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Collection « Les auteur(e)s classiques »

L'Homme et les sociétés. L'homme et les sociétés. Leurs origines et leur développement.
Deuxième partie: Les sociétés. Leurs origines et leur développement. (1881)
Table des matières (2e partie)


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Gustave Le Bon, Gustave Le Bon, L'homme et les sociétés. Leurs origines et leur développement. Deuxième partie: Les sociétés. Leurs origines et leur développement. Ouvrage orné de 90 gravures. Réimpression de l'Édition J. Rothschild de 1881. Paris: réimpression, Éditions Jean-Michel Place, 1987, 432 pages. Collection: Les Cahiers du GrandHiva, no 5. Une édition numérique réalisée par Réjeanne Toussaint, bénévole, Chomedey, Ville Laval, Québec.

Table des matières (de la 2e partie)

Livre premier : La science sociale. 

Chapitre premier. - la science sociale et ses limites.

I. L'existence d'une science sociale. - Hypothèses qu'on peut invoquer pour expliquer l'évolution des sociétés. - Rôles attribués à la providence, au hasard, aux caprices des hommes. - Minime développement du sentiment de la causalité Chez la plupart des hommes. - Insuffisance des explications dont se contente ordinairement le plus grand nombre. - Les sociétés obéissent dans leur évolution à des lois invariables. - Preuves de l'existence de ces lois. - Possibilité de prédire avec précision pour un pays donné le nombre des naissances, des mariages, des crimes, des décès, etc. - II. Limites de la science sociale. - Les données tirées de la statistique fournissent les preuves de l'existence de lois sociales, mais ne nous les font pas connaître. - Limites de nos prévisions. - Pourquoi les prévisions des astronomes semblent avoir une précision que ne sauraient comporter celles des phénomènes sociaux. - En quoi leurs prévisions ne sont également qu'approximatives.

Chapitre II. - Utilité de la science sociale.

Ignorance générale de l'existence d'une science sociale. - Dangers de cette ignorance. - Exemples fournis par l'histoire - de. divers peuples. - Révolutions et guerres produites par l'ignorance des lois sociales. - Exemples fournis par les récentes tentatives de civilisation du Japon.

Chapitre III. - Méthodes de la science sociale.

L'étude des phénomènes historiques et sociaux passe aujourd'hui aux mains des savants. - Étendue des connaissances scientifiques que cette étude exige. - Ressources fournies par les diverses sciences. - Méthode d'étude des phénomènes sociaux. - Ils doivent être décomposés dans leurs éléments constituants. -Un phénomène social ou religieux doit être étudié comme un phénomène physique quelconque.

Livre II. Les facteurs de l'évolution sociale.

Chapitre I. - Les sociétés animales et les sociétés humaines primitives. - Existence des premiers hommes.

I. Anciennes croyances relatives à l'état des premiers hommes. - Conception que se faisaient de l'homme primitif les philosophes du dernier siècle. - Idées qu'ils se formaient de l'état intellectuel, moral et social de nos premiers pères. - Comment on supposait alors que se fonde une société. - Influence politique immense que ces conceptions ont eue. – II. Les sociétés animales. - Les sociétés animales se sont formées sous l'empire des mêmes nécessités que les sociétés humaines. - On y retrouve les mêmes éléments. - Mœurs, usages, travaux de diverses sociétés animales inférieures. - Faits démontrant que les sentiments sociaux et la moralité des animaux ne sont pas inférieurs à ceux des sauvages. - Sociétés de singes et de castors. - Ce qui détermine l'état de sociabilité ou d'isolement des diverses espèces animales. - III. Formation des sociétés humaines primitives. - Les débris laissés par nos premiers aïeux nous révèlent leur infériorité primitive et leurs conditions d'existence misérables. - Nécessités qui ont déterminé la formation des premières agglomérations humaines. - Pourquoi, pendant de longues séries de siècles, ces agglomérations ne purent jamais être bien nombreuses. - IV. Existence des premiers hommes. -Leur état physique et intellectuel. - Preuves de leur férocité et de leurs habitudes d'anthropophagie. - L'étude des sauvages modernes permet de compléter l'idée que nous pouvons nous former de nos premiers ancêtres d'après leurs débris. - Opinion des voyageurs les plus récents sur la férocité, l'absence de morale et les sentiments inférieurs des sauvages. - Leur habitude de tuer et de manger leurs parents âgés. - Comment ils traitent leurs femmes. - Habitude des Australiens de manger les vieilles femmes. - En quoi consistent les idées religieuses des sauvages. -Pourquoi leurs mœurs et leur genre de vie varient sur les différents points du globe. - Preuves que nos premiers aïeux ressemblaient aux sauvages les plus inférieurs. - Leurs conditions d'existence ne semblent misérables que parce que nous les comparons aux nôtres. - Leurs idées et leurs besoins étaient adaptés à leurs conditions d'existence. - Les sauvages les plus misérables sont satisfaits de leur état et n'en veulent pas changer. - Conclusion.

Chapitre II. - Influence des milieux.

I. Conditions d'adaptation des individus à leurs milieux. -L'adaptation n'est possible qu'à la condition de se faire lentement. - Erreurs généralement professées sur l'acclimatement. - Preuves fournies par l'histoire de l'Égypte et de certaines parties de l'Afrique, de l'incapacité de l'homme à s'adapter brusquement à certains changements de milieux. - II. Influence des milieux. - Cette influence devient profonde quand elle a été accumulée, pendant plusieurs siècles, par l'hérédité. -Transformations sabies par les mêmes races en changeant de milieu. - Les Anglais, en Amérique, tendent à retourner au type Peau-Rouge. - Influence des divers éléments : climat, chaleur, lumière, composition du sol, etc., qui constituent les milieux. -Influence du milieu intellectuel et moral.

Chapitre III. - Influence de l'intelligence et des sentiments.

I. Influence de l'intelligence. - Importance exagérée généralement attribuée à l'intelligence dans l'évolution des sociétés. - Ce sont les sentiments et non l'intelligence qui conduisent le monde. - Preuves fournies par le caractère des personnages ayant joué les plus grands rôles dans l'histoire. -L'inégalité du développement des sentiments explique pourquoi les mêmes institutions ne conviennent pas à des peuples d'intelligence égale. - II. Influence des sentiments. - Rôle des divers sentiments. - Leurs transformations. - La civilisation ne progresse qu'avec ces transformations. - Erreurs de quelques philosophes sur l'invariabilité des sentiments moraux. - Comment la nécessité transforme les sentiments.

Chapitre IV. - Influence de l'acquisition du langage, des relations commerciales et des progrès de l'industrie, de la littérature et des arts.

I. Influence de l'acquisition du langage. - Existence d'un langage chez tous les êtres vivants. - L'homme ne commença a progresser que quand le langage fut suffisamment développé. - La langue d'un peuple est l'image de sa civilisation. - II. Influence des relations commerciales. - Elles ont été un élément actif des progrès social. - III. Influence des progrès de l'industrie. - Progrès réalisés par la division croissante du travail. - Les progrès industriels ont eu pour résultat de soustraire de plus en plus l'homme à l'influence des agents extérieurs. - Importance des progrès de l'industrie moderne. - Ils ont eu plus ; d'action sur le développement social de l'homme que les plus grandes révolutions. - Nombre considérable d'ouvriers représentés par la consommation de la houille dans les machines à vapeur. - Les progrès de l'industrie ont-ils augmenté le bonheur de l'homme ? - IV. Influence des arts et de la littérature. - Les arts et la littérature d'un peuple représentent des effets et non des causes ; ils constituent l'image exacte de la civilisation qui les a produits. - Limites de leur influence.

Chapitre V. - Influence de la lutte pour l'existence et du développement des institutions militaires.

I. Généralité de la lutte pour l'existence dans l'espèce humaine. - La guerre a toujours été une des principales occupations de l'homme. - La civilisation ne fait que la rendre plus meurtrière et plus coûteuse. - Ce que coûtent les guerres modernes. - La guerre n'est pas toujours la forme la plus meurtrière de la lutte pour l'existence. - Sentiments de férocité engendrés chez l'homme par là perpétuité de la lutte pour l'existence. - La civilisation ne fait que les masquer. - Férocité native de l'enfant. – II. Influence de la lutte pour l'existence sur révolution des sociétés humaines. - Importance de cette lutte. - La civilisation ne progresse que dans les pays où la lutte est violente. - Le degré de civilisation d'un peuple peut se mesurer. à la perfection de son armement militaire. - Qualités diverses discipline, émulation, courage, etc., créées par la lutte pour l'existence.

Chapitre VI. - Influence de la connaissance de l'agriculture et du développement de la population.

I. Influence de l'agriculture. - Impossibilité pour les individus vivant uniquement du produit de leur chasse de se réunir en sociétés nombreuses. - Importance des progrès dont l'agriculture a été l'origine. - Le chiffre de la population d'un pays est en rapport exact avec ses ressources agricoles. - II. Influence du mouvement de la population. - Dangers d'une multiplication trop rapide de la population quand les ressources agricoles n'augmentent pas. - Ce que coûte un adulte à produire. - Déficit actuel des nations européennes au point de vue agricole. - Documents statistiques relatifs à la production et à la consommation en France. - L'augmentation de la population se fait généralement dans les classes les plus pauvres. - L'accroissement de l'aisance et de l'instruction réduit le chiffre de la population. - Documents statistiques relatifs aux naissances, émigrations, mouvements de la population, etc. - Pourquoi certaines contrées, telles que l'Allemagne et l'Angleterre, peuvent supporter une augmentation progressive de leur population. - Avenir de l'émigration allemande en Amérique.

Chapitre VII. - Influence de la stabilité et de l'aptitude à varier.

I. Influence de la stabilité. - Importance pour les sociétés primitives de pouvoir se plier au joug de règles et de coutumes. -Supériorité que leur acquisition procure. - Très-difficile à établir d'abord, la coutume devient bientôt toute-puissante. - Sa tyrannie chez certains, peuples de l'antiquité tels que les Grecs. - Puissance absorbante de l'État. - L'individu lui appartenait tout entier. - Nécessité d'un tel régime. - Pourquoi la libre pensée ne pouvait être supportée dans les temps antiques. - Rôle puissant de la tradition et des coutumes chez les nations modernes. - Il. Influence de la variabilité. - Après avoir été une condition du progrès, la fixité des coutumes devient sa principale entrave. - Peu de sociétés primitives ayant réussi à se soustraire au joug de la coutume, un très petit nombre ont progressé. - Conditions diverses qui favorisent les transformations des coutumes. - La guerre et les relations commerciales sont les principaux facteurs de ces transformations. - Ce que deviennent les nations qui ne peuvent se soustraire au joug de la coutume. - Exemples de l'Inde et de la Chine. - Conclusion.

Chapitre VIII. - Influence des grands hommes et de l'action individuelle.

Importance considérable généralement attribuée aux grands hommes par les historiens. - Origine de cette croyance. - En quoi elle est erronée. - Le rôle des grands hommes est beaucoup moindre qu'on ne le suppose généralement. - Étroites limites de leur action. - Leur apport représente l'héritage d'un long passé lentement élaboré avant eux. - Preuves fournies par l'histoire des principales inventions. - Machine à vapeur. - Poudre à canon. -Imprimerie. - En quoi la supériorité des grands hommes est plus grande dans le domaine scientifique que dans le domaine politique.

Chapitre IX. - Influence de la race.

I. Diversité du caractère des races. Importance de cette étude. -L'idée que l'homme est le même dans tous les pays a été longtemps générale. - Erreur de cette conception. - Diversité du caractère des races. - Ancienneté de la formation de leurs caractères. - Leur permanence. - Le rôle historique de chaque race dépend de son caractère. - II. Composition des races qui constituent les nations modernes. - Influence des croisements sur la formation des caractères nationaux. - Toutes les nations modernes sont formées par des mélanges de races différentes. -Exemples fournis par les Français, les Allemands, les Juifs, etc. - III. Influence des éléments qui entrent dans la constitution d'un peuple sur son évolution sociale. - Variation des résultats suivant les éléments mis en présence. - Leur influence sur la forme des gouvernements. -Dangers de croiser des races trop différentes. - Ces dangers ont été méconnus par des nations modernes. - La communauté des sentiments est beaucoup plus importante pour un peuple que celle du langage. - Résultats produits par le contact de races très différentes. - Exemples fournis par les Anglais, les Irlandais, les Nègres, les Indous, les Chinois et les Américains. -Envahissement prochain de la race jaune. - IV. Nature des différences existant entre les diverses races et entre les individus d'une même race. - Les différences de sentiment et d'intelligence existant entre les hommes tendent-elles à s'effacer ou à s'accroître ? - Recherches anatomiques de l'auteur pour résoudre cette question. - L'inégalité entre les races différentes et entre individus d'une même race s'accentue de plus en plus avec le développement de la civilisation. - V. Accroissement des différences existant entre l'homme et la femme dans les races supérieures. - Explication psychologique du fait anatomique que dans les races supérieures l'homme et la femme tendent à se différencier de plus en plus. - Nature des différences intellectuelles et morales existant entre les deux sexes. - Incapacité de la femme à raisonner ou à se laisser influencer par un raisonnement. - Son habitude de se laisser guider par l'instinct du moment. - Exagération de ses sentiments. - Elle est plus rapprochée de l'enfant et du sauvage que de l'homme. - Inconvénients de lui donner la même éducation qu'à l'homme.

Chapitre X. - Influence du passé et de l’hérédité . 

I. Les faits de l'hérédité. - L'hérédité s'étend à toutes les modifications organiques et mentales. - Les instincts qu'elle transmet sont parfois assez puissants pour l'emporter sur le sentiment de la conservation lui-même. - Hérédité de la constitution mentale. - Hérédité du penchant au crime. -Difficulté de transformer les penchants héréditaires. - Les qualités acquises par les parents ne se fixent dans la race qu'après avoir été accumulées par l'hérédité pendant plusieurs générations. - II. Les divers modes de l'hérédité. - Influence d'un seul parent ou de deux parents. - Accumulation des qualités ou des défauts dans les croisements entre parents. - Influence des parents éloignés. - Exemples divers d'influences ataviques. -Comment peuvent se manifester chez les descendants des aptitudes que n'ont jamais possédées aucuns de leurs ascendants. - Influence de l'état des parents au moment de la conception. - Influence de l'état de la mère pendant les premiers temps de la conception. - Explication des phénomènes de l'hérédité. - Elle peut être considérée comme un mode de croissance du même individu. - III. Les conséquences de l'hérédité. - Conséquences relatives à la transformation des espèces. - Conséquences relatives à la transmission des vertus ou des vices. - Dangers pour une société de la reproduction d'éléments inférieurs mal adaptes. - Erreurs de la philanthropie. - Imperfection de la législation relative aux criminels, - Conséquences de l'hérédité au point de vue de la transmission des aptitudes intellectuelles et mentales. - Conséquences politiques de l'hérédité. - Castes et noblesse. - Influence de l'hérédité sur nos conceptions morales, religieuses et sociales. - Notre morale est créée par notre passé. - Les générations qui nous ont précédés vivent toujours en nous. - Puissante influence des morts.

Chapitre XI. - Influence des illusions et des croyances religieuses.

1. Influence des illusions. - Rôle important qu'elles exercent sur l'évolution de l'homme. - Sous le nom d'idéals, elles constituent le but que pour suivent tous les hommes. - Leur nécessité et leur puissance. - Danger de les détruire. - L'homme ne peut s'en passer. - II. Influence des croyances religieuses. - Les religions représentent les illusions formulées en doctrines. - Idéale divers qu'elles ont proposés à l'homme. - Toute-puissance des religions sur les âmes dans l'antiquité classique. - Le droit et les institutions politiques reposaient sur elles. - Tous les détails de la vie étaient réglée par la religion. - Disparition des religions antiques. - Nouvel idéal créé par le christianisme. - Rôle considérable qu'il a joué dans le monde. - Idéal des religions de l'Inde. - Leur influence. - Influence de la religion sur la conduite.

Chapitre XII. - Influence des institutions politiques et de l'action des gouvernements.

I. Relations entre les institutions d'un peuple et sa constitution mentale. - Anciennes idées sur l'influence des institutions et des gouvernements. - Comment elles se sont modifiées. - Idées actuelles sur l'enchaînement des faits historiques. - Les institutions politiques ne sont pas l’œuvre de la volonté des hommes. - On les subit et on ne les choisit pas. - Preuves historiques. - Genèse de quelques institutions. - Esclavage, féodalité, royauté, etc. - Formation de la constitution anglaise. -Valeur relative des institutions politiques. - Difficulté de les transplanter. - Erreurs des réformateurs politiques et sociaux.  - II. Influence des gouvernements. - Conditions qui rendent avantageuse ou nuisible leur intervention. - Cette intervention doit être portée à son maximum ou, au contraire, réduite à son minimum, suivant la race, les habitudes, les conditions d'existence, les sentiments, etc. - Exemples divers.

Chapitre XIII. - Influence de l'instruction et de l'éducation.

I. Limites de la puissance de l'éducation. - Elle est un des rares facteurs dont l'homme dispose. - Sa puissance est très grande, mais généralement exagérée. - Son action ne se fait sentir que lorsqu'elle s'est exercée pendant plusieurs générations. - C'est surtout sur les sentiments que sa puissance est faible. - II. L'enseignement primaire. - Bases sur lesquelles il doit reposer. -Notions qui doivent entrer dans l'enseignement primaire. -Comment ces notions doivent être enseignées. - Enseignement des sciences.  - Éducation morale. - Enseignement professionnel. - Mauvais résultats de notre enseignement primaire. - Difficulté de le transformer. - III. L'éducation des femmes. - Importance de cette éducation. - Ce qu'elle est dans divers pays. - Pourquoi la femme ne doit pas recevoir une instruction semblable à celle de l'homme. - Même dans les races inférieures, la femme peut, aussi bien que l'homme, acquérir l'instruction classiques. Pourquoi la possibilité de cette acquisition ne prouve rien en faveur de l'utilité pour elle de cet enseignement. - Au point de vue intellectuel, l'homme et la femme ne se différencient profondément qu'à l'âge adulte. - La femme conserve toujours la constitution mentale de l'enfant. - Ses aptitudes. - Elle est très-apte à l'éducation de l'enfance. - IV. L'Enseignement secondaire. - Bases de cet enseignement. - Ce qu'il importerait d'apprendre. - Rôle funeste joué par le grec et le latin dans l'enseignement. - La même éducation ne saurait convenir à toutes les intelligences. - Résultats désastreux produits sur l'intelligence et les sentiments par notre éducation classique. - V. L'enseignement supérieur. - Diversité des méthodes. d'enseignement supérieur dans plusieurs pays. - Résultats malheureux produits par nos méthodes d'enseignement supérieur. - Comment se forment nos professeurs. - Profonde décadence de notre enseignement supérieur. - Conséquences sociales de l'éducation.

Livre III. Développement des sociétés.

Chapitre I. - Développement du langage.

I. Origine et formes diverses du langage. - Formes diverses du langage. - Il n'est pas une faculté spéciale à l'homme. - Tous les animaux ont un langage. - On peut passer par transitions insensibles du langage des animaux à celui de l'homme. - II. Langage des premiers hommes. - Moyens de le reconstituer. - Comment il se rattache à celui des autres vertébrés. - Naissance du langage articulé. - Il se composa d'abord de cris, d'interjections et de sons imitative. - Imperfection du langage des races humaines inférieures. - Nécessité pour elles de compléter leur langage par des gestes. - Importance du langage par gestes chez beaucoup de peuples actuels. - III. Lois du développement du langage. - Formation et développement des premières racines des langues. - Formes que les langues ont nécessairement revêtues dans leur développement. - Monosyllabisme, agglutination et flexion. - Nécessité pour les langues supérieures de traverser d'abord des formes intérieures. -Transformations continuelles des langues. - Elles sont l'image de l'état intellectuel et social des peuples, qui les parlent. - IV. Comment les peuples transforment leurs langues. - Un peuple peut adopter la langue d'un autre peuple, mais il lui fait subir rapidement des modifications en rapport avec son état de civilisation. - Exemples des transformations éprouvées par le latin en Italie, en Espagne et en Gaule. - Comment s'est formé le français. - Mécanisme de la transformation des langues. - Il varie suivant le génie de chaque peuple. - Exemples fournis par la langue anglaise. - V. Formation et développement du langage écrit. - Origines de l'écriture. - Elle dérive de la représentation directe des objets. - Ce mode de représentation se retrouve encore chez beaucoup de peuples. - Sa précision. - C'est de la représentation des objets que dérivent les hiéroglyphes. -Comment l'écriture représentant les objets eux-mêmes s'est transformée en signes indiquant le son des mots par lesquels on désigne ces objets, - Exemples fournis par l'écriture en Égypte. - Comment ces signes ont donné naissance aux divers systèmes d'écriture employés plus tard. - Résumé.

Chapitre II. - Développement de la famille.

I. Erreurs des anciennes conceptions relatives à l'état primitif de la famille. - La famille n'a pas débuté par l'état patriarcal. - Méthodes qui permettent de reconstituer son état primitif. – II. Les communautés primitives. - La parenté maternelle. - Les sociétés primitives ont passé par des formes où les femmes étaient possédées en commun. - Ces formes ne sont pas primitives. - Usages religieux et sociaux dérivés de la communauté féminine primitive. - Estime dans laquelle la prostitution a été tenue elles un grand nombre de peuples. -Parenté par les femmes. - Les enfants n'ont porté pendant longtemps que le nom de leurs mères. - III. Constitution de la parenté paternelle. - Restriction des droits de la communauté. - La communauté des femmes finit par se réduire à la communauté d'une seule entre parents. - Persistance de cet usage chez divers peuples. - Comment le nom du père a fini par se substituer à celui de la mère. - IV. Condition des femmes et des enfants dans les sociétés primitives. - La femme a toujours été considérée comme une esclave par tous les anciens peuples. - Les codes anciens et modernes l'ont toujours envisagée comme une créature très inférieure. - Sort des enfants dans les sociétés primitives. - Généralité de l'infanticide. - V. Constitution de la famille dans l'antiquité historique. - Puissance de son organisation. - Elle avait pour chef le père de famille. - Il était le seul juge légal de la famille. - L'unité sociale des âges antiques était la famille et non l'individu. - Transformations de la famille dans les temps modernes. - Sa dissociation progressive.

Chapitre III. - Développement de la propriété.

I. Les formes primitives de la propriété. - La propriété n'a pas toujours existé sous ses formes actuelles. - L'idée de la propriété individuelle du sol ne pouvait naître que très-tard. - Formes de la propriété chez les peuples primitifs. - La propriété chez les peuples chasseurs, pasteurs et agriculteurs. - La propriété du sol en commun. - La redistribution à époques périodiques aux divers membres de la communauté. - Description du Mir en Russie. -Communauté des villages dans bride, à Java, etc. - Ces formes de la propriété correspondent à certaines périodes de l'évolution par laquelle tous les peuples ont dû  successivement passer. - Résultats que la communauté des terres a engendrés. - II. Évo1ution de la propriété depuis qu'elle est devenue individuelle. - État de la propriété chez les Grecs et les Romains. - Apparition du droit de tester. - Il n'est pas primitif. - L'origine de la propriété chez les Grecs et les Romains ne dérive pas des coutumes religieuses. - Elle n'est pas non plus celle qu'indiquent les légistes. - Transformations de la  propriété. - L'emphytéose. - Les bénéfices. - Le fermage. - Les baux à long terme. - Comment dans les temps modernes la petite propriété tend à disparaître et à redevenir collective. - Avenir de la propriété.

Chapitre IV. - Développement des croyances religieuses.

I. Formation des croyances religieuses. - Sentiment religieux chez l'animal. - Genèse des croyances religieuses. - Éléments dont se compose le sentiment religieux chez l'homme. - Ses transformations. - II. Évolution des religions. - Ancienne division des cultes en fétichisme, monothéisme et polythéisme. - Minime valeur de ce classement. - En quoi consiste réellement l'évolution des religions. - Les cultes primitifs. - Toutes les choses de la nature ont été successivement adorées. - Adoration des animaux, des astres, etc. - Culte des morts. - Sa généralité. -Origine des sacrifices. - Leur généralité dans les religions. - Culte des grands hommes. - Prétendue origine des dieux antiques suivant les linguistes. - Les grands cultes dites monothéistes. - Le judaïsme, le brahmanisme, le bouddhisme, le christianisme. -Tous ces cultes ont été en réalité polythéistes. - III. Comment les peuples transforment leurs religions. - De même que le langage, chaque culte se transforme suivant la constitution mentale du peuple qui le reçoit. - Comment le même culte peut-être fétichiste, polythéiste et monothéiste, suivant les individus qui l'ont adopté. - Exemples fournis par le bouddhisme et le christianisme transplantés en divers pays. - Formation de l'islamisme et du protestantisme. - IV. Les religions de l'avenir. -Les vieilles croyances ne sont plus en rapport avec la conception du monde résultant des découvertes de la science moderne. - Disparition de la croyance dans l'idée de divinité. - Les anciennes croyances s'évanouissent, mais le sentiment religieux reste vivant dans les âmes. - Formation d'un idéal nouveau et de croyances nouvelles. - Les religions en voie de formation seront-elles meilleures que celles qui les ont précédées ?

Chapitre V. - Développement de la morale.

I. Variabilité de la morale. - Origine de la morale. - Hypothèses erronées sur son invariabilité. - Preuves de sa transformation. - II. Morale des animaux. - Développement des qualités morales chez l'animal. - Impossibilité d'établir une séparation entre le sens moral de l'homme et celui des animaux. - III. Morale des êtres humains inférieurs : sauvages, femmes et enfants. - État barbare de la morale des sauvages. - Absence d'idées de justice et de bienveillance. - Pourquoi la morale de quelques tribus sauvages est assez développée. - La morale de l'enfant de l'homme civilisé se rapproche de celle du sauvage. - État inférieur du développement moral de la femme. - IV. Les facteurs de la morale. - Il n'y a point de principes absolus d'où on puisse déduire la morale, mais il existé des facteurs nombreux, variables suivant les temps, qui la déterminent. - Influence de ces divers facteurs. - L'utilité. - L'opinion. - Le milieu. - La sélection. - La coutume. - La sympathie. - La religion. - L'éducation. - Les lois. - L'intelligence et la raison. - V. Évolution future de la morale. - L'état moral d'un peuple a généralement plus d'influence sur sa destinée que l'état de son intelligence. - Influence de l'abaissement de la moralité romaine sur la décadence de Rome. - La morale actuelle s'appuie sur des croyances en voie de disparaître. - Formation de la morale de l'avenir.

Chapitre VI. - Développement du droit.

I. Les origines du droit. - Erreurs des anciennes conceptions relatives à l'état primitif du droit. - Genèse de ces conceptions. - Elles dérivent des théories des légistes romains. - Comment l'idée du droit naturel naquit à l'époque romaine. - Bases réelles du droit. - On ne peut le déduire de principes absolus antérieure à l'existence des sociétés. – Il résulte des conditions mêmes d'existence de chaque peuple et varie avec ces conditions. - Influence de l'opinion sur sa formation. - Des peuples différents possèdent forcément des codes différents. - Le droit ne peut se maintenir qu'entre individus de forces égales. - Pourquoi les règles des droits entre individus ne sont jamais observées dans les relations entre peuples différents. - Nécessités qui conduiront un jour à les observer. – II. Évolution du droit. - Les codes n'ont jamais été créés par des législateurs et représentent des nécessités indépendantes d'eux. - Applications de la méthode à l'histoire de l'évolution du droit en ce qui concerne les délits et les peines. - Formes primitives du droit de punir. - Exercé uniquement d'abord par l'offensé ou par ses parents, il apparaît primitivement sous forme de peine du talion. - Substitution graduelle de la compensation à la peine du talion. - Comment l'idée de déshonneur, accompagnant le crime, remplace, celle de simple dommage à réparer. - Pourquoi la société arriva à se substituer à l'individu dans la répression des délits et des peines. - Conception du droit de punir dans les codes modernes. - En quoi le but qu'ils se proposent n'est nullement atteint. - Comment il pourrait l'être. - Documents statistiques relatifs a l'influence de nos codes en matière de crimes et de répression.

Chapitre VII. - Développement de l'industrie et de l'économie sociale.

I. Formes primitives de l'industrie. - Elle est contemporaine des premiers hommes. - Son existence chez les animaux. -L'ancienne industrie ne connaissait que la force musculaire comme puissance motrice. - Dans l'antiquité classique, le travail était exclusivement l'apanage des esclaves. - II. Nouvelle organisation de l'industrie après la disparition de l’esclavage et du servage. - Constitution de chaque industrie en corporation. - Rigueur des règles qu'elles imposaient. - En quoi elles étaient adaptées aux besoins des temps où elles prirent naissance. - III. L'industrie moderne. - Comment l'antique régime des corporations disparut. - Influence des voies de communication nouvelles et des débouchés nouveaux. - Naissance de l'industrie libre. - Influence des machines. - Influence de la découverte de la houille comme force motrice et de l'emploi de la machine à vapeur. - Influence considérable du progrès des sciences. - La civilisation moderne est fondée sur elles. - Résultats avantageux de l'industrie moderne. - Comparaison entre l'aisance actuelle et ce qu'elle était il y a quelques siècles. - Résultats désavantageux de l'industrie. - Influence des tendances utilitaires. - Accroissement des différences entre individus de diverses classes. - Lutte entre le capital et le travail. - Dégénérescence intellectuelle et morale des classes inférieures produite par les conditions actuelles de l'industrie. - Comment on pourrait y remédier. - IV. Évolution actuelle de l'industrie et de l'économie sociale. - Tendance actuelle de la propriété industrielle à prendre la forme collective. - Mécanisme de l'association. - Formes diverses d'associations ouvrières. - Leur avenir. - Importance de faire acquérir à l'ouvrier un petit capital. - Comment on pourrait y arriver. - Infériorité des conceptions des socialistes modernes. - Elles nous ramèneraient à des formes d'évolution intérieures depuis longtemps dépassées. - Pourquoi, malgré leur valeur nulle, ces conceptions sont peut-être appelées à jouer un rôle très grand. - Les révolutions scientifiques et industrielles ont une importance beaucoup plus grande que les révolutions politiques. - Les premières seules exercent une action durable dans l'existence des hommes.

Résumé.

Fin de l'ouvrage (deuxième partie).



Retour au texte de l'auteur: Gustave Le Bon Dernière mise à jour de cette page le Mercredi 10 août 2005 17:19
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



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