Introduction à la philosophie

Notes

Nous devons laisser aux traités qui formeront la collection Logos le soin de donner les informations bibliographiques se rapportant, soit aux différents auteurs, soit aux différentes parties de la philosophie. Dans ces notes nous ne ferons qu’indiquer des textes, soit utiles à qui s’engage dans la philosophie, soit propres à l’intéresser à certains débats et à lui permettre de les étudier.

Pour la première partie, on trouvera l’exposé historique des doctrines qui servent de repères à notre résumé dans l’Histoire de la Philosophie, écrite par A. RIVAUD pour cette collection. Pour les philosophes de l’antiquité, on pourra utiliser l’excellent petit livre du même auteur sur Les Grands courants de la Pensée antique (2^e éd., n° 118 de la petite collection Armand Colin, Paris) ; ou de Léon ROBIN, La Pensée grecque et les origines de l’esprit scientifique (coll. L’Évolution de l’Humanité, n° 13), Paris, Renaissance du Livre. Un exposé sans technicité et soucieux de mettre en évidence la valeur impérissable des doctrines a été publié par Charles WERNER, sous le titre La Philosophie grecque, chez Payot (Paris, 1938. lndicat. bibliogr. au début des chapitres).

Pour la pensée du moyen âge, on peut se référer aux ouvrages d’Et. GILSON, La philosophie au moyen âge (Payot, 1922), d’Emile BREHIER, La Philosophie du moyen âge (Paris, 1937, éd. Albin Michel, dans la coll. L’Évolution de l’Humanité) ou de Paul VIGNAUX, La Pensée au moyen âge (coll. Armand Colin) ; puis pour une étude plus poussée aux monographies d’Et. GILSON, chez Vrin.

Pour l’ensemble de la philosophie on pourra aussi se reporter à l’Histoire de la Philosophie, par Émile BRÉHIER, en 2 tomes (ou 8 fascicules) (Paris, Alcan), qui fait autorité en France.

À cause de la difficulté, alléguée dans le texte, de comprendre parfaitement une théorie ou un passage d’un auteur philosophique, sans avoir au moins une vue cavalière de l’ensemble de sa pensée, nous conseillons l’utilisation éventuelle de résumés bien faits d’une philosophie. Le modèle du genre se trouve dans les deux petits livres de Victor DELBOS : Figures et doctrines de philosophes, et La Philosophie française, parus tous les deux chez Plon.

Le lecteur qui voudrait se mettre au courant de la philosophie contemporaine en France, surtout avant la guerre, doit préférer entre les divers ouvrages qui ont été écrits sur cette époque celui de D. PARODI, La Philosophie contemporaine en France (Essai de classification des doctrines) (Paris, Alcan). La troisième édition a été augmentée d’un appendice sur les publications d’après-guerre : malheureusement cet appendice s’arrête à 1925. Cela contribue d’ailleurs à l’unité du livre, car les œuvres considérées ne font guère que prolonger la pensée d’avant la guerre.

Nous reviendrons en temps convenable sur les ouvrages qui peuvent servir à l’intelligence de la pensée d’Hamelin et de Bergson, ainsi que de la philosophie existentielle.

Les notes de la troisième partie seront plus doctrinales qu’historiques.