RECHERCHE SUR LE SITE

Références
bibliographiques
avec le catalogue


En plein texte
avec Google

Recherche avancée
 

Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF

Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
 

Collection « Les auteur(e)s classiques »

Au commencement était le rite. De l’origine des sociétés humaines (1954)
Repère bio-bliographiques


Un édition numériqur réalisée à partir du livre d'Arthur Maurice HOCART [1883-1939], Au commencement était le rite. De l’origine des sociétés humaines. Traduit de l’Anglais par Jean Lassègue avec la collaboration de Mark Ans-pach, 2005. Préface de Lucien Scubla. Paris : La Découverte • M.A.U.S.S., 2005, 220 pp. Collection: Recherche. Titre original publié en 1954: Social Origins. Ouvrage traduit et publié avec la concours du CNRS. [Livre diffusé, dans Les Classiques des sciences sociales avec l'autorisation du traducteur, Jean Lassègue, accordée le 10 avril 2008.]

Repères bio-bibliographiques

A.M. Hocart :

 

26 avril 1883. Naissance d'Arthur Maurice Hocart àEtterbeck, près de Bruxelles. 

Il est issu d'une vieille famille française dont un représentant vivait à Domrémy à l'époque de Jeanne d'Arc, et dont un descendant émigra dans les îles Anglo-Normandes, où les ancêtres de Hocart prirent la nationalité britannique. 

Son grand-père, né à Guernesey, était un prêtre de la High Church (courant anglican proche du catholicisme par sa valorisation du rituel et des sacrements), qui se convertit au méthodisme de Wesley. Son père, né à Saint-Pierre, près de Bruxelles, fut prêtre wesleyen avant de devenir unitarien. Hommes de grande culture, l'un et l'autre ont écrit des ouvrages sur diverses questions religieuses. 

Scolarité de Hocart à l'Athénée royal d'Ixelles (Bruxelles), puis à Elizabeth College (Guernesey). 

Octobre 1902. Hocart s'inscrit à l'université d'Oxford (Exeter College), où il va faire, pendant quatre ans, de solides études classiques (grec, latin, histoire ancienne, philosophie). Simultanément, il étudie la philologie comparée, avec un disciple de Max Müller, puis la psychologie, avec William McDougall, qui avait participé àl'expédition organisée par Haddon au détroit de Torres. 

1906. Hocart étudie la psychologie et la philosophie à l'université de Berlin, auprès de Carl Stumpf. 

1908. Membre de la Percy Sladen Trust Expedition, il fait des recherches ethnographiques dans les îles Salomon, notamment à Eddystone (devenue Valla Lavella), en collaboration étroite avec W.H.R. Rivers. 

1909. Hocart est nommé directeur d'école à Lakemba (îles Fidji), où il passe trois ans à étudier la culture fidjienne. 

1912. Il obtient une bourse de l'université d'Oxford pour enquêter à Fidji, Rotuma, Wallis, Samoa et Tonga. 

1914. Il parachève sa formation en anthropologie à Oxford. 

1915. Il fait la guerre en France, pendant quatre ans, sur la ligne de front, dans l'infanterie des comtés d'Oxford et de Buckingham, et obtient le grade de capitaine. 

1919. Nommé chef de mission archéologique à Ceylan, Hocart retourne à Oxford pour étudier le sanscrit, le tamoul, le pali et le cinghalais. Il est ensuite envoyé en Inde pour étudier les moyens de conserver les monuments hindous et bouddhistes. 

24 janvier 1921. Hocart prend son service à Colombo. Nombreux travaux archéologiques, notamment au temple de la Dent de Kandy. Il publie les travaux de ses prédécesseurs, fonde et dirige la section G du Ceylon Journal of Science, consacrée à l'archéologie et àl'ethnologie. 

Juillet 1925. N'ayant pas ménagé ses forces et sa santé, Hocart, qui souffre de dysentrie, doit être rapatrié. 

1927. Il publie Kingship, son premier livre. À l'aide de nombreux exemples, Hocart y montre l'unité des rites d'intronisation et l'origine royale de la plupart des autres rites. 

13 octobre 1928. De retour à Ceylan, à nouveau souffrant, il est mis en congé de maladie pendant trois mois. 

11 septembre 1929. Hocart est mis à la retraite pour inaptitude physique. Il publie à cette période Lau Islands, Fiji, recueil de notes ethnographiques. 

1930. Il épouse Elizabeth Graham Hern, qui l'avait soigné pendant sa maladie et à laquelle il dédiera deux de ses livres. 

1931. Il est nommé maître de conférences honoraire d'ethnologie. Durant trois ans, il collaborera avec G. Elliot Smith et W.J. Perry, chefs de file de l'école diffusionniste anglaise. 

1932. Examinateur pour l'université de Londres et membre du conseil de l'Institut royal d'anthropologie. Il tente vainement d'obtenir un poste à Cambridge. 

1933. Il publie The Progress of Man, un manuel d'anthropologie générale de facture originale, qui a pour fil conducteur l'origine rituelle des techniques et des institutions. 

1934. Il succède à E. Evans-Pritchard à la chaire de sociologie de l'université Fouad 1er du Caire, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort, partageant son activité entre enseignement et recherches ethnographiques. 

1935. Le manuel de Hocart est traduit en français sous le titre Les progrès de l'homme (Payot). 

1936. Hocart publie au Caire Kings and Councillors, ouvrage qui montre comment l'organisation rituelle des sociétés s'est transformée en organisation politique. 

1938. Il publie en France, grâce à Marcel Mauss, qui en rédige la préface, Les castes, traduction d'un essai dont l'original paraîtra seulement douze ans plus tard en Angleterre. 

Mars 1939. Hocart meurt à la suite d'une infection contractée dans la région du Fayoum. 

1940. Tous les effets personnels de sa femme, et les souvenirs qu'elle conservait de lui, sont détruits au cours d'un raid aérien nazi. 

1950. Lord Raglan, proche ami et exécuteur testamentaire de Hocart, fait paraître Caste : a Comparative Study, version originale de l'essai paru en France en 1938. 

1952. Lord Raglan rassemble trente articles de Hocart sous le titre The Life-Giving Myth and other Essays. Il dit avoir fait plusieurs coupures dont il n'indique ni l'emplacement ni la longueur. 

Il publie aussi The Northern States of Fiji, à partir de notes de terrain laissées par Hocart. 

1954. Publication de Social Origins, à partir d'un manuscrit de Hocart que Lord Raglan dit avoir légèrement remanié, sans toutefois donner d'indications précises sur les retouches effectuées. 

1967. Rodney Needham publie A Bibliography of Arthur Maurice Hocart, qui fait un relevé minutieux de tous les écrits de Hocart. 

1969. Réédition de Kingship. 

1970. Nouvelle édition de Kings and Councillors, avec une introduction substantielle de R. Needham. 

1972. Cécile Barraud présente, dans la revue L'Homme, une synthèse des premiers travaux ethnographiques de Hocart intitulée « De la chasse aux têtes à la pêche à la bonite : essai sur la chefferie à Eddystone ». 

1973. Traduction française de The Life-Giving Myth, sous le titre Le Mythe sorcier (Payot). 

1978. Traduction française de Kings and Councillors, sous le titre Rois et courtisans (Le Seuil). 

1987. R. Needham publie Imagination and Proof, recueil de neuf articles représentatifs de la méthode hocartienne (dont deux avaient déjà été repris, en grande partie, dans Rois et courtisans et dans les Castes). Il le dédie à la mémoire de Lord Raglan, « pour son dévouement désintéressé à l'œuvre et à la renommée de A.M. Hocart ».



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le vendredi 13 juin 2008 11:23
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cegep de Chicoutimi.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
Membre Crossref