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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Johan Huizinga, 1872-1945
Historien néerlandais, fondateur de l'école culturelle.



Biographie


Johan Huizinga (7 décembre 1872 à Groningue - 1er février 1945 à De Steeg) est un historien néerlandais, fondateur de l’histoire culturelle. Ses travaux portaient avant tout sur l’histoire du Moyen Âge.

Biographie

Huizinga étudie à Groningue et à Leipzig. Durant ses études, il s'intéresse à l'Inde et apprend le sanskrit. Il soutient en 1897 une thèse sur le rôle du bouffon dans la dramaturgie indienne. Ensuite, il enseigne à Haarlem et puis à Amsterdam en études orientales. En 1905, il devient professeur d'histoire générale et néerlandaise à l'université de Groningen, poste qu'il quitte en 1915 pour une chaire d'histoire à l'université de Leyde où il enseigne jusqu’en 1942. A cette date, il est emprisonné par les nazis jusqu’à son décès en 1945.

Johan Huizinga était également un européen convaincu [1].

Son fils, Jakob Huizinga (qui porte le même nom et prénom que son grand-père) est un reporter et chroniqueur dans le journal libéral de Rotterdam, Nieuwe Rotterdamsche Courant.

Historien du Moyen Âge

À partir de 1905, Johan Huizinga effectue des recherches et enseigne en histoire du Moyen Âge et de la Renaissance. L’approche du Moyen Âge qu’Huizinga favorise, est particulière. Il s’intéresse beaucoup à l’art et au spectacle. Les études d’Huizinga se distinguent par l’extrême attention de son auteur à présenter fidèlement et précisément les faits, mais également à présenter la vie culturelle dans une langue riche aux qualités littéraires. Huizinga travaille principalement sur l’histoire de la France et des Pays-Bas de la période du bas Moyen Âge, (XIVe et XVe siècles) jusqu’à la Réforme et à la période de la Renaissance.

Automne du Moyen Âge (1919)

Dans L'Automne du Moyen Âge (Herfsttij der Middeleeuwen, également traduit sous le titre Le Déclin du Moyen Âge), son approche diffère de l’interprétation alors dominante, en autre celui de Jules Michelet. Huizinga remet en cause une certaine frontière qui séparerait le Moyen Âge avec la Renaissance. Il décrit également le Moyen Âge tardif comme une période pessimiste et décadente (démographique) et non pas comme celle d’une renaissance. Cette lecture du Moyen Âge va être développée plus tard par de nombreux historiens médiévistes et par son « vieil ami »[2], José Ortega y Gasset. Pour ce faire, Huizinga analyse les idées, les rêves (l’idéal chevaleresque ou l’idéal courtois), les émotions, les images produites durant cette période [3]. Cet ouvrage, qui lui apporte une renommée importante, est largement reconnu comme une contribution de première importance à l’histoire de cette période, et comparable à l'autre classique Civilisation de la Renaissance en Italie, de Jacob Burckhardt.

Homo ludens (1938)

Dans Homo Ludens (1938), Huizinga étudie l’influence du jeu sur la culture européenne. Huizinga envisage le jeu comme un phénomène culturel et non pas simplement dans une perspective biologique, psychologique ou anthropologique. La dimension du jeu (homo ludens) est essentielle pour comprendre l’homme au-delà des dimensions de connaissance-savoir (homo sapiens) et de travail (homo faber). Pour Huizinga, le jeu contribue au développement de la culture. Comme il l’indique, « le jeu est une tâche sérieuse ». Homo Ludens s’est imposé comme un ouvrage incontournable de l’étude du loisir et de la culture.

Reconnaissances

Liste d’ouvrages disponibles

En français

Par ordre chronologique

  • 1919 - L'Automne du Moyen Âge, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot", 2002 (ISBN 2-228-89602-0)
  • 1924 - Erasme
  • 1935 - La Crise de la civilisation
  • 1939 - Incertitudes - Essai de diagnostic du mal dont souffre notre temps
  • 1938 - Homo Ludens - Essai sur la fonction sociale du jeu
  • 1945 - A l'aube de la paix - Etude sur les chances de rétablissement de notre civilisation

Notes et références

1.      Dix-huitième séance du Mardi 25 juin 2002 [archive], sur le site du Conseil d'Europe

2.      Eve Giustiniani, « Un philosophe en exil: José Ortega y Gasset » [archive], Rives méditerranéennes [En ligne], Jeunes chercheurs 2007, mis en ligne le 15 octobre 2008, Consulté le 16 avril 2010.

3.      Martin Masse, L'attrait Du Moyen Âge [archive], sur quebecoislibre.org.

Source: Wikipédia, l'encyclopédie libre.
[EN LIGNE] Consulté le 13 janvier 2011.


Retour à l'auteur: Franz Boas (1858-1942) Dernière mise à jour de cette page le jeudi 13 janvier 2011 19:47
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cegep de Chicoutimi.
 



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