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Collection « Les auteur(e)s classiques »

La révolution et le libéralisme. Essais de critique et d'histoire (1890)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre d'Anatole Leroy-Beaulieu (1842-1912), La révolution et le libéralisme. Essais de critique et d'histoire. [• Le banquet du centenaire de 1789; • La Révolution et M. Taine; • Les mécomptes du libéralisme; • La Révolution et la séparation de l'Église et de l'État; • Nos hôtes de 1889] (1890). Paris: Librairie Hachette et cie., 1890, 344 pages. Une édition numérique réalisée grâce à la précieuse coopération de M. Roger Deer, ingénieur retraité et bénévole.

Table des matières

Avant-propos
Remarques de M. Deer sur la présente édition numérique

Le banquet du Centenaire de 1789

1 - Discours de l’Américain
2 - Discours de l’Anglais
3 - Discours de l’Allemand
4 - Discours de l’Italien
5 - Discours du Grec
6 - Discours du prêtre hispano-américain
7 - Discours de l’israélite
8 - Discours du noir de Haïti
9 - Discours de l’antisémite autrichien
10 - Discours de l’Hindou
11 - Discours du naturaliste Suisse
12 - Discours du Français
13 - Discours du Chinois
14 - Discours du Russe

La Révolution d'après M. Taine

I. — Un philosophe historien. — Comment, chez M. Taine, philosophe domine l’historien. — Comment sa philo-sophie est en opposition avec l’esprit de la Révolution. — La théorie des milieux et les principes de la Révolution. — Erreur capitale de la Révolution l’homme abs-trait. — Comment l’homme abstrait du XVIIIe siècle est en opposition avec l’homme réel.

II. — Les théories de la Révolution. — La Révolution et l’esprit classique. Comment les procédés intellectuels de la Révolution sont antérieurs au XVIII° siècle. La raison abstraite et la tradition. — Les Droits de l’homme. — Que les Français du XVIII° siècle étaient contraints de fonder leurs revendications sur des principes abstraits. — Comment son caractère spéculatif est à la fois le fort et le faible de la Révolution. — Ses erreurs capitales...

III. — De l’application des principes de la Révolution. —Les petits faits et la méthode historique de M. Taine. — 1789 et l’anarchie spontanée. — La Révolution en est-elle seule responsable ? — Pouvait-elle conserver quelque chose de l’ancien régime ? pouvait-elle imiter l’Angleterre ? — Les assemblées de la Révolution. — Leurs faiblesses devant l’agitation de la rue. — La Terreur date des commencements de la Révolution. — Influence de la famine et de la disette. — Pourquoi la Révolution ne pouvait adopter une constitution mixte à l’anglaise? — Influence de la guerre. — Girondins et Jacobins. — Par quel côté la Révolution française a été inférieure aux Révolutions d’Angleterre et d’Amérique.

Les mécomptes du libéralisme

I. — Déceptions politiques du siècle. — Les faillites des libéraux sont-elles la condamnation du libéralisme ? —Des caractères du libéralisme moderne. — Sa doctrine. — Causes de ses mécomptes. — 1° Difficulté de plier le monde concret de la politique aux principes du droit spéculatif. — 2° Avènement de la démocratie. — Comment la démocratie, fille du libéralisme, est autoritaire d’ins-tinct. — Comment elle est portée à faire bon marché des solutions libérales. — Comment, dans les divers ordres de questions politiques, nationales, religieuses, sociales, le libéralisme et la démocratie ont passé par des phases analogues, présentant les mêmes espérances, les mêmes désillusions, les mêmes volte-face.

II. — Prétentions du libéralisme dans l’ordre politique. — Le gouvernement représentatif; son excellence théorique. — Ses défauts pratiques : le gouvernement des partis. — A-t-il réussi à confier le pouvoir aux plus dignes ? — Le gouvernement représentatif et la séparation des pouvoirs. — Abus du parlementarisme, despotisme collectif. — Comment, dans l’État moderne, tout se trouve remis en question.

III. — Le libéralisme et les questions nationales. — Comment le libéralisme s’était flatté de réconcilier et de pacifier les peuples par le principe de nationalité. — Qu’est-ce, en réalité, que ce principe ? — Une application aux peuples. des maximes du libéralisme. — D’où proviennent les déceptions apportées par le principe de nationalité ? — De ce qu’il a été faussé par les ambitions nationales. — Réaction contre le principe national la démocratie et l’internationalisme.

IV. — Le libéralisme et les questions religieuses. — Com-ment il se flattait de les résoudre à l’aide de la tolérance et du principe de liberté. — Raison des résistances et des échecs qu’il a rencontrés, — Influence de la démocratie. — Comment elle voit dans l’Église et la religion un adversaire. — De l’incompétence de l’État en matière religieuse. — Difficulté d’application du principe. — Comment il a souvent été faussé, spécialement dans les lois sur l’enseignement

V. — Le libéralisme et les questions économiques. — Comment il s’était promis de les résoudre à l’aide des principes de liberté et d’égalité. — Le laisser-faire, laisser-passer. — Liberté du travail et libre concurrence. — Pourquoi ces maximes n’ont pas donné tout ce qu’on en attendait. — Comment la démocratie a pris le principe de liberté en dégoût. — Tendances à accroître les fonctions de l’État. — Socialisme d’État et socialisme révolutionnaire.

VI. — Conclusion. — Comment le libéralisme n’a pas été seul à éprouver des déconvenues. — Quels ont été ses torts ? — Il a été trop dogmatique, trop optimiste. — Comment il reste en face de la démocratie. — Que le problème de l’avenir est la conciliation de ces deux termes démocratie et liberté. En dehors de là, il ne reste, aux sociétés modernes, que le choix entre deux modes de tyrannie.

La Révolution et la séparation de l'Église et de l'État

I. — Y a-t-il aujourd’hui, en France, union entre l’État et l’Église ? — En quoi la législation civile est-elle enchaî-née par les prescriptions ecclésiastiques ? — Caractère des liens établis par le Concordat entre l’Église et l’État. — S’il y a empiétement d’un pouvoir sur l’autre, c’est, bien plutôt, du pouvoir civil sur l’autorité religieuse. — Que poursuit-on sous le nom de séparation des Églises et de l’État ?

II. — Du budget des cultes au point de vue théorique. — Comment il est faux qu’un pareil budget soit le signe ou la condition de l’union de l’Église et de l’État. — Objections au principe du budget des cultes. — Dans quel camp se rencontrent la plupart de ses adversaires ? —Est-ce parmi les libéraux effrayés de l’extension des pouvoirs de l’État ? — L’ordre public et le sentiment religieux. — Intérêt qu’a l’État, pour l’accomplissement de sa propre fin, au maintien de la religion.

III. — Du budget des cultes au point de vue historique. — La Révolution et le budget des cultes. — Comment, en 1789, l’entretien du culte était considéré comme un ser-vice public. — Engagement pris par la nation en mettant la main sur les biens du clergé. Comment le traitement du clergé faisait partie de la dette nationale. — En quoi consisterait la véritable séparation ? — Protestants, juifs et musulmans. Ce qu’était, à l’origine, le budget des cultes. — De ses augmentations successives. — Comment la plus grosse partie du traitement du clergé a longtemps figuré à la dette publique.

IV — La question des édifices du culte. — Par qui et pour qui ont été bâties les églises? — Comment on ne saurait les enlever au clergé sans une véritable spoliation. — Comment les églises ne peuvent être que des églises.— Intérêt de l’art et de la science à ce qu’elles soient conser-vées au culte

V. — Comparaison avec l’étranger. — Comment procède-t-on à la séparation dans les pays anglo-saxons ? — Le Dis-establishment dans la Grande-Bretagne. — Sous quel aspect il se présente. — Richesses de l’Église anglicane. — Comment les Anglais ont effectué la séparation en Irlande. — De la faculté de posséder et de recevoir des legs.— L’exemple des États-Unis.— Comment on préten-dant imiter les États-Unis, on veut, en réalité, nous faire faire tout l’opposé.

VI. — Comment se ferait la séparation ? — La séparation progressive et par option de M. Y. Guyot. — Conséquences de la séparation pour l’État. — Le clergé séculier serait pratiquement transformé en congrégation non reconnue. — Au profit de qui s’exercerait son influence ? — Comment la séparation de l’Église et de l’État serait, pour la France et la République, le signal d’une crise violente. — Pourquoi la crise finirait de la même façon qu’après la grande Révolution.

Nos hôtes de 1889
1. Fragments du journal du Shah de Perse
2. Lettre du roi noir Dinah Salifou
3. Notes de voyage d’un Hindou du Bengale
4. Un ingénieur de Chicago à soir associé
5. Si Mouza Ben-Bou-Bekeur, marabout des Ouled Sidi Cheik à ses fils
6. Abraham Ben David, de Jérusalem, à ses frères Moïse et Isaac
7. Lettre d’un marchand raskolnik de Sibérie à sa famille
8. Extrait du rapport de Ki-Tchi-Lang, chargé d’une mission du gouvernement chinois
9. Un étudiant finlandais à un de ses camarades d’Helsingfors
10. Un député à un de ses collègues de la dernière Chambre
11. Le colonel prussien Von B... à un officier de son régiment
12. Un Alsacien à ses fils

Retour au texte de l'auteur: Anatole Leroy-Beaulieu Dernière mise à jour de cette page le dimanche 5 novembre 2023 9:49
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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