Herrlee Glessner Creel, La pensée chinoise de Confucius à Mao Tseu-Tong


 

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Collection « Les auteur(e)s classiques »


La pensée chinoise de Confucius à Mao Tseu-Tong. (1955)Préface


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Herrlee Glessner Creel, La pensée chinoise de Confucius à Mao Tseu-Tong. Traduction de Jean-François Leclerc. Paris : Les Éditions Payot, 1955, 281 pp. Collection : bibliothèque historique. Une édition numérique réalisée par ma grande amie, Gemma Paquet, 84 ans, bénévole, professeure de soins infirmiers à la retraite du Cégep de Chicoutimi.

[7]

La pensée chinoise de Confucius
à Mao Tseu-Tong
.

Préface de l'auteur

courants de la pensée chinoise, depuis les temps les plus reculés que l’on connaisse jusqu’à l’époque actuelle. Il ne prétend pas constituer une histoire complète de la philosophie chinoise, et a été écrit avec la certitude qu’il nous importe, à nous, Occidentaux, de mieux connaître la Chine, et que beaucoup d’entre nous trouveraient le plus grand profit à ce que nous puissions la pénétrer. Nous espérons que ce livre pourra servir d’introduction à des travaux plus complets et plus techniques, et en facilitera la compréhension.

Il a été accordé une place disproportionnée à l’histoire de la pensée chinoise avant le commencement de l’ère chrétienne. La raison n’en est pas que l’évolution ultérieure de la pensée chinoise soit considérée comme manquant d’importance ou d’intérêt, loin de là. Mais ce volume est spécialement consacré à la pensée des Chinois eux-mêmes, et la pensée chinoise antérieure à l’ère chrétienne apparaît de nature essentiellement indigène, alors que celle des âges suivants fut considérablement influencée par les idées reçues du monde extérieur. Fait encore plus important, les idées élaborées pendant la période ancienne ont continué à jouer un rôle prédominant jusqu’à nos jours.

Si ce livre n’a pas la prétention d’être un traité exhaustif, il n’a pas pourtant été écrit sans soin ou en hâte. La plus grande partie des matériaux qui le composent avaient à l’origine été réunis pour une série de conférences publiques données il y a trois ans à l’Université de Chicago. Quelques personnes ayant assisté à ces conférences insistèrent pour que ces matériaux soient publiés, en prétendant que le travail supplémentaire à fournir serait peu important. Une telle supposition devait se révéler erronée ; l’élaboration d’un résumé peut demander plus de travail que celle d’un exposé complet, car on se demande toujours avec angoisse si l’on a choisi des éléments bien représentatifs, capables de restituer, l’aspect véritable, bien qu’abrégé, de l’ouvrage complet. Je n’ose espérer avoir réussi, mais j’ai du moins la satisfaction d’avoir essayé.

Dans tous les cas où cela fut possible (et les exceptions ne dépassent pas une ou deux), les passages traduits du chinois [8] ont été confrontés avec le texte chinois. Dans quelques cas, les traductions proposées sont entièrement nouvelles, et dans la plupart des cas, elles s’écartent partiellement des traductions faites précédemment. Cependant, pour la commodité du lecteur, on donne presque toujours la référence à la traduction anglaise des ouvrages cités, quand cette traduction existe. Dans un petit nombre de cas, et pour des raisons spéciales, on donne à la fois la référence à la traduction et au texte chinois.

La présentation des notes et des références est quelque peu inhabituelle. Il y a très peu de notes qui commentent le texte, et elles sont toujours reportées au bas des pages. Les références aux sources et aux ouvrages cités sont indiquées par des chiffres qui renvoient à une table des références en fin de volume. Le lecteur peut donc être assuré qu’il ne perdra rien s’il néglige de consulter la table des références, à moins qu’il ne souhaite connaître le titre de l’ouvrage cité.

Les sinologues qui liront ce livre pourront être un peu déroutés — certains l’ont été à la lecture du manuscrit — par l’absence de nombreux termes chinois qu’on pourrait s’attendre à trouver dans un tel ouvrage. Ces termes n’ont pas été omis par accident. Il est difficile, pour nous qui sommes familiarisés avec le chinois et pour qui il est musique, de concevoir qu’une page émaillée de noms chinois rebute la plupart des lecteurs occidentaux. C’est pourquoi on ne trouvera dans ce livre que des noms chinois d’importance capitale, laissant les autres pour des lectures plus poussées.

H. G. Creel.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le jeudi 5 octobre 2017 8:02
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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