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Collection « Les auteur(e)s classiques »

William JAMES, PHILOSOPHIE DE L’EXPÉRIENCE. (1910)
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre de William JAMES, PHILOSOPHIE DE L’EXPÉRIENCE. Traduit de l’Anglais par E. Brun et M. Paris. Titre original: A Pluralistic Universe. Paris: Ernest Flammarion Éditeur, 1910, 368 pp. Collection: Bibliothèque de philosophie scientifique dirigée par Gustave Le Bon. Un document produit à partir d’un fac-simile de la Bibliothèque nationale de France, Gallica. Une édition numérique réalisée par Charles Bolduc, bénévole, Docteur en philosophie, professeur de philosophie au Cégep de Chicoutimi.

[363]

Table des matières


PREMIÈRE LEÇON

Les aspects de la pensée philosophique [1]

Renaissance de la philosophie à noire époque. – Le ton change depuis 1860. – Définition de l’empirisme et du rationalisme. – Comment procèdent les philosophes : voulant expliquer l’univers, ils y choisissent une partie et l’interprètent tout entier par elle. – Ils s’efforçent de faire qu’il paraisse nous être moins étranger. – Différences que leur tempérament met entre eux. – Nécessité de reconstruire les raisonnements d’où sont sortis leurs systèmes. – Leur tendance à un excès de technicité. – Exagération en ce sens chez les Allemands. – Importance de la vision chez un philosophe. – La pensée chez les primitifs. – Le matérialisme et le spiritualisme. – Deux types de spiritualisme : le théisme et le panthéisme. – Le théisme laisse l’homme en dehors de Dieu. – Le panthéisme identifie l’homme et Dieu. – Les tendances contemporaines vont au panthéisme. – Légitimité de notre prétention d’être quelque chose d’essentiel dans l’univers. – Pluralisme contre monisme. – Deux formes pour représenter l’univers : la forme chaque, et la forme tout. – Comment se caractérise l’idéalisme absolu. – Particularités qui appartiennent à une conscience finie et ne sauraient appartenir à l’absolu. – Le panthéisme met la première dans l’impossibilité de communiquer avec le second.

[364]

DEUXIÈME LEÇON

L’idéalisme moniste [39]

Récapitulation. – Le pluralisme radical sera la thèse adoptée dans ces leçons. – La plupart des philosophes le dédaignent. – L’absolu de Bradley est chose qui nous est absolument étrangère. – Spinoza : sa distinction entre Dieu en tant qu’infini et Dieu en tant que constituant la pensée humaine. – Difficulté d’entrer en sympathie avec l’absolu. – Comment l’idéalisme essaie de le présenter. – Réfutation du pluralisme par les partisans de l’absolu. – Examen critique de la preuve invoquée par Lotze en faveur du monisme : analyse de ce qu’implique l’idée de l’action d’une chose sur une autre. – Définition de l’intellectualisme mal compris. – Alternative posée par Royce : ou bien la séparation complète des choses, ou bien leur union absolue. – Difficultés que soulève Bradley, au nom de la logique, à l’égard des relations entre les choses. – L’hypothèse de l’absolu ne rend pas rationnelles les choses jugées irrationnelles. – Tendance des rationalistes à se jeter dans les conceptions extrêmes. – Le problème des relations « extérieures ». – Transition pour passer à Hegel.

TROISIÈME LEÇON

Hegel et sa méthode [79]

Influence de Hegel. – Caractère impressionniste de sa vision. – Il met dans les choses elles-mêmes « l’élément dialectique ». – Le pluralisme admet comme possibles des conflits entre les choses. – Hegel explique ces conflits par une contradiction mutuelle des concepts. – Il tente de dépasser la logique ordinaire. – Critique de cette tentative. – Exemples de la constitution « dialectique » des choses. – Idéal que poursuivent les rationalistes : des propositions trouvant leur propre garantie dans une double négation. – Sublimité de cette conception. – Critique de l’explication proposée par Hegel : elle implique un intellectualisme mal compris. – Hegel est un voyant plutôt qu’un logicien. – « L’absolu » et « Dieu » sont deux notions différentes. – Utilité de l’absolu pour donner la paix mentale. – Cette utilité est contre-balancée par les paradoxes qu’une telle idée introduit dans la philosophie. – Idées de Leibniz et de Lotze sur la « chute » impliquée dans la création du monde fini. – Comment, d’après Joachim, la vérité est « tombée » dans l’erreur. – Là-dessus, comme sur l’idée d’un monde parfait, l’absolutisme soulève des problèmes au lieu d’apporter une solution. – Conclusions en faveur du pluralisme.

QUATRIÈME LEÇON 

Fechner [125]

L’existence de consciences supérieures à la conscience humaine n’implique pas nécessairement un esprit absolu. – Maigreur de l’absolutisme contemporain. – Le ton de panthéisme empirique de Fechner contraste avec celui du panthéisme rationaliste. – Vie de Fechner. – Sa vision est ce qu’il appelle « la vision lumineuse du monde ». – Sa manière de raisonner par analogie. – Pour lui l’univers entier est animé. – Sa formule moniste n’est pas nécessairement liée à son système. – L’âme de la Terre. – En quoi elle diffère de nos âmes. – La Terre est un ange. – L’âme des plantes. – La logique de Fechner. – Sa théorie de l’immortalité. – Caractère « substantiel » de son imagination. – Infériorité du panthéisme transcendantal ordinaire, par rapport à la vision de Fechner.

CINQUIÈME LEÇON

La composition des consciences [170]

Hypothèse relative à la possibilité pour les états de conscience de se combiner librement. – Cette hypothèse est commune à la psychologie naturaliste, à l’idéalisme transcendantal, et à Fechner. – Critique de cette hypothèse par l’auteur de ce livre, dans un ouvrage antérieur. – On ne peut pas invoquer ici l’analogie des combinaisons dites physiques. – Néanmoins l’idée d’une combinaison entre les parties de l’univers est un postulat nécessaire. – Objections que la logique adresse à ce postulat. – La méthode rationaliste, en cette matière, aboutit à une impasse. – Nécessité de rompre radicalement avec le rationalisme. – Transition pour passer à la philosophie de Bergson. – Du mauvais usage des concepts.

SIXIÈME LEÇON

Bergson et sa critique de l’intellectualisme [213]

La personnalité du professeur Bergson. – Achille et la tortue. – Ce n’est pas un sophisme. – On fait du mouvement une chose inintelligible en lui appliquant des concepts immuables. – Immense utilité pratique de la méthode conceptuelle. – Mais le rationalisme traditionnel nous donne un univers absolument immobile. – On ne saurait donc s’accommoder du point de vue intellectualiste. – Il ne rend pas compte de l’action, du changement, c’est-à-dire des données immédiates de la vie. – Encore une fois, caractère pratique, plutôt que théorique, du rôle joué par les concepts. – Bergson nous renvoie à l’intuition ou à l’expérience sensible, si nous voulons comprendre comment la vie se déroule. – Ce qu’il entend par là. – Nécessité d’admettre la multiplicité dans l’unité. – Ce qui existe réellement, ce ne sont pas des choses toutes faites, mais des choses en train de se faire. – L’originalité de Bergson. – Impuissance de la logique intellectualiste à définir un univers où le changement est continu. – Dans leur réalité vivante, c’est par rapport à elles-mêmes que les choses sont « autres » ; et ainsi la logique de Hegel est vraie en un certain sens.

SEPTIÈME LEÇON

La continuité de l’expérience [265]

Comment Green juge le sensualisme. – Aussi bien que les termes, les relations sont des données immédiates. – La continuité des choses apparaît dans leur flux lui-même, immédiatement connu : elle n’est nullement l’œuvre d’une raison tout abstraite, qui ferait disparaître leur incohérence originelle. – La continuité se déroule dans les données élémentaires de l’expérience. – Valeur illusoire des objections formulées contre la composition des états de conscience. – Les unités concrètes de l’expérience sont « autres » par rapport à elles-mêmes. – De proche en proche, la réalité effectue sa convergence. – Il faut nettement répudier l’intellectualisme. – L’absolu n’est qu’une hypothèse. – Le Dieu de Fechner n’est pas l’absolu. – Par l’absolu ne se résout aucune des difficultés que soulève l’intellectualisme. – L’existence d’une conscience surhumaine est-elle vraisemblable ?

HUITIÈME LEÇON

Conclusions [291]

Une expérience religieuse, ayant ses caractères distincts, est chose qui se constate. – Nature de cette expérience. – Elle confirme l’idée d’une vie plus vaste à laquelle nous prenons part. – Cette vie ne saurait se concevoir comme infinie, si l’on veut échapper aux paradoxes du monisme. – Dieu conçu comme un être fini. – L’empirisme est pour la religion un meilleur allié que le rationalisme. – Les preuves empiriques de l’existence d’un esprit plus vaste peuvent ouvrir la porte aux superstitions. – Mais cette objection n’est pas décisive. – Nos croyances font partie de la réalité. – C’est par l’empirisme pluraliste que s’établira pour nous la relation la moins lointaine avec Dieu. – Le mot « rationnel » serait remplacé avantageusement par le mot « intime » ou « intérieur ». – Distinction et définition du monisme et du pluralisme. – Le pluralisme implique l’indéterminisme. – La foi est l’échelle qui conduit l’homme à ses décisions. – Conclusion dernière.

Note de la page 239. – Comment peut s’interpréter la théorie du professeur Bergson sur le caractère exclusivement pratique des concepts [321]

[368]

APPENDICES

A. – La chose et ses relations [327]

B. – Le réel et le changement [352]

INDEX [359]



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le samedi 25 mai 2013 11:13
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cegep de Chicoutimi.
 



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