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Collection « Les auteur(e)s classiques »
Une édition numérique réalisée à partir du livre de Charles-Robert Darwin (1809-1882), L'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou La lutte pour l'existence dans la nature. (1859). Traduit de l'Anglais par Edmond Barbier sur l'édition anglaise définitive. Paris: Alfred Coste, Éditeur, 1921, 604 pp. Une édition numérique réalisée par M. Jean-Marc Simonet, professeur retraité de l'enseignement, Université de Paris XI-Orsay. Table des matières Notice historique sur les progrès de l’opinion relative à l’origine des espèces avant la publication de la première édition anglaise du présent ouvrage. Chapitre I. De la variation des espèces à l’état domestique. Causes de la variabilité. Effets des habitudes ; Effets de l’usage ou du non-usage des parties ; Variation par corrélation ; Hérédité. Caractères des variétés domestiques. ; Difficulté de distinguer entre les variétés et les espèces ; Nos variétés domestiques des-cendent d’une ou de plusieurs espèces. Pigeons domestiques, leurs différences et leur origine. La sélection appliquée depuis longtemps, ses effets. Sélection mé-thodique et inconsciente ; Origine inconnue de nos animaux domestiques. Circonstances favorables à l’exercice de la sélection par l’homme.
Chapitre II. De la variation à l’état de nature. Variabilité. Différences individuelles. Espèces douteuses. Les espèces ayant un habitat fort étendu, les espèces très répandues et les espèces communes sont celles qui varient le plus. Dans chaque pays, les espèces appartenant aux genres qui contien-nent beaucoup d’espèces varient plus fréquemment que celles appartenant aux genres qui contiennent peu d’espèces. Beaucoup d’espèces appartenant aux genres qui contiennent un grand nombre d’espèces ressemblent à des variétés, en ce sens qu’elles sont alliées de très près, mais inégalement, les unes aux autres, et en ce qu’elles ont un habitat restreint. Résumé.
Chapitre III. La lutte pour l’existence. Son influence sur la sélection naturelle. Ce terme pris dans un sens figuré. Progression géométrique de l’augmentation des individus ; Augmentation rapide des animaux et des plantes acclimatés. Nature des obstacles qui empêchent cette aug-mentation ; Concurrence universelle ; Effets du climat ; Le grand nombre des individus devient une protection. Rapports complexes entre tous les animaux et entre toutes les plantes. La lutte pour l’existence est très acharnée entre les individus et les varié-tés de la même espèce, souvent aussi entre les espèces du même genre ; Les rapports d’organisme à organisme sont les plus importants de tous les rapports.
Chapitre IV. La sélection naturelle ou la persistance du plus apte. La sélection naturelle ; comparaison de son pouvoir avec le pouvoir sélectif de l’homme ; son influence sur les caractères a peu d’importance ; son influence à tous les âges et sur les deux sexes. Sélection sexuelle. Exemples d’action de la sélection naturelle. De la généralité des croisements entre les individus de la même espèce. Circonstances favorables ou défavorables à la sélection naturelle, telles que croise-ments, isolement, nombre des individus ; Action lente. Extinction causée par la sé-lection naturelle. Divergence des caractères dans ses rapports avec la diversité des habitants d’une région limitée et avec l’acclimatation. Action de la sélection natu-relle sur les descendants d’un type commun résultant de la divergence des caractères ; La sélection naturelle explique le groupement de tous les êtres organisés. Les pro-grès de l’organisme ; la persistance des formes inférieures. La convergence des ca-ractères ; la multiplication indéfinie des espèces. Résumé.
Chapitre V. Des lois de la variation. Effets du changement des conditions. Usage et non-usage des parties combinées avec la sélection naturelle ; organes du vol et de la vue. Acclimatation. Variations corré-latives. Compensation et économie de croissance ; Fausses corrélations. Les or-ganismes inférieurs multiples et rudimentaires sont variables. Les parties dévelop-pées de façon extraordinaire sont très variables. Les caractères spécifiques sont plus variables que les caractères génériques. Les caractères sexuels secondaires sont très variables. Les espèces du même genre varient d’une manière analogue ; Retour à des caractères depuis longtemps perdus. Résumé.
Chapitre VI. Difficultés soulevées contre l’hypothèse de la descendance avec modifications. Difficultés que présente la théorie de la descendance avec modifications. Manque ou ra-reté des variétés de transition. Transitions dans les habitudes de la vie ; Habitudes différentes chez une même espèce ; Espèces ayant des habitudes entièrement différen-tes de celles de ses espèces voisines. Organes de perfection extrême. Mode de transition. Cas difficiles ; Natura non facit saltum. Organes peu importants. Les organes ne sont pas absolument parfaits dans tous les cas. La loi de l’unité de type et des conditions d’existence est comprise dans la théorie de la sélection naturelle.
Chapitre VII. Objections diverses faites à la théorie de la sélection naturelle. Longévité. Les modifications ne sont pas nécessairement simultanées. Modifications ne rendant en apparence aucun service direct. Développement progressif. Cons-tance plus grande des caractères ayant la moindre importance fonctionnelle. Préten-due incompétence de la sélection naturelle pour expliquer les phases premières de conformations utiles. Causes qui s’opposent à l’acquisition de structures utiles au moyen de la sélection naturelle. Degrés de conformation avec changement de fonc-tions. Organes très différents chez les membres d’une même classe, provenant par développement d’une seule et même source. Raisons pour refuser de croire à des modifications considérables et subites.
Chapitre VIII. Instinct. Les instincts peuvent se comparer aux habitudes, mais ils ont une origine différente ; Gra-dation des instincts ; Fourmis et pucerons ; Variabilité des instincts. Instincts domestiques ; leur origine. Instincts naturels du coucou, de l’autruche et des abeilles parasites ; Instinct esclavagiste des fourmis ; L’abeille ; son instinct constructeur ; Les changements d’instinct et de conformation ne sont pas nécessairement simultanés. Difficultés de la théorie de la sélection naturelle appliquée aux instincts ; Insectes neu-tres ou stériles. Résumé.
Chapitre IX. Hybridité. Distinction entre la stérilité des premiers croisements et celle des hybrides. La stérilité est variable en degré, pas universelle, affectée par la consanguinité rapprochée, sup-primée par la domestication. Lois régissant la stérilité des hybrides ; La stérilité n’est pas un caractère spécial, mais dépend d’autres différences et n’est pas accumulée par la sélection naturelle. Causes de la stérilité des hybrides et des premiers croise-ments ; Parallélisme entre les effets des changements dans les conditions d’existence et ceux du croisement. Dimorphisme et trimorphisme. La fécondité des variétés croisées et de leurs descendants métis n’est pas universelle. Hybrides et métis com-parés indépendamment de leur fécondité. Résumé.
Chapitre X. Insuffisance des documents géologiques. De l’absence actuelle des variétés intermédiaires ; De la nature des variétés intermédiaires éteintes ; de leur nombre. Du laps de temps écoulé, calculé d’après l’étendue des dénudations et des dépôts ; Du laps de temps estimé en années. Pauvreté de nos col-lections paléontologiques ; Intermittence des formations géologiques ; De la dénuda-tion des surfaces granitiques. Absence des variétés intermédiaires dans une forma-tion quelconque. Apparition soudaine de groupes d’espèces. De leur apparition soudaine dans les couches fossilifères les plus anciennes ; Ancienneté de la terre habi-table. Résumé.
Chapitre XI. De la succession géologique des êtres organisés. Apparition lente et successive des espèces nouvelles ; Leur différente vitesse de transfor-mation; Les espèces éteintes ne reparaissent plus ; Les groupes d’espèces, au point de vue de leur apparition et de leur disparition, obéissent aux mêmes règles générales que les espèces isolées. Extinction. Changements simultanés des formes organiques dans le monde entier. Affinités des espèces éteintes soit entre elles, soit avec les es-pèces vivantes. Etat de développement des formes anciennes. Succession des mêmes types dans les mêmes zones. Résumé de ce chapitre et du chapitre précé-dent.
Chapitre XII. Distribution géographique. Les différences dans les conditions physiques ne suffisent pas pour expliquer la distribution géographique actuelle ; Importance des barrières ; Affinités entre les productions d’un même continent. Centres de création. Dispersion provenant de modifications dans le climat, dans le niveau du sol et d’autres moyens accidentels. Dispersion pendant la période glaciaire. Périodes glaciaires alternantes dans l’hémisphère bo-réal et dans l’hémisphère austral.
Chapitre XIII. Distribution géographique (suite). Distribution des productions d’eau douce. Sur les productions des îles océaniques. Absence de batraciens et de mammifères terrestres. Sur les rapports entre les habi-tants des îles et ceux du continent le plus voisin ; Sur la colonisation provenant de la source la plus rapprochée avec modifications ultérieures. Résumé de ce chapitre et du chapitre précédent.
Chapitre XIV. Affinités mutuelles des êtres organisés ; Morphologie ; Embryo-logie ; Organes rudimentaires. CLASSIFICATION ; groupes subordonnés à d’autres groupes ; Système naturel ; Les lois et les difficultés de la classification expliquées par la théorie de la descendance avec modifications ; Classification des variétés ; Emploi de la généalogie dans la classifica-tion. Caractères analogiques ou d’adaptation. Affinités générales, complexes et divergentes ; L’extinction sépare et définit les groupes. MORPHOLOGIE, entre les membres d’une même classe et entre les parties d’un même individu. EMBRYOLOGIE ; ses lois expliquées par des variations qui ne surgissent pas à un âge précoce et qui sont héréditaires à un âge correspondant. ORGANES RUDIMEN-TAIRES ; explication de leur origine. Résumé.
Chapitre XV. Récapitulations et conclusions. Récapitulation des objections élevées contre la théorie de la sélection naturelle. Récapi-tulation des faits généraux et particuliers qui lui sont favorables. Causes de la croyance générale à l’immutabilité des espèces. Jusqu’à quel point on peut étendre la théorie de la sélection naturelle. Effets de son adoption sur l’étude de l’histoire naturelle. Dernières remarques.
Glossaire des principaux termes scientifiques employés dans le présent volume. Index.
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