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Collection « Les auteur(e)s classiques »
“La vie et la mort. Croyances et doctrines de l’antiquité chinoise” (1921) Introduction
Une édition électronique réalisée à partir du livre de Marcel Granet (1884 - 1940), “La vie et la mort. Croyances et doctrines de l’antiquité chinoise” (1921)*. In Essais sociologiques sur la Chine. 18 pages. Paris : Les Presses universitaires de France, 1990. Article paru dans l'Annuaire de l'École des Hautes Études, 1920 1921. Une édition numérique réalisée par Pierre Palpant, bénévole.
Introduction
A05. Marcel GRANET : La vie et la mort. Croyances et doctrines de l’antiquité chinoise (1921).
L’idée centrale de la spéculation chinoise est la conception d’une stricte solidarité entre le Monde et l’Homme. Les penseurs se représentèrent les lois de l’évolution naturelle à l’aide d’une mystique des nombres : ils tentèrent aussi d’expliquer par des arrangements numériques le cours de la vie humaine. Ils firent preuve de grande habileté ; ils réussirent à retrouver par raisonnement quelques faits d’expérience : les observations d’ordre empirique se trouvèrent dès lors intégrées dans un système du Monde.
Ce système étant, par tous, conçu à peu près de même, il n’y a pas grande variété dans les exemples typiques que je vais donner de raisonnements sur la vie humaine.
On le voit : faits physiques, dentition, puberté, ménopause, etc., faits sociaux : majorité, fiançailles, mariage, retraite, etc., toute la vie humaine était réglée de façon à montrer que l’homme participait à l’harmonie du Monde révélée par les jeux numériques de ses principes constitutifs, le yin et le yang. Le travail scientifique arrivait à donner une valeur de lois naturelles à des données de l’expérience commune ou de la pratique sociale, en les intégrant dans un système ordonné de concepts. Les facilités d’explication fournies par le symbolisme arithmétique, qui était le langage scientifique de l’époque, rendaient sans doute ce travail assez aisé ; mais, si puéril qu’il puisse paraître, il ne s’est point fait à vide : il a au moins le mérite d’avoir noté et conservé des faits.
Dernière mise à jour de cette page le Jeudi 24 mars 2005 08:44 Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
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