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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Gustave Le Bon, Lois psychologiques de l'évolution des peuples. (1895)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Gustave Le Bon, Lois psychologiques de l'évolution des peuples. (1895). Paris: Félix Alcan, Éditeur, 1895, 186 pp. Une édition numérique réalisée par Jean-Marc Simonet, bénévole, professeur retraité de l'Université de Paris XI-Orsay.

Table des matières

Introduction.Les idées égalitaires modernes et les bases psychologiques de l’histoire.

Naissance et développement de l’idée égalitaire. — Les conséquences qu’elle a produites. — Ce qu’a déjà coûté son application. — Son influence actuelle sur les foules. — Problèmes abordés dans cet ouvrage. — Recherche des facteurs principaux de l’évolution générale des peuples. — Cette évolution dérive-t-elle des institutions ? — Les éléments de chaque civilisation : institutions, arts, croyances, etc., n’auraient-ils pas certains fondements psychologiques spéciaux à chaque peuple ? — Les hasards de l’histoire et les lois permanentes. 

 

LIVRE PREMIER
Les caractères psychologiques des races.

 

Chapitre premier. — L’âme des races.

Comment les naturalistes classent les espèces. — Application à l’homme de leurs méthodes. — Côté défectueux des classifications actuelles des races humaines. — Fondements d’une classification psychologique. — Les types moyens des races. — Comment l’observation permet de les constituer. — Facteurs physiologiques qui déterminent le type moyen d’une race.— L’influence des ancêtres et celle des parents immédiats. — Fond psychologique commun que possèdent tous les individus d’une race. — immense influence des générations éteintes sur les générations actuelles. — Raisons mathématiques de cette influence. — Comment l’âme collective s’est étendue de la famille au village, à la cité et à la province. Avantages et dangers de la conception de la cité. — Circonstances dans lesquelles la formation de l’âme collective cet impossible. — Exemple de l’Italie. — Comment les races naturelles ont fait place aux races historiques.

 

Chapitre II. — Limites de variabilité du caractère des races.

La variabilité du caractère des races, et non sa fixité, constitue la règle apparente. — Raisons de cette apparence. — Invariabilité des caractères fondamentaux et variabilité des caractères Secondaires. — Assimilation des caractères psychologiques aux caractères irréductibles et aux caractères modifiables des espèces animales.— Le milieu, les circonstances, l’éducation agissent seulement sur les caractères psychologiques accessoires. — Les possibilités de caractère. — Exemples fournis par diverses époques. — Les hommes de la Terreur. — Ce qu’ils fussent devenus à d’autres époques. — Comment malgré les révolutions persistent les caractères nationaux. — Exemples divers. — Conclusion.

 

Chapitre III. — Hiérarchie psychologique des races.

La classification psychologique repose, comme les classifications anatomiques, sur la constatation d’un petit nombre de caractères irréductibles et fondamentaux. — Classification psychologique des races humaines. — Les races primitives. — Les races inférieures. — Les races moyennes. — Les races supérieures. — Eléments psychologiques dont le groupement permet cette classification. — Eléments qui possèdent le plus d’importance. — Le caractère. — La moralité. — Les qualités intellectuelles sont modifiables par l’éducation. — Les qualités du caractère sont irréductibles et constituent l’élément invariable de chaque peuple. — Leur rôle dans l’histoire. — Pourquoi des races différentes ne sauraient se comprendre et s’influencer. — Raisons de l’impossibilité de faire accepter une civilisation supérieure par un peuple inférieur.

 

Chapitre IV. — Différenciation progressive des individus et des races.

L’inégalité entre les divers individus d’uns race est d’autant plus grande que cette race est plus élevée. — Egalité mentale de tous les individus des races inférieures. — Ce ne sont pas les moyennes des peuples mais leurs couches supérieures qu’il faut comparer pour apprécier les différences qui séparent les races — Les progrès de la civilisation tendent à différencier de plus en plus les individus et les races. — Conséquences de cette différenciation. — Raisons psychologiques qui l’empêchent de devenir trop considérable. — Les divers individus des races supérieures sont très différenciés au point de vue de l’intelligence et très peu au point de vue du caractère. — Comment l’hérédité tend à ramener constamment les supériorités individuelles au type moyen de la race. — Observations anatomiques confirmant la différenciation psychologique progressive des races, des individus et des sexes.

 

Chapitre V. — Formation des races historiques.

Comment se sont formées les races historiques. — Conditions qui permettent à des races diverses de fusionner pour former une race unique. — Influence du nombre des individus mis en présence, de l’inégalité de leurs caractères, des milieux, etc. — Résultats des croisements. — Raisons de la grande infériorité des métis. — Mobilité des caractères psychologiques nouveaux créés par les croisements. — Comment ces caractères arrivent à se fixer. — Les périodes critiques de l’histoire. — Les croisements constituent un facteur essentiel de formation de races nouvelles, et en même temps un puissant facteur de dissolution des civilisations. — Importance du régime des castes. — Influence des milieux. — Ils ne peuvent agir que sur les races nouvelles en voie de formation dont les croisements ont dissocié les caractères ancestraux. — Sur les races anciennes, les milieux sont sans action. — Exemples divers. — La plupart des races historiques de l’Europe sont encore en voie de formation. — Conséquences politiques et sociales. — Pourquoi la période de formation des races historiques sera bientôt passée. 

 

LIVRE II
Comment les caractères psychologiques des races se manifestent
dans les divers éléments de leurs civilisations.

 

Chapitre premier. — Les divers éléments d’une civilisation comme manifestation extérieure de l’âme d’un peuple.

Les éléments dont une civilisation se compose sont les manifestations extérieures de l’âme des peuples qui les ont créés. — L’importance de ces divers éléments varie d’un peuple à un autre. — Les arts, la littérature, les institutions, etc., jouent, suivant les peuples, le rôle fondamental. — Exemples fournis dans l’antiquité par les Egyptiens, les Grecs et les Romains. — Les divers éléments d’une civilisation peuvent avoir une évolution indépendante de la marche générale de cette civilisation. — Exemples fournis par les arts. — Ce qu’ils traduisent. — Impossibilité de trouver dans un seul élément d’une civilisation la mesure du niveau de cette civilisation. — Eléments qui assurent la supériorité à un peuple. — Des éléments philosophiquement fort inférieurs peuvent être, socialement, très supérieurs.

 

Chapitre II. — Comment se transforment les institutions, les religions et les langues.

Les races supérieures, ne peuvent, pas plus que les races inférieures, transformer brusquement les éléments de leur civilisation, — Contradictions présentées par les peuples qui ont changé leurs religions, leurs langues et leurs arts. — Le cas du Japon. — En quoi ces changements ne sont qu’apparents. — Transformations profondes subies par le Bouddhisme, le Brahmanisme, l’Islamisme et le Christianisme, suivant les races qui les ont adoptés. — Variations que subissent les institutions et les langues suivant la race qui les adopte. — Comment les mots considérés comme se correspondant dans des langues différentes représentent des idées et des modes de penser très dissemblables. — Impossibilité, pour cette raison, de traduire certaines langues. — Pourquoi, dans les livres d’histoire, la civilisation d’un peuple paraît parfois subir des changements profonds. — Limites de l’influence réciproque des diverses civilisations.

 

Chapitre III. — Comment se transforment les arts.

Application des principes précédemment exposés à l’étude de l’évolution des arts chez les peuples orientaux. — L’Egypte. — Idées religieuses d’où ses arts dérivent. — Ce que devinrent ses arts transportés chez des races différentes : Ethiopiens, Grecs et Perses. — Infériorité primitive de l’art grec. — Lenteur de son évolution. — Adoption et évolution en Perse de l’art grec, de l’art égyptien et de l’art assyrien. — Les transformations subies par les arts dépendent de la race, et nullement des croyances religieuses. — Exemples fournis par les grandes transformations subies par l’art arabe suivant les races qui ont adopté l’Islamisme. — Application de nos principes à la recherche des origines et de l’évolution des arts de l’Inde. — L’Inde et la Grèce ont puisé aux mêmes sources, mais en raison de la diversité des races elles sont arrivées à des arts n’ayant aucune parenté. — Transformations immenses que l’architecture a subies dans l’Inde suivant les races qui l’habitent, et malgré la similitude des croyances. 

 

LIVRE III
L’Histoire des peuples comme conséquence de leur caractère.

 

Chapitre premier. — Comment les institutions dérivent de l’âme des peuples.

L’histoire d’un peuple dérive toujours de sa constitution mentale. — Exemples divers. —Comment les institutions politiques de la France dérivent de l’âme de la race. — Leur invariabilité réelle sous leur variabilité apparente. — Nos partis politiques les plus divers poursuivent, sous des noms différents, des buts politiques identiques. — Leur idéal est toujours la centralisation et la destruction de l’initiative individuelle au profit de l’Etat. — Comment la Révolution française n’a fait qu’exécuter le programme de l’ancienne monarchie. — Opposition de l’idéal de la race anglo-saxonne à l’idéal latin. — L’initiative du citoyen substituée à l’initiative de l’Etat. — Les institutions des peuples dérivent toujours de leur caractère.

 

Chapitre II. — Application des principes précédents à l’étude comparée de l’évolution des États-Unis d’Amérique et des Républiques hispano-américaines.

Le caractère anglais. — Comment l’âme américaine s’est formée. — Dureté de la sélection créée par les conditions d’existence. — Disparition forcée des éléments inférieurs. — Les nègres et les Chinois. — Raisons de la prospérité des États-Unis et de la décadence des Républiques hispano-américaines malgré des institutions politiques identiques. — L’anarchie forcée des Républiques hispano-américaines comme conséquence de l’infériorité des caractères de la race.

 

Chapitre III. — Comment l’altération de l’âme des races modifie l’évolution historique des peuples.

L’influence d’éléments étrangers transforme aussitôt l’âme d’une race, et par conséquent sa civilisation. — Exemple des Romains. — La civilisation romaine ne fut pas détruite par les invasions militaires, mais par les invasions pacifiques des Barbares. — Les Barbares ne songèrent jamais à détruire l’Empire. — Leurs invasions n’eurent pas le caractère de conquêtes. — Les premiers chefs Francs se considérèrent toujours comme des fonctionnaires au service de l’Empire romain. — Ils respectèrent toujours la civilisation romaine et ne songèrent qu’à la continuer. — Ce n’est qu’à partir du VIIe siècle que les chefs barbares de la Gaule cessèrent de considérer l’empereur comme leur chef. — La transformation complète de la civilisation romaine ne fut pas la conséquence d’une destruction, mais de l’adoption d’une civilisation ancienne par une race nouvelle. — Les invasions modernes aux Etats-Unis. — Luttes civiles et séparation en Etats indépendants et rivaux qu’elles préparent. — Les invasions des étrangers en France et leurs conséquences. 

 

LIVRE IV
Comment se modifient les caractères psychologiques des races.

 

Chapitre premier. — Le rôle des idées dans la vie des peuples.

Les idées directrices de chaque civilisation sont toujours en très petit nombre. — Lenteur extrême de leur naissance et de leur disparition. — Les idées n’agissent sur la conduite qu’après s’être transformées en sentiments. — Elles font alors partie du caractère. — C’est grâce à la lenteur de l’évolution des idées que les civilisations possèdent une certaine fixité. — Comment s’établissent les idées. — L’action du raisonnement est totalement nulle. — Influence de l’affirmation et du prestige. — Rôle des convaincus et des apôtres. — Déformation qu’éprouvent les idées en descendant dans les foules. — L’idée universellement admise agit bientôt sur tous les éléments de la civilisation. — C’est grâce à la communauté des idées que les hommes de chaque âge ont une somme de conceptions moyennes qui les rend fort semblables dans leurs pensées et leurs œuvres. — Le joug de la coutume et de l’opinion. — Il ne diminue qu’aux âges critiques de l’histoire où les vieilles idées ont perdu de leur influence et ne sont pas encore remplacées. — Cet âge critique est le seul où la discussion des opinions puisse être tolérée. — Lee dogmes ne se maintiennent qu’à la condition de n’être pas discutés. — Les peuples ne peuvent changer leurs idées et leurs dogmes sans être aussitôt obligés de changer de civilisation.

 

Chapitre II. — Le rôle des croyances religieuses dans l’évolution des civilisations.

Influence prépondérante des idées religieuses. — Elles ont toujours constitué l’élément le plus important de la vie des peuples. — La plupart des événements historiques, ainsi que les institutions politiques et sociales, dérivent des idées religieuses. — Avec une idée religieuse nouvelle naît toujours une civilisation nouvelle. — Puissance de l’idéal religieux. — Son influence sur le caractère. — Il tourne toutes les facultés vers un même but. — L’histoire politique, artistique et littéraire des peuples est fille de leurs croyances. — Le moindre changement dans l’état des croyances d’un peuple a pour conséquence toute une série de transformations dans son existence. — Exemples divers.

 

Chapitre III. — Le rôle des grands hommes dans l’histoire des peuples.

Les grands progrès de chaque civilisation ou toujours été réalisés par une petite élite d’esprits supérieurs. — Nature de leur rôle. — Ils synthétisent tous les efforts d’une race. — Exemples fournis par les grandes découvertes. — Rôle politique des grands hommes. — Ils incarnent l’idéal dominant de leur race. — Influence des grands hallucinés. — Les inventeurs de génie transforment une civilisation. — Les fanatiques et les hallucinés font l’histoire. 

 

LIVRE V
La dissociation du caractère des races et leur décadence.

 

Chapitre premier. — Comment les civilisations pâlissent et s’éteignent.

Dissolution des espèces psychologiques. — Comment des dispositions héréditaires qui avaient demandé des siècles pour se former peuvent être rapidement perdues. — Il faut toujours un temps très long à un peuple pour s’élever à un haut degré de civilisation et parfois un temps très court pour en descendre. — Le principal facteur de la décadence d’un peuple est l’abaissement de son caractère. — Le mécanisme de la dissolution des civilisations a, jusqu’ici, été le même pour tous les peuples. — Symptômes de décadence que présentent quelques peuples latins. — Développement de l’égoïsme. — Diminution de l’initiative et de la volonté. — Abaissement du caractère et de la moralité. — La jeunesse actuelle. — Influence probable du socialisme. — Ses dangers et sa force. — Comment il ramènera les civilisations qui le subiront à des formes d’évolution tout à fait barbares. — Peuples où il pourra triompher.

 

Chapitre II. — Conclusions générales.


Retour au texte de l'auteur: Gustave Le Bon Dernière mise à jour de cette page le jeudi 31 août 2006 9:31
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cegep de Chicoutimi.
 



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