RECHERCHE SUR LE SITE

Références
bibliographiques
avec le catalogue


En plein texte
avec Google

Recherche avancée
 

Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF

Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
 

Collection « Les auteur(e)s classiques »

L'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle
ou La lutte pour l'existence dans la nature
. (1859)
Glossaire


Une édition numérique réalisée à partir du livre de Charles-Robert Darwin (1809-1882), L'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou La lutte pour l'existence dans la nature. (1859). Traduit de l'Anglais par Edmond Barbier sur l'édition anglaise définitive. Paris: Alfred Coste, Éditeur, 1921, 604 pp. Une édition numérique réalisée par M. Jean-Marc Simonet, professeur retraité de l'enseignement, Université de Paris XI-Orsay.

Glossaire
des principaux termes scientifiques employés dans le présent volume. [1].

 

ABERRANT. — Se dit des formes ou groupes d’animaux ou de plantes qui s’écartent par des caractères importants de leurs alliés les plus rapprochés, de manière à ne pas être aisément compris dans le même groupe.

ABERRATION (en optique). — Dans la réfraction de la lumière par une lentille convexe, les rayons passant à travers les différentes parties de la lentille convergent vers des foyers à des distances légèrement différentes : c’est ce qu’on appelle aberration sphérique ; d’autre part, les rayons colorés sont séparés par l’action prismatique de la lentille et convergent également vers des foyers à des distances différentes : c’est l’aberration chromatique.

AIRE. — L’étendue de pays sur lequel une plante ou un animal s’étend naturellement. — Par rapport au temps, ce mot exprime la distribution d’une espèce ou d’un groupe parmi les couches fossilifères de l’écorce de la terre.

ALBINISME, ALBINOS. — Les albinos sont des animaux chez lesquels les matières colorantes, habituellement caractéristiques de l’espèce, n’ont pas été produites dans la peau et ses appendices. — ALBINISME, état d’albinos.

ALGUES. — Une classe de plantes comprenant les plantes marines ordinaires et les plantes filamenteuses d’eau douce.

ALTERNANTE (GÉNÉRATION). — Voir GÉNÉRATION.

AMMONITES. — Un groupe de coquilles fossiles, spirales et à chambres, ressemblant au genre Nautilus, mais les séparations entre les chambres sont ondulées en spirales combinées à leur jonction avec la paroi extérieure de la coquille.

ANALOGIE. — La ressemblance de structures qui provient de fonctions semblables, comme, par exemple, les ailes des insectes et des oiseaux. On dit que de telles structures sont analogues les unes aux autres.

ANIMALCULE. — Petit animal : terme généralement appliqué à ceux qui ne sont visibles qu’au microscope.

ANNÉLIDES. — Une classe de vers chez lesquels la surface du corps présente une division plus ou moins distincte en anneaux ou segments généralement pourvus d’appendices pour la locomotion ainsi que de branchies. Cette classe comprend les vers marins ordinaires, les vers de terre et les sangsues.

ANORMAL. — Contraire à la règle générale.

ANTENNES. — Organes articulés placés à la tête chez les insectes, les crustacés et les centipèdes, n’appartenant pourtant pas à la bouche.

ANTHÈRES. — Sommités des étamines des fleurs qui produisent le pollen ou la poussière fertilisante.

APLACENTAIRES (APLACENTALIA, APLACENTATA). — Mammifères aplacentaires. — Voir MAMMIFÈRES.

APOPHYSES. — Eminences naturelles des os qui se projettent généralement pour servir d’attaches aux muscles, aux ligaments, etc.

ARCHÉTYPE. — Forme idéale primitive d’après laquelle tous les êtres d’un groupe semblent être organisés.

ARTICULÉS. — Une grande division du règne animal, caractérisée généralement en ce qu’elle a la surface du corps divisée en anneaux appelés segments, dont un nombre plus ou moins grand est pourvu de pattes composées, tels que les insectes, les crustacés et les centipèdes.

ASYMETRIQUE. — Ayant les deux côtés dissemblables.

ATROPHIE. — Arrêt dans le développement survenu dans le premier âge.

AVORTÉ. — On dit qu’un organe est avorté, quand de bonne heure il a subi un arrêt dans son développement.

BALANES (Bernacles). — Cirripèdes sessiles à test composé de plusieurs pièces, qui vivent en abondance sur les rochers du bord de la mer.

BASSIN (Pelvis). — L’arc osseux auquel sont articulés les membres postérieurs des animaux vertébrés.

BATRACIENS. — Une classe d’animaux parents des reptiles, mais subissant une métamorphose particulière et chez lesquels le jeune animal est généralement aquatique et respire par des branchies. (Exemples : les grenouilles, les crapauds et les salamandres.)

BLOCS ERRATIQUES. — Enormes blocs de pierre transportés, généralement encaissés dans de la terre argileuse ou du gravier.

BRACHIOPODE. — Une classe de mollusques marins ou animaux à corps mou pourvus d’une coquille bivalve attachée à des matières sous-marines par une tige qui passe par une ouverture dans l’une des valvules. Ils sont pourvus de bras à franges par l’action desquelles la nourriture est portée à la bouche.

BRANCHIALES. — Appartenant aux branchies.

BRANCHIES. — Organes pour respirer dans l’eau.

CAMBRIEN (SYSTÈME). — Une série de roches paléozoïques entre le laurentien et le silurien, et qui, tout récemment, étaient encore considérées comme les plus anciennes roches fossilifères.

CANIDÉS. — La famille des chiens, comprenant le chien, le loup, le renard, le chacal, etc.

CARAPACE. — La coquille enveloppant généralement la partie antérieure du corps chez les crustacés. Ce terme est aussi appliqué aux parties dures et aux coquilles des cirripèdes.

CARBONIFÈRE. — Ce terme est appliqué à la grande formation qui comprend, parmi d’autres roches, celles à charbon. Cette formation appartient au plus ancien système, ou système paléozoïque.

CAUDAL. — De la queue ou appartenant à la queue.

CÉLOSPERME. — Terme appliqué aux fruits des ombellifères, qui ont la semence creuse à la face interne.

CÉPHALOPODES. — La classe la plus élevée des mollusques ou animaux à corps mou, caractérisée par une bouche entourée d’un nombre plus ou moins grand de bras charnus ou tentacules qui, chez la plupart des espèces vivantes, sont pourvus de suçoirs. ( Exemples : la seiche, le nautile.).

CÉTACÉS. — Un ordre de mammifères comprenant les baleines, les dauphins, etc., ayant la forme de poissons, la peau nue et dont seulement les membres antérieurs sont développés.

CHAMPIGNONS (Fungi). — Une classe de plantes cryptogames cellulaires

CHÉLONIENS. — Un ordre de reptiles comprenant les tortues de mer, les tortues de terre, etc.

CIRRIPÈDES. — Un ordre de crustacés comprenant les bernacles, les anatifes, etc. Les jeunes ressemblent à ceux de beaucoup d’autres crustacés par la forme, mais arrivés à l’âge mûr, ils sont toujours attachés à d’autres substances, soit directement, soit au moyen d’une tige. Ils sont enfermés dans une coquille calcaire composée de plusieurs parties, dont deux peuvent s’ouvrir pour donner issue à un faisceau de tentacules entortillés et articulés qui représentent les membres.

COCCUS. — Genres d’insectes comprenant la cochenille, chez lequel le mâle est une petite mouche ailée et la femelle généralement une masse inapte à tout mouvement, affectant la forme d’une graine.

COCON. — Une enveloppe en général soyeuse dans laquelle les insectes sont fréquemment renfermés pendant la seconde période, ou la période de repos de leur existence. Le terme de « période de cocon » est employé comme équivalent de « période de chrysalide ».

COLÉOPTÈRES. — Ordres d’insectes, ayant des organes buccaux masticateurs et la première paire d’ailes (élytres) plus ou moins cornée, formant une gaine pour la seconde paire, et divisée généralement en droite ligne au milieu du dos.

COLONNE. — Un organe particulier chez les fleurs de la famille des orchidées dans lequel les étamines, le style et le stigmate (ou organes reproducteurs) sont réunis.

COMPOSÉES ou PLANTES COMPOSÉES. — Des plantes chez lesquelles l’inflorescence consiste en petites fleurs nombreuses (fleurons) réunies en une tête épaisse, dont la base est renfermée dans une enveloppe commune. (Exemples : la marguerite, la dent-de-lion, etc.)

CONFERVES. — Les plantes filamenteuses d’eau douce.

CONGLOMÉRAT. — Une roche faite de fragments de rochers ou de cailloux cimentés par d’autres matériaux.

COROLLE. — La seconde enveloppe d’une fleur, généralement composée d’organes colorés semblables à ces feuilles (pétales) qui peuvent être unies entièrement, ou seulement à leurs extrémités, ou à la base.

CORRÉLATION. — La coïncidence normale d’un phénomène, des caractères, etc., avec d’autres phénomènes ou d’autres caractères.

CORYMBE. — Mode d’inflorescence multiple, par lequel les fleurs qui partent de la partie inférieure de la tige sont soutenues sur des tiges plus longues, de manière à être de niveau avec les fleurs supérieures.

COTYLÉDONS. — Les premières feuilles, ou feuilles à semence des plantes.

CRUSTACÉS. — Une classe d’animaux articulés ayant la peau du corps généralement plus ou moins durcie par un dépôt de matière calcaire, et qui respirent au moyen de branchies. (Exemples : le crabe, le homard, la crevette.)

CURCULION. — L’ancien terme générique pour les coléoptères connus sous le nom de charançons, caractérisés par leurs tarses à quatre articles, et par une tête qui se termine en une espèce de bec, sur les côtés duquel sont fixées les antennes.

CUTANÉ. — De la peau ou appartenant à la peau.

CYCLES. — Les cercles ou lignes spirales dans lesquels les parties des plantes sont disposées sur l’axe de croissance.

DÉGRADATION. — Détérioration du sol par l’action de la mer ou par des influences atmosphériques.

DENTELURES. — Dents disposées comme celles d’une scie.

DÉNUDATION. — L’usure par lavage de la surface de la terre par l’eau.

DÉVONIEN (SYSTÈME), ou formation dévonienne, — Série de roches paléozoïques comprenant le vieux grès rouge.

DICOTYLÉDONÉES ou PLANTES DICOTYLÉDONES. — Une classe de plantes caractérisées par deux feuilles à semences (cotylédons), et par la formation d’un nouveau bois entre l’écorce et l’ancien bois (croissance ; exogène), ainsi que par l’organisation rétiforme des nervures des feuilles. Les fleurs sont généralement divisées en multiples de cinq.

DIFFÉRENCIATION. — Séparation ou distinction des parties ou des organes qui se trouvent plus ou moins unis dans les formes élémentaires vivantes.

DIMORPHES. — Ayant deux formes distinctes. Le dimorphisme est l’existence de la même espèce sous deux formes distinctes.

DIOÏQUE. — Ayant les organes des sexes sur des individus distincts.

DIORITE. — Une forme particulière de pierre verte (Greenstone).

DORSAL. — Du dos ou appartenant au dos.

ÉCHASSIERS (Grallatores). — oiseaux généralement pourvus de longs becs, privés de plumes au-dessus du tarse, et sans membranes entre les doigts des pieds. (Exemples : les cigognes, les grues, les bécasses, etc.)

ÉDENTÉS. — Ordre particulier de quadrupèdes caractérisés par l’absence au moins des incisives médianes (de devant) dans les deux mâchoires. (Exemples : les paresseux et les tatous.)

ÉLYTRES. — Les ailes antérieures durcies des coléoptères, qui recouvrent et protègent les ailes membraneuses postérieures servant seules au vol.

EMBRYOLOGIE. — L’étude du développement de l’embryon.

EMBRYON. — Le jeune animal en développement dans l’œuf ou le sein de la mère.

ENDÉMIQUE. — Ce qui est particulier à une localité donnée.

ENTOMOSTRACÉS. — Une division de la classe des crustacés, ayant généralement tous les segments du corps distincts, munie de branchies aux pattes ou aux organes de la bouche, et les pattes garnies de poils fins. Ils sont généralement de petite grosseur.

ÉOCÈNE. — La première couche des trois divisions de l’époque tertiaire. Les roches de cet âge contiennent en petite proportion des coquilles identiques à des espèces actuellement existantes.

ÉPHEMÈRES (INSECTES). — Insectes ne vivant qu’un jour ou très peu de temps.

ÉTAMINES. — Les organes mâles des plantes en fleur, formant un cercle dans les pétales. Ils se composent généralement d’un filament et d’une anthère : l’anthère étant la partie essentielle dans laquelle est formé le pollen ou la poussière fécondante.

FAUNE. — La totalité des animaux habitant naturellement une certaine contrée ou région, ou qui y ont vécu pendant une période géologique quelconque.

FÉLINS ou FÉLIDÉS. — Mammifères de la famille des chats.

FÉRAL (plur. FÉRAUX). — Animaux ou plantes qui de l’état de culture ou de domesticité ont repassé à l’état sauvage.

FLEURONS. — Fleurs imparfaitement développées sous quelques rapports et rassemblées en épis épais ou tête épaisse, comme dans les graminées, la dent-de-lion, etc.

FLEURS POLYANDRIQUES. — Voir POLYANDRIQUES.

FLORE. — La totalité des plantes croissant naturellement dans un pays, ou pendant une période géologique quelconque.

FŒTAL. — Du fœtus ou appartenant au fœtus (embryon) en cours de développement

FORAMINIFÈRES. — Une classe d’animaux ayant une organisation très inférieure, et généralement très petits ; ils ont un corps mou, semblable à de la gélatine ; des filaments délicats, fixés à la surface, s’allongent et se retirent pour saisir les objets extérieurs ; ils habitent une coquille calcaire généralement divisée en chambres et perforée de petites ouvertures.

FORMATION SÉDIMENTAIRE. — Voir SÉDIMENTAIRES.

FOSSILIFÈRES. — Contenant des fossiles.

FOSSOYEURS. — Insectes ayant la faculté de creuser. Les hyménoptères fossoyeurs sont un groupe d’insectes semblables aux guêpes, qui creusent dans le sol sablonneux des nids pour leurs petits.

FOURCHETTE ou FURCULA. — L’os fourchu formé par l’union des clavicules chez beaucoup d’oiseaux, comme, par exemple, chez la poule commune.

FRENUM (pl. FRENA). — Une petite bande ou pli de la peau.

GALLINACÉS. — Ordre d’oiseaux qui comprend entre autres la poule commune le dindon, le faisan, etc.

GALLUS. — Le genre d’oiseaux qui comprend la poule commune.

GANGLION. — Une grosseur ou un nœud d’où partent les nerfs comme d’un centre.

GANOÏDES. — Poissons couverts d’écailles osseuses et émaillées d’une manière toute particulière, dont la plupart ne se trouvent plus qu’à l’état fossile.

GÉNÉRATION ALTERNANTE. — On applique ce terme à un mode particulier de reproduction, qu’on rencontre chez un grand nombre d’animaux inférieurs ; l’œuf est produit par une forme vivante tout à fait différente de la forme parente, laquelle est reproduite à son tour par un procédé de bourgeonnement ou par la division des substances du premier produit de l’œuf.

GERMINATIVE (VÉSICULE). — Voir VÉSICULE.

GLACIAIRE (PÉRIODE). — Voir PÉRIODE.

GLANDE. — Organe qui sécrète ou filtre quelque produit particulier du sang ou de la sève des animaux ou des plantes.

GLOTTE. — L’entrée de la trachée-artère dans l’œsophage ou le gésier.

GNEISS. — Roches qui se rapprochent du granit par leur composition, mais plus ou moins lamellées, provenant de l’altération d’un dépôt sédimentaire après sa consolidation.

GRANIT. — Roche consistant essentiellement en cristaux de feldspath et de mica, réunis dans une masse de quartz.

HABITAT. — La localité dans laquelle un animal ou une plante vit naturellement.

HEMIPTÈRES. — Un ordre ou sous-ordre d’insectes, caractérisés par la possession d’un bec à articulations ou rostre ; ils ont les ailes de devant cornées à la base et membraneuses à l’extrémité où se croisent les ailes. Ce groupe comprend les différentes espèces de punaises.

HERMAPHRODITE. — Possédant les organes des deux sexes.

HOMOLOGIE. — La relation entre les parties qui résulte de leur développement embryonique correspondant, soit chez des êtres différents, comme dans le cas du bras de l’homme, la jambe de devant du quadrupède et l’aile d’un oiseau ; ou dans le même individu, comme dans le cas des jambes de devant et de derrière chez les quadrupèdes, et les segments ou anneaux et leurs appendices dont se compose le corps d’un ver ou d’un centipède. Cette dernière homologie est appelée homologie sériale. Les parties qui sont en telle relation l’une avec l’autre sont dites homologues, et une telle partie ou un tel organe est appelé l’homologue de l’autre. Chez différentes plantes, les parties de la fleur sont homologues, et, en général, ces parties sont regardées comme homologues avec les feuilles.

HOMOPTÈRES. — Sous-ordre des hémiptères, chez lesquels les ailes de devant sont ou entièrement membraneuses ou ressemblent entièrement à du cuir. Les cigales, les pucerons en sont des exemples connus.

HYBRIDE. — Le produit de l’union de deux espèces distinctes.

HYMENOPTÈRES. — Ordre d’insectes possédant des mandibules mordantes et généralement quatre ailes membraneuses dans lesquelles il y a quelques nervures. Les abeilles et les guêpes sont des exemples familiers de ce groupe.

HYPERTROPHIE. — Excessivement développé.

ICHNEUMONIDÉS. — Famille d’insectes hyménoptères qui pondent leurs œufs dans le corps ou les œufs des autres insectes.

IMAGE. — L’état reproductif parfait (généralement à ailes) d’un insecte.

INDIGÈNES. — Les premiers êtres animaux ou végétaux aborigènes d’un pays ou d’une région.

INFLORESCENCE. — Le mode d’arrangement des fleurs des plantes.

INFUSOIRES. — Classe d’animalcules microscopiques appelés ainsi parce qu’ils ont été observés à l’origine dans des infusions de matières végétales. Ils consistent en une matière gélatineuse renfermée dans une membrane délicate, dont la totalité ou une partie est pourvue de poils courts et vibrants appelée cils, au moyen desquels ces animalcules nagent dans l’eau ou transportent les particules menues de leur nourriture à l’orifice de la bouche.

INSECTIVORES. — Se nourrissant d’insectes.

INVERTÉBRÉS ou ANIMAUX INVERTÉBRÉS. — Les animaux qui ne possèdent pas d’épine dorsale ou de colonne vertébrale.

LACUNES. — Espaces laissés parmi les tissus chez quelques-uns des animaux inférieurs, et servant de voies pour la circulation des fluides du corps.

LAMELLE. — Pourvu de lames ou de petites plaques.

LARVES. — La première phase de la vie d’un insecte au sortir de l’œuf, quand il est généralement sous la forme de ver ou de chenille.

LARYNX. — La partie supérieure de la trachée-artère qui s’ouvre dans le gosier.

LAURENTIEN. — Système de roches très anciennes et très altérées, très développé le long du cours du Saint-Laurent, d’où il tire son nom. C’est dans ces roches qu’on a trouvé les traces des corps organiques les plus anciens.

LÉGUMINEUSES. — Ordre de plantes, représenté par les pois communs et les fèves, ayant une fleur irrégulière, chez lesquelles un pétale se relève comme une aile, et les étamines et le pistil sont renfermés dans un fourreau formé par deux autres pétales. Le fruit est en forme de gousse (légume).

LEMURIDÉS. — Un groupe d’animaux à quatre mains, distinct des singes et se rapprochant des quadrupèdes insectivores par certains caractères et par leurs habitudes. Les Lémurides ont les narines recourbées ou tordues, et une griffe au lieu d’ongle sur l’index des mains de derrière.

LEPIDOPTÈRES. — Ordre d’insectes caractérisés par la possession d’une trompe en spirale et de quatre grosses ailes plus ou moins écailleuses. Cet ordre comprend les papillons.

LITTORAL. — Habitant le rivage de la mer.

LOESS (Lehm). — Un dépôt marneux de formation récente (post-tertiaire) qui occupe une grande partie de la vallée du Rhin.

MALACOSTRACÉS. — L’ordre supérieur des crustacés, comprenant les crabes ordinaires, les homards, les crevettes, etc., ainsi que les cloportes et les salicoques.

MAMMIFÈRES. — La première classe des animaux, comprenant les quadrupèdes velus ordinaires, les baleines, et l’homme, caractérisée par la production de jeunes vivants, nourris après leur naissance par le lait des mamelles (glandes mammaires) de la mère. Une différence frappante dans le développement embryonnaire a conduit à la division de cette classe en deux grande groupes : dans l’un, quand l’embryon a atteint une certaine période, une connexion vasculaire, appelée placenta, se forme entre l’embryon et la mère ; dans l’autre groupe cette connexion manque, et les jeunes naissent dans un état très incomplet. Les premiers, comprenant la plus grande partie de la classe, sont appelés Mammifères placentaires ; les derniers, Mammifères aplacentaires, comprennent les marsupiaux et les monotrèmes (Ornithorhynques).

MANDIBULES, chez les insectes. — La première paire, ou paire supérieure de mâchoires, qui sont généralement des organes solides, cornés et mordants. Chez les oiseaux ce terme est appliqué aux deux mâchoires avec leurs enveloppes cornées. Chez les quadrupèdes les mandibules sont représentées par la mâchoire inférieure.

MARSUPIAUX. — Un ordre de mammifères chez lesquels les petits naissent dans un état très incomplet de développement et sont portés par la mère, pendant l’allaitement, dans une poche ventrale (marsupium), tels que chez les kangourous, les sarigues, etc. — Voir MAMMIFÈRES.

MAXILLAIRES, chez les insectes. — La seconde paire ou paire inférieure de mâchoires, qui sont composées de plusieurs articulations et pourvues d’appendices particuliers, appelés palpes ou antennes.

MÉLANISME. — L’opposé de l’albinisme, développement anormal de matière colorante foncée dans la peau et ses appendices.

MŒLLE ÉPINIÈRE. — La portion centrale du système nerveux chez les vertébrés, qui descend du cerveau à travers les arcs des vertèbres et distribue presque tous les nerfs aux divers organes du corps.

MOLLUSQUES. — Une des grandes divisions du règne animal, comprenant les animaux à corps mou, généralement pourvus d’une coquille, et chez lesquels les ganglions ou centres nerveux ne présentent pas d’arrangement général défini. Ils sont généralement connus sous la dénomination de moules et de coquillages ; la seiche, les escargots et les colimaçons communs, les coquilles, les huîtres, les moules et les peignes en sont des exemples.

MONOCOTYLÉDONÉES ou PLANTES MONOCOTYLÉDONES. — Plantes chez lesquelles la semence ne produit qu’une seule feuille à semence (ou cotylédon), caractérisées par l’absente des couches consécutives de bois dans la tige (croissance endogène). On les reconnaît par les nervures des feuilles qui sont généralement droites et par la composition des fleurs qui sont généralement des multiples de trois. (Exemples : les graminées, les lis, les orchidées, les palmiers, etc.)

MORAINES. — Les accumulations des fragments de rochers entraînés dans les vallées par les glaciers.

MORPHOLOGIE. — La loi de la forme ou de la structure indépendante de la fonction.

MYSIS (FORME). — Période du développement de certains crustacés (langoustes) durant laquelle ils ressemblent beaucoup aux adultes d’un genre (mysis) appartenant à un groupe un peu inférieur.

NAISSANT. — Commençant à se développer.

NATATOIRES. — Adaptés pour la natation.

NAUPLIUS (FORMES NAUPLIUS). — La première période dans le développement de beaucoup de crustacés, appartenant surtout aux groupes inférieurs. Pendant cette période l’animal a le corps court, avec des indications confuses d’une division en segments, et est pourvu de trois paires de membres à franges. Cette forme du cyclope commun d’eau douce avait été décrite comme un genre distinct sous le nom de Nauplius.

NERVATION. — L’arrangement des veines ou nervures dans les ailes des insectes.

NEUTRES. — Femelles de certains insectes imparfaitement développées et vivant en société (tels que les fourmis et les abeilles). Les neutres font tous les travaux de la communauté, d’où ils sont aussi appelés Travailleurs.

NICTITANTE (MEMBRANE). — Membrane semi-transparente, qui peut recouvrir l’œil chez les oiseaux et les reptiles, pour modérer les effets d’une forte lumière ou pour chasser des particules de poussière, etc., de la surface de l’œil.

OCELLES (STEMMATES). — Les yeux simples des insectes, généralement situés sur le sommet de la tête entre les grands yeux composés à facettes.

ŒSOPHAGE. — Le gosier.

OMBELLIFÈRES. — Un ordre de plantes chez lesquelles les fleurs, qui contiennent cinq étamines et un pistil avec deux styles, sont soutenues par des supports qui sortent du sommet de la tige florale et s’étendent comme les baleines d’un parapluie, de manière à amener toutes les fleurs à la même hauteur (ombelle), presque au même niveau. (Exemples : le persil et la carotte.)

ONGULÉS. — Quadrupèdes à sabot.

OOLITHIQUES. — Grande série de roches secondaires appelées ainsi à cause du tissu de quelques-unes d’entre elles ; elles semblent composées d’une masse de petits corps calcaires semblables à des œufs.

OPERCULE. — Plaque calcaire qui sert à beaucoup de mollusques pour fermer l’ouverture de leur coquille. Les valvules operculaires des cirripèdes sont celles qui ferment l’ouverture de la coquille.

ORBITE. — La cavité osseuse dans laquelle se place l’œil.

ORGANISME. — Un être organisé, soit plante, soit animal.

ORTHOSPERME. — Terme appliqué aux fruits des ombellifères qui ont la semence droite.

OVA. — Œufs.

OVARIUM ou OVAIRE (chez les plantes). — La partie inférieure du pistil ou de l’organe femelle de la plante, contenant les ovules ou jeunes semences ; par la croissance et après que les autres organes de la fleur sont tombés, l’ovaire se transforme généralement en fruit.

OVIGÈRE. — Portant l’œuf.

OVULES (des plantes). — Les semences dans leur première évolution.

PACHYDERMES. — Un groupe de mammifères, ainsi appelés à cause de leur peau épaisse, comprenant l’éléphant, le rhinocéros, l’hippopotame, etc.

PALÉOZOÏQUE. — Le plus ancien système de roches fossilifères.

PALPES. — Appendices à articulations à quelques organes de la bouche chez les insectes et les crustacés.

PAPILIONACÉES. — Ordre de plantes (voir LEGUMINEUSES). Les fleurs de ces plantes sont appelées papilionacées ou semblables à des papillons, à cause de la ressemblance imaginaire des pétales supérieurs développé avec les ailes d’un papillon.

PARASITE. — Animal ou plante vivant sur, dans, ou aux dépens d’un autre organisme.

PARTHENOGÉNÈSE. — La production d’organismes vivants par des œufs ou par des semences non fécondés.

PÉDONCULE. — Supporté sur une tige ou support. Le chêne pédonculé a ses glands supportés sur une tige.

PÉLORIE, ou PÉLORISME. — Apparence de régularité de structure chez les fleurs ou les plantes qui portent normalement des fleurs irrégulières.

PÉRIODE GLACIAIRE. — Période de grand froid et d’extension énorme des glaciers à la surface de la terre. On croit que des périodes glaciaires sont survenues successivement pendant l’histoire géologique de la terre ; mais ce terme est généralement appliqué à la fin de l’époque tertiaire, lorsque presque toute l’Europe était soumise à un climat arctique.

PÉTALES. — Les feuilles de la corolle ou second cercle d’organes dans une fleur. Elles sont généralement d’un tissu délicat et brillamment colorées.

PHYLLODINEUX. — Ayant des branches aplaties, semblables à des feuilles ou tiges à feuilles au lieu de feuilles véritables.

PIGMENT. — La matière colorante produite généralement dans les parties superficielles des animaux. Les cellules qui la sécrètent sont appelées cellules pigmentaires.

PINNE ou PINNE. — Portant des petites feuilles de chaque côté d’une tige centrale.

PISTILS. — Les organes femelles d’une fleur qui occupent le centre des autres organes floraux. Le pistil peut généralement être divisé en ovaire ou germe, en style et en stigmate.

PLANTES COMPOSÉES. — voir COMPOSÉES.

— MONOCOTYLEDONÉES. — Voir MONOCOTYLEDONES.

— POLYGAMES. — voir POLYGAMES.

PLANTIGRADES. — Quadrupèdes qui marchent sur toute la plante du pied, tels que les ours.

PLASTIQUE. — Facilement susceptible de changement.

PLÉISTOCENE (PÉRIODE). — La dernière période de l’époque tertiaire.

PLUMULE (chez les plantes). — Le petit bouton entre les feuilles à semences des plantes nouvellement germées.

PLUTONIENNES (ROCHES). — Roches supposées produites par l’action du feu dans les profondeurs de la terre.

POISSONS GANOÏDES. — Voir GANOÏDES.

POLLEN. — L’élément mâle chez les plantes qui fleurissent ; généralement une poussière fine produite par les anthères qui effectue, par le contact avec le stigmate, la fécondation des semences. Cette fécondation est amenée par le moyen de tubes (tubes à pollen) qui sortent de graines à pollen adhérant au stigmate et pénètrent à travers les tissus jusqu’à l’ovaire.

POLYANDRIQUES (FLEURS). — Fleurs ayant beaucoup d’étamines.

POLYGAMES (PLANTES). — Plantes chez lesquelles quelques fleurs ont un seul sexe et d’autres sont hermaphrodites. Les fleurs à un seul sexe (mâles et femelles) peuvent se trouver sur la même plante ou sur différentes plantes.

POLYMORPHIQUE. — Présentant beaucoup de formes.

POLYZOAIRES. — La structure commune formée par les cellules des polypes, tels que les coraux.

PRÉHENSILE. — Capable de saisir.

PRÉPOTENT. — Ayant une supériorité de force ou de puissance.

PRIMAIRES. — Les plumes formant le bout de l’aile d’un oiseau et insérées sur la partie qui représente la main de l’homme.

PROPOLIS. — Matière résineuse recueillie pur les abeilles sur les boutons entrouverts de différents arbres.

PROTÉEN. — Excessivement variable.

PROTOZOAIRES. — La division inférieure du règne animal. Ces animaux sont composée d’une matière gélatineuse et ont à peine des traces d’organes distincts. Les infusoires, les foraminifères et les éponges, avec quelques autres espèces, appartiennent à cette division.

PUPE. — La seconde période du développement d’un insecte après laquelle il apparaît sous une forme reproductive parfaite (ailée). Chez la plupart des insectes, la période pupale se passe dans un repos parfait. La chrysalide est l’état pupal des papillons

RADICULE. — Petite racine d’une plante à l’état d’embryon.

RÉTINE. — La membrane interne délicate de l’œil, formée de filaments nerveux provenant du nerf optique et servant à la perception des impressions produites par la lumière.

RÉTROGRESSION. — Développement rétrograde. Quand un animal, en approchant de la maturité, devient moins parfait qu’on aurait pu s’y attendre d’après les premières phases de son existence et sa parenté connue, on dit qu’il subit alors un développement ou une métamorphose rétrograde.

RHIZOPODES. — Classe d’animaux inférieurement organisés (protozoaires) ayant le corps gélatineux, dont la surface peut proéminer en forme d’appendices semblables à des racines ou à des filaments, qui servent à la locomotion et à la préhension de la nourriture. L’ordre le plus important est celui des foraminifères.

ROCHES METAMORPHIQUES. — Roches sédimentaires qui ont subi une altération généralement par l’action de la chaleur, après leur dépôt et leur consolidation.

ROCHES PLUTONIENNES. — Voir PLUTONIENNES.

RONGEURS. — Mammifères rongeurs, tels que les rats, les lapins et les écureuils. Ils sont surtout caractérisés par la possession d’une seule paire de dents incisives en forme de ciseau dans chaque mâchoire, entre lesquelles et les dents molaires il existe une lacune très prononcée.

RUBUS. — Le genre des Ronces.

RUDIMENTAIRE. — Très imparfaitement développé.

RUMINANTS. — Groupe de quadrupèdes qui ruminent ou remâchent leur nourriture, tels que les bœufs, les moutons et les cerfs. Ils ont le sabot fendu, et sont privés des dents de devant à la mâchoire supérieure.

SACRAL. — Appartenant à l’os sacrum, os composé habituellement de deux ou plusieurs vertèbres auxquelles, chez les animaux vertébrés, sont attachés les côtés du bassin.

SARCODE. — La matière gélatineuse dont sont composés les corps des animaux inférieurs (protozoaires).

SCUTELLES. — Les plaques cornées dont les pattes des oiseaux sont généralement plus ou moins couvertes, surtout dans la partie antérieure.

SÉDIMENTAIRES (FORMATIONS). — Roches déposées comme sédiment par l’eau.

SEGMENTS, — Les anneaux transversaux qui forment le corps d’un animal articulé ou annélide.

SÉPALE. — Les feuilles ou segments du calice, ou enveloppe extérieure d’une fleur ordinaire. Ces feuilles sont généralement vertes, mais quelquefois aussi brillamment colorées.

SESSILES. — Qui n’est pas porté par une tige ou un support.

SILURIEN (SYSTEME). — Très ancien système de roches fossilifères appartenant à la première partie de la série paléozoïque.

SOUS-CUTANÉ. — Situé sous la peau

SPECIALISATION. — L’usage particulier d’un organe pour l’accomplissement d’une fonction déterminée.

STERNUM. — Os de la poitrine.

STIGMATE. — La portion terminale du pistil chez les plantes en fleur.

STIPULES. — Petits organes foliacés, placés à la base des tiges des feuilles chez beaucoup de plantes.

STYLE. — La partie du milieu du pistil parfait qui s’élève de l’ovaire comme une colonne et porte le stigmate à son sommet.

SUCTORIAL. — Adapté pour l’action de sucer.

SUTURES (dans le crâne). — Les lignes de jonction des os dont le crâne est composé.

SYSTÈME CUMBRIEN. — voir CUMBRIEN.

SYSTÈME DÉVONIEN. — Voir DÉVONIEN.

SYSTÈME LAURENTIEN. — Voir LAURENTIEN.

SYSTÈME SILURIEN. — Voir SILURIEN.

TARSE. — Les derniers articles des pattes d’animaux articulés, tels que les insectes.

TELEOSTÉENS (POISSONS). — Poissons ayant le squelette généralement complètement ossifié et les écailles cornées, comme les espèces les plus communes d’aujourd’hui.

TENTACULES. — Organes charnus délicats de préhension ou du toucher possédés par beaucoup d’animaux inférieurs.

TERTIAIRE. — La dernière époque géologique, précédant immédiatement la période actuelle.

TRACHÉE. — La trachée-artère ou passage pour l’entrée de l’air dans les poumons.

TRAVAILLEURS. — Voir NEUTRES.

TRIDACTYLE. — A trois doigts, ou composé de trois parties mobiles attachées à une base commune.

TRILOBITES. — Groupe particulier de crustacés éteints, ressemblant quelque peu à un cloporte par la forme extérieure, et, comme quelques-uns d’entre eux, capable de se rouler en boule. Leurs restes ne se trouvent que dans les roches paléozoïques, et plus abondamment dans celles de l’âge silurien.

TRIMORPHES. — Présentent trois formes distinctes.

UNICELLULAIRE, — Consistant en une seule cellule.

VASCULAIRE. — Contenant des vaisseaux sanguins.

VERMIFORME. — Pareil à un ver.

VERTÉBRÉS ou ANIMAUX VERTEBRÉS. — La classe la plus élevée du règne animal, ainsi appelée à cause de la présence, dans la plupart des cas, d’une épine dorsale composée de nombreuses articulations ou vertèbres, qui constitue le centre du squelette et qui, en même temps, soutient et protège les parties centrales du système nerveux.

VÉSICULE GERMINATIVE. — Une petite vésicule de l’œuf des animaux dont procède le développement de l’embryon.

ZOÉ (FORMES). — La première période du développement de beaucoup de crustacés de l’ordre supérieur, ainsi appelés du nom de Zoéa, appliqué autrefois à ces jeunes animaux, qu’on supposait constituer un genre particulier.

ZOOÏDES. — Chez beaucoup d’animaux inférieurs (tels que les coraux, les méduses, etc.) la reproduction se fait de deux manières, c’est-à-dire au moyen d’œufs et par un procédé de bourgeons avec ou sans la séparation du parent de son produit, qui est très souvent différent de l’œuf. L’individualité de l’espèce est représentée par la totalité des formes produites entre deux reproductions sexuelles, et ces formes, qui sont apparemment des animaux individuels, ont été appelées Zooïdes.


[1] Ce Glossaire a été rédigé par M. N. S. Dallas sur la demande de M. Ch. Darwin. L’explication des termes y est donnée sous une forme aussi simple et aussi claire que possible.


Retour au texte de l'auteur: Edmond de Nevers Dernière mise à jour de cette page le lundi 16 octobre 2006 13:35
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur au Cégep de Chicoutimi.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
Membre Crossref