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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Histoire du matérialisme et critique de son importance à notre époque. Tome II (1911)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du texte de Friedrich-Albert Lange, Histoire du matérialisme et critique de son importance à notre époque. Tome II. Histoire du matérialisme depuis Kant. Traduit de l’allemand sur la deuxième édition par B. Pommerol. Paris: Schleicher Frères, 1911, 686 pp. (première édition: 1877). Une édition numérique réalisée par Jean-Marc Simonet, professeur des universités à la retraite, bénévole.

Table des matières

Première partie.
La philosophie moderne

 

Chapitre Ier. Kant et le matérialisme

Retour de la philosophie allemande à Kant. Importance durable du criticisme. Le point de vue de la métaphysique est changé. — Mouvement et sensation. Le monde en tant que phénomène. — L’expérience en tant que produit de l’organisation. Kant, dans ses rapports avec Platon et Épicure. — Kant opposé au subjectivisme et au scepticisme. Il subit l’influence de Hume ; système de ce dernier. — Kant et l’expérience. — Analyse de l’expérience. Les jugements synthétiques a priori. — La découverte des éléments a priori. — Les sens et l’entendement. — L’espace et le temps comme formes des perceptions sensibles. La sensation ne peut-elle pas se comparer à la sensation ? La psychophysique. — L’apriorité de l’espace et du temps soutenable néanmoins. — Rapports du matérialisme avec la théorie de l’espace et du temps. — Les catégories. — Hume attaque l’idée de causalité. — La déduction des catégories. — Défauts de la méthode déductive. Le sens commun. Le fondement des idées a priori. — Définitions différentes de l’idée de causalité. — Attitude des empiriques et des matérialistes en face de l’idée de causalité. — La chose en soi. — La déduction des catégories et l’origine des idées. — Le libre arbitre et la loi morale. — Le monde intelligible en tant qu’idéal.

 

Chapitre II. Le matérialisme philosophique depuis Kant

Les pays qui ont donné naissance à la philosophie moderne se tournent vers la vie réelle, tandis que la métaphysique reste à l’Allemagne. — Marche du développement intellectuel en Allemagne. — Causes de la rénovation du matérialisme ; influence des sciences de la nature ; Cabanis et la méthode somatique en physiologie. — Influence de l’habitude des polémiques philosophiques et de la liberté de pensée. — Tendance vers la philosophie de la nature. — Évolution vers le réalisme depuis 1830. — Feuerbach. — Max Stirner. — Décadence de la poésie ; développement de l’industrie et des sciences de la nature. — La théologie critique et la jeune Allemagne ; mouvement croissant des esprits jusqu’à l’année 1848. — La réaction et les intérêts matériels ; nouvel élan des sciences de la nature. — Commencement de la polémique matérialiste. — Büchner et la philosophie. — Büchner ; détails personnels ; il est influencé par Moleschott ; obscurité et défauts de son matérialisme. — Moleschott ; il est influencé par Hegel et Feuerbach ; la théorie de la connaissance, de Moleschott, n’est pas matérialiste. — Possibilité du matérialisme après Kant. L’impératif catégorique : Contente-toi du monde donné. — Czolbe.

 

Deuxième partie.
Les sciences physiques

 

Chapitre Ier. Le matérialisme et les recherches exactes

Matérialistes et spécialistes ; dilettantisme et école dans les sciences physiques et dans la philosophie. — Manière de penser conforme aux sciences physiques et à la philosophie. — Les limites de la connaissance de la nature. — Du Bois-Reymond. — Malentendus des matérialistes et des théologiens. — Rectification des conséquences des hypothèses de Du Bois-Reymond. — Les limites de la connaissance de la nature sont les limites de la connaissance en général. — La conception mécanique de l’univers ne peut pas nous dévoiler l’essence intime des choses. — Le matérialisme change la théorie en réalité et la donnée immédiate, en apparence. — La sensation est un fait plus fondamental que la mobilité de la matière. — Même l’hypothèse d’une matière sensible ne lève pas toutes les difficultés. Le tiers inconnu. — Reproches injustes faits au matérialisme. — Le matérialisme est vaincu par la science philosophique et historique. — Valeur des théories. — Le matérialisme et l’idéalisme dans l’étude de la nature.

 

Chapitre II. Force et matière

Histoire de l’idée d’atome. Boyle. — Influence de la loi de gravitation de Newton et du relativisme de l’idée d’atome établi par Hobbes. — Dalton. — Richter. — Gay-Lussac. — Théorie moléculaire d’Avogadro. Berzelius. Dulong et Petit. — Mitscherlich et l’isomorphisme. La théorie des types. — Doute relatif aux théories ; distinction plus rigoureuse entre les faits et les hypothèses. — Mathématiciens et physiciens. Hypothèse d’atomes dépourvus d’étendue. — Fechner. — Objections contre les atomes dépourvus d’étendue. Idée de W. Weber sur une masse sans étendue. — Influence des nouvelles théories chimiques et de la théorie de la mécanique de la chaleur sur l’idée d’atome. — Essai fait par les matérialistes pour subordonner la force à la matière ; critique de cet essai. — Les molécules sont de mieux en mieux connues, les atomes deviennent de moins en moins certains. — La loi de la conservation de la force. — Influence de cette loi sur l’idée de matière. Définitions relativistes de chose, force et matière. — Opinions de Fechner et de Zœllner. Le problème de force et matière est un problème de la théorie de la connaissance.

 

Chapitre III. La cosmogonie d’après la science de la nature

La nouvelle cosmogonie se rattache à Newton. — La théorie de la condensation. — La théorie de la stabilité en géologie. — Les grandes périodes de temps. — Conclusions sur la nécessité de la disparition du système solaire et de la vie dans l’univers. — L’origine des organismes. — L’hypothèse de la génération spontanée. La théorie du transport d’après Thomson et Helmholtz. Elle est contredite par Zœllner. — Opinions de Fechner.

 

Chapitre IV. Darwinisme et téléologie

L intérêt pour la polémique darwinienne s’est beaucoup accru, les questions ont été spécialisées, mais les lignes principales sont restées les mêmes. — La superstition de l’espèce. — Nécessité de l’expérimentation. — La téléologie. — L’individu. — Le réseau des divisions du règne animal devient inutile pour les animaux inférieurs. — Stabilité des formes organiques comme conséquences nécessaires de la lutte pour l’existence. — L’équilibre des formes. — L’imitation (mimicry). — Corrélation de la croissance. Espèces morphologiques. La loi de développement. — Différences entre des formes primitives semblables les unes aux autres. — Descendance monophylétique et polyphylétique. — Téléologie fausse et vraie. — La téléologie de Hartmann comme modèle de fausse téléologie fondée sur une grossière méprise relative au calcul des probabilités. — La valeur de la Philosophie de l’inconscient n’est pas déterminée par là.

 

Troisième partie.
Les sciences de la nature (suite) : l’homme et l’âme

 

Chapitre Ier. Place de l’homme dans le monde animal

Intérêt croissant pour les questions anthropologiques en face des questions cosmiques. Progrès des sciences anthropologiques. — L’application de la théorie de la descendance à l’homme va de soi. — Arrêts de Cuvier. — Découverte de restes d’hommes diluviens ; leur âge. — Traces d’une antique culture. — Influence du sentiment du beau. — La position verticale. — Naissance du langage. — La marche du développement de la culture d’abord lente, puis de plus en plus accélérée. — La question de l’espèce. — Rapports de l’homme avec le singe.

 

Chapitre II. Le cerveau et l’âme

Les difficultés du sujet n’ont apparu plus distinctement qu’avec le progrès des sciences. Conséquences nuisibles de la psychologie universitaire. — La phrénologie. — Les mouvements réflexes comme éléments fondamentaux de l’activité psychique. Les expériences de Pflüger. — Malentendus divers et interprétations défectueuses d’expériences physiologiques. — Le cerveau ne produit aucune abstraction psychologique. — Théories défectueuses de Carus et de Huschke. — Les idées psychologiques des universités doivent avant tout être éliminées. — Persistance du préjugé de la localisation des facultés intellectuelles. — Recherches de Meynert relatives au cerveau. — Importance psychologique des voies motrices. — Homogénéité des phénomènes d’excitation dans tous les nerfs. — Expériences de Hitzig, Nothnagel et Ferrier. Leur signification. — Assertion de Wundt sur les phénomènes élémentaires physiologiques par rapport aux fonctions psychiques. — Démonstration de la loi de la conservation de la force par les fonctions du cerveau. — La valeur intellectuelle du contenu de la sensation.

 

Chapitre III. La psychologie conforme à la science de la nature

Erreurs dans les essais de psychologie mathématique et conforme à la science de la nature. Herbart et son école. — Nécessité d’une critique de la psychologie. — Hypothèses sur l’« essence de l’âme ». Une psychologie sans âme. — Critique de l’observation de soi-même et de l’observation au moyen du « sens interne ». — La méthode de la science de la nature et la spéculation. — La psychologie des bêtes. — La psychologie des peuples ; récits de voyages ethnographiques. — Influence de Darwin. — La méthode somatique. Sur l’emploi de l’expérimentation. — La psychologie empirique en Angleterre. — Mill, Spencer, Bain. — La statistique morale.

 

Chapitre IV. La physiologie des organes des sens et l’univers en tant que représentation

La physiologie des organes des sens montre que nous ne percevons pas les objets extérieurs, mais que nous en faisons sortir le phénomène. — La translation des objets vers le dehors et la vue droite, d’après J. Müller et Ueberweg. — Élaboration ultérieure et critique de la théorie d’Ueberweg. — Helmholtz sur l’essence des perceptions des sens. — Les organes des sens comme appareils d’abstraction. — Analogie avec l’abstraction dans la pensée. — L’explication psychologique des phénomènes n’exclut pas l’existence d’une cause mécanique. — Le monde des sens, produit de notre organisation. Les raisonnements inconscients. — L’hypothèse d’un mécanisme pour toutes les fonctions psychiques ne détermine pas le matérialisme, parce que le mécanisme lui-même n’est qu’une représentation. — Essai fait par Ueberweg pour démontrer la réalité transcendante de l’espace. — Résultats. — Rokitansky explique que précisément la théorie atomistique sert d’appui à une conception idéaliste de l’univers.

 

Quatrième partie.
Le matérialisme moral et la religion

 

Chapitre Ier. L’économie politique et la dogmatique de l’égoïsme

Naissance de l’hypothèse d’une société purement égoïste. — Droit et limites de l’abstraction. L’abstraction confondue avec la réalité. La formation du capital et la loi de l’accroissement des besoins. — La prétendue utilité de l’égoïsme. — Origine de l’égoïsme et de la sympathie. — Buckle a tort de nier le progrès moral. — L’égoïsme comme principe de morale et l’harmonie des intérêts. — Examen de la théorie de l’harmonie des intérêts. — Causes de l’inégalité et naissance du prolétariat.

 

Chapitre II. Le christianisme et le rationalisme

Les idées du christianisme en tant que remède apporté aux maux sociaux. Leur inefficacité apparente d’après Mill. — Effet médiat et s’opérant peu à peu. — Connexion du christianisme et de la réforme sociale. — Les effets moraux de la foi en partie favorables, en partie défavorables. — Importance de la forme en morale et en religion. — Prétention de la religion à posséder la vérité. — Impossibilité d’une religion rationnelle sans poésie. — Le pasteur Lang conteste cette doctrine.

 

Chapitre III. — Le matérialisme théorique dans ses rapports avec le matérialisme moral et avec la religion

Caractère des attaques ordinaires contre la religion. — Prédominance du principe de l’entendement. — Plans d’une nouvelle religion. Nouvelle hiérarchie de Comte. — Les connaissances relatives à la science de la nature ne doivent pas être traitées ecclésiastiquement, mais seulement d’une façon purement laïque. — Ce n’est pas l’instruction morale qui fait la religion, c’est l’émotion tragique communiquée à l’âme. — Notre culte de l’Humanité n’a pas besoin des formes religieuses. — Ce que le matérialisme ferait de plus logique serait de rejeter entièrement la religion. — Examen de la connexion entre le matérialisme moral et le matérialisme théorique. — Développement du matérialisme chez Ueberweg. — Son point de vue antérieur. — Nature matérialiste de sa psychologie. — Sa téléologie. — L’existence de Dieu. — Il passe au matérialisme ; preuves que l’on en trouve dans ses lettres à Czolbe et à l’auteur. — Doutes sur l’athéisme que Czolbe prête à Ueberweg. — Conséquences morales de sa conception de l’univers. — Ses rapports avec le christianisme. — David Frédéric Strauss. Sa dernière et définitive conception de l’univers est essentiellement matérialiste. — Son matérialisme est correct et logique. — Strauss est superficiel quand il discute les questions sociales et politiques. Ses tendances conservatrices. — Il rejette les caractères spécifiques de la morale chrétienne. Optimisme. Blâme du culte des communautés libres. — Insouciance relative au peuple et à ses besoins. — Les classes riches penchent vers le matérialisme. — Les socialistes. — Notre civilisation est menacée d’être renversée.

 

Chapitre IV. — Le point de vue de l’idéal

Le matérialisme comme philosophie de la réalité. Essence de la réalité. — Les fonctions de la synthèse dans la spéculation et dans la religion. — Origine de l’optimisme et du pessimisme. — Valeur et importance de la réalité. Ses limites ; le pas qui mène à l’idéal. — La réalité a besoin d’être complétée par un monde idéal. Poésies philosophiques de Schiller. L’avenir et l’essence intime de la religion. — La philosophie de la religion, particulièrement Fichte. Groupement des hommes d’après la forme de leur vie interne. — Destinées de la religion aux époques critiques. Possibilité de nouvelles formes de religion. Conditions auxquelles la religion peut exister. — Conditions de la paix entre des points de vue diamétralement opposés. — La polémique relative au matérialisme est un grave symptôme de notre époque. — La question sociale et les luttes imminentes. Possibilité d’une transformation pacifique.

 

Notes 

Notes de la première partie
Notes de la deuxième partie
Notes de la troisième partie
Notes de la quatrième partie


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le dimanche 27 avril 2008 18:24
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cegep de Chicoutimi.
 



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