ont ensuite pris une grande valeur. - § 6. Ricardo n'a pourtant. pas estimé assez haut les avantages indirects qu'une population dense offre à l'agriculture. - § 7. Lois de rendement de la pêche, des mines et des terrains à bâtir. - § 8. Note sur l'origine de la loi et sur le sens de la phrase « une dose de capital et de travail »

Chapitre IV : Le progrès de la population

§§ 1, 2. Histoire de la théorie de la population. - § 3. Malthus. - §§ 4, 5. Causes qui déterminent le taux de nuptialité et celui de natalité. - §§ 6, 7. Histoire de la population en Angleterre. - § 8. Note sur les statistiques démographiques internationales

Chapitre V: Santé et vigueur de la population

§§ 1, 2. Conditions générales dont dépendent la santé et la vigueur. - § 3. Objets nécessaires à l'existence. - § 4. Espérance, liberté et changement. - § 5. Influence des occupations. - § 6. Influence de la vie des villes. - §§ 7, 8. La nature laissée à elle-même tend à éliminer les faibles. Mais une foule d'interventions humaines, inspirées par de bons sentiments, font obstacle au succès des forts, et permettent aux faibles de vivre. Conclusion pratique.

Chapitre VI : Éducation industrielle

§§ 1, 2. L'expression de « travail qualifié » n'a qu'une portée relative. Il arrive souvent qu'une tâche avec laquelle nous sommes familiarisés ne nous paraisse pas difficile. L'habileté purement manuelle est en train de perdre de l'importance par rapport à l'intelligence générale et à l'énergie de caractère. Habileté générale et habileté spécialisée. - §§ 3-5. Instruction libérale et instruction technique. Apprentissage. - § 6. Instruction en matière d'art. - § 7. Mill pensait que les classes travailleuses sont divisées en quatre catégories bien marquées ; mais toutes les divisions accusées comme celles-ci tendent à disparaître

Chapitre VII : Le progrès de la richesse

§§ 1-3. Jusqu'à il y a peu de temps on faisait peu d'usage des formes Coûteuses de capital auxiliaire; mais leur emploi augmente rapidement, comme aussi le pouvoir d'accumulation du capital. - § 4. La sécurité en tant que condition de l'épargne. - § 5. Le développement de l'économie à monnaie fait naître de nouvelles occasions de dépenses extravagantes, mais il a permis à des gens qui n'avaient pas le moyen d'entrer dans les affaires, de tirer parti de leurs épargnes. - § 6. La principale cause de l'épargne se trouve dans les affections de famille. - § 7. Sources de l'accumulation des capitaux. Accumulation publique. Coopération. - § 8. Choix entre plaisirs présents et plaisirs différés. Toute accumulation implique une certaine attente, un certain ajournement de satisfactions. L'intérêt est la rémunération de cette attente. - §§ 9, 10. Plus la rémunération est élevée, et plus, en règle générale, le taux de l'épargne sera grand. Mais il y a des exceptions. - § 11. Note sur les statistiques relatives au progrès de la richesse

Chapitre VIII : Organisation industrielle

§§ 1, 2. L'idée que l'organisation du travail augmente son rendement est ancienne, mais Adam Smith lui a donné une portée nouvelle. Économistes et biologistes ont travaillé ensemble à examiner l'influence que la lutte pour l'existence exerce sur l'organisation; ses caractères les plus durs sont adoucis par l'hérédité. - 3. Castes antiques et classes modernes. - §§ 4, 5. Adam Smith se montra prudent, mais beaucoup de ceux qui l'on suivi ont exagéré les économies que procure l'organisation naturelle. Développement des facultés par l'usage, et leur hérédité par une éducation précoce et peut-être aussi par d'autres moyens.

Chapitre IX : Organisation industrielle (suite). Division du travail. Influence du machinisme

§§ 1. La pratique permet de se perfectionner. - § 2. Dans les catégories inférieures de travail, l'extrême spécialisation augmente le rendement ; mais il n'en est pas ainsi dans les catégories supérieures. - § 3. Les conséquences du machinisme sur la qualité de la vie humaine sont en partie bonnes et en partie mauvaises. - § 4. Les machines faites mécaniquement inaugurent l'ère nouvelle des parties interchangeables. - § 5. Exemple tiré de l'imprimerie. - § 6. Le machinisme diminue la fatigue des muscles pour l'homme, et par là empêche la monotonie du travail de créer la monotonie de la vie. - § 7. Comparaison entre la main-d'œuvre spécialisée et les machines spécialisées. Économies externes et économies internes.

Chapitre X : Organisation industrielle (suite). Concentration d'industries spécialisées dans certaines localités

§ 1. Industries localisées : leurs formes primitives. - § 2. Leurs diverses origines. - § 3. Leurs avantages; habileté héréditaire; naissance d'industries subsidiaires; emploi d'instruments très spécialisés; marché local pour la main-d'œuvre spécialisée. - § 4. Influence de l'amélioration des moyens de communication sur la distribution géographique des industries. Exemples tirés de l'histoire récente de l'Angleterre

Chapitre XI : Organisation industrielle (suite). Production en grand

§ 1. Les industries typiques pour ce sujet sont les industries manufacturières. Économie de matières premières. - §§ 2-4. Avantages d'une grande entreprise au point de vue de l'emploi et de l'amélioration des machines spécialisées; au point de vue de l'achat et de la vente; au point de vue de la main-d'œuvre spécialisée; et au point de vue de la division du travail de direction. Supériorité du petit industriel pour la surveillance. Le progrès moderne des connaissances agit en grande partie en sa faveur. - § 5. Dans les branches où la production en grand réalise de grandes économies, une entreprise peut grandir rapidement, à la condition de pouvoir vendre aisément ; mais souvent cette condition n'est pas remplie. - § 6. Grandes et petites entreprises commerciales. - § 7. Entreprises de transport. Mines et carrières.

Chapitre XII : Organisation industrielle (suite). Direction des entreprises

§ 1. L'artisan d'autrefois traitait directement avec le consommateur; et c'est encore ainsi qu'opèrent en règle générale les professions libérales. - § 2. Mais dans la plupart des branches intervient une classe spéciale d'hommes appelés entrepreneurs. - §§ 3, 4. Les principaux risques de l'entreprise sont parfois séparés du travail de direction en détail, dans l'industrie du bâtiment et dans quelques autres. L'entrepreneur qui n'est pas employeur. - § 5. Les qualités que doit avoir l'industriel idéal. - § 6. Le fils d'un homme d'affaires débute avec tant d'avantages, que l'on pourrait s'attendre à voir les hommes d'affaires former comme une classe à part; raison qui empêchent ce résultat de se produire. - § 7. Sociétés de personnes. - §§ 8, 9. Sociétés anonymes. Entreprises des autorités publiques. - § 10. Association coopérative. Participation aux bénéfices. - § 11. Chances qu'a l'ouvrier de s'élever. Son manque de capital est un obstacle moins considérable qu'il ne semble à première vue, car la masse de capitaux à prêter augmente rapidement. Mais la complexité croissante des affaires est contre lui. - § 12. Un homme d'affaires capable réussit vite à augmenter le capital dont il dispose; et celui qui est incapable perd généralement son capital d'autant plus vite que son affaire est plus importante. Ces deux forces tendent à faire parvenir le capital entre les mains de ceux qui sont à même de bien l'utiliser. L'aptitude aux affaires accompagnée du capital nécessaire a, dans un pays comme l'Angleterre, un prix d'offre assez bien défini.

Chapitre XIII : Conclusion. La tendance au rendement croissant et la tendance au rendement décroissant

§ 1. Résumé des derniers chapitres de ce livre. - § 2. Le coût de production doit être envisagé en se référant à une maison type, bénéficiant d'une façon normale des économies internes et externes qui accompagnent un volume total de production donné. Lois du rendement constant et du rendement croissant. - § 3. Une augmentation de population est généralement accompagnée d'un accroissement plus que proportionnel de la puissance collective de production.

Retour au texte de l'auteur: Alfred Marshall, économiste anglais Dernière mise à jour de cette page le Samedi 12 avril 2003 18:47
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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